Au bord du grand rien de Pierre ChristinJean-Claude Mézières - 6 critiques
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Par :
FatalJack  
(25 janv. 2007)
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 Je ne suis pas un grand connaisseur de Valérian, je ne les ai même pas tous lus. Série découverte à l'époque par "L'orphelin des astres" (pour pas mal de personnes, ce tome est plutot mauvais, je ne peux me prononcer car cela fait longtemps que je ne l'ai lu mais je sais qu'il m'avait assez plu), je me suis depuis quelques temps replongé dans l'univers de Valérian (avec les très bons "Oiseaux du maitre" et les excellentissimes "Métro Châtelet..." et "Brooklyn Station", on les considère, je crois, comme les références de cette série, et je veux bien le croire)... Bref revenons "Au bord du grand rien", alors oui, ce tome a un assez gros problème de rythme, il ne se passe pas tellement de choses et on suit en gros Valérian et Laureline qui font du commerce et cherche parfois des infos sur la terre disparue dans le tome précédent... En espérant que ca bouge plus dans le tome suivant. Niveau dessin, c'est joli (j'aime le trait de Mézières) mais rien d'extraordinaire sauf la couverture et les 2 magnifiques planches ... Ca donne vraiment une très bonne ambiance et qu'est-ce que je ne donnerais pas pour voir un album de Valérian avec de telles couleurs. Bref, un peu déçu par ce Valérian après avoir lu quelques très bons tomes juste avant. |
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Par :
fradet
(05 janv. 2005)
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Mon pauvre Valérian, voilà que maintenant, tu fais boing boing sur des lapins-chaussure... Cet album est une parodie de la série certes, mais aussi un remake d'une histoire qui a déjà été racontée avec un autre héros. A la lecture de cet album déconcertant, je me suis dit que ce n'était pas du Valérian. Non vraiment rien à voir avec la série. Cette histoire de "grand rien", de bateaux qui naviguent dans l'espace, d'incongruités continuelles... mais oui, c'est du Concombre Masqué. J'ai aussitôt relu l'album intitulé :"La dimension Poznave" et tout y est, si si. Je vous invite à le lire car c'est franchement plus rigolo que le grand rien : on y voit 2 savants (Mézière et Cristin ?) en train de délirer pour créer un monde, une dimension étrange dans lequel un héros fait n'importe quoi, on y retrouve le "livre du grand tout" et un bateau volant qui vient chercher du sable pour le marchand.... Donc voilà, le nouveau cycle de Valérian (depuis quand y a-t-il des cycles dans cette série ?) va nous permettre de découvrir que Hypsis a envoyé la Terre de Galaxity dans la dimension Poznave, et qu'après Corto Maltese, nos héros vont rencontrer Titeuf, les schtroumpfs et peut être même Lanfeust de Troy (ouah !!! des mélanges comme dans les comics américains !). Pour finir sur une note d'optimisme, il faut quand même noter qu'après "L'orphelin désastre", une grosse croute, les auteurs avaient réalisé "Par des temps incertains", qui donnait une bonne suite à l'affaire Galaxity disparue. Donc espérons que le pire est derrière nous... |
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Par :
Lindsey
(19 nov. 2004)
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J'ai trouvé ce nouvel album bien moins captivant que les précédents. Il n'y a pas beaucoup de suspense dans l'histoire, et on peut interrompre la lecture à tout moment sans être impatient de connaître la suite. Cela dit, certains personnages sont vraiment attachants, comme la petite couturière de scaphandre au chômage Ky-Gaï qui semble inspirer à Laureline de profonds sentiments maternels (qui trahissent peut-être une envie de bébé de la part de notre héroïne ? ;-)) Bref, je pense que c'est un album de transition et qui doit donner suite à un nouveau cycle d'aventures, qui sera, j'en suis sûre, connaissant l'immense talent et la grande imagination des auteurs, beaucoup plus passionnant. Longue vie à Valerian et Laureline !!! |
Par :
Philippe Belhache 
(15 nov. 2004)
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« Au bord du Grand Rien », Valérian 19, par Christin et Mézières. Dargaud. Pierre Christin a pris un grand risque en titrant son nouvel opus de Valérian « Au bord du Grand Rien ». Il est surprenant de constater combien cette série, dont certains albums restent au pinacle de la SF en BD, peine à trouver un nouveau souffle depuis les « Foudres d'Hypsis ». Comme si d'avoir fait de son agent spatio-temporel un vagabond des étoiles bloquait l'imaginaire pourtant fécond du scénariste. La grande qualité des aventures de Valérian était d'offrir à chaque album une histoire inédite, dans un univers différent, avec une palette de nouveaux personnages contrastés. Des histoires qui ne nécessitaient pas de lien entre elles, la science fiction n'étant finalement que prétexte à une critique sociale pertinente et pleine d'humour. La tentative amorcée avec les « Temps incertains » de redonner du sens à la série est louable. Mais la suite laisse à désirer. Une approche molassonne, un message tiers-mondiste mou du genou, une dénonciation facile de l'univers carcéral à grands renforts de poncifs éculés... Le tout enveloppé dans ce que Mézières a réalisé de plus plan-plan ces dernières années : aucun renouvellement hormis deux planches splendides, décalage volontaire ouvrant à la découverte des Wolochs, énième référence au « 2001 » de Kubrick. On peut rester dubitatif face à cette nouvelle étape du grand recyclage des personnages de la série, qui voit notamment le retour du « triumvir » de Rubanis... identique à lui-même malgré son accession au pouvoir suprême (voir Tracks, toujours fripé en chauffeur de taxi). Seule bonne note : Christin semble vouloir recentrer son univers sur les seuls Valérian et Laureline, en les débarrassant de leurs compagnons de route les plus encombrants. On lui pardonnera dès lors beaucoup en se persuadant qu'il ne s'agit que d'un album de transition, annoncé en macaron comme inaugurant un nouveau cycle d'aventures. En espérant pour la suite le retour du grand Christin, du lyrisme et de cette (im)pertinence de vue qui fait cruellement défaut aux derniers titres de la série. Et pas uniquement une plongée dans le Grand Rien. |
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Par :
YogSototh
(25 oct. 2004)
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Valérian est la série SF qui m'a le plus séduite durant mon enfance et mon adolescence. Dessin souple et dynamique, histoires sympas. Avec Tintin ce sont les albums que j'ai le plus souvent relus. J'attendais donc ce nouvel opus avec impatience. Grande est donc ma déception en parcourant cet album. Au niveau du dessin ce n'est pas du grand Mezière : on a l'impression que les cases ne respirent pas, la mise en couleur n'est pas non plus à la hauteur... beaucoup de masses de noir. Un bon scénario aurait pu rehausser tout ça... Mais que nenni : on n'est pas au bord mais DANS le grand rien, tant il ne se passe pas grand chose... On a droit à un défilé de personnages qui sont apparus dans les albums précédents ou bien à des références à ceux-ci... Les dialogues sont insipides eux aussi. Peut être l'album de trop. |
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Par :
Poilade
(25 oct. 2004)
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Un bon cru ce nouveau Valérian ! Autant j'avais été plutôt déçu par les derniers tomes, autant la lecture de ce n°19 m'a bien plu ; j'ai été captivé par l'histoire, qui se lit agréablement. On sent le début d'une histoire construite, avec un scénariste qui sait où il va. Il y a en même temps assez de petits gags et à côtés sympas pour rendre le tout réjouissant et pas ennuyant. Le dessin est toujours très bon. Je regrette un peu cette histoire de grandes pierres (wolochs) qui sent le "2001, l'odyssée de l'espace" à plein nez. Un peu d'hommage (Morto Coltès par exemple), c'est sympa, mais faudrait quand même pas trop repomper sous ce prétexte. On verra bien dans les prochains tomes ce qu'il en est... Bonne lecture ! |
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