Le Démon au Vatican de Stephen DesbergEnrico Marini - 7 critiques
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Par :
Thierry Bellefroid   
(10 mai 2004)
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 « Le démon du Vatican », tome 4 du Scorpion. Par Desberg et Marini. Chez Dargaud. Le duo Marini-Desberg au meilleur de sa forme. Après des débuts prometteurs, le Scorpion a frôlé l'overdose généralisée : trop d'effets, trop d'esbrouffe graphique, trop de scènes gratuites et de femmes vénéneuses. Nous revoilà au coeur de l'action, rebondissant au gré des pages, repartant dans le passé du Scorpion, tissant la toile des intrigues vaticanes, et voguant de plus belle vers un grand roman d'aventure à la Dumas mâtiné de « Troisième Testament ». Même Marini semble décidé à ne plus en faire trop, jouant davantage sur les ambiances et les couleurs, ne gâchant pas ses personnages dans des poses obligatoirement avantageuses. Bien sûr, l'apparition (dès la couverture) d'une nouvelle femme au torse fort dévêtu dans cette galerie de héros beaux comme des dieux n'est pas totalement désintéressée. Mais où est-il écrit que les grandes histoires romanesques doivent forcément être conduites par des protagonistes austères ? Laissons-nous faire. Ces deux auteurs-là s'amusent, c'est évident. Aux antipodes d'un IRS tiré au cordeau, le Scorpion prouve que Desberg n'a pas perdu son côté fantasque. Il prouve aussi qu'il reste, en ces temps placés sous le signe du manga, une place pour la bonne BD d'aventure franco-belgo-italo-suisse. |
Par :
Fanweer
(28 avr. 2004)
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Y'a pas, j'arrive pas à accrocher à cette histoire. Le héros est trop superficiel pour qu'on s'y attache réellement. Je continue à lire chaque nouveau tome, mais c'est largement plus pour le dessin que pour les rebondissements de l'intrigue ! Et c'est vrai que dans cette série Marini nous offre de super décors, même si je trouve que Méjaï n'est pas moitié aussi envoûtante que la Sorcière de Gipsy. |
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Par :
Sep
(17 avr. 2004)
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Certes, Le Scorpion ne deviendra pas une série culte. Son manque d'originalité, ses rebondissements plutôt faibles et son manque total de surprise ne fera pas de ces albums un must incontournable. Le héros est archi-conventionnel, les personnages secondaires ultra-classiques. Cependant, les magnifiques illustrations de Marini compensent largement la platitude du scénario. Du coup, l'histoire se laisse lire agréablement. Si les deux premiers albums étaient un peu plus mous, il faut plus les considérer comme une sorte d'introduction, on nous présentait les personnages plutôt que de faire avancer l'histoire, l'aventure semble avoir véritablement pris son envol avec le tome 3, La Croix De Pïerre. Ce 4ème tome en est la suite logique. Commencée à Rome, l'aventure du Scorpion se pousuit à présent à Istambul. Marini tire remarquablement son épingle du jeu en nous offrant des fresques splendides. Cependant, le jeune dessinateur semble avoir atteint ses limites. Contrairement à ses autres albums où le dessin ne cessait de progresser, on remarque une certaine constance depuis déjà le quatrième tome de la très regrettable série Rapaces. Quant à Desberg, et pour en revenir au scénario (au risque de me répéter), son manque d'originalité est ici assez catastrophique. Personellement, j'attendais mieux de l'auteur de L'Etoile Du Désert. |
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Par :
ben71210
(06 avr. 2004)
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Un album dans la continuité ! Sans être ultra originale, l'histoire se laisse lire très facilement. Et le scénar suit son chemin !! Une série que je trouve très sympa, il faut juste espérer qu'ils ne feront pas de Scorpion une série à 12.000 tomes, ce qui serait dommage ! Sinon le dessin reste un pur bonheur ; décidemment Marini est un grand ! C'est peut-être ça qui rend la bd super cool. Mais moi perso, je ne me lasse pas de ce Scorpion, pour l'instant... Alors ceux qui recherchent des scénario plus originaux n'ont qu'à passer leur chemin, cette bd se veut divertissante avant tout ! |
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Par :
Dupart1
(05 avr. 2004)
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Desberg complique un peu plus son scénario (les frères de Jésus, cela ne vous rappelle rien ?) accumule les invraisemblances (le-héros-jamais-touché-qui-fait-mouche-à-tous-les -coups-mais-n’arrive-jamais-à-tuer-le-chef-des-méchants), l’humour balourd (un supplément pour une cabine avec vue sur la mer, c’est du Lanfeust, non ?) et les dialogues pas très soignés. Mais tout cela n’est pas bien grave : Marini, lui, est au top et nous ballade dans des décors somptueux : tout lui réussit et l’histoire est assez mouvementée pour lui permettre de s’exprimer. L’ histoire semble partie pour durer et c’est tant mieux, vivement le prochain épisode ! A propos, il faudrait aussi que le scorpion recharge ses pistolets de temps en temps… |
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Par :
schmo
(04 avr. 2004)
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Ce quatrième opus des aventures du Scorpion est sans doute celui qui nous donne le plus envie de lire la suite. Alors que l'on pouvait croire que cette série se résumait à une lutte entre la vérité et le mensonge, voilà qu'un troisième acteur vient semer son grain de sel. Cet album pose donc de nouvelles questions passionnantes. Comme le dessin de Marini est toujours superbe, c'est un bon moment de lecture. Le seul bémol est que, après 4 albums, la série pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. J'ose espérer que Desberg sait où il va et que cette série ne soit pas une interminable aventure commerciale. |
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Par :
X_plorer
(03 avr. 2004)
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Le troisième opus nous laissait sur du suspens, le 4ème me semble un peu plus transitoire, je serais tenté de dire dommage, mais on a vu trop souvent des albums ou trop de choses se passent trop vite. Nous voilà donc embarqués pour une nouvelle phase du périple, vers l'Orient, qui nous était déjà bien présentée dans le 3ème et qui est prometteuse avec celui-ci. Je dirai simplement une chose aux auteurs, attention à ne pas nous lasser à force du tirer toujours aux mêmes ficelles. Le héros qui s'échappe, se fait reprendre, échappe à la mort et se fait reprendre : 1 fois ça va, 2 fois c'est déjà beaucoup, attention à ne pas en faire trop dans ce sens. Mais bon, les flash back, les défauts, notre héros est, au fil des épisodes, de plus en plus humain et c'est tant mieux. Encore une chose qui m'a bien plu : on parle depuis le début de l'affiliation du héros avec le diable, et le diable a un visage dans cet opus, il apparait très brièvement, mais c'est intéressant pour la suite. Suis déjà impatient. |
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