Les larmes d'Isis de Besson FrédéricDidier Crisse - 2 critiques
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Par :
Philippe Belhache   
(29 déc. 2005)
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 « Les larmes d'Isis », Ishanti 1, de Crisse et Besson. Soleil. Il y a-t-il un effet Crisse comme il y a eu un effet Arleston ? Les éditions Soleil semblent le croire, qui orchestrent toute une communication autour de cet abonné des univers fantastiques, avec pas moins de deux nouvelles séries sur le feu, Ishanti et Canari. La première retient l'attention par le traitement graphique, du Crisse pur jus, doté une texture particulière appliquée par Frédéric Besson. Un travail technique et technologique sur les crayonnés du dessinateur dont on ne peut que louer la qualité, l'esthétique étant laissé à l'appréciation de chacun. Que découvre-t-on au delà de cette façade Photoshop ? Un scénario calibré qui joue constamment entre effets réalistes, érotisme soft et fantastique humoristique qui n'est pas sans rappeler les bonnes pages de l'Epée de Cristal, du même Crisse. Les inconditionnels se régaleront. Les autres verront dans cet avatar déluré du Papyrus de Lucien de Gieter un produit formaté mais agréable, amusant par son panthéon peuplé de tocards et quelques références à peine masquées aux dialogues d'Astérix. Mais guère plus. |
Par :
Fred1978
(07 nov. 2005)
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Ben... heu... je suis mitigé. Le dessin est certes intéressant, la patte de Crisse reste reconnaissable entre toutes, mais les couleurs sont bofs, trop lisses, on dirait des photos de mode retravaillées et dont on voit parfaitement l'artifice. Et l'histoire, que dire... brouillon ? rapide ? burlesque ? Que viennent faire tous ces dieux ici ? La salle est sensée être introuvable et tout le monde s'y retrouve en même temps, sans aucune difficulté. Ca va trop vite, trop dans tous les sens. Et je ne parle même pas d'Orus qui aurait pu être drôle si il n'avait été ridicule et du chat dont les réflexions n'amènent rien du tout, même pas un sourire. Non vraiment, heureusement que Crisse dessine toujours aussi bien les femmes et que malgré tout les décors et les personnages sont intéressants, sinon le "un peu" se serait transformé en "pas du tout". Attendre aussi longtemps un nouvel album de Crisse pour tomber là-dessus ne peut qu'être décevant. Pourquoi tant se dissiper ? Vous l'aurez compris la déception fut grande, et ma critique est peut-être un peu dure. Une seconde lecture peut-être... Le problème, c'est que je n'ai même pas envie de l'entamer cette seconde lecture. |
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