La loi du dollar de Philippe FrancqJean Van Hamme - 10 critiques

Série : Largo Winch - T. 14
Edition : Dupuis
Collection : Repérages
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : novembre 05
Auteurs : Philippe FrancqDessinateurJean Van HammeScénariste

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Par : yannick Voir les critiques de yannick (22 nov. 2005)

Ahhhh !!! Le revoila mon Largo Winch du début à moi que j’aime ! Celui qui évoluait au milieu des corrompus et d’un scénario solide et qui se battait pour sauver à tout prix son immense empire économique ! Personnellement, depuis le tome 7, je me lassais des aventures de ce milliardaire. J’avais l’impression que notre héros avait évolué dans les péripéties étrangères à la survie du groupe. Ce nouveau cycle m’est apparu plus approprié à la thématique des premiers albums avec le retour aux affaires de notre beau gosse. Bien que ça soit difficilement réaliste pour un groupe comme celui de Largo Winch, les problèmes financiers rencontrés et surtout les situations présentées (la mondialisation, les stocks-options, …) dans ce nouvel opus sont apparus très intéressants. Les scènes d’action, autre trait caractéristique de la série, sont toujours efficaces et contribuent agréablement à me détendre au milieu des problématiques financières. Finalement, ce cycle me renoue avec intérêt aux aventures de notre célèbre milliardaire de la bédé franco-belge ! Vivement la suite !

Par : Aaricia (18 nov. 2005)

Cet album souffle le chaud et le froid. Au début, je suis un peu déçue par la mise en place et les dessins. La scène dans la rivière ou le jeune pdg qui ressemble trop à Largo teint en blond.
Mais une fois ces premières impressions un peu négatives passées, on se prend au jeu et j'avoue être même partie 5 min en retard au boulot pour pouvoir terminer le tome.
J'ai été séduite par le retour de Fenimore, par ce bon vieux Freddy qui pose ses valises de manière très attendrissante et par la confiance de Cochrane envers Winch.
Il n'empêche : j'ai hâte que Largo, qui est maintentant on ne peut plus calé, se retrouve à nouveau en réel danger et je dois dire que le titre du prochain tome m'a littéralement fait frémir... SVP, Monsieur VanHamme, faites nous vibrer comme jamais car il y a trop longtemps que j'attends cette suite que pour envisager être déçue par elle...

Par : Sep (11 nov. 2005)

Prenez un très grand scénariste, un très grand dessinateur, un très grand héros et une très bonne histoire, et vous obtiendrez un des meilleurs albums BD de l'année. Depuis le début de la série, Largo Winch ne m'a jamais déçu. Même si certains épisodes se sont révélés plus faibles, il n'y a jamais eu de mauvais Largo. Je dirais qu'il y a les "très bons" et les "bons". En quatorze album, la série ne s'est jamais essoufflée. Van Hamme a toujours su mélanger tous les ingrédients nécessaires a une grande B d'aventure sans jamais se répéter. L'histoire de cette nouvelle aventure est simple à lire, et c'est là tout le génie de Van Hamme. Car le monde des finances n'est pas un monde facile à percé. Il y a des lois, des règles bien précises, qui bougent régulièrment. Or, depuis le début de la série, le génial scénariste nous a ouvert les portes du mond des affaires en restant au niveau de tout le monde. Il nous explique, avec des mots compréhensibles pour le commun des mortels, tous les rouages de ce monde sans pitié. Et c'est là la force de cette série. Car ainsi, le lecteur peut se délecter de l'aventure sans se prendre la tête a essayer de comprendre le scénario. Et puis, il faut reconnaître que Van Hamme a toujours su s'entourer des meilleurs dessinateurs. Voyez la liste : Rosinsky, Griffo, Vance, Vallès, Dany, Aymond, Denayer, et bien évidemment Francq... Pour ne citer que ceux la... La plupart des ces grands dessinateurs ont réellement explosés grâce à lui. Quand à Francq, c'est Francq. Un des meilleurs dessinateurs réaliste de notre époque, tout simplement. Même si je trouve que son dessin ne progresse plus tellement d'album en album, je sais en tout cas que je ne serai jamais déçu par son talent. Largo Winch est un des best-sellers de la BD, et c'est amplement mérité.

Par : alban Voir les critiques de alban (09 nov. 2005)

Ça ressemble à du Largo, ça a le goût du Largo, et c’est du Largo… Comme d’habitude, nous avons eu droit à un premier tome où Largo sombrait au fond du trou, puis à un second où il revient plus fort que jamais. Il se sort de toutes les turpitudes tel un héros invulnérable qu’il doit absolument rester pour être conforme à sa légende.
Van Hamme nous gratifie cette fois d’une histoire autour de stock options (qui ont pas mal défrayé la chroniques il y a quelques années en France notamment avec les 40 millions touchés par Philippe Jaffret dans une des affaires ELF), comme d’habitude, nous avons droit à quelques invraisemblances et à la mise à jour de failles énormes dans l’organisation du groupe Winch mais tout cela est finalement peu important et notre héros s’en sortira avec honneur. J’avais préféré le cycle ‘OPA’, il y a quelques années qui vulgarisait avec une meilleure démonstration ce mécanisme financier.
Au bout de 14 volumes, comme vous l’aurez certainement perçu, j’attendais certainement plus de changements de cette série qui tourne un peu en rond. Certes, quelques personnages secondaires sont amenés à disparaître et d’autres à prendre plus d’importance mais la personnalité de Largo n’évolue presque plus et nous n’apprenons par grand chose de neuf. Une note de 2,5/5 pour le divertissement mais sans plus.

Par : founzy Voir les critiques de founzy (09 nov. 2005)

Voilà un album qui se déguste comme un grand cru ! Quoi qu'en disent les détracteurs de Van Hamme, ce scénariste est et reste un tout grand Monsieur de la BD. De son côté, Francq manie le crayon avec une dextérité de plus en plus séduisante. Vous l'aurez compris, ce tome 14 m'a bien plu !
Bien plu car certains personnages des albums précédents reviennent au premier plan : Jessie (cfr La Forteresse de Makiling), Sarah (Shadow et Golden Gate), Freddy (surprise de constater que le pilote solitaire est en fait un sage romantique au grand coeur qui tombe sous le charme de la première charmante demoiselle qui lui passe sous la main. On découvre dans cet album un côté inédit de Freddy en "Businness man amoureux" pas 100 % convaincant), Fennimore (Opa et Businness Blues).
Bien plu car l'histoire est bien cousue et que l'intrigue économique tient la route. Bref, j'ai passé un très bon moment en lisant ce dernier opus.
La cerise sur le gâteau se trouve quant à elle sur le 4ème plat... le titre du volume suivant "Les Trois yeux des gardiens du Tao" ce qui promet encore d'excellents moments et qui sait, peut-être aussi l'occasion de retrouver la délicieuse Malunaï ?!? Reste à espérer que Philippe Francq ne nous fera pas trop longtemps languir d'impatience ...

Par : Philippe Belhache Voir les critiques de Philippe Belhache (07 nov. 2005)

"La loi du dollar", Largo Winch 14, de Francq et Van Hamme. Dupuis, collection Repérages.

On dira ce qu'on veut de Jean Van Hamme, l'homme reste un pro, qui a écrit quelques-unes des plus belles pages du récit d'aventure grand public, en digne successeur de Greg ou même de Charlier. Cette nouvelle mouture de Largo Winch démontre qu'il n'a pas perdu la main. Pas de grande surprise dans ce quatorzième opus, mais la conclusion d'une intrigue solidement charpentée amorcée avec "Le prix de l'argent", qui permet en sous-main à JVH de faire évoluer ses personnages en douceur. Le principe du diptyque, également adopté avec Lady S., semble bien convenir à ce narrateur d'expérience, qui ne se lasse pas de dénoncer les dérives de la haute finance, milieu qu'il a fréquenté comme fondé de pouvoir d'un grand groupe dans les années 70. Il se donne l'espace nécessaire pour une narration assez bavarde, suffisamment émaillée d'action pour faire passer la pilule. Le plaisir de lecture est réel, même si le propos idéaliste du milliardaire au grand coeur est parfois un peu confit dans le marshmallow. Mais baste, il en prend plein le gilet comme de juste, et le retour annoncé des "Trois yeux des gardiens du Tao" ne devrait pas arranger ses affaires. Et j'avoue, Monkey Balls me fait toujours hurler de rire. Du JVH comme on l'aime. Et comme le veut l'adage, il n'y a pas de mal à se faire du bien.

Par : Zou (07 nov. 2005)

Le dernier Largo est très classique et de bonne facture. L'histoire se tient bien, le scénario est cohérent et les dessins sont toujours aussi bons (j'adore personnellement tous les plans des gratte-ciels). La colorisation est parfois un peu bizarre, elle ne paraît pas très adaptée. Bref, rien de très novateur avec cette "Loi du dollar", si ce n'est quand même que les personnages secondaires évoluent sensiblement : Simon et Freddy s'effacent progressivement au profit de la nouvelle "recrue" chinoise, sorte de Lara Croft asiatique qui sert maintenant d'ange gardien à Largo Winch. A noter également le retour en grâce du très énergique et très drôle Monkey Balls, qui fait à présent partie du groupe W, ce qui nous promet des prochains albums hauts en couleurs !

Par : Vortigern Voir les critiques de Vortigern (06 nov. 2005)

Je remonte complètement la moyenne de ce nouveau Largo et ce n'est pas injustifié car si on la comprend bien, l'intrigue financière est passionnante et assez basique pour être comprise par le citoyen moyen (ce qui est déjà pas mal par rapport à ce que l'on voit par moment). L'histoire qui est très cohérente se suit vraiment agréablement contrairement à certains tomes précédents. Les dessins, quant à eux, sont en nette amélioration. Personnellement, je ne me plaindrai pas du tout de l'achat de ce nouveau Largo et j'espère que le prochain tome annoncé sera aussi bon que "La loi du Dollar". Sincérement, Jean van Hamme montre que la série Largo a encore une certaine vitalité et à présent qu'il ne se consacre plus qu'à cette excellente série qu'est Largo, j'espère que cette remontée de niveau se confirmera dans les albums futurs.

Par : Pierre-Paul Voir les critiques de Pierre-Paul (04 nov. 2005)

Comme d'habitude, très efficace, beaucoup d'action, quelques rebondissements et une histoire d'amour tout à fait inattendue. Je suis satisfait de revoir Gus Fenimore, j'aimais bien ce personnage. Cela dit, de mémoire il a été complice d'un complot contre l'Etat, alors je me demande ce qu'il fait encore en liberté... Bon, il a été dupé à l'époque et la justice américaine peut en avoir tenu compte. Toute l'histoire de la compta truquée tient parfaitement la route (n'en déplaise aux détracteurs de la série, qui n'y connaissent probablement rien en finance) de même que les stock options, et on se retrouve dans l'univers des meilleurs albums, à savoir OPA et Business Blues. Petit bémol pour le dessin : Francq semble avoir un peu expédié les personnages, en particulier Sarah Washington qui par moment a l'air filiforme et ailleurs plus "normale". 4/5.

Par : Marc_63 (02 nov. 2005)

Un album de bonne composition duquel on peut tirer un bilan assez optimiste. La loi du $ revient aux traditions des premiers albums.
On retrouve de l'action, mais pas trop. Largo est juste recherché pour meurtre, et se contente d'échapper à la fois à une chute dans une cascade, ainsi qu'à la police montée canadienne.
Le coeur de l'histoire reste encore les magouilles financières. Hélas, le suspens est vite tué, puisque Cochrane comprend le pot aux roses et nous le fait partager dans les toutes premières pages. La suite de l'histoire, à défault d'une enquête, est la mise en place de la vengeance de Largo, qui met tout en oeuvre pour faire triompher la vérité et humilier les méchants.
L'album s'enrichit de quelques nouveautés appréciables. La nouvelle chinoise est très attachante, la grande gueule de Simon est mise de côté, et surtout, l'excellent Monkey Balls entre dans le clan W, ouvrant pour la suite quelques passages poilants.
Disons que c'est bien, mais pas exceptionnel. On a changé quelques meubles, mais pas toute la maison. Et au final, le tome 14 se finit à peu près où l'on en était dans les précédents. Winch est toujours riche à mourir et n'a pas évolué d'un poil.
Il restera le tome suivant, dont le titre évoque un flash-back dans une des précédentes aventures, avec sans doute le retour des mafieux asiatiques, revenant demander le "service" à l'ami Largo. Peut-être l'album qui réveillera une série un peu plus monotone au fil des albums.
Un conseil, Monsieur Van Hamne. Quand on écarte un personnage (Freddy t13), ne le faites pas mourir. Ou alors, faites comme ce cher Amos dans XIII, faites le mourir, qu'on puisse dire que il y a eu du changement.


 


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