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Dei ex machina de Aleska GajicValérie Mangin
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3 critiques
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Par :
Philippe Belhache
(26 avr. 2005)
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« Dei ex machina », Le fléau des dieux 5, de Mangin et Gajic. Soleil.
Les amateurs de rebondissements seront comblés, ce cinquième opus du Fléau des Dieux relance complètement la machine. Et ceux qui ne voyaient dans la série qu'un épiphénomène bâti sur une bonne idée - une version galactique de l'histoire antique - devront revoir leur copie. Valérie Mangin élargit largement le champ de ses références, et fait mouche à tous les niveaux. L'historienne prend de la hauteur par rapport au champ de bataille que forme l'Orbis pour explorer les arcanes du panthéon romain. La scénariste prend un malin plaisir à faire fonctionner un à un les ressorts d'une mécanique narrative bien huilée. Et au-delà, l'auteur s'interroge sur les rapports ambigus de la science et de la religion, sur la tentation des détenteurs du savoir à s'ériger en démiurges... Des préoccupations qui font écho à celles de son compagnon Denis Bajram dans « Universal War One ». Les références littéraires sont là en appui. Il y a quelque chose du « Fondation » d'Asimov dans la démarche des savants romains prédisant la chute de l'Orbis ; et un rien des « Princes d'Ambre » de Zelazny dans le machiavélisme de Saturne. Le titre lui-même est savoureux de double sens... Valérie Mangin livre avec « Dei ex machina » une très belle page de science-fiction, mise en image par un Gajic inspiré. Que demander de plus ? Sinon la suite...
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Par :
titeuf24
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(29 mars 2005)
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Très, très chouette.
On avance vraiment dans le scénario avec ce nouvel opus au dessin toujours aussi plaisant. Même si la transposition de mythologies antiques dans un lointain futur n'est pas complètement nouveau (Dan Simmons), il est difficile de ne pas apprécier un album bien construit et un graphisme très maitrisé. Chaque album finit sur un coup de théâtre et le moins que je puisse dire, c'est que je n'avais rien vu venir. Ma seule réserve, c'est que quand le scénario contient autant de rebondissements, il faut rester vigilant pour que l'ensemble tienne la route à la fin et que tout soit justifié. Seul l'avenir nous le dira. Vivement le 6 en tout cas...
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Par :
yaneck
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(28 mars 2005)
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Le Fléau est vraiment une très bonne série de Science Fiction. Mangin est une adepte du coup de théâtre. Le tome 4 terminait d'ailleurs sur un lourd suspens. Flavia et Attila étaient jetés dans un soleil.
Que sont-ils devenus ? Je ne le dirai pas pour ne pas spoiler ceux qui n'ont pas encore lu l'album. Sachez seulement que Valérie Mangin ponctue son histoire de révélations, instaurant un rythme qui empêche de s'ennuyer. Elle conclut d'ailleurs ce tome sur un nouveau coup de théatre. Juste histoire de nous accrocher pour le tome 6.
Côté dessin, c'est un ravissement. Gajic a un style très photo réaliste. De plus, il a une vraie passion semble-t-il pour les architectures et les décors complexes. Mais ce qui est vraiment le plus agréable avec Gajic, c'est l'utilisation qu'il fait de la couleur. Certains passages (voir le réveil du préfet) sont batis autour de la couleur. Ailleurs, Gajic réalise des contrastes magnifiques et pleins de vie. En bref, lisez donc le Fléau des Dieux
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