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Le portrait de Loïc Dauvillier Gogol MyriamFrançois Ravard
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2 critiques
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Par :
Coacho
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(15 févr. 2006)
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Je suis colère ! Oui, fâché le Coacho !
Que puis-je dire pour expliquer cet emportement ?
Bon, tout d’abord, c’est à propos de François Ravard.
Je hais ces types jeunes, beaux, et talentueux.
Ce mec vous dégoûte tellement il a la classe.
Il vous tripatouille le crayon, le fusain, la couleur, comme moi je fais un tiramisù (et il est devenu légendaire mon tiramisù !), avec une facilité déconcertante et un goût exquis.
Il alterne les pages détaillées avec des pages plus rapides, puis d’autres encore, puissantes, qui ne sont qu’un dessin en pleine page, presque une toile.
Loïc Dauvillier nous offre une très agréable transcription de la nouvelle de Nicolas Gogol et donne de l’épaisseur à chacun des protagonistes du récit.
MAIS, parce qu’il y a un MAIS, je suis colère !
Parce que les Editions Carabas ont voulu jouer un registre de classe et de qualité mais sans aller au bout du concept. Je m’explique.
Couverture cartonnée large, dos toilé, on a un écrin que l’on devine à la hauteur du contenu.
Mais c’est là où les éditeurs se sont plantés à mon sens car il aurait fallu continuer en offrant non pas 48 pages mais bien le double au récit pour qu’il puisse s’offrir au lecteur dans son intégralité. De plus, les pages glacées ne mettent pas assez en valeur le trait magnifique de François Ravard. Des pages mates auraient été tellement plus adaptées à l’ensemble…
Voilà pourquoi je me dis que parfois, les éditeurs sont frileux ou pas assez proches de la création de leurs auteurs. Cet album en est une démonstration.
Espérons une intégrale un jour…
Ceci étant, ne boudons pas notre plaisir car l’album reste de grande qualité et nous ne sommes que sur des problèmes de forme qui ne doivent pas desservir les qualités intrinsèques de celui-ci. Vivement la suite et la fin !
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Par :
Philippe Belhache
(11 janv. 2006)
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« Le portrait », de Loïc Dauvillier et François Ravard, d'après une nouvelle de Nicolas Gogol. Carabas, hors collection.
Une adaptation d'un classique, une couverture alléchante... D'où vient le sentiment de déception à la lecture ? Sans doute d'un sentiment de trop peu. En adaptant la nouvelle de l'auteur russe Nicolas Gogol, Loïc Dauvillier s'est donné du temps et de l'air, diluant au final un propos qui aurait gagné à être plus ramassé. Sans doute l'articulation du texte original favorisait-elle une telle partition. Il reste que l'on referme l'album sur sa faim. Le graphisme de François Ravard s'accommode mal d'un découpage quasi systématique en trois registres, et d'illustrations pleines pages finalement peu justifiées, au sein d'une mise en scène tournant quasi exclusivement autour du personnage du peintre Tchartkov. En regard, les flashs backs sont plutôt réussis, les points fort de l'album restant le décalage graphique du fameux portait, et le déroulé des scènes oniriques. Un peu plus de matière n'aurait donc pas nui, évitant de réduire cette entrée en matière au rang d'anecdote un peu développée.
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