La disparition de CeriseBruno GazzottiFabien Vehlmann - 9 critiques

Série : Seuls - T. 1
Edition : Dupuis
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : janvier 06
Auteurs : CeriseColoristeBruno GazzottiDessinateurFabien VehlmannScénariste

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Par : Sep Voir les critiques de Sep (22 sept. 2006)

J'ai attendu un bon moment avant de critiquer cet album, car je voulais avoir le temps de le relire après l'avoir un peu oublié, afin de le redécouvrir tout en sachant à quoi m'attendre. Et bien cette série commence agréablement, doucement certes, ce premier tome étant plus une mise en place et une présentation qu'une véritable aventure. Mais tout cela semble très prometteur. Et même si on a l'impression de stagner un peu sur cet album, il faut reconnaitre que Velhmann est parvenu à nous présenter, en un seul album, un nombre tout de même important de personnages. Je pense qu'ainsi, les prochains tomes devraient se concentrer plus sur l'histoire elle même, qui s'annonce riche en rebondissements. En tout cas, la situation est intéressante, et connaissant les autres séries du jeune scénariste (qui petit à petit est en train de devenir incontournable dans le paysage BD), on peut s'attendre à du très bon pour la suite. Il n'y a rien à redire sur le dessin de Gazzotti, c'est impeccable, comme à son habitude, même si on sent qu'il a un peu allégé son trait pour rendre cette série plus "tout public" que Soda. Mais cette petite différence est tout à fait compréhensible, l'univers ici présenté n'ayant rien à voir avec le monde violent de Soda. Une série qui commence donc très bien. Vivement la suite...

Par : Quentin Voir les critiques de Quentin (22 juin 2006)

Un "club des 5" mixte (trois garcons, deux filles, de couleurs de peau et d'âges différents), un grand mystère (tous les habitants de la ville disparaissent du jour au lendemain): les ingrédients sont réunis pour faire quelque chose qui accrochera les jeunes lecteurs en quête d'aventures, de frissons, d'émotions et de reconnaissance sociale. J'aurais sans doute adoré découvrir cet album dans ma jeunesse, mais il ne fait malheureusement pas partie de ceux dont la lecture procure autant de plaisir aux grands qu'aux petits.

Par : géraud Voir les critiques de géraud (17 mars 2006)

J'adore Gazzotti, je trouve Velhmann très bon comme scénariste. J'ai beaucoup aimé la lecture de cette bd... et pourtant...
Et pourtant, je ressens une énorme frustration après la lecture de cette BD; Avec un sujet pareil (un super "pitch"), pourquoi s'en tenir encore aux codes la BD européenne traditionnelle ? Pourquoi faire un faire un 44 pages cartonné en couleurs qui prend 1 an à 1 an et demie à réaliser ? Plutôt que de dire: que vont-ils faire, ces enfants seuls sur terre (en apparence) ? N'aurait-on pas du dire: que vont-ils faire, ces auteurs franco-belge, avec ce matériau ? Que ce serait-il passé, si le même sujet avait été traité par un mangaka de qualité ?
Et bien, on aurait eu un premier tome de 250 pages, dense, intéressant, développant l'intrigue, plantant le décor, les personnages, dans un récit plus détaillé, plus fouillé que cette rapide mise en bouche frustrante qui ne donne que peu d'éléments et ne développe rien. C'est comme un long générique de début de film, sans substance, juste les prémices d'une bonne idée...
Bref, je me demande si j'aurai la patience d'attendre 1 an pour 44 planches de ce qui sera la suite de l'introduction, et ainsi de suite, quelle que soit la qualité des auteurs.
Pour conclure, on n'arrête pas de nous parler des ponts à établir avec les mangas, de nouvelles collections de mangas à l'européenne (par exemple "Feux"), de BD scénarisées par des européens et réalisés par des mangaka (par exemple avec Morvan) et bien ceci aurait été une vraie bonne idée... Je suis très déçu par cette version.

Par : Philippe Belhache Voir les critiques de Philippe Belhache (15 mars 2006)

"La disparition", Seuls 1, de Fabien Vehlmann et Bruno Gazzoti. Dupuis

La nouvelle série du trop rare Bruno Gazzoti (Soda, chez Dupuis), nouvelle association avec Fabien Vehlmann après le très réussi "Des lendemains sans nuages" (Le Lombard), faisait l'objet d'une très grande attente. Trop grande, peut-être. D'où la sensation de légère déception en refermant "La disparition", première pierre de "Seuls". Le concept de départ est pourtant intéressant, et chaque page est une nouvelle preuve du savoir-faire de ses auteurs. Sans que l'on sache exactement pourquoi, la quasi-totalité de la population d'une ville lambda disparaît, laissant seuls une poignée d'enfants condamnés à apprendre à survivre. Et surtout apprendre à s'apprivoiser, à se connaître les uns les autres, à se connaître eux-mêmes. La première surprise passée, les développements peinent à emporter l'adhésion. Sans doute parce qu'en mettant en scène un groupe d'enfants aux caractères bien définis - peut-être trop - Fabien Vehlmann n'est pas succombé à la tentation de leur donner une psychologie d'adulte. Tout en s'offrant la possibilité d'y venir, via le personnage de Dodji, jeune orphelin considérablement mûri par un passé douloureux. Le déroulement de l'action, qui fait la part belle à la découverte de l'environnement déserté, se focalise sur un épisode animalier qui laisse un arrière-goût de Jumanji urbain avant de prendre sa valeur propre. Le graphisme de Gazzoti est au diapason. Les inconditionnels de Soda y retrouveront sa patte carrée et son incontestable professionnalisme - les heureux détenteurs de l'exemplaire destiné à la presse peuvent d'ailleurs l'apprécier, les dernières pages reproduisant ses crayonnés - mais l'ensemble paraît un peu froid et bien fade en regard de l'univers new-yorkais très noir de David Solomon. Bref, le lecteur reste spectateur, sans doute victime d'attentes d'adulte déçues par un récit sur le fil, qui cible visiblement un public plus jeune sans pour autant brader les codes de la littérature fantastique.

Par : okilebo Voir les critiques de okilebo (02 févr. 2006)

Seuls est un album très agréable à lire. Bien-sûr, le thème abordé ici a déjà été traîté à maintes reprises au cinéma et en littérature mais le plaisir est toujours là et c'est le principal.

Le scénariste nous brosse le portrait de cinq jeunes gens qui se retrouvent seuls dans une ville devenue deserte. Ce phénomène étrange est, bien-sûr, au centre de toutes nos attentions et on se demande vraiment où va nous conduire cette histoire. Les personnages sont attachants et ne manquent pas d'humour.

Gazzotti nous offre en dessin plutôt réussi. Son coup de crayon est tout à fait dans l'esprit des éditions Dupuis et, ma foi, on ne s'en plaindra pas. Je suis sûr que vous passerez un bon moment avec cette nouvelle série. C'est à lire !

Par : Coacho Voir les critiques de Coacho (26 janv. 2006)

Lorsque j’ai entamé la lecture de « La disparition », premier tome de la nouvelle série de Vehlmann et Gazzotti, j’étais moi aussi « Seul », au singulier ! Je regardais d’abord l’album dans sa globalité, en le feuilletant et en appréciant le découpage d’un regard léger… Et puis j’ai lu…
J’ai beaucoup aimé l’introduction, la mise en scène, la présentation des personnages. Un rythme cinématographique avec fondus au noir, il ne manquait plus qu’une grosse basse pour intensifier la dramaturgie des premières planches.
Et puis voilà, le réveil post-apocalyptique.
On ne sait pas ce qu’il s’est passé, mais la ville est morte, il n’y a plus rien. Rien d’autre que Camille, Leïla, Terry, Yvan et Dodji, 5 gosses, aux qualités et origines différentes, qui vont se retrouver et essayer de comprendre ce qu’il s’est passé et faire face à l’angoisse de la solitude et du désoeuvrement…
Un mystère sera entretenu avec des animaux qui apparaîtront et les mettront même en danger… Mais le sentiment d’incompréhension domine…
Très rapide à lire, très rythmé, on retrouve avec plaisir le trait du dessinateur de Soda sur une histoire du prolixe Fabien Vehlmann qui touche là à une population plus jeune que dans ses productions précédentes.
Oui, car il faut bien le dire, cette histoire est… gentillette ! Un peu dans le sens d’un « Maman, j’ai raté l’avion ! », on place ici comme héros improbables, et aux réactions aussi drôles que courageuses, de jeunes enfants entre 5 et 10 ans et vu ce qu’ils affrontent… ;o)
Donc une lecture agréable mais qui s’adresse aux plus jeunes, dans le sens « grande aventure », et en leur offrant ce rêve de croire en un quelconque héroïsme trop souvent réservé aux adultes…
Si vous restez l’adulte analytique classique, il est certain que cet album vous paraîtra moyen, mais sinon, pensez en môme, et vous serez comblés !

Par : nickel Voir les critiques de nickel (10 janv. 2006)

"Seuls" a beau être une création BD francophone, elle a le goût des meilleures séries TV américaines du moment. Basée sur un concept à la fois simple et fort (cinq enfants se retrouvent seuls dans une grande ville pour une mystérieuse raison), elle ouvre la porte à un nombre infini de possibilités narratives, dont l'une fait la spécificité de ce tome d'introduction : la présentation des individualités et des premières interactions de ce "club des 5" cosmopolite. A lui seul, le titre du prochain épisode, "Le Maître des couteaux", laisse présager autant de péripéties inédites que de (mauvaises ?) rencontres. Reste encore une multitude d'options psychologiques, centrées sur les difficultés d'enfants obligés de se comporter en adultes ou sur les conflits inhérents à une nouvelle forme de vie en groupe. Laissons à Vehlmann le soin de nous conter au mieux la destinée solitaire de ses nouveaux personnages, sympathiquement servis par le dessin de Gazzotti. Finalement, ce sont eux les seuls... maîtres à bord de leur série.

Par : deckers anne (05 janv. 2006)

Bon, c'est une mise en place et le deuxième album devrait apporter davantage d'intérêt et/ou de réponses mais tout de même... quelle déception ! tant du côté de Vehlmann que de Gazzotti d'ailleurs. Soyons constructivo-objectifs : le pivot de l'histoire est franchement bateau, on se croirait dans "Lost" (le suspense en moins) avec ce groupe d'enfants abandonnés à eux-mêmes mais néanmoins triés sur le volet pour être politiquement corrects : un noir orphelin, une petite arabe bricoleuse, un gosse de riche intello..., chacun ayant bien entendu une qualité utile manquant à l'autre afin de crédibiliser la future autonomie du groupe. La construction du récit est extrêmement lente, c'est sans doute voulu pour appâter le chaland mais on finit par se désintéresser totalement de l'avenir de ces moutards. Bizarrement, ça manque d'émotion alors qu'elle devrait être le ressort principal de l'histoire. Sans compter que l'idée de se réveiller un beau matin dans une ville déserte fait quasi partie de l'inconscient collectif (du cauchemar collectif), tellement elle a été traitée en littérature fantastique (Matheson dans mon souvenir), cinéma (cf cauchemar de Tom cruise dans "Vanilla sky", e.a.) et autres. Donc, moue dubitative quant à l'efficacité (actuelle) du récit. Les dialogues sonnent aussi un peu faux: c'est difficile de faire parler des enfants (cf infra pour le dessin), surtout avec le grand talent de Vehlmann pour les dialogues troussés à l'anglaise, teintés de mordant et d'ironie, qui font le bonheur des lecteurs de "Green Manor". Une belle idée surréaliste mais expliquée ensuite (dommage): les rhinocéros et le tigre qui ont l'air d'être les responsables de la catastrophe alors qu'ils se sont tout simplement évadés d'un cirque. Par contre, fausse bonne idée et vraie astuce de scénario : l'un des gamins émet toutes les hypothèses auxquelles le lecteur peut penser pour expliquer les faits (y compris qu'ils sont tous morts et en enfer); si ce n'est pas l'une de ces explications, laquelle est-ce ? Une trouvaille géniale du scénariste que vous découvrirez dans l'un des prochains albums ! On imagine déjà la série fleuve...
Quant au dessin, sans remettre en question le grand professionnalisme de Gazzotti, si certaines planches/cases sont vraiment belles, le découpage mou éteint la virtuosité qui éclatait dans "Soda". Evidemment, on l'attendait au tournant. Il y a aussi une certaine raideur dans les personnages qui étonne quand on a à l'esprit les scènes de mitraillage ou de poursuite de voitures dans les rues de NY avec l'ami David. Peut-être que le problème vient du fait que ce sont des enfants : ils ne bougent pas de la même façon et peut-être que ça ne convient pas à Gazzotti. Certains ne sont même pas très beaux, comme "clachés" en vitesse, un peu caricaturaux aussi et leurs gestes sont empreints de malaise. Peu de recherche sur les personnages ? M. Gazzotti, on sait que vous pouvez mieux faire!
Conclusion : un album assez vide, téléphoné, à la limite de l'ennuyeux par moments, au graphisme pas toujours assuré mais... c'est bon, les mecs, vous avez gagné : je lirai quand même le deuxième, histoire de confirmer ou d'infirmer, ce que j'espère, mon opinion !

Par : Arnaud3895 Voir les critiques de Arnaud3895 (05 janv. 2006)

Je l'ai lu hier, et j'ai vraiment bien accroché !
L'histoire est très simple dans sa structure, presque enfantine (je pense que ma fille de 8 ans pourrait bien aimer cet album), mais tout fonctionne très bien. Il y a de l'humour, de l'action, du suspense, de l'émotion, bref c'est un album très riche contrairement à certains Tome 1 où parfois on n'a droit qu'à la présentation des personnages. Là l'histoire se développe, avance, et même si on referme l'album en se disant "vite, la suite..." on a vraiment l'impression d'avoir lu une vraie histoire et pas seulement une introduction.
Je pense de plus que ça pourrait faire un excellent dessin animé...


 


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