Le Baiser d'Arakh de Sandrine CailleteauThierry Cailleteau Siro - 5 critiques
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Par :
FatalJack  
(18 nov. 2006)
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 Pour la sortie de "La forteresse de sable", je me suis plongé dans la lecture de "Le baiser d'Arakh". Alors évidemment, je fais partie aussi de ceux qui n'aimaient pas trop la reprise d'Aquablue par Tota (je trouvais aussi que Nao ressemblait à Schwarzenegger) et évidemment dès la couverture, je suis ravi de retrouver un trait vatinien. Seul véritable regret sur le plan du dessin, c'est que Nao semble dorénavant 5 à 10 ans de moins que dans les tomes précédents pourtant, il a veilli depuis, nan ? Bon à part ce problème là, et quelques petites erreurs, le dessin est véritablement agréable. Pour l'histoire, le coté "Dune" et fantastique, même clairement énoncée, n'est pas pour me déplaire. Bref, un bon Aquablue. |
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Par :
kevinm
(26 nov. 2004)
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Tous les albums de la série m'ont bien plu jusqu'à celui-ci où le scénar me semble trop mécanique et trop mécanique ; le fantastique, même s'il est utilisé à petites touches dans les autres tomes (par exemple les visions de Nao) est ici beaucoup trop utilisé comme base de l'histoire, donc je suis un peu déçu. A suivre quand même... |
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Par :
weremouse
(31 oct. 2004)
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Je ne trouve pas, contrairement à d'autres, que la qualité des scénarios ait baissé. Elle me semble au contraire relativement homogène. Aquablue reste la gentille série de SF naïve, avec son côté militant écolo en pantoufles, qui me plaisait bien quand j'avais treize ans. En lire un nouveau, c'est croquer dans une madeleine. Ici, la madeleine tient ses promesses : scénario convenu mais agréable, qui nous régale de clichés sympathiques. On n'est pas là pour se prendre la tête. Mais je viens de me rendre compte qu'il y a un hic : c'est macho. En fait la série l'a toujours été un peu, mais là c'est beaucoup plus remarquable. Donc, si j'ai bien compris, Nao laisse au foyer sa compagne, qui accepte docilement de rester torcher le moutard pendant que son mari va jouer les sauveurs du monde, persuadée qu'elle est de son inutilité. Le mari en question se fait draguer par la secrétaire, et même s'il ne va pas jusqu'au bout, on sent qu'il apprécie l'intention... Ils ont besoin d'être rassurés sur leur capacité à plaire, ces messieurs, alors que les épouses, hein... Quant à la seule femme de l'histoire qui ne soit pas en état de soumission devant un homme, c'est une femme-araignée... Je ne veux pas faire de freudisme à deux balles, mais cet album me paraît de bout en bout un fantasme masculin très stéréotypé... |
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Par :
esteban2002
(25 oct. 2004)
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J'avais arrêté d'acheter les albums de la série au tome 5. Principalement parce-que le scénario particulièrement riche aux premiers tomes, devenait convenu et banal par la suite, également parce-que le dessin de Tota, qui m'avait convaincu dans Fuzz et Fizzbi, ne m'a absolument pas plus dans Aquablue (Nao plus baraqué que scharzenegger, ca me gene...). Bref, je suivais la série de loin, mais sans acheter les tomes qui sortaient. Or, je viens de reprendre la série au tome 10 (ça fera un trou dans ma collection, entre le 6 et le 9, mais ca n'est pas si grave). Pourquoi ? Déjà, un dessin qui renoue avec le début de la série. Très réussi et très fidèle. Par ailleurs, le scénar, sans être un chef d'oeuvre, sort des niaiseries des tomes précédents. Bref, on passe un très bon moment de lecture, et on attend la suite avec intéret. Ce qui reste encore le meilleur critère de qualité d'une BD ! |
Par :
Arnaud Reymann 
(18 oct. 2004)
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« Le baiser d'Arakh », Aquablue tome 10, par Cailleteau & Siro. Chez Delcourt Pas de répit pour les héros. A peine le temps, pour Nao, d'embrasser sa compagne et son fils nouveau-né que le revoilà parti aux confins de la galaxie. Cette fois, le jeune milliardaire servira de passeur d'armes malgré lui. L'aventure le laissera en bien fâcheuse posture, à suivre donc au prochain épisode. La série Aquablue s'est imposée, au fil des ans, dans l'univers SF de la bande dessinée. Un space opéra bien ficelé, qui n'est pas sans rappeler les mondes créés par des grand maîtres tels Frank Herbert (Dune) ou Isaac Asimov (Fondation). Cet opus voit le retour de Vatine au story-board, les débuts de Siro au dessin et bien sur Cailleteau, l'incontournable créateur de la série, toujours présent au scénario. La passation de pouvoir, au niveau graphique, est réussie. Une des raisons de l'encadrement de Siro par le duo Cailleteau/Vatine. Les auteurs poursuivent le concept d'histoire en deux tomes, et ce de façon assez heureuse. Car le scénario de ce 10ème volume est dense et mérite ce développement en deux fois 46 planches. Seul bémol : une case, où les auteurs ont joué du « floutage informatique » pour rendre les impressions de Nao, revenant à lui après avoir été assommé. Une tentative graphique que je regrette, car elle ne trouve pas vraiment sa place au côté du dessin de Siro. Et la force de la série, pour moi, réside aussi dans le fait d'avoir évité l'informatisation à outrance, du moins dans son rendu. Mais bon, il s'agit là d'un tout petit bémol, qui ne gâche en rien le plaisir ressenti à la lecture de l'album. |
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