Les 13 critiques de yaneck sur Bd Paradisio...

On a ici affaire à un premier tome. (précision utile, j'ai lu le 2B). Et comme dans tous les premiers tomes, on place l'histoire. Et je trouve au contraire Elixir plein de promesses. Les persos sont déjà attachants. Tolriq est une jolie racaille à la Han Solo, charmeur et truandeur. La princesse est une petite bourge (ah non, aristo... lol) énervante et hautaine, son garde du corps est.... bourrine, et ma préférance va à la bestiole (désolé, j'ai pas l'album sous les yeux j'ai oublié son nom). Ensuite, c'est un monde très ouvert qui nous est décrit. Le palais magique est un vrai bonheur tellement il annonce de possibilités. Les bases sont là, et c'est plaisant. Côté dessin, je trouve Qu'Alberto fait du bon travail, tout en faisant évoluer son style. Sa passion de l'architecture est un ravissement pour les yeux, et l'on sent bien que tout au long de l'album, Alberto maîtrise de mieux en mieux son sujet. Seule inconnue pour moi, les couleurs. Le 2B, il est en noir et blanc of course. En résumé, une série pleine de promesses qui devra attendre le tome 2 (déjà en cours) pour qu'on se fasse un avis tranché.
Le Fléau est vraiment une très bonne série de Science Fiction. Mangin est une adepte du coup de théâtre. Le tome 4 terminait d'ailleurs sur un lourd suspens. Flavia et Attila étaient jetés dans un soleil. Que sont-ils devenus ? Je ne le dirai pas pour ne pas spoiler ceux qui n'ont pas encore lu l'album. Sachez seulement que Valérie Mangin ponctue son histoire de révélations, instaurant un rythme qui empêche de s'ennuyer. Elle conclut d'ailleurs ce tome sur un nouveau coup de théatre. Juste histoire de nous accrocher pour le tome 6. Côté dessin, c'est un ravissement. Gajic a un style très photo réaliste. De plus, il a une vraie passion semble-t-il pour les architectures et les décors complexes. Mais ce qui est vraiment le plus agréable avec Gajic, c'est l'utilisation qu'il fait de la couleur. Certains passages (voir le réveil du préfet) sont batis autour de la couleur. Ailleurs, Gajic réalise des contrastes magnifiques et pleins de vie. En bref, lisez donc le Fléau des Dieux
Encore une déception avec cet album. Les TB, mis à part "Nancy Hart", se reposent sur leur grand âge pour vendre. Car objectivement, cet album est vide. Plusieurs historiettes sur Arabesque. Et pourquoi pas une seule aventure plus générale les regroupant ? Manque d'idées ? Je ne sais. Mais ce tome se lit en 10 minutes chrono, ne fait pas spécialement rire, et à peine esquisser un sourire. Seul bémol positif, le travail du dessinateur, qui LUI, est toujours au top, il n'y a rien à redire. En bref, retournez lire les vieux TB. Les nouveaux n'apportent pas grand chose.
J'ai découvert cette série un peu par hasard. Des copains l'avaient, j'ai lu un tome, je l'ai aimé. Et depuis, je suis accro. Alors quand j'ai vu que ce nouveau tome était sorti, j'ai foncé, je l'ai acheté. Je n'ai pas été déçu. Point de vue dessin, rien à redire. Gajic maîtrise son sujet, affine son trait, progresse. Et au niveau du scénar, Valérie Mangin, c'est bonheur et frustration. On a enfin la bataille "finale" entre Flavia et Attila, mais la fin n'est pas celle qu'on attendait. Logique, mais inattendue. Bref, on attend la suite à peine l'album fermé.
J'ai été très déçu par cet album. Les auteurs m'avaient attiré. C'est tout ce qu'il a d'attirant. A peine drôle, une suite de meurtres. Quel intérêt ? On ne sait pas trop. LE plaisir du scénariste à blaster tout ce qu'il n'aime pas. Mais le plaisir ne traverse pas les planches. Passez donc votre chemin, y'a rien à voir.
Premier album pour deux jeunes issus de chez Semic, Olivier et Stéphane Peru. Et premier essai transformé. Les frères Peru se sont lancés un défi. Créer un monde cohérent et énorme pour un premier album. Dure tâche, mas ils y sont arrivés. Et à ce titre, la petit encyclopédie de fin de tome est géniale. L'histoire est intéressante. Et riche de possibilités. La fin est à ce titre assez bonne, puisqu'elle donne vraiment envie de lire la suite. Quant au dessin, il est excellent en ce qui concerne les décors, très travaillés. Le seul bémol concerne les visages, sur lesquels un peu de travail est encore nécessaire. Mais ils sont jeunes, les prochains tomes seront encore meilleurs, je n'ai aucun doute.
Le premier tome promettait beaucoup. Une galerie de personnages riche, une intrigue de base... intriguante, et un dessin de grande qualité. Force est de constater que le deuxième tome d'Agartha remplit pleinement les attentes posées sur lui. Le dessin ? Toujours aussi bon. Meilleur même. Quant au scénario, encore une fois, il est à la hauteur. Certains personnages, un peu sous-utilisés dans le 1, prennent de l'ampleur. Ce doit être un régal pour un scénariste de travailler avec autant de personnages. Quelques réponses sont apportées, que je ne donnerai pas là, mais surout, de nouvelles questions sont posées. En gros, quand y'en a plus, y'en a encore. Résultat, comme après le premier tome, on attend de lire la suite avec impatience. Mais je doute qu'on la lise aussi vite. Phillipes travaille sur la Geste des chevaliers dragon, alors on attendra pour Agartha.
De temps en temps, on se laisse séduire par un album, comme ça, au détour d'un présentoir. Et Les Seigneurs d'Asgartha est de ceux là. Cet album a tout pour lui. Un dessin très fluide, dans la veine d'un Mike Wieringo, toujours très agréable à regarder. Mais le dessin ne fait pas tout. Je me suis laissé entraîner aussi par l'histoire. Une intrigue mystique, dont on ne perçoit dans ce premier tome que des bribes. L'auteur a su nous donner suffisamment d'information pour nous attirrer tout en se gardant de nombreuses révélations futures. La grand-mère est-elle méchante ou gentille, bien difficile d'y répondre de suite. La dette, un album vraiment bien facturé, dont on a vraiment envie de lire la suite.
Je suis presque étonné par toutes ces bonnes notes attribuées à ce nouve lalbum de Thorgal. Je reconnaîtrai une chose. Rosinski s'est beaucoup plus appliqué que sur le précédent. Par contre, je serai intransigeant avec le scénario. Quand on n'a plus d'idées valables, monsieur Van Hamme, on s'arrête. Copier honteusement "Les archers", sous prétexte, j'imagine, que c'est une bonne histoire, c'est inadmissible ! C'est prendre les lecteurs pour des idiots. En plus, on traine encore sur un Thorgal esclave, séparé par les méchants de sa famille. Un peu d'imagination que diable ! Et je ne parle pas de sa nouvelle mort. A croire que le scénariste cherche à toujours employer les mêmes ficelles. Et le fait que Thorgal soit une série ancienne n'est pas une excuse. Trop d'auteurs essayent de tirer un maximum du filon qu'ils ont découvert.Si Thorgal se vendait un peu moins bien, Van Hamme ne s'acharnerait peut-être pas autant à écrire de mauvaises histoires.
7 tomes, déjà. Le Décalogue avance vite. On ne peut pas reprocher cela. Et forcément, en 7 tomes, on aborde des sujets plus ou moins forts. Dans le plus, je mettrais La Fatwa. Dans le moins, l'échange. Et Les conjurés, me direz-vous ? Eh bien, je le mettrai entre les deux. Il ne dispose pas d'un sujet fort comme le 2 ou le 4, mais il est particulièrement intéressant. Intéressant, d'abord, pour les éléments historiques qu'il nous donne. Cette période est souvent mal connue, parce que très peu traitée du collège au Lycée. Rajoutons que l'histoire d'amour ne vient pas alourdir l'intrigue. Un soupçon pour commencer l'album, un autre pour le terminer, exactement la composition que doit avoir une histoire. J'avoue aussi un attachement tout particulier aux personnages secondaires. Cette fois, ils sont nombreux et attachants. Comment ne pas être sensible au désespoir de l'imprimeur qui voit Nahik partir en fumée ? Ou comment ne pas être étonné, exaspéré par le comportement du jeune Benjamin ? Quant au dessin, il n'y a pas grand chose à dire. Bon, agréable, accessible. Ce n'est pas un style qui apporte la polémique.
Insiders, voilà donc une série qui ne peut nous laisser indifférent. Le dessin est fort honorable, je ne pense pas qu'il y ait de remarques particulières à faire dessus. Pas fantastique, mais loin d'être mauvais. La couverture fait beaucoup à l'achat, je vous l'accorde. C'est peut-être le scénario qui est le plus intrigant. L'auteur est journaliste, et on sent toute la rigueur de ce métier dans son travail. Ces fameux cadres explicatifs peuvent ralentir l'action, mais ils sont aussi source de connaissances. Ils ne sont pas à négliger à mon avis. L'auteur a voulu faire une BD ancrée dans la réalité, reconnaisons lui le talent pour le faire. Ce scénario, en plus, est à mon avis très prometteur. Les pistes lancées sont vraiment très nombreuses. Tellement nombreuses qu'on se demande parfois ce que certaines idées viennent faire là. Mais je crois surtout qu'il faudra attendre le tome 2 pour se faire une opinion à ce sujet. Le seul bémol que j'émettrai, concerne le découpage lui-même, et la façon dont il est recréé sur l'album. Il y a un je ne sais quoi de dérangeant. Mais Insiders est une série à lire, ne serait-ce que pour mieux attendre le tome 2 qui fera à mon avis verdict.
Enfer, on en avait déjà un avant-goût depuis un moment. Soleil avait édité une première version, noir et blanc, dans sa collection 2B. Et les promesses ont bien été tenues. Si on peut admettre que le scénario n'est pas génial, ou très innovant, il faut reconnaître à Ange la capacité d'être accrocheur. Enfer laisse en bouche un goût de pas fini, que je prends moi pour une qualité. Une fois l'album terminé, on a envie de savoir ce qui va se passer ensuite, qui est l'enfant... N'oublions pas qu'il s'agit ici d'un tome 1. Il est toujours nécessaire d'établir de bonnes bases pour faire une bonne histoire. D'autres succès BD ont été taxés de trop léger lors de leur premier tome. Et du point de vu du dessin, on se régale. Je ne mettrai qu'un bémol. Il faut être déjà réceptif à un dessin "comics". Varanda adore la bande dessinée américaine, et son graphisme s'en ressent. Et ça peut déplaire, il faut en être contient. Certains lui reprochent un graphisme trop froid, pour ma part, c'est ce qui m'attire. Les planches sont nettes, et donnent un sentiment de puissance. Les batiments sont vraiment des bijoux, et Alberto Varanda montre un souci du détail assez impressionnant. Paradis Perdu tome 1 ne restera pas comme LE grand chef d'oeuvre de l'année, mais il n'en reste pas moins un ouvrage de grande qualité.
Frank Giroud est LE scénariste du moment. Cette superbe fresque du Décalogue s'enrichit ici d'un album de qualité. Amateurs d'histoires, revenez par ici. Vous saurez tout du réseau Némésis. Le scénario est d'une justesse assez étonnante, et est servi par un dessin parfaitement adéquat. La magie opère encore une fois, entre Giroud et son dessinateur. Si Le Vengeur n'est pas le meilleur album de la série à mon goût, il est à lire d'urgence.

 
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