L'île aux sirènes de Didier CassegrainDaniel PecqueurOlivier Vatine - 7 critiques

Série : Tao Bang - T. 2
Edition : Delcourt
Collection : Terres de Légendes
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : janvier 05
Auteurs : Didier CassegrainDessinateurDaniel PecqueurScénaristeOlivier VatineScénariste

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Par : wmgec Voir les critiques de wmgec (06 avr. 2005)

Après 5 ans d'attente, je dois m'avouer plutôt déçu par ce tome 2 et mal récompensé de ma patience. 1ère déception : l'intrigue est expédiée. Je m'attendais à une série plus longue et en deux moulinets et 3 bourre-pif les "bad guys" sont défaits.
Les méchants, parlons en ! En 5 ans, le nécromancien inquiétant du tome 1 est devenu un pitre inoffensif.
Enfin les dessins, s'ils restent maîtrisés, sont également décevants : les décors somptueux et fouillés du premier tome ont disparu (l'histoire se déroulant en grande partie en mer, cela peut s'excuser).
Bref, même si dès le premier tome, il y avait un ton assez lèger, la dimension épique semble avoir disparue.

Par : dark (14 mars 2005)

Sans doute le meilleur album d'heroic fantasy pour 2005. J'ai adoré le 1, et le 2 dépasse de loin toutes mes espérances... Les dessins sont superbes avec quelques détails faits par ordi... Les couleures aussi sont d'abord travaillées à la main puis par remagnées par ordi... A lire pour tout amateur d'heroic fantasy...

Par : baby Voir les critiques de baby (20 févr. 2005)

Il m'en aura fallu de la patience pour connaître la suite de cette histoire !... qui se résume finalement à de la baston de pirates dans un monde fantasy, avec des monstres déjà vus, sans oublier des guerrières en décoltés et petites culottes, toutes gaulées comme des Barbie.
A l'instar de la couverture, le dessin et les couleurs vous en mettent plein la vue, mais tout ça n'est finalement qu'un emballage qui camouffle une histoire bien creuse pleine de stéréotypes. Et dire qu'ils se sont mis à quatre pour faire cette BD qui n'a pas grand chose dans le bide ???
En achetant ce type de BD, j'espère toujours secrètement un digne successeur à "La quête de l'oiseau du temps" et je retombe toujours de haut.

Par : Claude (02 févr. 2005)

Après un premier album prometteur, une attente interminable pour une suite un peu trop légère et facile. L'album (l'objet) en lui-même et plutôt beau, nouvelle présentation de la collection Série B, coffret agréable et sympa pour ranger dans sa bibliothèque. Le dessin, découpage et mise en couleur sont très réussis également. Malheureusement, le scénario et très nettement en dessous de mes attentes... De l'héroïc fantaisy ? Ok, mais là c'est vraiment trop léger, trop facile. Et hop que je tire de mon chapeau magique un poème pour faire émerger une île, un nécromancien sinistre dans le premier épisode, qui devient tout à coup presque sympa, des monstres pas crédibles, j'en passe et des meilleures. Bref série pas indispensable du tout.

Par : Philippe Belhache Voir les critiques de Philippe Belhache (01 févr. 2005)

« L'île aux sirènes », Tao Bang 2, de Cassegrain, Vatine et Pecqueur. Delcourt, collection Terres de légendes, label Série B.

Au jeu de l'héroïne pulpeuse-dénudée-mais-avec-des-couteaux-partout-partout, Delcourt prend une longueur d'avance sur ses concurrents. Comme beaucoup d'autres égéries graphiques du moment, Tao Bang a tous les atouts pour interroger la libido des plus jeunes lecteurs. Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ? Pas si simple. Ce diptyque se démarque de la production lambda en ce sens qu'en plus de l'ivresse, il redonne foi dans le flacon. La série assume complètement un érotisme léger et un ton presque badin, sans vulgarité, savant mélange d'aventures de pirates des mers du sud et de light fantasy. Cette chasse aux sirènes exotique sur fond de rivalité entre deux bordels (hé oui), avec ce qu'il faut de jeunes femmes accortes et de monstres hideux, a de quoi satisfaire les « héroïcomanes » les plus endurcis et réjouir les autres. Sans pour autant saborder l'intrigue, Vatine et Pecqueur prennent une distance amusée avec le genre, malmenant personnages et archétypes sans aucun état d'âme. Le Nécromant, à ce titre, est une création des plus plaisantes, sorte de Tullius Détritus trouillard échappé de la Lune Noire, expert dans l'art de retourner sa veste. Les co-scénaristes abordent le registre avec un savoir-faire consommé, réduisant à minima les séquences de présentation pour entrer de plain-pied dans une intrigue échevelée. Cassegrain fait merveille au pinceau, avec un style dynamique et lumineux qui emporte l'adhésion sans coup férir. Bref, de la série B comme on les aime. Mais flûte. Cinq ans entre deux albums, c'est long...

Par : Poilade (24 janv. 2005)

Tout à fait d'accord avec la critique précédente sur Tao Bang. Moi non plus je n'y croyais plus trop, depuis 5 ans... J'ai été surpris de voir l'histoire se terminer en 2 tomes, mais en fait ce n'est pas une mauvaise idée d'échapper à la litanie habituelle de suites sans fin (on voit où ça peut mener - cf. Lanfeust par exemple).
Je me réjouis de lire le tome 3 annoncé, d'une série fraîche et vivifiante, notamment par le dessin, mais aussi par les dialogues, amusants et plein d'esprit.
Moi aussi je suis finalement étonné par la catégorie "série B", mais constate que cela n'empêche pas Delcourt de faire un bel effort sur la qualité des couleurs, avec une couverture traitée spécialement (effet relief quasiment).
Bonne lecture !

Par : b1p Voir les critiques de b1p (23 janv. 2005)

Eh ben ! Depuis le temps qu'on l'attendait cette suite ! Plus de 5 ans, en fait ! C'est dire si on appréhendait ça avec angoisse. Autant d'années d'attente et on aurait été déçus ? Pas du tout !
Le 2e tome se hisse haut la main à la hauteur du 1er. Peut-on dire quelque chose du dessin de Cassegrain ? Tout ce qu'on pourrait dire ne serait que dérisoire. Il est magnifique, et je pèse mes mots. Même si la technique a évolué, le trait est là, totalement ébourriffant, au service d'une histoire mélangeant toujours aussi abilement aventure, humour, dépaysement et opposition un brin salace entre les deux sexes.
La réelle question est ailleurs : pourquoi avoir casé ce chef-d'oeuvre dans la collection "Série B". C'est un peu comme mettre au même niveau les Indiana Jones de Spielberg avec les Aventures d'Alan Quatermain. Or, Tao Bang n'a rien à voir avec une pâle copie mais servirait plutôt de référence à laquelle toute bd d'aventure fantastique et vaguement orientalisante ferait bien de se raccrocher.
Vivement la suite des aventures de Norden, Tao Bang, le Chauve, la Marée Galante et les autres... Et j'espère ce fois qu'il faudra attendre un peu moins longtemps.


 


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