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« Lazarus Jack », par Mark Ricketts et Horacio Domingues. Bamboo, Angle Comics.
Bamboo élargit une nouvelle fois leur champ éditorial, choisissant cette fois dimporter des comics. L'éditeur bourguignon joue cependant sur du velours avec des titres essentiellement tirés du catalogue Dark Horse, fort de nombreux standards. « Lazarus Jack » conserve pour sa part la particularité d'être paru directement en album aux Etats Unis. Un gage de qualité ? On n'en est pas si loin. Ce one-shot se définit comme un récit daventures à l'Américaine avec pour personnage central un magicien se frottant à la magie noire pour rejoindre Houdini dans la légende. L'affaire dégénère sans que l'on sache comment, et Lazarus Jack y perd sa famille. Soixante-dix ans après, un homme mystérieux propose au vieillard qu'est devenu Jack de rattraper le temps perdu
Construit comme un Jumanji dans la ixième dimension, « Lazarus Jack » se déguste avec le même plaisir qu'un bon vieux « Manoir des fantômes ». Du travail de pro, classique, mais n'excluant pas certaines audaces, quelques ellipses finalement justifiées et un cynisme de bon ton malgré un semblant de happy end.
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