Les 370 critiques de herve sur Bd Paradisio...

Dès la couverture de l'album, tout est en place : un éternel trio: le mari, la femme ,l'amant. Mais voilà, les deux hommes sont flics . Servi sur un scénario implaccable et intéressant de Laurent Frédéric Bollée ( scénariste du très remarqué "hauteclaire" récemment; et du plus connu "Apocalypsemania") le trait de Roger Mason est admirable : les fusillades sont bien dessinées, la soirée fatale (voir pages 55,56 et 57 ) est parfaitement illustrée , avec une mention spéciale pour la danse de Valérie sur la table. Un petit bémol, tout de même...j'avais deviné la fin ...mais je dois avoir sans doute l'esprit tordu. Un bon polar en noir et blanc , que je conseille vivement.
Un petit miracle certes...mais aussi un petit bijou d'humour noir . Dans cette BD au scénario complétement surréaliste, un paradoxe de taille sert de fil conducteur : Charles-Maurice de Talleyrand, abbé malgré lui, un des rares personnages avec l'abbé Sèyes à ne pas avoir perdu la tête lors de la Révolution , devient le mentor d'un enfant avec une tête détachée du corps. Les prémisces de 1789 sont bien présents dans ce premier opus : un haut clergé opulent ( l'archevèque), apostat et libertin (Talleyrand), intolérant ( l'affaire du chevalier de la Barre, cher à Voltaire), une noblesse désinvolte ( Marie Antoinette ) et un Docteur Guillotin bien pensif. Bref beaucoup de références ( y compris à Pinnochio- Cf pages 22 et suivantes) dans ce premier volume. Tout de même, je note une petite erreur historique : contrairement à ce que l'on voit page 30, Talleyrand avait une chaussure orthopédique - le fameux pied bot-au pied droit et non au pied gauche . ( Voir les chroniques de 1831 à 1862 de la Duchesse de Dino et les "mémoires" de Talleyrand ) Le dessin de Griffo ne souffre d'aucune critique ( tout comme les couleurs). Par contre, la série étant prévue en deux volumes ( à ma connaissance), j'espère que le scénario de Valérie Mangin ne sera pas trop caricatural sur la période révolutionnaire: en effet, la dernière case nous laisse présager un rôle déterminant de Denis de la Barre dans la chute de la monarchie.
Là-bas par herve
Tout d'abord réticent au dessin particulier de Tronchet, je me suis laissé bassement influencé par les critiques précédentes. Et quelle ne fût pas ma surprise ! Cet album est véritablement touchant, éblouissant, bref magnifique. Les 7 dernières pages sont émouvantes. (Sibran et Tronchet atteignent ici le degré d'émotion que j'ai ressenti à la lecture du "Journal de mon père" de Taniguchi). Bien que cette BD soit l'adaptation libre du roman autobiographique de Sibran (voir, pour de plus amples informations,le numéro 67 de Bodoï), le style narratif employé (le "je") ne fait pas trop romanesque et Tronchet a su parfaitement illustrer ce roman. J'ai eu très peu de coup de coeur pour cette rentrée, mais cet album mérite que l'on s'y arrête. Personnellement, je l'ai lu trois fois depuis que je l'ai acheté. Un petit bijou... N'oubliez pas de vous attarder sur la préface, c'est un cri d'amour pour le père... pour "l'homme heureux". Je m'aperçois que j'ai oublié de parler des couleurs, du graphisme, du scénario, alors lisez cette BD, vous découvrirez vous-même ses charmes intrinsèques. Cette oeuvre ne peut que vous enchanter. Magnifique !!
Un album "héroïc-fantaisy" de plus certes, mais la qualité graphique de celui-ci est indéniable. Un scénario pas très original (une quête... une de plus) mais servi par un dessin accrocheur. Le travail de Chabert sur les couleurs directes est, en outre, assez remarquable. Pour s'en convaincre, il suffit de jeter un coup d'oeil aux pages 2,8, et 10 par exemple. Côté scénario, par contre, nous n'échappons pas aux stéréotypes du genre à savoir le preux chevalier, la guerrière sexy ( style Kriss de Valnor), et la belle innocente. Même au niveau de l'intrigue, la légende, la quête, l'affrontement de deux clans... c'est du déjà vu ! Deux petits reproches pour cet album : - une couverture qui (de loin) fait penser au "décalogue" de Glénat. C'est d'ailleurs cela qui a intrigué mon regard lorsque j'ai vu l'album chez mon libraire - des bulles de dialogues placées parfois maladroitement en haut et en bas des cases, ce qui rend la lecture moins aisée. A part cela, c'est un album prometteur d'une nouvelle série (qui comptera 5 albums). A découvrir pour la beauté des dessins et des couleurs.
Des personnages avec des visages figés, des cases inscrustées maladroitement dans certaines grandes planches et quelques erreurs d'harmonies dans le dessin (voir la case du haut de la page 5 avec l'ensemble, par exemple) font de ce premier opus une adaptation moyenne du roman de G.J.Arnaud. En tant que lecteur passionné de ce roman fleuve, je trouve qu'il manque la dimension épique et le panache de l'oeuvre de G.J.Arnaud (référence rappelée par un premier indélicat stick bleu). A la lecture du roman, j'espérais découvrir des paysages et des décors plus somptueux voire plus spectaculaires que ceux qui nous sont livrés en pâture (les cases font vides !). En outre, Floa Sandon, n'a pas dans la BD toute l'incandescence qu'elle possède dans le livre et Lien Rag semble avoir un rôle assez effacé. Au final, c'est un survol assez superficiel de l'oeuvre. Bon ce n'est qu'un premier volume, donc attendons le 1er novembre , date de sortie du deuxième tome (rappelé d'ailleurs par un second indélicat stick orange) pour nous faire une opinion plus juste.
Un petit chef- d'oeuvre, tant au niveau du graphisme que du scénario. Vehlmann m'avait déjà enchanté pour ses scénarii du "Marquis d'Anaon", et cette nouvelle histoire est véritablement originale. Le dessin de Duchazeau est superbe, même si parfois on sent l'influence de Blain et de Sfar, bref de cette nouvelle école de la BD. En tant qu'admirateur d'Hergé, je ne peux être que touché par l'allusion (peut-être involontaire, mais cela m'étonnerait beaucoup) faite au "Temple du soleil" avec cette éclipse (ou autre phénomène) interminable (puisque nous ne connaissons toujours pas l'origine de l'absence de soleil à la fin de ce premier volume). Les couleurs de l'album collent avec l'histoire, bref scénario, dessin et couleurs sont en parfaite harmonie. Au final, il s'agit d'un album plaisant, dépaysant et plein d'humour. J'en conseille vivement la lecture (et l'achat).
Une descente aux enfers illustrée intelligement par Chabouté. Les couleurs employées dans l'album ( noir, brun , blanc....d'ailleurs elles sont résumées dans la couverture de cette BD ) viennent renforcer l'atmosphère dramatique de ce premier opus.Car il ne faut pas y rechercher l'humour , car le drame et l'angoisse dominent içi. Les visages allongés et tristes des principaux protagonistes n'en font pas une oeuvre très gaie . Cependant , on s'attache très vite à Benjamin Tartouche, héros de cette aventure où ce mèlent un assureur véreux, un expert complaisant et surtout la malchance. C'est le versant BD du film "ma petite entreprise", l'humour en moins. Si j'en crois l'ex libris offert avec cette première édition , le second volume sera plus ... enfin moins ...terre à terre . A suivre donc.
Surprenant, tel est le maître mot qui ressort de la lecture de ce premier volume. Du coup, j'ai du mal à me forger une opinion précise sur cette BD. En feuilletant l'album, on ne peut qu'être étonné par les couleurs employées, des couleurs d'un style délavées qui donnent à l'ensemble de l'histoire un ton étrange. Etrange également le style de Némiri : il semble qu'il se soit contenté de coloriser son propre cahier d'esquisses. En effet, le trait des visages semble parfois incertain (voir pages 26 et 28 par exemple). Enfin, le tout est servi sur un scénario inquiétant de JD Morvan, en pleine forme. Tout de suite, et pendant plus des 2/3 de l'album, nous nous interrogeons sur la particularité de cette gamine (même si le titre nous met sur la voie). Au final, un album différent mais intéressant (le tome 2 est attendu au tournant pour avoir une vision plus juste de la série) qui s'insère d'une façon plutôt élogieuse dans l'inégale collection "Loge Noire" de Glénat. Bref, un début prometteur.
C'est la petite et agréable surprise de la rentrée. Un scénario original où se mêlent les hommes (et surtout les femmes) les anges gardiens et la camarde, illustrée par Madame, véritable Médusa de la mort. Sans réveler le contenu de l'histoire, cet album met en scène de façon magistrale la vie interrompue de Kim (et surtout ses conséquences), jeune adolescente de 15 ans (Il est en effet très difficile de parler de l'histoire sans en dévoiler l'essentiel). Zidrou, au scénario, passe habilement de l'ambiance festive de Noël au drame ( voir page 10), tout comme Fanck Capra dans "la vie est belle ", film des années 30 avec Stewart Grangers. Le dessin de Matteo est classique et cadre très bien avec l'histoire. Vivement la suite... C'est pour le moment la BD la plus originale que j'ai lue dans le foisement des sorties de septembre. Bref, mon coup de coeur de la rentrée, pour l'instant tout du moins.
Roméo et Juliette revisité à la sauce Vampire. Voilà en gros le sujet de ce surprenant album qui se déroule à Berlin, sous domination des vampires . Si le dessin est très réaliste (parfois trop pour certaines scènes violentes), il faut un temps d'adaptation pour les dialogues qui sont retracés, non dans des bulles , mais dans des rectangles placés à coté des personnages . Si bien que l'on a le sentiment , à la lecture, que les personnages pensent et ne parlent pas. Les couleurs directes de Reinhart Kleist, par contre , sont formidables .Le grand handicap de ce premier opus est qu'il vient trop tôt ou trop tard : "Rapaces" de Marini et Dufaux est déjà passé par là ... d'où un sentiment de déjà vu sur le mythe des vampires . Petit coup de Chapeau tout de même à la maison d'édition " Akileos" qui , après "White out" ose prendre des risques en éditant des albums aussi peu conventionnels.
Palaces par herve
Simon Hureau signe là une première oeuvre magistrale. Même s'il faut quelques pages pour s'habituer à son univers graphique, le voyage au Cambodge, en sa compagnie vaut vraiment le détour. Au final, beaucoup d'images restent inscrites dans nos têtes : le vol de la vielle sacoche bien sûr, véritable épisode tragi-comique, les démarches administratives à l'étranger( c'est du vécu, non ?), le carrefour aux 4 feux rouges et surtout les formidables couleurs vermillon du " palace". Avec un album qui relève à la fois du guide du routard et du traité de botanique (je sais cela fait un grand écart!), les aventures de Simon Hureau ne peuvent vous laisser indifférent. Du début à la fin, on admire la nonchalence du héros, devant des situations dramatiques (le vol), cocasses (le réveillon) et bien d'autres encores. L'humour est évidement au rendez-vous avec la balade en moto (page 44), la promiscuité avec des "travailleurs " et des "parasites"... Alors vite achetez, mais surtout lisez cet album. Dépaysement garanti.
Malgré un matraquage publicitaire indéniable, on ne peut clamer qu'il s'agisse là de la BD de l'année. Avec des allusions non dissimulées à "mission impossible "-page 32- ou encore aux mystères de l'ouest, Dorison et Nury ont concocté un scénario somme toute accrocheur. En mélant la réalité ( l'accident de train de la gare Montparnasse - admirable prologue au récit- , l'univers de New york au début de 20ème siècle ) au fantastique, les deux auteurs restent dans la droite ligne du "prophèt", du "troisième testament" et de "sanctuaire" . Bref, rien de neuf sous le soleil, même si l'histoire est bien menée;le suspens allant crescendo.Au niveau du dessin, Rossi tire admirablement son épingle du jeu , malgré des couleurs jaunes,oranges, brunes (celles de la couverture)qui gâchent parfois certaines pages. En résumé, un album qui ,je pense se vendra bien, avec son coté résolument tourné vers le commercial.Alors soyez comme les moutons de panurge, achetez le, vous passerez un agréable moment.
Je ne ferai aucune différence entre ce dernier opus et les trois premiers volumes. Pour ma part , je trouve qu'il est vraiment dans la continuité des précédents tant au niveau du dessin que du scénario. ( avec un petit bémol tout de même : la scène de la regénérescence avec les plantes, pages 10 à 13, me parait parfaitement inutile au bon déroulement du scénario, et s'assimile plus à du remplissage qu'à autre chose). Les affrontements sanglants sont toujours au rendez vous, les poursuites également. Ce volume clôt une histoire très agréable à lire , même s'il ne s'agit pas du chef d'oeuvre de l'année. Pourtant, ce quatrième volume laisse en suspend quelques questions : quid de la cité des enfants ? qui est ce mystérieux ecclésiastique aidant ces enfants ? Si la dernière page de l'album laisse présager la possibilité d'un second cycle prometteur, j'espère que Dufaux répondra aux questions latentes dans cette prochaine série. Je conseille néanmoins l'achat des 4 volumes (le coffret pour ceux qui hésitaient à acheter la série ), vous ne le regretterez pas. Et dépechez vous de les lire car "votre règne s'achève" plus vite qu'il n'y parait .
Trois courts récits , seulement , et vous êtes immergé dans la Bretagne du début du 20ième siècle, celle des pécheurs et des paysans. Mention spéciale pour "Pasd'bol", première histoire, avec le dessin magnifique de Bruno le Floc'h (notamment ceux consacrés aux bateaux, qui se rapprochent de l'univers d'Hugo Pratt dans les premiers Corto Maltèse). Un dessin très épuré, des dialogues rares , mais qui illustrent parfaitement le drame qui se joue sur la mer: tout y est , la pêche, la tempête , l'attente des femmes et des hommes restés au port... Le second récit me semble le moins réussi de l'ensemble, tandis que le dernier "la dernière tournée de Fri Ruz", est une véritable farce ,macabre certes, mais un pied de nez à l'Ankou. Alors allez au "bord du monde" découvrir ce finistère du siècle d'antan ,avec ce livre au graphisme superbe .
J'ai découvert ce premier opus en prépublication dans Bodoï. Ce qui frappe dans l'album c'est tout d'abord la qualité : une couverture accrocheuse et une première édition accompagnée d'un cahier de croquis de 8 pages (commenté par Verlaine, Rimbaud et Baudelaire, excusez du peu). Le scénario de Mosdi mèle adroitement polar et mythologie grecque. Ce premier volume ouvre assez de pistes (l'aventure de Daniel, le trafic de Madame Bergson et l'intrusion du surnaturel) pour la suite, que l'on attend avec impatience. Le découpage, bien fait, ménage le suspens. Certains ont pu être offusqué des cases des pages 22 et 23 (voir le courrier des lecteurs d'un précédent numéro de Bodoï), or je trouve que les cases incriminées soulignent parfaitement la rencontre entre le vice (madame Bergson) et la naïveté (Daniel). Il faut reconnaître également qu'un érotisme "light" flotte sur l'ensemble de l'album. Si le dessin de Béhé ne souffre d'aucune critique, j'ai tout de même un petit bémol à émettre : Daniel, le héros, ressemble un peu trop au personnage principal du Décalogue (en un peu moins grisonnant, je l'admets) dessiné par le même Béhé (en outre rappelé par un indélicat stick rouge). Bref un album d'une indéniable qualité graphique, avec un scénario qui demeure obscur au final, mais c'est normal, il s'agit du premier volume.
Comme la critique précédente, je trouve que "l'empreinte de Satan" n'a pas trop sa place dans la collection "Bulle noire" de Glénat (la collection de "La Loge noire" eût été un meilleur choix). Néanmoins, dans le désert éditorial de ce mois de juillet, ce premier volume est une bonne surprise. Le scénario est prenant. Nous entrons dès la première page dans le feu de l'action. En outre le mystère est au rendez-vous avec l'énigmatique Salomé Bakwell et l'enquête menée par nos deux héros. Seul le dessin est assez surprenant au début, avec des personnages semblant issus de jeux vidéos, et un choix de couleur assez surprenant (voir la page 18, aussi bien au niveau des dessins que de la couleur qui contrastent avec l'ensemble). Très bon point pour la couverture, accrocheuse. Un premier album prometteur. Amateurs d'ésotérisme, d'espionnage et d'aventure, vous pouvez l'acheter !
Attention le mythe des templiers a une nouvelle fois frappé la BD, après le "Triangle secret", le "Troisième Testament" et d'autres, voici donc Extra Muros. Le grand reproche, et peut-être le seul que l'on puisse adresser à ce premier opus au niveau du dessin , est la trop grande propension de Daniel Hulet à remplir ses pages par des strips trop grands (de 1 à 3 par page), cela vient ralentir un scénario bien fait, à cheval sur deux époques ; et qui n'est pas sans rappeler le "Maître de jeu" de Corbeyran. De plus, tel Kraehn, dans "Le Ruistre", il faut faire un effort pour lire les quelques pages médiévales de la BD, ce qui n'est pas pour me déplaire. Malheureusement, depuis quelques temps l'occultisme, les templiers, une chapelle abandonnée... c'est du déjà vu. Sans en rajouter, le "couple" formé par le Prêtre et Arthur Pic ne vont pas sans me rappeler "Frolot et Quasimodo", relaté par un certain Victor Hugo, grand scénariste (si ce n'est le plus grand) devant l'Eternel.
Voici une histoire dessinée comme un reportage TV, c'est à dire une BD rapide, avec des cadrages imprécis (on ne compte plus le nombre de cases où les personnages sont coupés) ou des vues semblant filmées d'un hélicoptère. Ce parti-pris du dessinateur, s'il surprend au début, et semble audacieux, finit par lasser au bout de 48 pages. Dommage, car le scénario souffrait d'aucune critique ; et relatait une vérité crue et réaliste des quartiers de Medellin, celle des gosses livrés à eux-mêmes, et surtout livrés à l'attrait de l'argent facile et de la drogue. Bref, une BD, servie par un scénario original ; innovante au niveau graphique mais cette innovation rend la lecture pénible.
Balade balade par herve
Depuis quelques mois , pour ne pas dire quelques années, la BD francaise est dominée par les sciences occultes ( voir la collection Insomnie ) ou par la science fiction (voir le final du Troisième Testament- d'ailleurs je n'arrive toujours pas à en m'en remettre !cf ma critique), nous apprécions enfin la poésie voire le calme de Kokor dévelloppé à travers cette superbe bande dessinnée. Entre Orson Welles et Cervantès, cette histoire ne peut vous laisser indifférent. Elle vous apporte un calme, une béatitude, qui tranche avec la violence des BD de nos jours. Au final, nous avons un albun cher sans doute, près de 17 euros, mais qui nous fait rêver au delà de toutes considérations purement mercantiles. Je recommande cette BD à tout ceux qui aiment la bd en noir et blanc, celle qui est bien faite et qui nous entraîne vers des terres infinies, dans lesquelles fictions et poésies font bon ménages. Pour une fois, je suis les conseils de mon libraire, à savoir le coup de coeur du trimestre. Alors asseyez-vous, reposez vous, respirez et soufflez, lisez "Balade Balade" et enfin rêvez!! C'est une pure merveille ! Un plaisir sans fin ! Un chef d'oeuvre...
Excellente surprise de Glénat avec cet album (accompagné d'un superbe ex libris de Boucq, s'il vous plait). Un scénario original qui débute comme un road-movie américain et qui retombe (mais ce n'est pas péjoratif) dans le polar. Makyo et Toldac revisitent brillament le thème de l'immortalité, aidé en cela par Rocco, qui, à travers des dessins superbes (visez la double page 10 et 11 et la scène de la fusillade -pages 21 à 28). Même si les dialogues ne sont guère prolixes, notre attention ne faiblit pas grâce à un découpage audacieux et payant. En outre, le dessinateur a su rendre chaque visage expressif. Un bon scénario, doublé d'une solide illustration, bref un moment de lecture privilégié.
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