Elle et décoloration de Anne Guillard - 3 critiques
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Par :
titine  
(14 mars 2005)
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 La couverture qui évoque celle du magazine féminin typique est très bien parodiée. Le concept de l'album qui en évoque également le contenu est une bonne idée. Mais en ce qui concerne l'humour, "Je veux le prince charmant" de Hélène Bruller (Albin Michel) est nettement plus drôle. Ici, un album entier consacré aux soucis de poils lasse dès les premières planches. Et l'anti-héroïne ne m'a pas parue attachante. |
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Par :
anne-laure
(27 févr. 2005)
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Un avis féminin vous intéresse ? Il y a peu de femmes qui font de la BD mais Anne Guillard me semble avoir un avenir prometteur. Le idées sont brillantes, le coup de stylo est précis, le format "magazine féminin" et les critiques acerbes qui en découlent sont à se tordre de rire. C'est un album qui a peut-être un bemol puisqu'il ne me semble pas être à la portée de tout le monde, c'est à dire de certains hommes... et les références télé-réalité, télé-poubelle, séries à l'eau de rose ou publicités mensongères ne seront peut-être pas du goût et de l'appréciation de tout le monde mais pour ma part... appartenant à la même génération, je trouve que c'est plutôt bien ficelé et il devient alors évident qu'une 'valentine' sommeille en moi. Longue route à Valentine et son auteur... |
Par :
Philippe Belhache 
(15 févr. 2005)
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« Elle & Décoloration », Valentine 1, d'Anne Guillard. Vents d'Ouest. Pour une première, Anne Guillard frappe fort. Cette jeune diplômée des Gobelins joue sur le double ressort de la caricature et de la parodie pour imposer un concept original de BD humoristique. L'auteur alterne les saynètes mettant en scène ladite Valentine, jeune célibataire névrosée obsédée par sa pilosité, et les parodies d'articles et de publicités de magazines féminins. Un parti pris qu'elle pousse à son extrême, adoptant une maquette « comme si » pour la première de couverture et le sommaire, tous deux plus vrais que nature. Anne Guillard excelle dans cette approche pleine d'une distance ironique avec la presse spécialisée. Elle y impose un trait précis et un style très personnel. Et surtout une héroïne bien frappée, au physique ingrat (très) éloigné du diktat esthétique développé dans les magazines ainsi brocardés...Un terme s'impose : poilant. Mais aussi risqué. Une bonne part du succès de l'album réside dans l'effet de surprise. Réussir un tome 2 n'en sera que plus difficile. |
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