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Marie de Pierre Alary Ange
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2 critiques
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Par :
le régulateur
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(05 janv. 2007)
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Je m'attendais encore à une BD QQ la praline, une femme avec une épée etc...
Et puis non je le reconnais c'est très agréable à lire ! Un bon dessin, sans être époustouflant, une bonne histoire, bref un tout qui mérite d'être lu.
Ce T 1 est plein de promesses, alors je lirai avec plaisir la suite.
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Par :
Philippe Belhache
(02 nov. 2004)
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« Marie », Belladone 1, d'Alary et Ange. Éditions Soleil.
Deux considérations s'imposent dès la prise en main de l'album : 1. Soleil cherche son Scorpion, 2. L'éditeur confirme son penchant pour le dessin semi-réaliste, y compris dans l'illustration de scénarios d'aventure classiques. Car nous sommes bien dans ce contexte, malgré une image affichée de « Nikita » XVIIe siècle. Certes, Marie est présentée d'entrée comme l'atout maître des services secrets français, orpheline confiée à un couvent, puis expédiée en Inde pour faire son apprentissage. Elle y apprend à devenir une arme totale, y compris sur le plan sexuel. Pour le reste, le scénario louche plutôt vers l'oeuvre romanesque de Dumas père. En vrac : un complot contre le roi Louis XIV, un Charles de Batz (d'Artagnan) supposé mort reconverti en conseiller de l'ombre, et une ancienne courtisane dont le prénom et la fleur de lys à l'épaule évoquent sans coup férir Milady de Winter. Au-delà, « Belladone » rend hommage à la longue lignée des films de cape et d'épée, français ou italiens, de la saga Angélique (tiens, elle est là !) à la « Fille de d'Artagnan » de Tavernier.
Et la BD dans tout cela ? Sur une trame classique, le duo de scénaristes brode un produit solide, musclé par une approche « james-bondienne » et la rencontre entre la (super)héroïne et un challenger qui se révèle de force égale. Cette joute entre deux reflets du même miroir est la bonne surprise d'un album consacré à une mise en place pour le moins bondissante. Seul bémol : les doutes de la jeune femme, la recherche annoncée de ses origines, sont renvoyés à date ultérieure. Le dessin de Pierre Alary surprend d'abord, à la limite du parodique sans jamais y tomber complètement. Cette donnée intégrée, il prend sa vraie valeur. L'homme semble prendre un vrai plaisir dans la mise en place des scènes d'action et la suggestion d'un érotisme soft. Il marque surtout sa différence dans le genre, se démarquant radicalement du graphisme marqué à la testostérone d'un Marini. L'ensemble est plaisant, mais comme tous les premiers albums d'une saga pensée et écrite comme telle, laisse un goût d'inachevé. A suivre, donc.
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