Les contrées lointaines de Matthieu BonhommeGwen de Bonneval Walter - 6 critiques

Série : Messire Guillaume - T. 1
Edition : Dupuis
Collection : Repérages
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : janvier 06
Auteurs : Matthieu BonhommeDessinateurGwen de BonnevalScénariste WalterColoriste

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Par : Quentin Voir les critiques de Quentin (15 nov. 2006)

Je redoutais une nouvelle série pour enfants qui ne me plairait pas trop (dans le genre d'Esteban). Et bien pas du tout. Messire Guillaume débute on ne peut mieux, avec un scénario très bien construit et très efficace qui tient en haleine et donne fort envie de lire la suite. Le moyen-âge qui nous est présenté est crédible, et la présence de l'alchimie et du monde spirituel n'est ni trop lourde ni trop légère - juste comme il faut. Les personnages sont tous bien typés, avec une forte personnalité, et sont très attachants chacun à leur manière. Même les enfants sont loin d'être mièvres ou naïfs et portent véritablement l'album sur leurs épaules comme les adultes qu'ils sont en train de devenir. J'ai vraiment fort apprécié les dessins (surtout les visages et les passages brumeux) et l'utilisation judicieuse des crayonnés qui permettent de faire passer énormément de choses. Les couleurs sont elles aussi très réussies. Tout cela laisse présager le meilleur pour la suite, que j'attends avec impatience.

Par : Philippe Belhache Voir les critiques de Philippe Belhache (09 mars 2006)

"Les contrées lointaines", Messire Guillaume 1, de Matthieu Bonhomme et Gwen de Bonneval. Repérages Dupuis.

Matthieu Bonhomme est décidemment sur tous les fronts. Après "Providence", splendide aventure maritime du Marquis d'Anaon chez Dargaud, et "Le baleinier" premier opus des "Voyages d'Esteban" chez Milan, il pose un pied sur la planète Dupuis, collection Repérages, dans un projet développé avec un autre pilier de la revue Capsule Cosmique, Gwen de Bonneval. Le résultat ? Une série médiévale aux allures classiques, louchant de manière appuyée sur l'onirisme. Ou comment le jeune Guillaume, parti à la recherche de sa soeur disparue, peut se trouver placé dans les traces de son père, alchimiste récemment décédé. Le pitch est alléchant, et les personnages intéressants. Poursuivi, Guillaume entraîne dans sa fuite des personnages hauts en couleurs. Tel un faux chevalier mais vrai soudard, sosie de Jean Reno à l'âme plus belle que sa mise, ou un troubadour cynique amoureux d'une belle sorcière, tante du héros titre... Laquelle amène la dose nécessaire de merveilleux, avant ce très beau final qui fait basculer le récit du réalisme cru dans le domaine du conte initiatique. La potion est connue, mais les ingrédients en sont savamment dosés. "Messire Guillaume" trouve d'emblée une tonalité, à l'image de son héros mélancolique, mis en valeur dans la très belle illustration de couverture.

Par : Coacho Voir les critiques de Coacho (03 mars 2006)

Et voilà encore un album à la gloire du talent de Matthieu Bonhomme.
Après nous avoir bluffé avec « L’âge de raison », puis enthousiasmé avec « Le Marquis d’Anaon » (scénarisé par Fabien Vehlmann) et plu avec « Le voyage d’Esteban », le voilà aux dessins d’une histoire scénarisée par Gwen de Bonneval (Gilgamesh entre autres).
Cette histoire moyenâgeuse emprunte des chemins assez classiques de protectorat, richesse, guerre et remariage, mais laisse planer une légère odeur de surnaturel qui, contrairement à ce que l’on ressent souvent, n’est pas encore un Deus ex-machina de facilité.
En effet, les croyances celtes, la magie qui oscille entre vrai fantastique et remède de rebouteux, a bien sa place dans cet album qui fait la part belle à l’héroïsme d’enfants de fort caractère bien décidés à retrouver la trace de leur père disparu et considéré comme mort.
Chemin faisant, un soudard au cœur noble accompagnera Guillaume sur ce long chemin initiatique qui lui est proposé par sa tante.
Des planches somptueuses, des points de vue magnifiques, on sent aussi le vent, le froid, les odeurs, l’ambiance. Il faut ici souligner, comme le faisait Hervé par ailleurs, le superbe travail de Walter pour les couleurs car tout son travail dépasse maintenant le simple cadre de la colorisation pour vraiment plonger le lecteur dans un sentiment évocateur fort.
Bravo aux auteurs qui nous laisse dans une intenable attente à la fin de cet épisode. Argh !

Par : alban Voir les critiques de alban (15 févr. 2006)

Matthieu Bonhomme au dessin, je pouvais difficilement passer à côté ! En changeant d’époque et de thème, il reste à la hauteur de ce qu’il fait dans le Marquis d’Anaon ou dans le voyage d’Esteban et s’adapte parfaitement à l’univers moyenâgeux de la série.
Le scénario est agréable à lire, même s’il ne révolutionne pas le genre. Gwen de Bonneval conserve les stéréotypes du moyen age et en y ajoute une touche personnelle avec le personnage de Guillaume. La série frôle le fantastique et j’attends le tome 2 pour voir de quel côté elle va basculer.

Par : nickel Voir les critiques de nickel (09 janv. 2006)

A travers cette histoire, Gwen de Bonneval renoue plaisamment avec la poésie qui se dégage des contes de l’Ancien Temps. Le récit n’est pas à proprement parler mené tambour battant, mais il s’en dégage tout de même suffisamment d’éléments dignes d’attention : du mystère, de l’aventure, du fantastique et une forme d’humour. Tout cela mêlé à une pointe de tristesse que le jeune Guillaume nous fait partager. A cet égard, et pour risquer une comparaison flatteuse, le début de l’intrigue n’est pas sans évoquer "La Complainte des landes perdues" (cf. remariage de la mère et présence de l’ombre du père). Ce léger sentiment de mélancolie est magnifiquement rendu par le graphisme de Matthieu Bonhomme qui, dès la couverture, nous offre son personnage regard perdu aux vents, au milieu des feuilles d’automne. Le dessinateur se révèle aussi à l’aise dans ces nouvelles contrées que dans celles parcourues par son fameux marquis d’Anaon. La série, quant à elle, semble bien partie pour nous emmener loin dans l’imaginaire. Inutile donc de bouder son plaisir en ce début d’année 2006… Suivons Messire Guillaume dans son périple !

Par : herve Voir les critiques de herve (04 janv. 2006)

Une association telle que Matthieu Bonhomme (auteur du remarquable "marquis d'Anaon") et Gwen de Bonneval (scénariste du formidable "Gigamesh") ne pouvait déboucher que sur une bonne surprise. Et c'est vraiment le cas.
Nous suivons les aventures de Guillaume, très jeune noble, (qui, par certains aspects, me rappelle Pirlouit, l'humour en moins, - peut-être à cause de sa chèvre - un clin d'oeil, non ?) dans un Moyen-Age cruel et à la limite du fantastique. D'ailleurs, pour continuer dans le monde de Peyo, l'enchanteur Omnibus s'est mué ici en une mystérieuse femme, Ysane.
Qui dit Moyen Age, dit chevalier. Le chevalier de Brabaçon, bourru, maladroit mais courageux permet à l'histoire de s'ancrer dans le monde réel, au contraire des autres personnages (Guillaume, Ysade) dont on pressent qu'ils vont faire basculer l'histoire dans un univers plus fantastique (à l'image de la dernière page qui réserve des surprises pour la suite).
Il faut souligner, dans cette bande dessinée, le travail de Walter sur les couleurs qui mettent parfaitement en relief le dessin de Matthieu Bonhomme (les scènes nocturnes sont à cet égard une illustration typique).
Après le très réussi "voyage d'Esteban", Matthieu Bonhomme continue de m'enchanter (en outre le rythme de parution de ses livres reste soutenu)
Un conte moyennageux prometteur. L'année 2006 commence bien.


 


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