Les 107 critiques de Pierre-Paul sur Bd Paradisio...

Renaud Dillies a un style bien à lui : de loin, on pourrait dire que c'est dans la même famille que Lewis Trondheim mais de près, la seule ressemblance réside dans le fait que les personnages sont des animaux. Sa méthode narrative, non dénuée de dérision, mélange la description "technique" des personnages destinée aux lecteurs, des idées graphiques tout à fait originales (voir - Spoiler ! - le monde qui s'écroule au propre et au figuré autours de Scipion quand il découvre que sa compagne le trompe) et des récitatifs sous forme d'enluminures, voire même de fronstispices (allez voir au dico, béotiens ! ;-)) . Ce mélange est propre à Dillies, et cela donne une dimension tout à fait particulière à ses albums. Après le désopilant Mister PLumb, lapin (pardon ! plombier !) de son état, "Mélodie au Crépuscule" est beaucoup plus intimiste, avec quelques points communs avec Betty Blues. Scipion, bel échassier voyageant beaucoup (surtout dans sa tête) se retrouve sans amour, trompé par sa belle qui s'envoie en l'air avec un pachiderme. Voilà de quoi le mettre l'esprit sous une chape de plomb (et rebelotte pour la représentation graphique de cet état !). C'est la musique qui le sauvera, grâce aux encouragements de Tchavolo, gitan de passage et vaguement musicien lui aussi, et le voilà parti pour une belle petite aventure. Mais comme on l'a dit, Scipion voyage surtout dans sa tête, et je me garderai de "spoiler" l'album davantage, qui est à découvrir absolument ! Seule petite déception (sinon je mettais 10/10): la fin en... queue de poisson. Mais comme le poisson intervient lui aussi on peut y voir une des multiples métaphores graphiques du génial Renaud Dillies. Cap sur Angoulème ?
London Calling : le titre d’un des meilleurs albums rock de tous les temps, par les mythiques « The Clash ». Le ton est donné : nostalgie ! Le nouvel opus de Sylvain Runberg – décidément prolifique, et ce n’est pas fini ! – est mis en image par Phicil servant un dessin très dépouillé, mais efficace. Quant à l’histoire, on pense immédiatement à « L’Auberge Espagnole » et les heurts et malheurs d’un étudiant Erasmus. Ici, c’est un peu différent en ce sens que l’Erasmus est un flash back, et c’est plutôt le souvenir de celui-ci qui motive Thibaut de revenir à Londres pour s’y installer. Mais cela ne se passera pas comme il l’espérait. London Calling a du mal a véritablement accrocher le lecteur : Runberg nous propose une soundtrack (Sonic Youth, New Model Army, Blur, Nirvana,…) mais a un peu de mal à assurer le contenu. Cependant, ce n’est que le premier tome sur neuf, et encore beaucoup de choses peuvent se passer. Surtout que dans les premières pages, nous voyons Thibaut complètement hagard, perdu, dans les couloirs de l’armée. Essaye-t-il de se faire réformer comme il le suggérait précédemment, où bien a-t-il véritablement pété un plomb à cause d’une expérience complètement déstabilisante vécue à Londres ? C’est une ouverture à une dramatisation du récit, et donc je lui accorde très largement le bénéfice du doute. Et je m’en vais réécouter Sonic Youth et Blur, tiens ! 3/5.
Deuxième opus pour ces couples décomposés/recomposés avec les enfants qui dégustent et en profitent un max. Cela ressemble assez fort au premier, avec inévitablement des redites, mais dans l'ensemble il y a pas mal de situations désopilantes qui font de cet album un bon divertissement qui ravira les fans de Jannin et de son humour bien à lui.
Pas à dire, Delitte est un dessinateur parfaitement à l'aise avec ce style de récit et il est loin d'être manchot au scénario. Bien que le thème d'une Russie et ex-Républiques soviétiques aux mains de la maffia ou écrasée par la corruption est déjà bien exploité par d'autres séries comme Vlad, celle-ci se démarque par un personnage tout à fait atypique qui a toutes les allures d'un anti-héros encore plus anti que un Vlad pour ne citer que lui. Il est non seulement disgracieux mais en plus c'est un fonctionnaire, contrôleur à l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique. Delitte s'amuse avec les références à l'actualité et ne se prive pas de quelques notes d'humour et clins d'oeil à certains collègues. Par contre, et là c'est une erreur qui m'a fait rire, c'est que Delitte a glissé un belgicisme dans un dialogue: les rebelles sont prêts à lancer l'assaut sur la résidence du Président et leur chef dit que celle-ci est pleine de "brols". Brol, en langage populaire belge (plutôt bruxellois), cela veut dire "truc", "machin", "chose". Enfin bon, ne pinaillons pas, j'adore cette série, je donne 4/5.
A milles lieues du "Sourire du Clown" et pourtant si proche... Deux histoires très différentes, dans un monde si semblable: celui des banlieues, des laissés-pour-compte, de la pauvreté et de l'exclusion. Le terreau de beaucoup d'histoires de Brunschwig, en quelques sortes. Celle-ci tombe à pic dans le climat actuel en Belgique, et dans une certaine mesure en France: comment ne pas penser à ce qui ressemble déjà à un "Julie & Melissa Bis" à Liège, comment ne pas penser aux églises squattées par des sans papiers à Bruxelles et ailleurs en lisant "La Mémoire dans les Poches" ? La construction du récit est plaisante: c'est une histoire racontée par Mr Létignal, homme d'âge mur qui n'a plus toute sa mémoire, et son auditoire est pendu à ses lèvres en demandant des précisions quand ce n'est pas clair. En racontant, Mr Létignal est pris de "flash" rapportant à sa propre enfance. Là, on est un peu déçu parce que on n'apprend pas grand chose sur ces flash backs, je suppose que ce sera plus clair dans le tome 2. Rien à redire sur le dessin de Le Roux, de même que sur les couleurs. Cote globale: 4/5.
On pourra bien entendu objecter que Richard Malka s'est très inspiré de la superbe saga "Les Maitres de L'orge" de Jean Van Hamme pour son Ordre de Cicéron. En effet, une vengeance remontant à plusieurs décennies vient troubler une société en passe d'être rachetée, une belle femme manipulatrice tient les deux principaux protagonistes par les c..., il est énormément question de gros sous, etc. Ce qui fait l'originalité est que l'intrigue se déroule dans le monde des avocats d'affaires et que il n'y a pas vraiment de bon ni de mauvais: les deux personnages centraux dont leurs ancêtres se sont voués une haine féroce pensent légitimement être dans leur bon droit et la femme à l'origine des déboires présents des deux personnages cache une lointaine et douloureuse blessure, qu'elle essaie de guérir en se vengeant pour la carrière qu'elle n'a pas eue. Un beau travail de caractérisation des personnages ! On sent aussi bien sûr (et je ne serai pas original dans ce propos) que Malka connait le monde des avocats comme sa poche, de même que celui de la magistrature. Bien qu'on sentait venir à des kilomètres le coup de théâtre qui clôture ce second tome, ce récit est bien construit, passionnant, et il se démarque légèrement de la floppée d'albums traitant du blanchiment d'argent et des arnaques financières. Rien à redire bien sur sur Gillion, 80 ans, quelle santé !!! 4/5.
Superbe final pour cette série originale et palpitante, beaucoup d'action, mâtinée d'une grande dimension humaine (la "Alcante touch"). Quelques références au cinéma américain et ses plus célèbres films catastrophe (dont The Day After Tomorrow), et aussi avec le cinéma français (Le Passage, de et avec Alain Delon). On attend Alcante avec impatience pour ses nouveaux projets: il a placé la barre très haut, reste à assurer ! Bonne continuation à lui !
On en avait tellement parlé et Luc m'en avait - de manière indirecte - dit que c'était ce qu'il a fait de mieux, que une petite mise en condition s'imposait. Les enfants au lit, ma femme à son cours de danse (discipline qui n'est pas ma tasse de thé), je tamise un peu la lumière. L'iPod Nano tout neuf est allumé: je sélectionne "Noir Désir en Concert". Je crois que cela ne devrait pas trop casser l'ambiance, peut-être même que les riffs de guitare et la voix un peu rauque de Bertrand Cantat vont me mettre en condition optimale pour un récit très noir. 3,2,1 c'est parti ! La première impression est que Hirn a fameusement progressé depuis "Le Pouvoir..." et il nous sert des superbes couleurs un peu pâles - ou bien est-ce un effet du carton jaune sahara (ou une teinte tirant dans les beiges clairs), ce qui met plus en valeur son trait qui - la maturité sans doute ? - est cette fois beaucoup plus agréable tout en restant efficace. Je suis rapidement pris d'une certaine compassion pour ce jeune autiste, ce clown triste... Mais bon, on ne va pas en rester à un drame social qui rappelle pas mal de choses, et notamment l'actualité brûlante - si vous me passez le jeu de mot - des banlieues françaises. Et puis à mi-récit, le tournant : je ne ferai pas de "spoiler", laissons le suspense intact. La casserolle boût, le couvercle bouge, l'écume sort, cela va barder dans la Cité ! Vraie fausse alerte ? Non, un répit. L'explosion sera pour plus tard. Une poudrière. Et l'étincelle ? Ce sera pour la dernière page. Remarquable dans sa construction scénaristique, avec des flash backs pour éclairer la personnalité des "héros", Le Sourire du Clown est en effet l'oeuvre la plus aboutie de Brunschwig. Bien sur, au début du récit, on sent bien que l'idée lui est venue en même temps que "Le Pouvoir des Innocents" (dixit himself dans le dernier Bodoi) et il nous ressert sa "marque de fabrique", à savoir une grande dimension sociale et humaniste, sans pour autant tomber dans la démagogie façon Besancenot ou Buffet. Hirn a épuré son dessin - je ne dirai plus qu'il nous fait du "sous-Boucq", ce n'est plus le cas - tout en restant très efficace. Ma cote ? Hé bien, 5/5, pardi !
Comme d'habitude, très efficace, beaucoup d'action, quelques rebondissements et une histoire d'amour tout à fait inattendue. Je suis satisfait de revoir Gus Fenimore, j'aimais bien ce personnage. Cela dit, de mémoire il a été complice d'un complot contre l'Etat, alors je me demande ce qu'il fait encore en liberté... Bon, il a été dupé à l'époque et la justice américaine peut en avoir tenu compte. Toute l'histoire de la compta truquée tient parfaitement la route (n'en déplaise aux détracteurs de la série, qui n'y connaissent probablement rien en finance) de même que les stock options, et on se retrouve dans l'univers des meilleurs albums, à savoir OPA et Business Blues. Petit bémol pour le dessin : Francq semble avoir un peu expédié les personnages, en particulier Sarah Washington qui par moment a l'air filiforme et ailleurs plus "normale". 4/5.
Excellent ! Voici donc le dénouement de cette passionnante histoire où se mêlent magie blanche et magie noire et où rivalisent plusieurs grands magiciens de ce monde. Niklos fait partie de ceux là, mais il jouera dans l'ombre. Nous nageons là dans des eaux où Dufaux est très à l'aise et le récit n'en est que plus palpitant, même si on regrettera que la base de ces maléfices soit finalement une banale histoire de rivalité père/fils sur fonds d'une affaire de gros sous. N'empêche, cet opus est une belle réussite tant au niveau du dessin que du scénario et le final est vraiment très mignon ! 4/5, comme toute la série.
Que vaut l'avis d'un fan absolu de Tardi ? Qu'importe, cette réédition est salutaire, je ne l'avais jamais trouvée en état décent pour un prix décent, alors en soi c'était un achat indispensable. Malgré les quelques 3 décennies qui se sont écoulées depuis la première édition de ces deux histoires, on reconnait parfaitement le style inimitable de Tardi, même si il est évident qu'il a fait d'énormes progrès depuis. L'histoire, très personnelle, très noire, ouvre en quelques sortes la porte de l'univers d'Adèle Blanc Sec et de Brindavoine, certains personnages de cet opus réapparaissant dans Adèle... Gros bémol : le coffret était-il indispensable ? Il m'a d'abord fallu en tester 8 pour en trouver un qui soit nickel, et puis quand il a fallu extraire le livre du coffret j'étais content d'avoir des doigts assez fins pour ne pas niquer le fameux coffret. Et puis, 15 euros pour une réédition, c'est un brin surfait. Mais en ce qui me concerne, quand on aime, on ne compte pas ! 4/5
Fan absolu de la série, ce dernier opus en est le couronnement à mes yeux : un best of, en quelques sortes : action, rebondissements, effets vandevillesques, humour, pensées philosophiques sur la politique, tout est là ! Et les petits monologues adressés au lecteur de la part des personnages clés de ce récit sont du plus bel effet. Et bien sur le superbe dessin de Griffo, même si je trouve la couleur parfois un peu trop rouge à mon goût. Que dire de plus ? La série s'essoufflait, voilà une belle manière de la cloturer : mais est-ce vraiment la fin ? Giacomo en exil, loin de Venise, est-il toujours Giacomo ? Après tout Casanova est lui aussi mort en exil... Laissons Dufaux le soin de choisir le destin de ce personnage culte, mais attention au dérapage ! Pour celui-ci, 5/5.
Dust (Blueberry) par Pierre-Paul
Bof bof... On connaissait l'issue du duel, mais la mise en scène est superbe. Là, rien à redire. Très bien aussi sur le serial killer complétement dingue et sur l'évocation des jeux politiques et l'influence des lobbys religieux et des "gardiens de la moralité et de la vertu". Pas mal non plus la fin de l'histoire de la jeunesse de Blueberry contée à Campbell. Mais lorsqu'on met tout cela ensemble, c'est confus, presque ennuyeux, on a l'impression que Giraud a voulu en faire un peu trop. Et la fin est vraiment stupide (attention spoiler): "Je suis ruiné... Ruiné mais vivant !!!", ça ce n'est pas le Blueberry qu'on connait qui parle. Il a tellement frôlé la mort qu'il s'en fout un peu d'y passer, enfin c'est un point de vue. Question dessin, superbe comme d'hab, sauf que Giraud ne parviens pas à stabiliser la physionomie de Blueb ni celle de Doc Holiday, mais là ce n'est pas nouveau. Bref, c'est agréable à lire, c'est sympa, mais cela reste de qualité moyenne. 3/5.
Mouais... Effectivement, c'est loin d'être la meilleure enquête de Nestor Burma et la reprise par Moynot me laisse un peu sceptique, même si je reste persuadé que c'était le meilleur choix. Bon, cette histoire est très confuse mais beaucoup de romans de Malet le sont aussi, alors ce n'est pas ce que je critiquerai en premier. Ce qui me gêne c'est une certaine froideur dans les personnages, un manque de "senti", une absence d'âme. Bref, l'ambiance de Paris si merveilleusement rendue par Tardi l'est nettement moins sous la plume de Moynot, même si il serait erroné de prétendre qu'il est à côté de la plaque dans ce domaine. En conclusion, je suis un peu déçu, mais il faut tout de même préciser que je suis un mordu absolu de Tardi. 2/5.
Débutant sans l'être vraiment, Alcante réalise une belle performance avec ce premier album. L'Orgueil, un des 7 péchés capitaux est ici matérialisé par le clonage humain : quoi de plus narcissique en effet que de vouloir défier les lois de la génétique ? Beau mélange d'action, de politique-fiction, de suspense et un happy-end très américain. Petit bémol sur les couleurs à l'ordi, mais le dessin, très classique, est efficace et sert bien le récit. Une réussite pour ce qui sera peut-être un jour un classique. 4/5.
Il est déjà à ma bibliothèque, cela m'évite de devoir attendre de le trouver d'occasion... Hé bien, "Le Survivant" est une accumulation de clichés, de ficelles grosses comme des avions et de trucs qui ne tiennent pas vraiment la route. Un exemple: le beau Wayne, tabassé jusqu'au sang cherche son salut en pleine jungle, trouve sur son chemin un bébé qu'il confiera à un missionnaire. L'enfant grandira, s'instruira grâce aux sous laissés par le militaire et voudra retrouver son "père". On se croirait dans Tintin... Cailleteux ne sent pas ses personnages (c'est vrai qu'il ne les a pas créés), ne les fait pas vivre de manière cohérente, et ils perdent leur personnalité. Conclusion: on peut ne pas aimer Van Hamme mais au moins, lui est capable de faire de la bonne série B qui accroche le lecteur. Ici, c'est de la mauvaise série B qui m'a largué après 10 pages. Seul point positif: le dessin. 2/5.
A priori, le seul intérêt de cet album était de revoir la bande à Germain devenue adulte et avec des enfants. Ayant moi-même été ado pendant la publication de Germain et nous dans Spirou (années 80) et m'étant retrouvé dans certains personnages, comment ne pas me retrouver dans les personnages devenus adultes ? A la différence près que je n'ai pas de problèmes de couple personnellement, mais je vois mon entourage... Bref, à l'instar de mes critiques pour les intégrales de Germain, je dirais que aimer cet album dépend de vos affinités avec Jannin et du fait que vous vous retrouviez dans les personnages lorsqu'ils étaient ado... C'est donc de la nostalgie... Sinon, je dirais qu'il y en a quelques bonnes mais pas de quoi s'exciter là dessus. On verra la suite. 3/5.
Enfin la suite ! Il nous aura fait attendre, Kraehn ! Le résultat est à la hauteur des espérances : une histoire assez efficace même si pas très originale, nous montrant un Moyen Age probablement plus authentique parce que rude, cru, violent et sans foi ni loi. La belle Aurimonde est l'héroïne de ce récit, fuyant son château chercher de l'aide au Comte de Foy. Mais c'est bien naïvement qu'elle se croira à l'abri dans le château de ce seigneur qui s'est absenté... Et ce seigneur est-il réellement à même de la secourir ? Foulque le Ruistre, pseudo chevalier ambitieux mais sans scrupule est convalescent et donc passif dans cette histoire qui ressemble à un épisode transitoire avant enfin de l'action (peut-être ?), tandis que Petitus a un rôle encore vague. Bref, on attend la suite en espérant que ce sera un peu plus clair. En attendant, j'ai assez bien aimé cet album et lui laisse un 3/5, sans plus.
Aaaaaaaaah les couleurs et le dessin de Delaby ! Rien que pour ça j'ai craqué sur cet album ! Le récit est une bonne histoire fantastique bien ficelée par un Dufaux qui est très à l'aise avec ce genre, avec comme d'habitude le mélange amour / pouvoir comme fil conducteur. Pas grand chose d'autre à rajouter. 4/5
Pas grand chose à redire de cet album, c'est du bon Van Hamme : efficace, sans faille, de l'action, de l'actualité, une petite pointe d'ironie et voilà. On passe un très agréable moment, et c'est le but recherché. Petit bémol pour les couleurs qui sont assez douteuses. Sinon, pas de problème pour Aymond qui se débrouille très bien et a même allégé son trait qui en devient encore plus lisible, ce qui était un peu son point faible au début de sa carrière avec Apocalypse Mania tome 1.
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