|
Il faut tuer José Bové de Jul
-
4 critiques
Ajouter une critique
Par :
Gary
![](/etoile.gif) ![](/etoile.gif) ![](/etoile.gif)
(14 mars 2005)
|
![](/empty.gif)
Un album qui n'a pas d'autre ambition que de faire rire aux éclats sur le thème de l'altermondialisme. Et c'est vraiment une réussite. Vraiment plein de trouvailles. Le Kdo idéal pour le gaucho de votre entourage.
|
Par :
Schtroumpf lecteur
![](/etoile.gif) ![](/etoile.gif)
(02 mars 2005)
|
![](/empty.gif)
La base de l'histoire de cette BD est assez originale : une multinationale veut commercialiser des figurines à l'effigie de José Bové, mais celui-ci refuse cette marchandisation de son image. Il n'y a donc qu'une solution : tuer José Bové.
Trois chefs de multinationales essaient de manières différentes de tuer José Bové, bien sûr sans succès.
La trame de l'histoire est plutôt bonne, les dessins sans être géniaux servent bien l'histoire, en revanche, le développement de l'histoire manque cruellement de consistance. L'auteur met en place un certains nombre de situations et les résout à la va-vite.
Tout ça donne une BD agréable à lire mais qui m'a vraiment laissé sur ma faim, j'ai l'impression d'avoir raté la chute tellement elle est rapide et mal faite.
Une BD très sympa à lire dans les rayons d'un magasin ou à offrir à un fan de José Bové ou de Charlie Hebdo (Jul y dessine).
|
Par :
Zou
![](/etoile.gif) ![](/etoile.gif)
(10 févr. 2005)
|
![](/empty.gif)
Cette BD est très très facile. J'entends par là que caricaturer l'affrontement entre grosses multinationales et manifestants alter-mondialistes est un exercice des plus aisés. Le défaut principal de cet album (outre la piètre qualité du dessin, mais qui finalement n'a qu'une importance toute relative dans une BD humoristique de ce style) aura été de tirer sur les grosses ficelles de la caricature en n'ayant pas su trouver à développer un humour de second degré, comme l'avait par exemple réussi Pétillon avec son hilarante "Enquête corse".
Bien sûr, quelques gags sont très bons (le fait par exemple que José Bové soit protégé par des brebis expertes en art martiaux ou que Jésus soit inventeur du tri sélectif, j'ai trouvé ça très marrant) mais dans l'ensemble, cet album manque de consistance.
Par contre, Jul est neutre et il ne prend clairement parti pour aucun des 2 mouvements, et ça c'est le gros point positif de l'album : les 2 camps en prennent chacun plein la gueule.
Bref, un album quand même assez moyen. Certes il se lit mais son achat est très dispensable.
|
Par :
Philippe Belhache
(18 janv. 2005)
|
![](/empty.gif)
« Il faut tuer José Bové », de Jul. chez Albin Michel.
Un titre choc, un graphisme avec un air de déjà-vu et un éditeur qui a fait ses preuves en la matière. Jul prend ses marques dans un créneau tenu haut la main par Pétillon. Ce jeune dessinateur de presse multicartes, qui a posé ses valises en 1999 à Charlie Hebdo, vise assez haut avec ce qui est annoncé comme la première alter-BD de l'histoire. Le résultat ? Un joyeux foutoir au sein duquel se côtoient allègrement José Bové, Raël ou Albert Jacquard, sur un scénario qui oppose les multinationales aux « forces altermondialistes ». L'argument ? José Bové refuse de vendre son image à un grand fabriquant de jouets, qui se retrouve ainsi avec 800.000 poupées sur les reins et le couteau sur la gorge. L'option ? Supprimer Bové. De quoi frapper très fort. Jul ne s'en prive pas, fait feu de tous bois, n'épargne rien ni personne. Reste que l'album ressemble à un de ces longs-métrages où des stars du café-théâtre enchaînent les sketches devant la caméra sans parvenir à en faire un film. « Il faut tuer José Bové » est à cette image, bourré de (très) bonnes idées que ne renieraient pas Charlie Hebdo ou le Canard, gags en rafale alignés comme à la parade, au détriment d'une vue d'ensemble. N'est pas Pétillon qui veut. Mais ce n'est pas tombé bien loin...
|
(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio
|
|