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« Beau comme un Diyo », Tessa 3, de Nicolas Mitric et Stéphane Louis. Soleil.
Une adolescente vivant des aventures d'agent spécial dans l'espace, le concept vous dit quelque chose ? Soyons honnête, la comparaison avec Sillage s'arrête là. Le concept développé par Louis et Mitric est plus classique - une ado délurée faisant des allez et retours dans l'espace - et joue volontiers sur les décalages terre/outre-terre. Et surtout affiche clairement sa cible. Tessa est un produit calibré jeune public, qui s'assume en tant que tel, assez léger dans le ton sans pour autant être forcément complaisant. Les ingrédients de base de ce troisième opus ? Une héroïne bondissante (trop ?), des jeux de mots labellisés de la cour de récré d'Arleston-lès-Soleil et une parabole maison sur l'amour et ses raisons. L'ensemble est plaisant, servi par le graphisme très dynamique de Stéphane Louis. Lequel semble d'ailleurs prendre plaisir à dépeindre cet univers ludique mais pas si innocent que ça. Un divertissement de bonne facture, donc. Mais un divertissement quand même, qui reste de ce fait dans l'ombre d'aînés plus prestigieux.
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