Un pas vers l'enfer de Jocelyne CharranceThierry GirodYves Swolfs - 4 critiques

Série : Durango - T. 14
Edition : Soleil Productions
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : avril 06
Auteurs : Jocelyne CharranceColoristeThierry GirodDessinateurYves SwolfsScénariste

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Par : Sep Voir les critiques de Sep (03 oct. 2006)

Swolfs a un jour déclaré, au moment de la sortie de Sans pitié, 13ème aventure de Durango, qu'il avait fait le tour de son personnage et qu'il ne pensait pas le reprendre. Grand bien lui aurait pris de rester sur cette idée. Car ce "Pas vers l'enfer" est loin d'être une réussite. Girod n'y est pour rien, son dessin, bien que différent de celui de Swolfs, colle parfaitement à la série, et sa mise en page est parfaite. Non, c'est du côté du scénario que le bas blesse. C'est plat, ça ne raconte pas grand chose. Je n'arrive même pas à me souvenir de quoi ça parle exactement. J'espère que la seconde partie de cette aventure rattrapera ce que je considère pour l'instant comme un massacre. C'est la première que je n'apprécie pas un scénario de Swolfs, mais il est vraiment tombé bien bas avec cet album.

Par : Bretwalda Voir les critiques de Bretwalda (19 juil. 2006)

Durango revient et il n'est pas content.
Il a changé de dessinateur donc parfois de tête. Les méchants, eux, ont toujours de grandes bacchantes noires (enfin souvent).
Qu'ils cherchent à avoir plus de bétail ou plus de mines, c'est toujours la même histoire et le Mauser du gaucher fait toujours bang bang bang.
Bref, ça se laisse lire mais je trouve qu'il n'y a plus guère d'innovations dans cette série depuis longtemps et le délai passé entre ce tome et le précédent n'aura pas servi à changer cette donne.
J'avais pas mal hésité à acheter cette BD, je ne suis pas encore au point où je le regrette mais n'en suis plus très loin pour autant...

Par : Philippe Belhache Voir les critiques de Philippe Belhache (17 juil. 2006)

"Un pas vers l'enfer", Durango 14, de Yves Swolfs et Thierry Girod. Soleil.

Comment un western spaghetti de facture aussi classique a-t-il pu susciter autant d'attente ? Il faut avoir connu les années 80 et les débuts d'Yves Swolfs pour comprendre, avoir traqué les premiers titres de son "Durango" aux Éditions des Archers, avant même sa réédition chez Alpen, puis aux Humanoïdes Associés. Le tome 14 voit aujourd'hui la série passer dans le giron de la maison toulonnaise Soleil, déjà éditrice de "Légendes", du même auteur. Et force est de constater que huit ans après le dernier opus, les deux influences fondatrices de "Durango" sont toujours aussi présentes.

Ce tueur professionnel, apparaissant pour la première fois dans "Les chiens meurent en hiver", était le portrait craché du "Manchot", ce personnage taillé sur mesure pour Clint Eastwood dans les films de Sergio Leone. S'il s'en éloigne aujourd'hui sensiblement, l'esprit reste le même. Ceux des western spaghetti du Maestro, mais aussi et surtout ceux signés de son plus grand disciple, Eastwood lui même. Il y a dans "Un pas vers l'enfer", western crépusculaire s'il en est, un peu de "L'homme des hautes plaines" ou de "Pale Rider". Durango est redevenu un tueur à sang froid, anesthésié par le malheur, soutenu par un désir de vengeance qui prime toute autre considération, même morale. L'autre figure tutélaire de la série reste Jean Giraud. La très belle reprise graphique de la série par Thierry Girod ne trahit en rien l'esprit de la série, au contraire. Elle contribue cependant à la rapprocher un peu plus - si cela était possible - du grand frère "Blueberry". L'influence de Giraud y est prégnante, palpable à chaque case, filiation stylistique déjà évidente dans la précédente série par Girod, "Wanted". Mais la qualité y est, que demander de plus ?

Par : Spipp (29 mai 2006)

Après 8 ans d'absence, Durango revient, avec cette fois Girod au dessin, Swolfs assurant le scénario uniquement. On pouvait dès lors craindre cette reprise graphique : succéder à Swolfs relève du défi. Autant le dire tout de suite, Girod relève ce défi haut la main ! Ce n'est pas Swolfs, bien sûr : les décors sont satisfaisants sans plus, et les personnages en plan moyen un peu approximatifs. Mais l'esprit est tout à fait préservé et les gros plans parfiatment réussis, au point qu'après quelques pages, on en arrive à oublier que ce n'est plus Swolfs qui dessine.
Swolfs parlons-en. Il nous offre ici un excellent scénario, dans la lignée des meilleurs Durango, en réussissant même à y glisser une critique à peine voilée de la mondialisation actuelle. C'est aussi très noir, plus que d'habitude, la fin en attristera plus d'un je présume.
Au total, une réussite et d'heureuses retrouvailles qui font oublier le scénario très (trop) court de Légende.


 


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