Le duel des esprits - Les Sarcophages du 6e Continent (T. 2) de André JuillardYves Sente - 13 critiques

Série : Blake et Mortimer - T. 17
Edition : Blake & Mortimer
Pages : 56 pages en couleurs
Parution : octobre 04
Auteurs : André JuillardDessinateurYves SenteScénariste

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Par : Lanoë (14 août 2005)

Je ne suis pas un intégriste de B & M. J'ai adoré les deux Van Hamme/Ted Benoît et moins aimé, déjà, le Voronov de Sente/Juillard. Van Hamme reste plus dans l'esprit de E.P.Jacobs et surtout s'y entend à merveille pour tisser avec rigueur son scénario. Sente n'a pas cette qualité. Son tome II des "Sarcophages" part dans tous les sens et pas une page ne donne envie, hélas, de savoir ce qui va se passer dans la suivante. C'est grave. Certaines séquences sont trop longues et futiles (Blake et les chiens de traîneau et surtout le long et pénible flash-back); d'autres sont bien trop courtes. Ainsi Olrik n'apparaît-il que dans les dernières pages, donnant enfin un sens au titre "Le duel des esprits." Bref, on dirait un film trop long au montage désastreux. Une sorte de "Bler et Mortimake" dans lequel Sente se fait plaisir mais sans nous. Cet épisode fait beaucoup de mal à la série. Le prochain "La malédiction des cinq deniers" verra de nouveau Van Hamme aux textes. Tant mieux. Je ne fais pas de snobisme: je n'ai pas lu un seul "XIII", pas plus que "Largo Winch" ou "Thorgael". Mais visiblement, sa rigueur donnait un sens à "L'Affaire Francis Blake et à "l'Etrange rendez-vous" Quant au dessein, je trouve Juillard presque plus proche d'Hergé que de Jacobs. Et il ne met pas assez en valeur les scènes théatrales contrairement à Ted Benoît (cf la tornade de "l'étrange rendez-vous"). Bref, il y a un duo qui pratique l'hommage avec dignité et l'autre que je trouve plus mercantile en emmenant la série là où le "maître du bois des pauvres" ne l'aurait peut-être pas voulu. En tous cas, là où je n'ai pas envie d'aller! J'espère que Sterne, qui succède à Ted Benoît, sera plus proche de l'esprit Jacobs que Juillard.

Par : MaxB&M (15 déc. 2004)

J'aime ce forum car il nous donne une critique constructive, ça fais avancer la façon de pensée de chacun et on a souvent à la suite d'une lecture des critiques (positives comme négatives), un avis différent de celui que l'on voulais donner au départ. Bref, mon avis sur ce dernier Blake et Mortimer a peut être un peu été fausse dès le début par le fait que je me suis offert le luxe étant récemment à Paris (je travaille depuis quelques temps en Angleterre, une catastrophe pour un BDphile) d'acheter non seulement le dernier B&M mais également le dernier Spirou (Paris sous Seine). Eh bien n'étant pas satisfaits de la couverture du B&M, j'ai décidé de commencer par le dernier Spirou.
Comparé au travail du groupe Sente ou du groupe Van Hamme, les derniers venus chez Spirou on fait de la m... mais alors c'est d'un affligeant, tout ressemble à un mauvais Picsou magasine, les dessins sont très laids, le scénario est médiocre, aucune ambiance, on est loin d'un bon Nic et Cauvin et je ne parle même pas de Franquin.
Pour B&M ça a été tout le contraire, qualité des couleurs, la couleur très 50's l'air fade vieux jeu, gros papier, large, les caractères sont dessinés avec un certain respect (ce n'est pas du Jacobs c'est clair mais quand même il y a un bon effort!), le scénario nous emmène au Pôle Nord... pourquoi pas, on parlait de la ballade en bateau aux accents de l'île mystérieuse mais c'est vrai ! Le sous-marin nucléaire et le combat des esprits ne sont pas mal inventés, on est dans une sorte de remake (mais différent) de la Marque Jaune et du Piège Diabolique. J'aurais aimé un peu plus d'Inde, de colonialisme et de train (Orient Express Indien) mais je trouve également que l'utilisation d'un évènement "l'expo universelle de Bruxelles" qui se passe à une date précise donne plus de poids à l'histoire. La cérémonie d'ouverture donnée par le Roi Baudouin est bien trouvée (bon dessin de Baudouin, rien à dire) et enfin le fin du fin avec Olric se réveillant dans son sarcophage... mhmmm excellent!! Bref, que du bonheur ! J’attends la suite !

Par : JMC (17 nov. 2004)

Commençons par les imperfections : c'est vrai que la couverture n'est pas heureuse. C'est vrai aussi que l'histoire aurait gagné à être plus condensée. C'est vrai enfin que le duel est difficilement dessinable. Pour autant, j'aime bien cette nouvelle aventure. Le mérite de Sente est qu'il ancre ses histoire et ses personnages dans l'époque choisie (les années cinquante), ce qui lui permet d'évoquer certains faits, renforçant la toile de fond (ici la décolonisation)). Jacobs ne le faisait pas ? Et alors ? Toute la partie indienne est crédible et rend plus humain Mortimer. Je ne comprends pas certaines critiques : franchement, en quoi le dessin de Julliard est-il inférieur à celui de Benoît ? En quoi les scénarii de Sente sont-ils moins originaux que ceux de van Hamme ? Si "L'étrange rendez-vous" est original, alors il faut me l'expliquer. Enfin si Olrik a une rôle effacé, Sente explique dans Bo Doï qu'il est plus ou moins forcé de l'utiliser, mais on sent qu'il voudrait passer à autre chose. Je trouve que ce duo vaut largement l'autre et j'espère qu'il produira d'autres aventures. D'ailleurs, depuis la reprise de BetM, c'est quand même "La machination Voronov" le meilleur album, et de loin.

Par : LaurentV Voir les critiques de LaurentV (11 nov. 2004)

Pour ma part, j'ai bien aimé l'ensemble des deux albums, avec une préférence pour les parties qui se passent en Inde (une vraie réussite esthétique, qui me rappelle Le Mystère de la Grande Pyramide) et sur le(s) bateau(x) (il y a là des réminiscences de l'Ile Mystérieuse de Tintin, vous ne trouvez pas?).
A la fin des Sarcophages du Sixième Continent, serait-il possible que le cerveau d'Olrik ait réintégré le corps de Mortimer ?
Un tel échange des cerveaux et des corps expliquerait les troubles dont dit souffrir Mortimer et notamment son amnésie dont il est copieusement fait mention dans les dernières pages de l'album, également le peu d'hésitation qu'il montre à abattre Gita surprendrait moins chez le colonel que chez le professeur.
On sait en effet que le personnage d'Olrik, dont la présence est exigée par les éditeurs, pose de plus en plus problème aux différents scénaristes de la série. Quelle meilleure façon de résoudre cette épineuse question que de donner au colonel le premier rôle dans une future aventure ?

Par : Jules-John (09 nov. 2004)

J'avais moyennement aimé le premier tome, mais j'avais laissé une chance, gardé espoir que la conception en diptyque donne une lisibilité et un intérêt à l'ensemble.
Mais aujourd'hui, j'ai tout simplement le sentiment de m'être fait avoir. D'avoir dépensé de l'argent inutilement dans une bande dessinée qui n'est rien d'autre qu'un objet marketing. Ah, pour ça, les gars de chez Dargaud sont forts : un nouveau Blake et Mortimer, c'est forcément une bonne vente. Et puis même si je suis déçu, j'achèterai sûrement le prochain, puis le suivant, etc. C'est là-dessus que compte l'éditeur. Il n'y a pas beaucoup de termes pour qualifier ce genre d'album : de la merde, et on le dit avec d'autant moins de scrupule que, très franchement, il y a moyen de faire mieux, le tandem Van Hamme - Benoit l'avait montré (malgré quelques réserves ici ou là).
Tout d'abord, les talents de scénariste de M. Sente sont certainement inférieurs à ses talents dans le management. Reconversion loupée, en somme.
Car connaît-on plus indigent que ce scénario ? D'abord, le découpage en deux albums. Inutile, c'est un certitude tant l'ensemble aurait pu être condensé en une soixantaine de pages un peu plus rythmées. Et puis ce découpage est d'une banalité affligeante, en gros, réflexion/action, Bruxelles/Pôle sud, questions/réponses. Le talent du pauvre.
À cela s'ajoutent les grosses ficelles. La survie annoncée d'Olrik est la principale, comme si on ne s'en doutait pas, vu que d'une part c'est le principe de la série, et que d'autre part on le sait, hé, m'sieur Sente, on a déjà les albums suivants - ceux de Jacobs, vous savez le mec qui a modestement inventé les deux héros que vous maltraitez ainsi... Mais globalement, il est assez fatigant de deviner ce qui va se passer deux pages plus loin, même si cela est parfois maquillé en "maladresse volontaire", qui n'a rien de très charmant quand on en fait un procédé narratif (déguisement de Nasir, identité d'Açoka...).
Les maladresses sont trop nombreuses également. Olrik n'est là que pour faire de la figuration, le "duel des esprits" n'est pas "dessinable" de façon satisfaisante (la responsabilité en incombe au scénariste), les parenthèses soi-disant pittoresques (l'excursion en Flying Yacht). Tout fleure l'inutile, le factice, dans cet album.
Jusqu'à cette machine qui fait la couverture de l'album. En effet, si les "sarcophages" ne sont pas plus invraisemblables que les inventions jacobsiennes, le subglacior fait rire le lecteur, mais ne le fait pas rêver. Voir Blake et Mortimer dans une cocotte-minute à propulsion nucléaire, il fallait oser.
Et puis, comme dans Voronov déjà, toutes les manies de Jacobs sont copiées jusqu'au ridicule, le texte paraphrase l'image au lieu de la compléter.
Bref, on aurait du mal à faire la liste de tout ce qui cloche dans ce scénario, certainement l'un des plus mauvais qu'il m'ait été donné de lire.
Quant au dessin... Juillard bâcle, il est pressé d'achever cette histoire à laquelle il ne croit pas, il encre à la va-vite. Son imitation jacobsienne est toujours aussi peu convaincante, mais on en viendrait presque à le plaindre tant il semble contraindre son talent dans un style qui ne lui convient pas. Un album fait sans plaisir ne peut certainement pas en procurer : Juillard nous fait comprendre à la dernière page que ses personnages du Cahier bleu et d'Après la pluie lui manquent. Espérons qu'il y reviendra, pour notre bonheur, et qu'il stoppera là cette expérience dont on devine les mobiles véritables...
Bref, récapitulons : n'achetez pas cette chose. Ou bien, si vous faites partie de ceux "qui ne peuvent pas se retenir" (je comprends, j'en fais malheureusement partie), offrez-le à beau-papa à Noël, vous le lirez bien assez tôt.

Par : Claude (08 nov. 2004)

J'ai eu beaucoup de plaisir en lisant cet album. Le dessin de Juillard est magnifique, précis et rempli de détails. Le sénario est, quant à lui, travaillé, et donne une atmosphère à la hauteur de la série d'origine. Les couleurs, splendides, apportent un plus non négligeable. Seul bémol, la couverture en demi-teinte.

Par : Roses (05 nov. 2004)

Ce fac-similé sans âme, cette ressucée d'un B & M des années 50 qui n'apporte rien de plus et qui permet juste aux fétichistes de la série de se sentir vivants, puisque quelque chose de nouveau apparaît, est vraiment mauvais. Tout les ingrédients sont là afin de nous faire croire à une grande oeuvre. C'est plat, c'est bête, c'est dépassé, et c'est beaucoup d'agitations, d'énergie et de lustre pour pas grand chose. Juillard ! utilise ton talent pour faire du vivant et de l'original ! Et laisse tomber ce fantasme !

Par : dark vador Voir les critiques de dark vador (04 nov. 2004)

J'ai bien aimé le tome 17 des aventures de Blake et Mortimer dont je suis un des plus fidèles lecteurs. Malgré tout, le dernier album nous laisse un goût amer car l'histoire après s'être montrée convaincante pendant une grosse partie de la bd, se gâche quelque peu à la fin avec notamment le duel des esprits, où ça ressemble davantage à de la scince fictions lorsque Mortimer voyage jusqu'à l'exposition universelle de 1958 par l'intermédiare de son esprit. Par contre, l'idée d'Acoka remplacé par Gita est géniale car elle permet d'apporter quelque chose de plus humain aux personnages notamment à Mortimer qui, tiraillé par ses émotions, hésite à tirer sur Gita.
Les dessins des auteurs sont toujours aussi fidèles à ceux de Jacobs, et les auteurs font revivre des personnages que Jacobs avait utilisés (Labrousse, Nasir). Cela nous laisse entrevoir un bel avenir à nos deux héros. Dommage que les auteurs aient montré qu'Olrik s'en tirait car on avait l'habitude plutôt de l'imaginer.

Par : Spipp (03 nov. 2004)

D'abord, parlons de la couverture. Jacobs les a toujours soignées, et voulues percutantes. Ted Benoit avait réussi une sublime couverture (L'Affaire Francis Blake), puis une autre très banale (L'Etrange Rendez-Vous). Celle-ci de Juillard est carrément laide et insignifiante !
Mais bon, passons et parlons de l'album proprement dit. Ce que Sente réussit le mieux, qui a le mérite de l'originalité et réussit à nous captiver est toute la partie qui se passe en Inde à l'adolescence de Mortimer. C'est très prenant, touchant même et vraiment réussi. Mais le lien entre cette période et celle du récit proprement dit (1958) ne fonctionne pas. On accroche pas à ce scénario mal ficelé, Sente a voulu trop en faire et vraiment, on décroche compètement de l'histoire. C'est de plus rempli d'invraissemblances - page 15 : Blake se réfugie dans un chenil en amadouant les chiens avec des morceaux de sucre qu'il vait bien sûr dans sa poche - page 16, Radjak et un complice ne tirent pas sur Blake qui s'enfuit parce-qu'il est trop loin, alors qu'il semble être tout au plus à 20 mètres, etc.. Et que dire du professeur Labrousse reconverti soudainement en tireur d'élite (page 32)? Quant au fameux "Duel des Esprits" pages 45 à 47, on atteint ici le summum du ridicule! Pauvre Jacobs!!
Quant au dessin de Juillard, il est sans éclat, terne, et les couleurs sont la plupart du temps saturées... Bref, j'attends avec impatience le retour de Van Hamme !

Par : danielsansespace Voir les critiques de danielsansespace (02 nov. 2004)

Le premier tome m'était tombé des mains, mais celui-ci m'a bien intéressé et par bien des points est très estimable. C'est, je crois, la première fois que l'on peut croire aux intentions du "méchant" dans un Blake et Mortimer. Il y a des échos à notre quotidien dans la tentative terroriste à visée décolonialiste. Le sous-marin sous-glacier est une vraie bonne idée d'engin qu'on n'avait plus vu dans un BM depuis Jacobs. Mortimer est devenu humain et contrairement au premier tome, B et M ne sont pas simples spectateurs, mais acteurs. L'histoire qui se construit entre Mortimer et l'empereur est même émouvante je trouve. Du coup, le premier tome est à ré-évaluer en bien.

Par : Steph (01 nov. 2004)

Cette BD me fait penser au musée Grévin. On fabrique des nouveaux B&M pour le plaisir de continuer une série. Tout est faux, tiré par les cheveux, sent le fabriqué. On y croit pas une seconde. Quel gaspillage d'énergie et de talent pour si peu ! Une machinerie sans âme.

Par : bretwalda Voir les critiques de bretwalda (31 oct. 2004)

Après avoir été dubitatif sur le début de cette histoire, la fin ne la rehausse pas à mes yeux. Cette histoire totalement bidon ne finit pas de traîner en longueur, accumulant de petits bouts de ci de ça, tel un patchwork se faisant violence pour avancer.
L'Empereur sera révélé, aucune surprise, le trop long retour en arrière dans la jeunesse de Mortimer se survole... Ajoutons à cela un nouveau zeste de non "crédibilité" (va falloir m'expliquer comment un sous-marin se hisse tout seul comme un grand sur ses cales sur la glace ferme en sortant de l'eau...)
Et puis pour finir de ne pas assumer l'héritage, les auteurs se sentent obligées de montrer qu'Olric s'en tire, comme dans une fin d'épisode de feuilleton de SF de série B... Olric n'avait pas non plus besoin de ça...

Par : Laurent Fabri Voir les critiques de Laurent Fabri (25 oct. 2004)

"Le duel des esprits, Les sarcophages du 6ème Continent", Blake et Mortimer tome 17, par Sente et Juillard. Editions Blake et Mortimer - Dargaud.

Troisième tome depuis la reprise par le duo Sente et Juillard, qui commence à s'installer dans la série et lui donner une certaine personnalité, n'en déplaise aux puristes pour qui Blake et Mortimer post-mortem ne seront jamais plus Blake et Mortimer. Sans revenir sur le fait de poursuivre la série après Jacobs, à la lecture de ce nouvel opus, on ne peut s'empêcher de penser que le fait de cadrer les histoires des deux héros dans un contexte temporel figé gène un peu les auteurs aux entournures et pose certains problèmes de crédibilité. Là où Jacobs pouvait laisser libre cours à ses talents de visionnaire, Sente et Juillard sont obligés de composer avec les faits historiques. Mais bon passons et imaginons que l'on nous a caché des choses sur les coulisses de la construction de l'Expo58...
Après un premier volet très attachant qui avait l'immense mérite de proposer une vision de la rencontre entre Blake et Mortimer et d'observer les premiers émois amoureux du scientifique qui n'était pas encore barbu, ce second tome revient à une structure plus classique. Certes, on y apprend le fin mot de la rupture entre Morti et la princesse. Et on peut deviner que notre fumeur de pipe ventripotent gardera quelque chose de cette déconvenue amoureuse.
Les personnages gagnent ainsi encore en personnalité. Mais pour le reste, pas de véritable surprise, la facture graphique et narrative est bonne, mais manque sans doute encore de flamme. Les engins ne cassent pas des barreaux de chaise et le combat virtuel entre Olrik et Mortimer, par ectoplasmes interposés, manque un peu d'originalité (relisez Alef Tau par exemple dans un autre registre). On attendra maintenant l'exercice sous la plume de Van Hamme, avec Sterne au crayon en remplacement de Ted Benoit pour retrouver un nouvel attrait.


 


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