Angela de Daniel PecqueurIsabelle RabarotOlivier Vatine - 11 critiques

Edition : Delcourt
Collection : Conquistador
Pages : 54 pages en noir & blanc
Parution : mai 06
Auteurs : Daniel PecqueurScénaristeIsabelle RabarotColoristeOlivier VatineScénaristeDessinateur

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Par : herve Voir les critiques de herve (06 oct. 2006)

Dans un premier temps, j'avais acheté la version "noir et blanc" d'Angela. J'apprécie en effet beaucoup le dessin de Vatine, dessinateur que j'ai découvert assez tardivement. Ce n'est que depuis la lecture de ce western que je continue à persévérer dans l'univers à la fois de Vatine, avec "Aquablue" (dans l'intégrale Delcourt parue en septembre) et de Pecqueur (aussi à travers l'intégrale de "Golden city" éditée à l'occasion des 20 ans de Delcourt).
Le scénario d'"Angela" m'a vraiment attiré, même s'il ne révolutionne pas le western, tel qu'il est décrit dans la bande dessinée.(et en outre, il est pas beau ce train lancé à grande vitesse...).
Giraud ayant quasiment monopolisé le western dans la bande dessinée (avec aussi Morris avec "Lucky Luke", et Swolf avec "Durango"), il est fort rare de voir des auteurs s'immiscer dans ce domaine, mis à part Desberg et Marini pour le formidable "Etoile du désert" et Vatine et Pecqueur pour le présent album.
J'ai cédé pourtant à l'édition dite normale d'"Angela" tant les couleurs d'Isabelle Rabarot et d'Olivier Vatine himself font ressortir l'histoire. Il est assez rare de noter que c'est bien la première fois que je préfère la version couleur à celle de l'édition limitée en noir et blanc.
Même si l'histoire se traite en one shot, j'ose tout de même espèrer que le final de cette aventure augure d'une suite à la hauteur de cette histoire.
Et puis honnêtement, vous pouvez passer à côté d'une couverture aussi sublime sans céder au mécanisme pervers de l'achat compulsif ? En tout cas, moi j'ai craqué doublement. Et puis ma femme s'appelant "Angela" je me devais logiquement de craquer pour un tel titre, non ?

Par : Quentin Voir les critiques de Quentin (06 oct. 2006)

J'avais beaucoup aimé "Adios Palomita" qui renouvellait le genre du Western. Je n'en attendais pas moins d"Angela" et je me régalais à l'avance sauf que là, Pecqueur nous sert un western des plus classiques (dans le sens ennuyant du terme), complètement insipide, sans aucune surprise, se limitant à quelques courses poursuites et fusillades avec un peu de psychologie à 2 balles pour des personnages fades. Grosse déception.

Par : Coacho Voir les critiques de Coacho (20 juil. 2006)

Revoilà un western chez Delcourt. Ca faisait un moment que je n’en avais pas lu et je restais sur « Gibier de Potence », chez le même éditeur, et, plus ancien, sur les « 500 Fusils » ou « Adios Palomita » qui impliquaient déjà le sieur Vatine.
L’histoire d’Angela ne bouleverse pas le genre et se révèle même assez classique.
Une petite dont la vie se déroule pépère mais qui volera en éclats avec la réapparition d’un homme qui incarne le passé sombre de sa mère…
Hold-up fou, poursuites, coups de feu, trahison, raison, voilà de quoi passer un agréable moment, presque linéaire, dans la pure tradition du western à papa !
Alors oui, c’est banal sauf que là, c’est le retour de Vatine aux crayons.
Et même si le tout n’a rien de transcendant, le simple fait de pouvoir se délecter du trait du Monsieur, ça vaut le prix de l’album !
Je parle en groupie transie bien entendu, mais je m’en fous !
Ces cadrages, ces yeux, ces visages, ces corps, ces courbes, ces arabesques, ces bouches, ces dents, souvent imité, jamais égalé l’Olivier Vatine.
C’est un genre de dessin qu’on apprécie ou pas, ça ne se discute pas, mais chez moi, ça fait mouche ! Alors je ne peux pas vous dire ce qu’il en est de la version couleur pace que je n’ai que le tirage vaguement limité qui a le mérite d’être en grand format, ce qui permet de mieux apprécier l’encrage et la composition des planches de l’auteur.
Voilà. C’est donc ça qui guidera votre choix. Soit vous voulez un bon western, et je vous en recommanderai bien volontiers d’autres, dont ceux cités en introduction de ma chronique, soit vous voulez reprendre un peu du trait de Vatine et là, je sais que vous aurez déjà acheté cet album !

Par : esteban2002 (12 juil. 2006)

Déception ! Vatine est pour moi l'un des grands de la BD. L'un de ceux qui ont fait passer la BD dans le XXIème siècle. J'adore son dessin, et il est ici fidèle à lui même. Alors, pourquoi déception ? Et bien, Vatine se fait tellement rare ces derniers temps que c'est frustrant de le voir venir pour un album d'une platitude aussi flagrante ! Pas une once d'originalité ! Que du vu, revu, déjà vu et archi vu. Et pourtant je ne suis pas insensible aux westerns (je suis fan de Durango, Blueberry, Adios Palomita, 500 fusils, et ai également les tomes de Gibier de Potence). Mais là, non. Après l'avoir lue, je suis incapable d'acheter cette BD malgré mon attachement au dessin de Vatine... Quel gachis...

Par : Jean-Marc Lernould Voir les critiques de Jean-Marc Lernould (20 juin 2006)

"Angela" de Vatine et Pecqueur. Delcourt.

Après "Adios Palomita" et "500 fusils", Vatine renoue avec le western chez Delcourt sur le label "Série BD" qu'il co-dirige. Il aura quand même dû attendre la bagatelle de huit années pour que le bonhomme boucle ses planches sur un scénario conçu avec Daniel Pecqueur, mais on ne sent pas trop d'évolution dans le dessin car Olivier Vatine ne s'est pas jeté sur l'ordinateur comme il a pu l'utiliser par exemple pour la série "Aquablue". Restent les couleurs de sa compagne Isabelle Rabarot tendant à harmoniser les premières planches et les dernières.

Le western, Vatine et Pecqueur adorent et ils citent Sergio Léone dont certains plans sont indubitablement inspirés, mais ils évoquent aussi Howard Hawks et John Ford côté cinéma, Hermann et Giraud pour le dessin.

L'ensemble est honnête avec une jeune fille pour héroïne dont on peut dire que sa mère n'est pas un modèle de vertu familiale. On a droit à un audacieux hold-up à bord d'un train où le wagon comprenant l'escorte de l'or est transformé en bordel pour faire diversion. Pas très crédible mais après tout, ça nous change et donne lieu à de très belles scènes panoramiques. Enfin, le crime ne paiera pas pour tout le monde.. Mais la fin laisse la porte ouverte à une suite.

Le boum du jour :
"Papa c'est fait avec quoi la dynamite ?"
"Avec de la nitroglycérine. C'est une belle invention.
Dommage que les criminels l'utilisent pour tuer !"
Angela y réfléchira à deux fois..

Par : yannick Voir les critiques de yannick (07 juin 2006)

Je suis un fan inconditionnel de Vatine. En fait, j’aime beaucoup sa façon de mettre en page ses histoires. Ce dessinateur a un sens du cadrage et du rythme qui me convient parfaitement. J’avais adoré le quatrième tome de la série « Aquablue », ses one-shots « Adios palomita » et « 500 fusils ». C’est d’ailleurs en souvenir de ces westerns que j’attendais ce nouvel album de Vatine.
Je suis un peu déçu de cet album. Je n’ai pas eu la sensation de retrouver l’absurdité et l’humour de certaines séquences de « 500 fusils » ou de « Adios Palomita ». « Angela » m’est apparue trop classique dans son thème (attaque d’un train) et la BD se lit même très vite tant la mise en page est très aérée. A mon avis, le scénario aurait mérité d’être un peu plus folichon… là, je suis resté sur ma faim.
Toutefois, j’ai été –comme d’habitude- sous le charme de la mise en page et le sens du cadrage de Vatine.
« Angela » est finalement une BD divertissante qui souffre d’un scénario très classique. A moins d’être un fan de Vatine, préférez la version colorisée où Isabelle Rabarot a parfaitement su créer une ambiance chaude et parfaitement adéquate à cette BD « spaghetti », comme toujours chez elle suis-je tenté de dire..

Par : le régulateur Voir les critiques de le régulateur (03 juin 2006)

En voilà une BD comme je les aime. Simple et efficace.
J'avais déjà apprécié "Adios Palomita" et "500 fusils" qui sortaient du lot à l'époque car mettaient en scène des femmes comme dans Angela d'ailleurs.
Cela change des longues séries western qui n'en finissent plus ; Vive les one shot !
Dans cet album, on suit le déroulement d'un hold-up très spécial et l'on sait dès les premières pages que cela va mal tourner. Pourtant, on découvre toute l'histoire avec plaisir et cela ne retire rien à l'intérêt du scénario. C'est donc un retour réussi pour Monsieur Vatine (en tant que dessinateur BD bien sur).

Par : Zou (01 juin 2006)

Je ne suis pas un fana des western, mais je dois bien avouer que cette BD est très réussie. Le dessin de Vatine est magnifique, très sensuel, avec des cadrages très travaillés et bien trouvés. Le scénario est classique pour un western : l'attaque d'un train transportant une importante somme d'argent, par des despérados. L'histoire est menée sur un bon rythme, avec de nombreuses scènes d'action, très spectaculaires. Seul (léger) reproche : la psychologie des personnages, pas assez travaillée. Mais c'est vrai que c'est un one-shot, donc pas évident de détailler beaucoup plus la personnalité des personnages en si peu de pages.
Mais quand même, ça reste une bonne BD.

Par : goodcarma Voir les critiques de goodcarma (29 mai 2006)

Comment on attrape un poisson ? Avec un bon appât ! Et quel meilleur appât qu'une belle couverture et la couverture d'Angela est vraiment très belle avec des couleurs chaudes qui font écho au désert d'Arizona où se déroule l'action de la BD.
Malgré tout, il n'y a pas que la couverture, il y a aussi un beau duo : Vatine que je ne connais pas bien à part ce qu'il a fait sur "500 fusils", déjà un western et surtout Pecqueur que j'aime beaucoup pour ce qu'il a fait avec "Golden City" et "Golden Cup", deux BD qui sont faites pour le divertissement tout en étant de qualité. Donc c'est sans trop d'appréhension que j'ai ouvert la BD. Une BD en deux parties, deux époques distinctes. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça va vite dans cette BD, on s'attarde pas trop sur les détails et on va à l'essentiel. Alors c'est vrai, on regrette un peu qu'il n'y est pas des points un peu plus développés, comme le shérif qui n'a pas l'air d'enquêter après la mort de son gendre. Mais globalement, tout se tient grâce à la qualité de la narration.
C'est toujours la même chose, quand la BD est nulle, on déplore l'étalement en longueur et quand c'est bien, on regrette que la BD ne s'étale pas un peu plus. Là on aurait pu avoir un peu plus d'approfondissement des personnages. Car, en fait, c'est finalement la mère d'Angela qui est presque le personnage principal de cette BD tant toutes ces actions entraînent des réactions de sa fille. On la croit, d'abord, juste préoccupée que par son amant, puis que par l'argent, pour finalement choisir sa fille. Le personnage d'Angela devient presque un personnage secondaire dans la deuxième partie de la BD, c'est presque dommage, on pourrait mieux comprendre ses réactions. Mais bon, c'est le problème avec les One-shot, quand ils sont biens, on reste toujours sur notre faim. Mais c'est vrai que j'ai trouvé le western "500 fusils" plus riche dans l'histoire. Peut-être que si on s'était épargné la double page (38-39), on aurait pu agrémenter un peu plus... Mais bon, c'est faire la fine bouche.
En tout cas, le dessin de Vatine est très bien, très clair. Un détail peut-être, mais je trouve qu'il maîtrise bien le dessin des chevaux dans tous leurs mouvements, ce qui n'est pas le cas pour tous les dessinateurs. Et comme le travail est bon à tous les niveaux sur cette BD, faut aussi dire que les couleurs sont très bien choisies que ce soit pour l'hiver ou l'Arizona !
Je suis pas un grand fan du western, mais là je dois bien dire que je recommande chaudement cette BD. En plus, vous avez le choix, y a eu la version N&B qui est sortie avant et cette belle version couleur. La seule différence, la couverture.

Par : FatalJack Voir les critiques de FatalJack (29 mai 2006)

Le nouveau Vatine est arrivé !
Ce qu'on peut dire, c'est qu'il a pas perdu du tout la main !! Quel bonheur de se replonger dans son trait ! Son trait reconnaissable entre mille me fascine toujours autant. Certaines cases font vraiment plaisir à voir de même que l'intérieur des couvertures. C'est donc avec un véritable bonheur que je me suis plongé dans ce western plutôt classique, avouons-le, mais efficace (avouons-le aussi). L'histoire se passe à travers un flashback. Je ne pense pas que ça apporte grand chose à l'histoire mais ce n'est pas important. La couleur par contre, on a déjà vu mieux. C'est du classique quoi. Je regarderai la version N&B pour comparer. Un western sympathique avec Vatine au dessin. Pourquoi se priver ?

Par : gregory Voir les critiques de gregory (25 mai 2006)

Ebahi ! Voilà une BD comme on n'en fait plus ! Des cadrages très travaillés, un trait pur et sans fioriture, une histoire qui nous tient en haleine jusqu'à la fin, que demandez de plus ! Je ne connaissais pas Vatine et bin, me voilà fan. Que vous ayez l'album couleur ou le N/B tiré à 3500 ex., vous aurez entre vos mains un des chef-d'oeuvres 2006.


 


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