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Big Bill est mort de Wander AntunesVance CainesWalther Taborda
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3 critiques
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Par :
Coacho
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(08 févr. 2005)
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Je me remémorais les longues apnées de Jacques Mayol, dont le film « Le Grand Bleu » narrait les romancées aventures, et je me disais que je devais aller en faire une nouvelle dans Le Grand Blanc de la collection Blandice de Paquet.
Une fois avalée la décalée « Perspective Nevsky », je me jetais dans cette histoire noire, à tous les sens du terme !
Le Sud américain, ses rednecks et son racisme, dessinés avec beaucoup de talent par Taborda, sont le décor de cet album qui se déroule dans les années 30.
Beaucoup de choses ont été dites, écrites, filmées sur ce thème de la « haine ordinaire » et il fallait trouver une façon différente de livrer son sentiment sur cette période morose post-crise financière.
C’est sous les traits de 3 frères bien différents que l’histoire se met en place…
Le premier, adipeux et pas très intelligent, accompagné du deuxième, fluet et aussi intelligent que couard, se retrouvent sur le perron de leur maison à contempler leur troisième frère, Big Bill, costaud et bad boy de la région, qui se balance au bout d’une corde…
Ils veulent savoir pourquoi ? Qui ? Où ? Quand et comment cela est arrivé ?
La couverture est éminemment alléchante mais l’intérieur se révèle un peu moins à la hauteur des espoirs fondés et malgré la double originalité de commencer le récit par les causes potentielles de la mort de Big Bill par le biais d’anecdotes racontées par ses frères, et d’éviter l’écueil de la présence du KKK, l’histoire se met à dérailler quelque peu et avoir quelques ratés qui empêchent l’immersion totale.
Les personnages, qui restent tout de même issus d’une galerie de portraits hauts en couleurs, ne sont pas vraiment attachants, se succèdent sans vrai liant, et malgré certains changements comportementaux de certains, restent assez « plats » !
Big Bill est charismatique mais ce personnage, tout central puisse-t-il être, est mort et absent du déroulement de l’histoire !
Une fin précipitée prend à contre-pied le lecteur, qui n’avait pas eu le temps de bien s’installer, et rend la lecture un peu inconfortable !
Pour le dessin, je n’ai noté qu’une pinaille, c’est celle du trou dans la chaussure du pendu, qui apparaît et disparaît au gré des envie de Taborda !
Une lecture plaisante, sans plus…
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Par :
alban
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(23 janv. 2005)
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78 pages qu'on ne voit pas passer ... une histoire très belle sur la recherche du meurtrier de Big Bill.
Deux frères se retrouvent au pied d'un arbre ... leur frère Bill est là pendu devant eux ... Le shérif est déjà passé mais leur a demandé de ne pas le dépendre ... Qu'a-t-il bien pu se passer ?
Dans ces Etats Unis post-crise de 29, nous assistons à la superbe histoire de noirs soumis à la rudesse de la vie et au racisme. Les auteurs nous présentent une situation assez sombre de cette époque et des abus qu'elle a pu entraîner.
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Par :
Laurent Fabri
(18 janv. 2005)
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Big Bill est mort, par Wander Antunes et Walther Taborda, chez Paquet dans la Collection Blandice.
Voilà un album qui vaut d'abord par le graphisme mais qui déçoit un peu sur le contenu par un côté trop convenu. Rien ne surprend vraiment dans cette histoire de noirs qui tentent de s'émanciper dans le Sud profond de l'Amérique des années trente. Si ce n'est le ton un peu humoristique apporté par le dessin, on ne peut se défaire d'un sentiment de déjà vu, dans cette panoplie de personnages dont pas un ne rattrape l'autre. Mais il y a le dessin de l'argentin Walther Taborda, qui permet de récupérer la sauce. Oscillant sans cesse entre la caricature et le réalisme, influencé par le comics américain, le trait de Taborda donne une sorte de second degré à l'album.
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