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La malédiction des trente deniers - 2ème partie de Antoine AubinJean Van Hamme
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2 critiques
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Par :
herve
(27 nov. 2010)
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J'ai bien sûr relu le premier volume de ce dyptique avant de me lancer dans la lecture de cet album.Et je dois dire que, malgré le courage et le talent de Chantal de Spiegeleer, le dessin d'Antoine Aubin est plus en phase avec le trait d'Edgar P.Jacobs.
D'ailleurs, Jean Van Hamme n'hésite pas à endosser l'habit du maître du Bois des Pauvres, en faisant évoluer nos deux héros dans des gouffres, grottes et labyrinthes de tout genre.
Hélas, la comparaison s'arrête là.
Certes,on adhère à cette recherche de tombeau mais notre damné Olrik est sous employé dans cet opus mais surtout la fin est....comment dire ...baclée? non, plagiée.
Jean Van Hamme, après nous avoir livré ce mois-ci un excellent opus de Largo Winch, voire le meilleur avec "Mer Noire", et avoir relancé avec brio la série moribonde "Wayne Shelton" semble en panne d'inspiration avec les personnages emblématiques de Blake et Mortimer.
En effet, la conclusion de l'album est calquée sur "Indiana Jones".
Dommage pour nos héros.
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Par :
Philippe Belhache
(08 nov. 2010)
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Il y avait beaucoup à attendre de ce second volet de « La malédiction des Trente Deniers », diptyque par ailleurs marqué par de nombreux coups du sort : le décès brutal de René Sterne, qui avait réalisé les premières pages du récit, la défection de Chantal de Spiegeleer, qui n’a pas souhaité poursuivre l’aventure après avoir achevé l’ultime album de son compagnon… Jusqu’à la reprise de la série par Antoine Aubin, pourtant placée sous de bons auspices, qui a nécessité – quantité de travail oblige – l’intervention d’un « pompier » maison, Etienne Schréder. L’ouvrage entre les mains, rescapé de multiples avatars, la déception est cependant au rendez-vous. Parce qu'entre gros sabots et ficelles usagées, Jean Van Hamme ne parvient pas à convaincre. Parce que cette malédiction des « Trente deniers » de Judas ressemble par trop à celles qui attendent ceux qui convoitent l’Arche d’Aliance ou le Saint-Graal (copyrights Indiana Jones 1 & 3). Parce que le périple spéléologique de Blake et Mortimer a un air de déjà vu (in « L’énigme de l’Atlantide »). Parce que le twist final est traité de manière tellement « vintage » qu’il en devient ridicule… A peine si le début de flirt entre Mortimer et l’agent Jessie Wingo fait sourire. Pas de quoi relever la sauce d’un album bavard, même si par essence tous les B&M le sont. « La malédiction des trente deniers » reste un titre lisible pour le profane. Mais un album mineur pour tous ceux qui suivent de près les aventures des héros créés par Jacobs. Dommage.
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