La tarentule de Fred DuvalChristophe Quet RosaPierre Schelle - 8 critiques

Série : Travis - T. 7
Edition : Delcourt
Collection : Neopolis
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : octobre 05
Auteurs : Fred DuvalScénaristeChristophe QuetDessinateur RosaColoristePierre SchelleColoriste

Ajouter une critique
 
Par : goodcarma Voir les critiques de goodcarma (02 déc. 2005)

J'ai un top 5 dans mes BD : Travis, Wëena, El nino, Sillage et Scorpion. Bon, y a pas d'ordre et puis y a d'autres séries...
Toujours est-il que j'adore la série Travis qui frôle la perfection. Le dessin est vraiment très bon, les scénarios très recherchés : la bonne combinaison. Certains n'ont pas apprécié l'album 6.2 avec le changement de dessinateur. C'est vrai qu'il est difficile d'être au niveau de Quet, mais bon, l'idée était bonne et a quand même permis d'avoir une parution rapprochée. Attention à ne pas trop le reproduire car c'est vrai qu'Alizon n'a pas encore le niveau (avis personnel de quelqu'un qui ne sait pas dessiner).
Donc conclusion d'un cycle avec cet album. Duval a la bonne idée de faire quitter son rôle d'agent secret à Travis, comme ça il ne l'enferme pas dans un rôle et comme il l'a dit dans une interview, on retrouvera le Travis du premier album dans le tome 8, à savoir un simple pilote de navette. Dans cet album, on a aussi une part de plus en plus grande accordée à un personnage génial Vlad Nyrki, un tueur froid et efficace, une sorte de côté obscur de Travis. C'est vraiment passionnant. Quelqu'un a dit que cet album était plus violent que les autres. Je sais pas s'il l'est plus, mais c'est vrai qu'il y a deux morts assez brutales dans cet album. D'abord la mort d'un personnage qui était là depuis le premier album et puis celle d'un personnage qu'on s'attendait à voir survivre, sûrement parce qu'on a trop vu de films hollywoodiens où les gentils s'en sortent toujours à la fin. Plus violent ? Peut-être tout simplement plus proche de la réalité, même si Travis est une série d'anticipation. Le juste ne triomphe pas toujours à la fin et y a pas que les méchants qui meurent...

Par : Tiburce Voir les critiques de Tiburce (23 nov. 2005)

Enfin ! Enfin un Travis digne des premiers tomes, après les tomes 6.1 et 6.2 assez peu convaincants. Avec La Tarentule, les auteurs signent un véritable retour aux sources.
Le dessin de Quet est impeccable. Le trait est réaliste, nerveux, et donne à l'univers une densité et une consistance exceptionnelles. Le tout est servi par la colorisation impeccable et parfaitement maitrisée de Schelle et Rosa. Un vrai plaisir.
La grande surprise (et le soulagement) vient de l'excellent scénario. Ca va vite, c'est cohérent, ca vous prend en tripes, ca vous prend par surprise... c'est un bonheur. Duval signe là un très bon tome, dans lequel il "ose" prendre un contrepied toute forme de manichéisme. Au final, la frontière entre les "vrais gentils" est les "vilains méchants" est plus que ténue, et cela ajoute au suspense. Bravo.
Au final, ce tome 7 clôt le deuxieme cycle en beauté, en y apportant un nouveau souffle. On n'atteint pas les sommets du premier cycle (une référence du genre), mais cela reste très bon. Alors pourquoi bouder son plaisir ?

Par : esteban2002 (13 nov. 2005)

Le premier cycle représente pour moi l'une des meilleures séries de SF. Le deuxième cycle pour moi est une déception, certes pas complète, mais déception néanmoins. Et j'ai presque peur de voir de la part des auteurs une envie de saborder leur oeuvre...
Ce tome est certes riche en rebondissements. Mais j'ai presque l'impression de voir les auteurs donner un coup de pieds dans leur monde car s'y sentant prisonniers. Après tout, pourquoi pas, me direz-vous. Il vaut mieux faire ca plutot que faire les 6 derniers tomes de Thorgal qui ne sont que des copier-coller. Donc, admettons. Mais dans ce cas, je n'arrive pas à trouver vraisemblable la réaction de Travis à la fin de l'album. Vouloir recommencer sa vie de pilote comme si de rien n'était après ce qui s'est passé ? Cela ne ressemble tellement pas à sa psychologie, que pour moi c'est tout le cycle qui perd en qualité...
Je ne descendrai néanmoins pas l'album en flammes, pour la qualité du dessin d'un côté, et pour la prise de risques de l'autre. Mais je ne peux m'empecher d'avoir très peur pour la suite...

Par : did Voir les critiques de did (11 nov. 2005)

Travis est vraiment une série que j'apprécie particulièrement. Tout est fait pour que l'on se dise... Faut que je reprenne l'histoire depuis le début. Les personnages prennent de l'épaisseur dans ce cycle et on attend avec impatience le nouvel album... Il va y avoir de la vengeance dans l'air, surtout avec l'ami Vlad bien remonté ! Vivement la suite donc.

Par : senbei (09 nov. 2005)

oui, oui, oui, oui. Un cycle vraiment prenant qui se termine par un coup de maître. J'ai vraiment aimé la densité du scénario : non seulement, il se passe beaucoup d'évènements en peu de pages mais en plus on arrive à être étonné plusieurus fois successivement. Une réussite à tous les niveaux.

Par : Gauthier (09 nov. 2005)

Un deuxième cycle PAR-FAIT !!!
Il est vrai qu'à première vue, les albums 6.1 et 6.2 semblaient ne pas tenir leurs promesses... mais c'était sans compter ce dernier album "La tarentule".
Il justifie complètement les deux premières bd's. Tout comme Travis et Vlad Nyrki, nous avons été piégés.
Pensant nous retrouver dans un deuxième cycle manquant de souffle après la prenante aventure des Cyberneurs, nous avons quelque peu sous-estimé "Le hameau des chênes" et "Topkapi".
Ttttt... tragique erreur. Comme Travis et Vlad, nous réalisons, en fermant ce 7ème opus, que nous avons été pris dans une toile tendue de maîtresse façon...
Vivement le 8ème album. Vivement la réaction de Vlad et Travis... Un match a commencé. Un premier set vient d'être remporté. Travis et Vlad sont maintenant au service ! Garez-vous !!!

Par : Philippe Belhache Voir les critiques de Philippe Belhache (07 nov. 2005)

«La tarentule», Travis 7, de Christophe Quet et Fred Duval. Delcourt, collection Néopolis, label série B.
 
Alors là, pardon. Pour ceux qui avaient perdu le contact avec cette série d'anticipation depuis la fin du cycle des Cyberneurs, il y a aujourd'hui «La Tarentule». Fred Duval avait déstabilisé les aficionados en montant en doublette un épisode de Travis plus «terrien», plus humain, moins directement chahutée (6.1) et un spécial Nyrki déroutant, hyper violent, avec un dessinateur du sérail, Ludwig Alizon (6.2). Il revient aux fondamentaux de ce qui reste un techno thriller de grande classe avec ce nouvel opus qui réunit les deux faces du miroir. Et le résultat est tout simplement (d)étonnant. Duval retrouve son équilibre narratif, la maîtrise de personnages dont il cerne mieux l'évolution.. et surprend à nouveau, tout autant qu'il piège et manipule le lecteur dans une intrigue à la progression implacable. Sans même parler du final d'un cynisme consommé. Les héros sont fatigués, et ne sont pas toujours infaillibles. Travis revient au top, servi par un Quet qui remplit admirablement le contrat. L'affaire de l'épisode 6 prouve une fois de plus que le succès d'une série procède d'une alchimie particulière, dont on ne peut changer les ingrédients sans risque. Les auteurs ont repris la main, emmenant les personnages là où on ne les attendait pas. Que demander de mieux ?

Par : pietro (21 oct. 2005)

Travis 6.1 et Travis 6.2 ne m'avaient pas vraiment emballé, surtout le 6.2. Le changement de dessinateur ne s'est pas révélé très judicieux, le dessin de Quet, hyper réaliste, collant bien mieux à l'univers assez dur de la série que le dessin d'Alizon, aux couleurs trop flashy.
Mais c'est Quet qui dessine "la Tarentule", et quel régal : son dessin est excellent. Quant à Schelle et Rosa pour les couleurs, ils maîtrisent complètement leur sujet. Du travail de pro.
Et le scénario de Duval n'est pas en reste, il est diabolique à souhait, surtout dans les dernières pages. Beaucoup d'action, beaucoup de rebondissements, mais également plus de violence que dans les précédents albums.
Mais ce que j'apprécie, c'est que les personnages principaux Travis et Vlad prennent de "l'épaisseur". Travis c'est de la série B comme on l'aime, avec de l'action, des méchants, des gadgets, mais je trouve que Quet donne une dimension psychologique à ses personnages, chose qu'on ne retrouve pas dans d'autres séries B comme Nash, ou Arcanes, ou même Golden City d'ailleurs.
C'est ce qui rend Travis encore plus intéressant. Une série que je conseille vivement.


 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio