Black Op - T. 2 de Stephen DesbergHugues Labiano - 6 critiques

Série : Black Op - T. 2
Edition : Dargaud
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : février 06
Auteurs : Stephen DesbergScénaristeHugues LabianoDessinateur

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Par : Tiburce Voir les critiques de Tiburce (29 déc. 2006)

Ca tient bien la route, je trouve. J'avais bien accroché sur le premier opus, et le deuxieme garde un rythme soutenu, mais l'intrigue perd un peu en crédibilité . En faitl'idée de base reste phénoménale; mais le scénario retombe dans un travers qui me pese un peu. A force de vouloir entremeler les personnages, on se retrouve a la limite du caricatural. C'est un peu "le tueur est le neveu du grand-pere de mon voisin d'en face, avec qui tu jouais quand tu étais petit". Bref, ca perd en credibilité, et je trouve cela dommage. On sent aussi se mettre en place de grosses pièces de l'intrigue pour le tome suivant... j'attends avec impatience.
Le dessin, en revanche, est toujours aussi bon. En conclusion, c'est du solide, ca baisse d'un petit cran, mais le plaisir est là, et le tome suivant promet de bien belles choses...

Par : Jean-Marc Lernould Voir les critiques de Jean-Marc Lernould (16 mars 2006)

"Black Op 2", par Hugues Labiano et Stephen Desberg. Dargaud.

Suite de cette nouvelle fiction de Stephen Desberg, maître ès feuilleton, aussi à l'aise dans la haute finance (IR$, Le Lombard) que dans l'espionnage ou la "catholic fantasy" (Le Scorpion, Dargaud). Qu'on se le dise d'entrée, cet album est complètement, définitivement impossible à dissocier du précédent, comme il le sera sans doute des suivants. C'est la loi du genre, à laquelle on peut adhérer ou pas, le risque étant que les auteurs se laissent aller à délayer le propos pour tenir plus loin la distance. Pour l'heure, ce n'est pas le cas. Le tome 2 de cette saga permet d'en savoir plus sur le personnage central, l'ambigu Floyd Whitman et ses motivations. Construit comme le premier opus sur une alternance de situations contemporaines et de flash backs relatant les premières prises de contact entre CIA et Mafia russe dans le contexte propice de la guerre froide, "Black OP 2" fait pénétrer le lecteur dans un univers dont Desberg ne livre les clefs qu'à contrecoeur, distillant ce qu'il faut d'informations pour faire avancer l'intrigue. De son côté, Hugues Labiano remplit le contrat, même si on aurait parfois aimé un peu plus d'air dans ses compositions. Il travaille un découpage au plus près des personnages, multiplie les plans serrés sur les visages des protagonistes, privilégie des vignettes aérées.. jusqu'à donner l'impression de voir le texte se développer au détriment de l'image. Le bilan ? Du bel ouvrage malgré tout. Black Op pourra laisser toute une catégorie de lecteurs de côté. Mais les amateurs de politique fiction un peu tordue devraient prendre un plaisir pervers à décortiquer avec les auteurs les compromissions des uns et des autres, dans un univers où finalement personne n'a le nez propre.

Je viens de lire, de Philippe Belhache.


Second avis : "Black Op" tome 2, de Desberg et Labiano. Dargaud.

Suite du feuilleton d'espionnage où l'on en découvre un peu plus sur le pacte passé entre la haute administration américaine, la CIA et la mafia russe. Une alliance qui se précise à coup de flash back sur la carrière de Floyd Whitman, un agent US que tout le monde croyait mort et qui cherche à savoir pourquoi cette nouvelle génération de gangsters russes a favorisé l'élection d'un candidat républicain aux élections présidentielles de 2003 dans l'état de Floride. Ca vous rappelle quelque chose ?
L'ensemble est pourtant décevant, très mou par rapport aux scénarios auxquels Desberg nous avait habitué ("l'Etoile du désert", "le Scorpion", "la 27ème lettre" par exemple). Le credo voulant que l'Amérique aide la mafia russe à reprendre de la puissance pour qu'ensuite elle s'attaque d'elle-même au régime communiste est moyennement crédible : on a fait mieux dans le genre théorie du complot. Le dessin de Labiano (on lui doit "Dixie Road" avec Jean Dufaux) est cependant honnête mais l'ensemble n'incite pas à poursuivre cette série.

Le proverbe du jour :
"Yankees et Ruscoffs à Miami
Devront faire ami-ami"

(Poutine à Bush Jr)

Par : alban Voir les critiques de alban (02 mars 2006)

Desberg tire sur la corde des romans d’espionnage et tente d’imiter les maîtres du genre : Tom Clancy, Jack Higgins and co mais à force de tirer la corde … casse.
Peut-être ai-je trop lu de ce type de roman quand j’étais plus jeune ? Peut-être que le genre s’est renouvelé depuis en abandonnant les clichés de la lutte américaino/soviétique et que Desberg ne l’a pas compris ? Peut-être que cette série arrive trop tard alors que le monde a basculé dans une lutte inter-religons ?
Je n’étais pas vraiment rentré dans le tome 1 et ce nouvel opus m’a également déçu et pour tout dire je me suis même ennuyé en le lisant ce qui est un comble pour une BD d’espionnage !

Par : nickel Voir les critiques de nickel (01 mars 2006)

Au risque de tomber dans une comparaison trop ancrée dans la réalité, je ne peux m'empêcher de comparer "Black op" au récent film "Munich" de Steven Spielberg. Bien évidemment, sur le plan de l'intrigue, les deux créations empruntent des voies différentes (si l'on schématise : suivre un agent de la CIA pour l'une, voir évoluer un commando israélien pour l'autre). Cependant, il y a chez Desberg comme chez Spielberg une volonté de comprendre, sous les dehors d'une fiction, les dysfonctionnements du système. Tous deux s'accommodent ainsi de petits arrangements avec l'Histoire - la base est réelle (massacre de Munich versus la dernière élection présidentielle américaine) - afin de bâtir un thriller haletant qui, en définitive, entraîne le lecteur à se poser plus de questions fondamentales (sur la manipulation et la marche du monde, notamment) que s'il se voyait platement exposer les faits dans le journal télévisé. Il en résulte des oeuvres jamais vraiment terminées, tant elles restent vivaces dans nos esprits et sont à la base de nombreux débats. "Fin" du parallèle. Que reste-t-il dans "Black op" une fois le(s) message(s) transmis et, éventuellement, digérés ? Rien moins qu'un très efficace récit d'espionnage, loin de faire du sur-place. Si les flashbacks du premier tome étaient plaisants sans être transcendants, ils prennent ici une importance croissante et s'intègrent parfaitement à l'histoire principale. On a immanquablement le sentiment que l'auteur connaît parfaitement les positions de ses pions et que rien ne pourrait venir gripper la machine scénaristique. Qualité supplémentaire : la complexité de l'ensemble ne s'affiche jamais ostensiblement et ne perd jamais le lecteur en route. Demeure encore, last but not least, une mise en images variée et soignée, pour notre plus grand plaisir.
Dans de récentes interviews, les auteurs annonçaient un cycle de 6 tomes. Au vu du niveau de l'opus 2, la confiance est de mise !

Par : Nith Voir les critiques de Nith (26 févr. 2006)

J'étais pas trop emballé par le premier tome même si me concernant le nom de Desberg est généralement pour moi un signal d'achat dans le domaine de la BD (IRS, Scorpion, Tosca, étoile du désert) sont des séries que j'apprécient.
Pour ce second tome me voilà rassuré, le scénar est béton tant dans la narration des évènements passés que présents. Le dessin de Labiano que j'ai découvert sur Dixie Road ne déçoit pas, que du contraire, il est très adapté et donne un côté plus abrupt et rude à ce scénar que ce côté trop lisse d'IRS (à comparer) Vivement la suite !

Par : yvan Voir les critiques de yvan (24 févr. 2006)

Floyd Whitman, ex-CIA, continue d’enquêter sur la fraude électorale en Floride lors des présidentielles américaines en 2003 et sur le rôle qui joue la maffia russe et en particulier son ancien ami Vladen Nechkov.
Desberg continue d'user de nombreux flash-back afin d’établir les relations entre les différents protagonistes et entre l’administration américaine et la maffia russe. On se retrouve au sein d’un monde pourri, corrompu et aux alliés éphémères : le monde de l’espionnage et du contre-espionnage, mais également celui de la politique.
Tout en étant parfois complexe, le scénario est consistant et bien huilé, même si le radar high-tech (très habilement) livré aux rebelles tadjik m’a semblé fonctionner sur piles et que Floyd et Nechkov se sortent un peu facilement de l’embuscade ultérieure.
Côté dessin (Hugues Labiano) et colorisation (Jean-Jacques Chagnaud) on garde le bon niveau du tome précédent. Par contre je trouve que Jo-Ann, la femme de Trent et qui fut la plus belle fille du campus, ressemble parfois très fort à un homme, surtout de profil.
Bref, un thriller d'espionnage complexe et efficace, au titre et aux ingrédients alléchants !


 


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