L'ultimatum de Francis CarinJacques Martin - 6 critiques
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Par :
Bobbylapointe
(24 août 2005)
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 J'ai été assez déçu par cet album, et, contrairement à Alix, c'est ici le scénario qui m'a déçu. Le dessin de Carin est très bon, il n'y a rien à redire. Mais le scénario est mal ficelé, peu crédible et très poussif. Martin nous a habitués à mieux, vraiment!! Quelques scènes sont même franchement ridicules comme celle de la fin où l'anglais bcbg embrasse soudainement une fille ! Lefranc lui-même est incolore, inodore, ça on savait, mais il en devient irritant ! Preuve de ceci : au début de l'album quand Sophie lui dit sur le ton de l'humour qu'elle aurait préféré dérober un autre tableau que celui qui avait été volé et que Lefranc lui répond : c'est très vilain de penser ça !!! On dirait des dialogues pré-Hergé destinés à un journal catholique d'avant-guerre... C'est vraiment dommage parceque je considère Martin comme un véritable génie de la BD et du scénario et c'est la première fois qu'il me déçoit à ce point. Et ce n'est pas son âge (84ans)qui est en cause : le tout nouveau Loïs, qui vient de paraitre, est lui, tout à fait satisfaisant. Espérons que cet album ne soit qu'une parenthèse... |
Par :
gregf  
(10 août 2005)
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En achetant cet album, j'avais un peu la crainte de retrouver la médiocrité des albums précédents (La colonne, la camarilla). Je n'ai été que très partiellement rassuré avec l'ultimatum. Cela sent le réchauffé et l'on n'évite pas certaines scènes ridicules (la cousine de Lefranc discutant avec son amie sur la marque du véhicule de Borg...). Bref, lourd et sans intérêt. Néanmoins, il y a un effort du point de vue scénario et on a retrouvé un tout petit peu du rythme des premiers albums qui sont, pour moi, des classiques de la BD franco-belge. |
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Par :
Guillaume Simler
(02 déc. 2004)
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Je viens de lire l'Ultimatum et je ne peux dire qu'une chose : je suis déçu, profondément déçu. Je n'arrive pas à me retrouver dans une BD qui ressemble plutôt à un mauvais pot pourri des albums précédents : une scène maritime qui fait bien penser à "l'Ouragan de feu", des torpilles nouveau cri sorti de l'arsenal de "l'Arme absolue", un Axel Borg en filigrame saluant comme dans "l'Apocalypse"... Bref du déjà-vu, déservi par un dessin qu'on a déjà connu meilleur. |
Par :
Arnaud Reymann 
(30 nov. 2004)
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L'ultimatum de Jacques Martin et Francis Carin, chez Casterman Anachroniques. C'est le mot qui vient à l'esprit à la lecture des dernières aventures de Guy Lefranc. Et cet opus n'y fait pas exception. Le contexte se veut d'actualité. Grand banditisme, terrorisme et haute technologie. Mais Jacques Martin fait évoluer ses personnages comme il le faisait il y a déjà quelques décennies. Lefranc version 1950, mais dans un décor 2004. Le mouvement, le découpage, les dialogues, les réactions des protagonistes ; tout semble daté et frappé du sceau de l'immuable. Bref, toute la trame du récit semble en décalage avec son contexte. Le scénario pêche aussi par manque de cohérence. Exemple : la police et les services secrets se déchargent en grande partie de l'enquête sur une menace terroriste pour la confier à Guy Lefranc... un journaliste ! Mais tout cela se veut ultra réaliste. Jacques Martin, à qui il a été reproché de ne pas intégrer suffisamment de femmes dans ses uvres, innove tout de même un peu. Lefranc hérite donc d'un nouveau compagnon (certains disent faire-valoir) ou plutôt une nouvelle compagne. Sophie, apprentie photographe. Que les puristes se rassurent, pas d'histoire de coeur à l'horizon, la belle est sa cousine. Puristes qui apprécieront aussi la présence d'Axel Borg, l'ennemi intime du reporter, toujours au rendez-vous. Dernière précision ; le dessin est dorénavant assuré par Francis Carin en lieu et place de Christophe Simon, sans que cela ne se ressente sur la « ligne Lefranc »... pareille à elle-même. |
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Par :
Malabar
(13 nov. 2004)
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Carin, qui reprend le dessin, s'en sort avec tous les honneurs, c'est un Lefranc un peu rajeuni, mais très réussi qu'il nous propose là, et son dessin colle parfaitement à la série. Question scénario, on a un peu l'impression que Martin nous présente un album de transition, les allusions au rendez-vous que Borg donne à Lefranc en Egypte plusieurs fois en cours d'album en témoignent. La trame sous fond de terroristes voulant faire sauter le tunnel sous la Manche fait une peu bateau, sans vouloir faire de jeux de mots et les éléments ne s'enchainent pas hamronieusement comme c'est le cas d'habitude avec Martin. De plus, il pourrait en 2004 nous épargner les expressions telles que : fichtre, certes ou palsembleu, qui sont vraiment d'un autre âge et font trop livresques. Bref, un album en demi-teinte, Carin est très bon et Martin peut faire beaucoup mieux! |
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Par :
Zouzou
(11 nov. 2004)
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Félicitations Monsieur Martin cet album est une grande cuvée comme au temps de 'La grande menace' ou de 'L'ouragan de feu', une petite merveille. Et la reprise des dessins par Carin est excellente (la scène dans l'église est superbe). Bonne continuation à tous les deux. |
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