La vierge avortée de Nicolas JarryDavid Nouhaud - 4 critiques

Série : Maxime Murène - T. 1
Edition : Delcourt
Collection : Machination
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : février 05
Auteurs : Nicolas JarryScénaristeDavid NouhaudDessinateur

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Par : alban Voir les critiques de alban (08 nov. 2005)

L’histoire : une jeune vierge, destinée à le rester, est mise en ceinte par un démon, les règles édictées entre l’enfer et la paradis ont été transgressées, un démon/enquêteur doit alors résoudre l’énigme.
Moitié polar, moitié ésotérique … mais pas vraiment convaincu… cette BD se lit agréablement et j’ai apprécié la narration en off dans le style « polar ». Mais l’intrigue est trop rapidement menée pour être vraiment convaincante.
Certains passages sont originaux, comme cette lutte avec un ange et cette épée qui « pousse », d’autres font cliché, comme le rendez-vous avec un marabout, mais globalement, j’ai trouvé que l’enquête se perdait dans des détails pas forcément indispensables et que la façon de résoudre l’énigme était trop cousue d’avance.
Le début était pourtant très prometteur notamment au travers de la découverte de la psychologie du héros, mais cet aspect n’est ensuite pas assez approfondi.
Le dessin : est la grande surprise de l’album, pour un premier album et malgré les erreurs et variations de style, c’est très prometteur.

Par : Philippe Belhache Voir les critiques de Philippe Belhache (15 févr. 2005)

« La vierge avortée », Maxime Murène 1, de Nicolas Jarry et David Nouhaud. Editions Delcourt, collection Machination.

Ange et démons se multiplient à l'envi dans la production graphique de ces dernières années. Maxime Murène sort du lot, pas tant par l'originalité de son univers - les deux clans poursuivent leurs activités sur terre tout en maintenant un statu quo - que par le mode de narration adopté. Les codes utilisés s'éloignent du fantastique pour se concentrer sur ceux du polar classique américain. Autrement dit, Jarry et Nouhaud suggèrent plus qu'ils ne montrent, même s'ils ne rechignent pas le cas échéant à l'intervention surnaturelle. Les acteurs ont opté pour l'apparence humaine - Murène a renoncé à ses ailes et à ses cornes pour faire « carrière » sur terre - et ne dévoilent leur nature qu'en toute dernière extrémité. L'intérêt se reporte donc entièrement sur l'intrigue, classique mais solide, et le personnage principal. Et s'il offre nombre de caractéristiques du flic et/ou détective privé des fifties, Maxime Murène ne laisse pas oublier qu'il est avant tout un fidèle employé au service du patron des Enfers. Le tout donne un premier album à la tonalité décalée, en phase avec l'oxymore intrigant qui lui sert de titre. David Nouhaud fait preuve de maîtrise dans son approche graphique, et d'inspiration dans la mise en scène. Reste que le choix du « tout informatique » dans la couleur donne un cachet particulier à l'ensemble, dresse une distance un peu froide. Certains apprécieront, d'autres pas. En tout état de cause, Murène a de belles heures devant lui.

Par : zoom (15 févr. 2005)

Je suis plutôt d'accord avec la précédente critique. J'irais même plus loin... On voit bien que le dessinateur, une fois qu'il se passe de documentation photographique, est incapable de réussir plus d'une fois le même visage (surtout les femmes) et rend totalement raide les poses des personnages. La couverture d'ailleurs, ressemble, comme par hasard, à une photo connue de Kevin Costner tiré du film "Les Incorruptibles". Une fois de plus, les femmes ne sont que des potiches dénudées (voir la secrétaire qui craque pour Maxime Murène) qui servent à remplir les cases. Quant à l'atmosphère années 50' associée au côté "Matrix" du versant fantastique de l'album, j'ai vraiment du mal à m'y faire. Seule la mise en couleur rend l'ensemble agréable, ce qui reste nettement léger pour faire de cet album un "must". Delcourt a bien du mal à mettre la main sur de véritables signatures graphiques...

Par : yannick Voir les critiques de yannick (11 févr. 2005)

Cette bédé bénéficie d’une mise en couleurs réussie avec son ambiance des années 50. Je reproche un peu par moments son côté « glacial » et des effets qui semblent tout droit issus d’un logiciel de modélisation en 3D notamment pour les visages. Face à cette mise en couleurs, l’encrage est discret. J’ai senti une volonté de la part des auteurs d’innover un peu au niveau de la mise en page dans certaines scènes et j’avoue que ça passe bien. Les cadrages semblent venir du cinéma, l’histoire aussi d’ailleurs avec ce fameux cliché de la belle qui tombe sous le charme du héros au premier coup d’œil. La fin est assez convenue et tirée par les cheveux… Alors avec tous ces défauts, faut-il laisser passer cette bédé ? Non, parce que l’ensemble est agréable à lire, le scénario se révèle original et l’ambiance du polar est assez bien rendue.


 


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