Le prix de l'argent de Philippe FrancqJean Van Hamme - 26 critiques
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Blondin
(25 août 2004)
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 En décembre 2000, je découvrais le vaste univers de la bd franco-belge avec "Golden gate"... Depuis, après presque quatre ans de lectures hallucinées, j'ai plus ou moins fait le tour de ce qui ce fait de mieux et de pire dans cet art. Pour ma plus grande peine. J'aimais bien la série "Largo Winch" ; les premiers albums, très réussis, étaient (et restent...) des références en la matière. Hélas, ce n'est pas le cas des derniers tomes, sortes de recyclages des accessoires et idées des épisodes précédents. Jean Van Hamme aurait-il été tenté par la facilité ? La médiocrité du feuilleton TV aurait-elle déteinte sur la qualité de la série ? Probable. Si j'ai ("un peu") apprécié ce 13ème tome, ce n'est pas pour son scénario (histoire très plate plombée par des idées peu originales et répétitives...) ni pour ses personnages (souvent proches de la caricature...), mais pour son dessin, toujours agréable malgré une colorisation un peu "lourde". Philip Francq, quand te décideras-tu à lâcher ce Van Hamme - pour qui faire de l'argent n'a désormais plus aucun prix - afin de t'ouvrir aux jeunes scénaristes qui ne demandent qu'à percer dans ce milieu impitoyable ? Un peu de courage, mon vieux... |
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Par :
Greg-Amsterdam
(24 août 2004)
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Depuis OPA, on lit Largo pas pour l'histoire mais pour l'ambiance et les dessins. J'ai eu la chance (et la coincidence) de visiter les mêmes endroits que ceux décrits et la ressemblance est extraordinaire. Venise est superbe, on reconnait parfaitement la ville (oserais-je dire que j'ai fait un détour par l'île cimetierre juste pour vérifier qu'elle était pareille que dans l'album). Idem pour Amsterdam, ville où j'habite actuellement, le méchant plonge dans un bateau mouche qui passe effectivement exactement à cet endroit. Un vrai plaisir de retrouver une rue, un immeuble qu'on connait ! Et le building de Largo, copie exacte d'un building à Chicago, que j'ai découvert en écarquillant les yeux dans le quartier financier de la ville.. Dans "Le Prix de l'argent", Francq remet ça avec une telle précision qu'on voit qu'il est allé dessiner sur place. Après 1 an passé en université dans le midwest, je reconnais exactement le type de paysage, les voitures (la Dodge Ram du flic..), les routes. Pas les personnages par contre (marre de l'adjoint rouquin du sherif de base). Idem pour NY, depuis le début de la série, quel plaisir de reconnaître les rues ! (petit bemol pour Times Square qui a bien changé depuis le premier album, plus de sexshop à NY!) En un mot, je pense que le dessin et l'ambiance, à la fois hyper réels et idéalisés, nous transportent dans un monde 'qu'on aime'. Mais le scénario, qui faisait de la série une série au dessus du lot, a disparu. A quand des vrais bouleversements à la 'Universal War' ? Avec un vrai changement, JVH jouerait à quitte ou double, soit il perd son audience, soit il gagne bcp de respect et conquiert encore plus de monde. Mais n'a-t-il pas les moyens (financiers) de s'autoriser un risque ? Je pense que si. |
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Par :
Du bo, Du Bon...
(20 août 2004)
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Dessins toujours aussi biens, le scénario aussi.... et pour ceux à qui cela ne plait pas, je ne comprends même pas pourquoi vous lisez... à savoir, Largo Winch n'est la propriété que de ses auteurs, et non de ses lecteurs... Moi, je savoure mon plaisir ! |
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Par :
pirate
(10 août 2004)
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Un album de bd soi-disant "best-seller",... mais pour combien de temps encore ? A force de complexifier ses scénarii à outrance au détriment de la psychologie de ses personnages, j'ai l'impression que Van Hamme commence sérieusement à se foutre de ses lecteurs ! La pitoyable série TV y serait-elle pour quelque chose ? On commence à se le demander... |
Par :
rom1  
(13 juil. 2004)
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Largo part en guerre contre les dirigeants d'entreprise malhonnêtes et les marchés boursiers sans états d'âme... Tout un programme ! Gouleyant en bouche, cet album laisse pourtant un arrière-goût de foutage de gueule plutôt agaçant. On connaissait le Largo Winch boy-scout, celui qui n'aime pas les méthodes sans scrupules des ténors de l'économie globalisatrice. Si ce côté délicieusement désuet du héros au grand coeur nous a pu amuser au début, il s'accompagne à présent d'une naïveté qui fait froncer le sourcil et secouer la tête, même au fan de la première heure. Parce que bon, le gars qui se jette à pieds joints dans la gueule du loup sans prendre de précautions deux fois de suite, c'et quand même peu crédible. Surtout quand le gars en question faisait mieux avant. Et que dire de cette technique qui consiste à rendre l'équipe dirigeante du Groupe W limite débile pour donner l'impression que le héros est super intelligent ? Pourtant, l'intrigue se base sur des ficelles qui ressemblent plus à des câbles de téléphérique... Et enfin, Van Hamme ne sait vraiment plus quels prétextes inventer pour faire apparaître des lesbiennes dans ses séries. Navrant. On saluera tout de même le retour des magouilles financières en toile de fond. |
Par :
Michael Day 
(12 juil. 2004)
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« Le Prix de l'argent » tome 13 de « Largo Winch », par Van Hamme et Francq. Chez Dupuis. Messieurs les auteurs, veuillez accepter mes plus plates excuses. Je vous prie de me pardonner d'avoir cracher mon fiel durant trois (voire quatre) diptyques, vous maudissant d'user et d'abuser de ficelles grosses comme mes cuisses et de vous plaire dans la facilité. Messieurs les auteurs, bravo ! Force est de constater, à la lecture de ce 13e tome, que les grands professionnels que vous êtes avez cette capacité de rebondir, de resserrer votre narration et votre dessin, pour nous offrir à nous, vils fans toujours avides de perfidie, un récit carré, efficace et rondement mené. Certes nous ne sommes pas devant une de ces oeuvres métaphysiques ou autobiographiques qui plaisent tant aux chroniqueurs BD, mais voilà un début de « cycle » qui prouve - à l'instar des romans policiers de l'été - qu'il est possible d'agrémenter une trame classique d'assez d'éléments « surprenants » ou « audacieux » pour tenir en haleine le lecteur en quête de divertissement facile. Un vrai récit populaire, accessible à tous (même aux plus fervents détracteurs de ce 9e art qui nous plaît tant), qui évite le piège du racolage vulgaire dans lequel tombent trop de productions dites « grand public ». |
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Par :
FatalJack
(10 juil. 2004)
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Encore un très bon opus ! Une nouvelle histoire à "l'ancienne", ce qui n'est pas plus mal car contrairement à d'autres qui trouvaient Golden Gate et Shadow mieux que celui-ci, celui fait plus "réaliste", je trouvais le dernier dyptique un peu trop "James Bond" (tout en restant bon quand même). Donc nouveau départ pour Largo qui se retrouve dans la mélasse et doit prouver une fois de plus son innocence, mais il y a de nouveaux personnages qui entrent en jeu (nouveau pilote car il se fait larguer par Freddy dont on apprend enfin comment il a connu Largo), etc... Et ça, c'est du Largo Winch ! De plus, le dessin de Francq va toujours en s'améliorant, donc un très bon opus au niveau du dessin et un bon opus au niveau du scénario (pour l'instant)... donc moi, ca me gêne pas de combler encore ma bédéthèque ! |
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Par :
esteban02
(08 juil. 2004)
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Hum... Impression mitigée. Effectivement, l'intrigue est plutÖt bonne, et d'actualité (stock options...), et le graphisme efficace et agréable. En revanche, j'ai peur que Largo Winch soit un personnage de plus en plus transparant (Michel Vaillant des temps modernes), à force de manquer de profondeur. L'avantage d'une série est pourtant de pouvoir approfondir ses personnages. La fin de Shadow était pourtant prometteuse, Largo Winch n'hésitant pas à se salir les mains pour éliminer un ennemi. Or, à un tel niveau de responsabilité, on ne peut pas rester clean constamment. C'était donc une direction intéressante à explorer, mais visiblement pas celle choisie par l'auteur. C'est dommage... |
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Par :
JdeGa
(04 juil. 2004)
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C'est vrai c'est bien dessiné, avec du suspense et un peu d'actualité... mais bon, serons-nous surpris par la chute ? Je me lasse du complot éternel, duquel le heros s'en sortira indemne. |
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Par :
Gregouille
(23 juin 2004)
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Mieux que les précédents : c'est rocambolesque à souhait, Largo Winch a toujours son attitude de boy-scout par crédible pour deux sous mais j'ai bien aimé. Certes, le scénario pourrait être plus recherché mais bon, il y a quelques surprises, j'ai passé un bon moment, et c'est l'essentiel. |
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Par :
tino
(21 juin 2004)
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Jean Van Hamme commence vraiment à me lasser... Il serait temps que le bonhomme fasse sérieusement évoluer son personnage. Celui-ci est trop "propre" et manque cruellement de profondeur. Et ce n'est pas cet album qui me dira le contraire... |
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Par :
dub
(20 juin 2004)
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Ouaip, pas mal, sans plus. Il y a de la nouveauté, Largo se fait larguer par ses potes, il a un nouveau pilote... Le personnage subit donc des changements. Largo a par contre toujours des problèmes, mais bon, cela manque d'idée, c'est pas génial quoi... Cet album ne me semble donc pas aussi bon que certains autres, H notamment, qui était plus fouillé en documentation, avec un scénario plus haletant. Je l'ai acheté quand même, mais pour moi, il ne marque pas la série d'une empreinte forte. |
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Par :
Zou
(15 juin 2004)
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On dirait que la série a pris un nouveau départ. Cet album est très bon, l'intrigue apparaît beaucoup mieux ficelée et plus complexe que dans les précédents albums, que j'avais pourtant bien aimé. De plus, il y a de la nouveauté dans ce "Prix de l'argent" puisque pour la première fois de la série, Largo se fait lacher par ses potes et qu'un nouveau perso d'envergure, la pilote qui remplace Freddy, fait son entrée en scène. J'attends de voir ce que va donner la suite, à mon avis cela sera très bon, j'espère simplement que le méchant de l'histoire ne sera pas un personnage revanchard que l'on connaît déjà, mais un méchant totalement inédit, comme dans les deux derniers Largo Winch. |
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Par :
tonir
(14 juin 2004)
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J'ai lu ce 13ème album à la fnac (en cas de réussite, je l'achetais...) et bien non, je ne l'ai pas acheté ! Franchement, j'ai l'impression de lire un recyclage "héritier/opa" à la sauce "XIII". C'est quoi ce délire ? Comment Van Hamme peut-il faire avaler à ces lecteurs une idiotie pareille ? Je pense notamment au beau Largo pas au courant que sa boîte compte licencier plusieurs milliers de personnes... |
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Par :
gilbertdouille
(12 juin 2004)
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Excellent album ! Van Hamme redevient lui-même, c-à-d ce conteur prodigieux qui n'a pas son pareil pour vous accrocher du début à la fin à son histoire. Et celle-ci est dense, riche et pleine de rebondissements. Notre Largo prend des coups, au propre comme au figuré et ça nous le rend tellement humain ! C'est magistral ! |
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Par :
Sbi
(11 juin 2004)
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Moi, je trouve cet album de très bonne facture. Les dessins et décors sont toujours faits avec beaucoup de soins dans les détails. L'intrigue tient la route avec son lot d'actions et de rebondissements. L'arrivée d'un nouveau personnage féminin est une très bonne idée. Pourvu que l'ancien pilote ne revienne pas... |
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Par :
did
(09 juin 2004)
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A nouveau une histoire de Largo Winch qui accroche. Juste avant de lire ce nouveau tome, je me suis attardé sur les 2 derniers numéros ... aucun commentaire, ça se lit sans vraiment d'intérêt. Ce qui n'est pas le cas de ce dernier opus qui est vraiment agréable à lire et bouscule l'image de notre héros. Et maintenant me direz-vous ? Et bien on attend la suite avec une réelle impatience ! |
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Par :
Bretwalda
(07 juin 2004)
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Les aventures de Largo Winch se laissent apprécier pleinement une fois les 2 volumes de l'histoire en main, mais force est de constater que ce nouvel opus démarre fort bien. Tout fonctionne très bien au niveau du scénario et le dessin de Francq est toujours aussi bien adapté à ce style d'histoire. J'en conclue, un peu comme la plupart de mes prédecesseurs que les amateurs du genre seront comblés et pourront verser sans regret leur dime au duo Francq et Van Hamme qui le méritent bien (tant que l'on n'est pas anticapitaliste primaire, auquel cas on ne lit pas Largo Winch de toute façon)... |
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Par :
kilroy
(07 juin 2004)
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Excellente entrée en matière pour un Largo Winch un peu en roue libre avec le diptyque Golden Gate et Shadow. Jean Van Hamme retrouve ses marques pour son deuxième scénario inédit après l'adaptation de ses propres ouvrages. La veine de l'Héritier, de H et d'OPA est bien là, les personnages sont revenus en place (Penny en action woman avait du mal à convaincre) et l'intrigue retrouve le bon équilibre entre magouille financière et réflexion humaniste chère à l'auteur. On sent même dans le nuque le petit fourmillement du soupçon propre aux cliffhangers signés JVH : l'homme à l'imper serait-il le vieux Monkey Balls ? Silky Song est-elle ce qu'elle prétend ? Restent quelques effets faciles : le coup du héros qui prend en main l'arme du crime reste l'un des plus vieux ressorts dramatiques du monde du polar, d'ailleurs déjà exploité dans XIII. Mais baste, le graphisme de Francq est à son meilleur niveau, que dire de plus ? Que ceux que les intrigues financières ne passionnent pas n'y trouveront pas leur compte. Et que ceux qui grincent des dents en comptabilisant les "recyclages" propres à l'oeuvre de Van Hamme devront faire le détour. L'exercice, pour les autres, peut par contre être amusant : ceux qui ont eu en main "l'Héritier" version roman souriront en se rappelant que le personnage de Simon était à l'origine.. israëlien, et qu'il s'appelait Simon Ben Chaïm. Les mêmes lecteurs se souviendront d'ailleurs que le personnage de Charity s'appelait... Aaricia. Dernier clin d'oeil d'une énumération qui pourrait être fastidieuse : le préface du merveilleux "Histoire sans héros" était signée... Largo Winch, plus de dix ans avant sa renaissance en BD. Bonjour chez vous. |
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Par :
Etienne H
(05 juin 2004)
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D'accord avec Pierre-Paul, c'est bien le meilleur opus depuis OPA et cela nous change des diptyques birman, vénitien et surtout du dernier guère réussi avec entre autres une Penny complètement irréaliste. JVH revient vers plus d'actualité économique et financière ce qui faisait la particularité de la série. D'accord égalements sur les relents de "Greefalls" présents mais ce côté "réchauffé" n'est-ce pas une caractéristique pour laquelle certains adorent Van Hamme (ou le détestent) ? Tout comme le nouveau personnage de femme avec laquelle Largo va fort probablement coucher au prochain album (on parie ?). Attendons la deuxième partie pour juger complètement et voir s'il y retrouve déjà ses amis (trop prévisible ?) et que devient sa nouvelle "employée" en espérant le maintien des couleurs sobres. |
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Par :
Pierre-Paul
(04 juin 2004)
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Excelleeeeeeeeent ! Bon, faut aimer la finance évidemment (les critiques de Zoom et de Fanny ci-dessous me laissent penser que ce n'est pas leur cas) mais JVH est redevenu celui qu'on aime ! Une intrigue giga-bien ficelée, très actuelle (stock options, mondialisation, manipulations comptables, avocats d'affaire gagnants des causes absurdes et tutti quanti) et Largo, comme dans Shadow et Golden Gate, montre que il est bien un homme comme un autre commettant des erreurs de jugement et fonçant tête baissée dans des pièges gros comme des maisons (l'arme du crime saisie main nue, l'autre étant gantée ! mais quel con !). Du très très bon Largo et j'oserais même dire que c'est le meilleur depuis OPA ! Ah oui ! Il faut dire quelque chose sur Francq : hé bien, pareil à lui-même : précis, clair, efficace ! Mais, je me répète, si les thrillers financiers ne vous plaisent pas, vous n'aimerez pas, c'est clair et net. Dans le cas contraire, foncez et vous adorerez comme cela a été mon cas ! |
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Par :
Orque
(04 juin 2004)
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On a l’impression que Van Hamme nous sert du réchauffé : une chasse à l’homme dans un patelin perdu du Montana très « Amérique profonde », des habitants très enclins au lynchage, une aveugle. On se croirait presque à Greenfalls ! Même l’adjoint du shérif ressemble à celui que rencontre XIII. Mais heureusement Van Hamme a du talent, et malgré des airs de déjà vu cette histoire change des précédentes aventures du beau milliardaire. Cette fois, il ne se débat pas pour sauver son Groupe et son pognon, mais pour ses idéaux. Et ils vont à l’encontre des intérêts du Groupe W. Car ce sont les excès du capitalisme que combat Largo : licenciement pour raison boursière, stock-options, mondialisation… Et dans le même temps ses amis le lâchent. L’armure du héros se fendille, et on peut se demander si, à la longue, Largo va pouvoir continuer à diriger son Groupe sans perdre ses amis et ses idéaux. Francq est égal à lui-même, son dessin est joli mais manque parfois un peu de noirceur, comme dans la scène chez la jeune aveugle. Mais les couleurs sont un peu moins criardes qu’à l’accoutumé, ce qui est plutôt un bon point. Un bon Largo Winch qui marque peut-être une évolution intéressante de la série et de son héros. |
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Par :
zoom
(03 juin 2004)
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Je crois qu'il est temps que Van Hamme passe la main... Les premiers albums de la série étaient beaucoup plus proches des milieux financiers, tout en gardant néanmoins de l'action. C'est en cela qu'ils étaient palpitants, on naviguait dans des sphères politico-maffieuses jamais utilisées en B.D. tout en apprenant un tas de trucs. Mais depuis l'album "Voir venise...", la série est devenue un vaudeville "grand-guignolesque" vite lu, vite oublié. Quant à Francq, dont le dessin à toujours était inégal [décors réussis, mais morphologies de personnages bancales], dans cet album c'est pire : on dirait que les "tronches" sont tordues ! A n'acheter que pour ceux qui ont déjà toute la collection : afin d'éviter un trou sur l'étagère... |
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Par :
Fanny
(03 juin 2004)
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Etonnant comme les avis peuvent diverger. Pour ma part, je n'ai pas du tout aimé alors que les épisodes précédents m'avaient, jusque-là, assez plu. Premièrement, je trouve que le scénario, louchant un peu du côté d'OPA, est tout à fait irréaliste (on dirait que Largo commence à se treizifier). Deuxièmement, et c'est surtout là que se situe ma critique, les personnages manquent cruellement d'épaisseur et semblent tout droit sorti d'un mauvais feuilleton américain. Alors, d'accord que l'auteur nous fasse rire de temps en temps, mais qu'on ne vienne pas me dire après que c'est une bd réaliste. Mais où sont passées tes (bonnes) idées Jean? Tes séries-phares comme "Les Maîtres de l'Orge" (nettement plus réaliste en ce qui concerne les affaires) et "SOS Bonheur" sont des modèles du genre qu'on ne se lasse pas de relire, alors que tes dernières productions commerciales comme XIII, Thorgal et Largo Winch s'oublient aussi vite qu'on les lit. Je dis stop ! |
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Par :
Nathan
(02 juin 2004)
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Excellent ! Pour les amateurs du genre, vous allez vous régaler. Un Jean Van Hamme au mieux de sa forme. Les deux derniers albums étaient déjà d'un très bon niveau (depuis qu'il s'était enfin détaché des scénari de ses romans), mais celui-ci confirme la tendance et c'est un réel plaisir. Tous les ingrédients classiques (jolies femmes, beaux mecs, argent, gentils, méchants, course-poursuite, etc..) sont bien entendu réunis pour que la sauce prenne, mais ce Largo Winch devient de plus en plus intéressant. Il reste malgré tout le héros (sans peur et sans reproches (?)) "beau-portefeuille-belle-gueule" de la série, mais il s'épaissit, il s'humanise.. Il peut être pris en défaut, la série accepte de montrer les travers du système de l'argent facile, des grosses entreprises et conglomérats, de l'écrasement de certains plus petits acteurs, de l'ignorance dans un tel groupe d'actes plus isolés.. etc ET même le fait que les amis d'un héros aussi propre sur lui peuvent être fatigués de sa compagnie, même s'ils n'ont pas grand chose à lui reprocher ! Du grand art. C'est prenant et efficace. Vivement la suite ! |
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Par :
moses
(02 juin 2004)
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Très belle entrèe en matière... On dirait que Van Hamme reprend plaisir à écrire de "vrais" scénarios, denses et indémontables. La trame de ce premier tome est bien construite et laisse présager une suite que l'on espère aussi bien tenue. Par ailleurs, le thème de cet album n'est pas sans rappeler "SOS bonheur", une autre série écrite par le même auteur et parue aux éditions Dupuis. En ce qui concerne le dessin, je trouve qu'un gros effort a été fourni au niveau des couleurs - moins criardes qu'à l'ordinaire - et des détails. Cette série nous réserve encore pas mal de surprises! |
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