7 tomes, déjà. Le Décalogue avance vite. On ne peut pas reprocher cela. Et forcément, en 7 tomes, on aborde des sujets plus ou moins forts. Dans le plus, je mettrais La Fatwa. Dans le moins, l'échange. Et Les conjurés, me direz-vous ? Eh bien, je le mettrai entre les deux. Il ne dispose pas d'un sujet fort comme le 2 ou le 4, mais il est particulièrement intéressant. Intéressant, d'abord, pour les éléments historiques qu'il nous donne. Cette période est souvent mal connue, parce que très peu traitée du collège au Lycée. Rajoutons que l'histoire d'amour ne vient pas alourdir l'intrigue. Un soupçon pour commencer l'album, un autre pour le terminer, exactement la composition que doit avoir une histoire. J'avoue aussi un attachement tout particulier aux personnages secondaires. Cette fois, ils sont nombreux et attachants. Comment ne pas être sensible au désespoir de l'imprimeur qui voit Nahik partir en fumée ? Ou comment ne pas être étonné, exaspéré par le comportement du jeune Benjamin ? Quant au dessin, il n'y a pas grand chose à dire. Bon, agréable, accessible. Ce n'est pas un style qui apporte la polémique.