Terra Incognita de Christophe ArlestonAdrien Floch Lyse - 4 critiques
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Par :
FatalJack  
(01 juil. 2006)
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 Etant un fan du dessin d'Adrien Floch, je ne pouvais passer à côté de cette BD. Et appréciant généralement les BDs d'Arleston, je me faisais pas trop de soucis. Et j'avais raison. L'histoire, en effet, on peut s'attendre à tout, car Arleston dépose des éléments un peu partout, en plus du but premier pour l'instant pour les héros: survivre. On entend la suite qui peut être vraiment intéressante. Pour le dessin, du très bon Floch (bien qu'une ou deux cases manquent de décors à mon gout mais je vais pas raler). Je prends toujours autant de plaisir à lire ses Bds. De plus la couverture me plait beaucoup. |
Par :
Arnaud Reymann 
(05 sept. 2005)
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« Terra Incognita », Les naufragés d'Ythaq 1, de Christophe Arleston et Adrien Floch, Soleil. Inutile de le préciser, c'est la nouvelle série d'Arleston. Et pour tout dire, c'est marqué dessus. Le produit est estampillé, et ne dénature pas le catalogue du bonhomme, le concept d'Ythaq mêlant Héroïc Fantasy et Space Opéra, quelque part entre l'univers d'Aquablue et celui (qui lui est propre) de Lanfeust des Etoiles. Passé ce point, force est de constater que le produit est solide malgré son air de déjà-lu. En conteur chevronné, Arleston met en scène des personnages typés, a priori caricaturaux, mais qui semblent appelés à évoluer au-delà des simples stéréotypes. L'histoire est classique mais charpentée, développée sans temps morts sur quelque soixante pages (un pied de nez à Menu et sa fixation sur le 48 CC ?). Le scénariste semble même brider sa tendance naturelle au calembour tous azimuts pour asseoir sa crédibilité, sans pour autant négliger des pointes d'humour référencé (l'attaque des Banfoos a quelque chose de « Sacré Graal »). Adrien Floch insuffle en virtuose le dynamisme nécessaire à l'ensemble, fort du graphisme semi-réaliste qui a fait son succès sur Shloka. Bref, une parfaite entrée en matière. La preuve que sur un terrain désormais balisé, il y a encore moyen de se faire plaisir et de produire des séries de qualité. Heureusement, car nommer Ythaq une histoire de naufragés est présage pour les personnages de certaines difficultés de retour. Et d'un nombre d'albums en conséquence.. Je viens de lire, de Philippe Belhache. Second avis : « Terra Incognita », Les naufragés d'Ythaq 1, de Christophe Arleston et Adrien Floch, Soleil. Arleston lance les bases d'un « space opera » plutôt prometteur, mais de facture classique. Les personnages rentrent en scène, les rôles sont attribués. Le trio de naufragés (l'aventurière, le technicien et la peste), un guerrier Banfoo (peuplade d'Ythaq) et le sage Feng (autre peuplade). Quant à la quête : pour l'instant, survivre. Dans un deuxième temps, quitter Ythaq. Mais tout cela pourrait bien changer. Arleston applique une recette éprouvée. Découpage, mise en page, scénarisation : on retrouve ce qui a fait le succès de Lanfeust ou de Trolls. Le dessin de Floch cadre pleinement avec ce que l'on peut trouver dans le sérail de Soleil. Il n'y a donc pas vraiment d'éléments qui distinguent cette série d'autres séries du catalogue, sinon le scénario. Dans cette nouvelle série, l'accent n'est pas mis sur l'humour mais sur l'aventure. Et ce de façon plutôt réussie. |
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Par :
Schtroumpf lecteur
(04 août 2005)
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Après Conquérant de Troy, voilà une nouvelle série d'Arleston qui a réussi à me convaincre de ne pas éviter comme la peste tout album estampillé de son nom. Au moins, on ne peut pas lui reprocher de faire dans la diversité. J'ai bien apprécié cet album et contrairement à Lanfeust "l'autre grande aventure d'Arleston", cette série a l'avantage de ne pas nous indiquer dès le premier tome où elle va nous amener. On savait pertinemment que Lanfeust, chargé de sauver le monde, réussirait dans sa quête ; là on ne sait pas ce que l'histoire va nous révéler. Trois passagers d'une navette spatiale s'échouent sur la planète Ythaq (petite référence à l'Odyssée au passage) peuplée de différentes espèces intelligentes aux coutumes particulières. Et là, ce qui nous change un peu, c'est qu'on ne sait pas ce qui va arriver à nos trois protagonistes. Vont-ils réussir à retourner dans l'espace avec leurs congénères ? Vont-ils s'installer sur cette planète ? Vont-ils sauver la planète d'un tyran quelconque ? Vont-ils tous survivre ? Leurs destinées (pas forcément liées d'ailleurs) ne peuvent pas encore se deviner et ça fait du bien. Une BD qui se lit facilement et qui est très agréable, bien servie par le dessin. Des BD comme ça, on en redemande encore. En espérant que ça ne partira pas en sucette comme Lanfeust... |
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Par :
esteban2002
(27 juil. 2005)
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Arleston se reconnaît maintenant de loin. Ses scénarios ont beaucoup de points communs, ce qui montre peut-être les limites d'un auteur qui nous a pourtant impressionné jusqu'ici. Ici, on a un mélange entre le récent Elixirs (un héros, deux héroines, dont une bêcheuse râleuse) et une influence forte de livres comme le cycle de Tschai de Jack vance. On pourraît donc s'attendre à un tome qui n'apporte rien. Et pourtant... Là (contrairement à Elixirs), la mayonnaise prend! Pour deux raisons. Le dessin, déjà. C'est peut-être bête, mais les héros sont ici séduisants dont empathiques (contrairement à Elixirs). Par ailleurs, le dessin de Floch est excellent aussi bien dans les décors que les persos. Bref, très bon point. Deuxième raison, plus surprenante : le scénario. En partant sur un terrain déjà trop exploité (cf ci dessus), Arleston arrive à retrouver une originalité (avec des peuples et des coutumes intéressants), et surtout un rebondissement de fin de volume - on ne se retrouve dans plus rien de connu, que ce soit chez Arleston ou Vance. Bref, après une méfiance en début d'album, je suis maintenant totalement conquis ! En espérant que cette fois Floch aille au bout de sa série... (pensée émue pour Shloka) |
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