Les 370 critiques de herve sur Bd Paradisio...

C'est sous une nouvelle couverture, et dans l'inégale collection "Insomnie" que je découvre cette réédition de "Zone Mortelle". Je suis tout de même déçu, tant au niveau du dessin que du scénario. En effet, les visages des principaux protagonistes se ressemblent un peu trop, cela se vérifie surtout aux pages 33 et 35(sans doute à cause des couleurs employées)où Mickaël et Florence paraissent jumeaux. De plus l'inexpressivité du visage du commissaire me dérange : excepté deux cases (pages 33 et 45), il parle sans desserrer les lèvres! En outre le scénario fait une part trop belle aux réponses toutes faites de la psy de service, qui semble détenir la science infuse. Cette profiler amateur n'est pas crédible, et ses rencontres avec le commissaire frisent l'illisibilité. (Trop bavard et on ne croit pas à cette complicité subite). Le syndrome du sérial Killer frappe une nouvelle fois, inutilement dans la BD actuelle. Et, bien que l'action se déroule en France, j'ai l'impression que l'ensemble de l'histoire se passe aux USA. En conclusion , une BD trop calquée sur les séries américaines (étudiants semblant issus de Beverly Hills, profilers, flic bougeon, sérial Killer, message codé etc.) Toutefois les dernières pages de l'album semblent relancer un intérêt dans l'histoire. A suivre donc.
Entièrement d'accord avec une critique précédente (à savoir celle de netced). Pendant trois volumes et depuis 1997, nous avons suivi avec passion et enthousiasme un véritable polar médiéval. Hélas, hélas, trois fois hélas, le quatrième opus nous offre un final proche de la science fiction. En résumé, nous partons avec un scénario réaliste et nous concluons sur un final qui relève plus de Star War" (j'exagère un peu) que du"nom de la rose". Bref, une grande déception après des années d'attente. Cette conclusion "Deus ex machina" vient transformer, inutilement, un roman (ou plutôt une BD) historique en un banal roman d'anticipation. Dommage, car avec "Sasmira" c'était une des BD dont j'attendais, le plus, la suite avec impatience. J'ajouterai que le lettrage n'est pas parfait dans ce dernier volume et que le découpage des douze dernières pages n'est pas à la hauteur des précedents albums. En outre les couvertures des 3 volumes précédents faisaient une part belle au protagonistes de l'histoire ; ici la couverture me décoit quelque peu. Tant pis, les auteurs nous aurons fait rêver sur trois albums et sur cinq ans...
On pourrait se dire enfin , une BD (comme "phénoménum" ) qui débute par la fin! En effet, tout de suite nous connaissons le sort réservé au héros. Le dessin est certes surprenant à la première lecture ( visages allongés, absence de beauté dans le visage des principaux protagonistes) , pourtant la magie de l'histoire opère ( ambiance glauque, rappelée par les couleurs ) jusqu'à la page 53 où le lien entre le scénario et une nouvelle du roman "K" de Buzzatti parait trop évident : en effet , dans une de ses histoires courtes, Buzzatti racontait les aventures d'une personne qui, au fur et à mesure qu'elle sortait de l'argent de la poche d'un imper magique,poche qui semblait intarrisable au niveau de l'argent liquide, un malheur se produisait autour d'elle . Bref du déjà vu au niveau de scénario. Cela vient nuire à l'album, où quand même, deux scénaristes se sont mis aux commandes!
Entre légende et réalité, le marquis d'Anaon nous entraîne, une fois de plus, dans une aventure où magie noire et superstition font bon ménage. Enfant, ou plutôt précurseur des Lumières, notre héros essaie de faire triompher la raison sur l'obscurantisme. Une très belle bande dessinée avec des planches magnifiques, notamment celles où le marquis rend visite au couple de paysans (pages 16/17), qui ne sont pas sans nous rappeler les tableaux de Le Nain. Après le mythe de l'ogre (dans le premier album), le scénario s'appuie sur celui de la bête du Gévaudan (entres autres) pour débuter cette nouvelle aventure. Une ambiance oppressante du début à la fin, bref un second album aussi réussi que le précedent. Un plaisir de lecture !
Passionné de littérature et de bande dessinée, je trouve que "quartier lointain" vient réconcilier ces deux pans de l'écriture. Ici, point de Duchesse de Guermantes, ni de Baron de Charlus mais des hommes et des femmes anonymes. A sa manière, Jirô Taniguchi est parti "A la recherche du temps perdu", et avec quel talent ! A ce niveau, une critique précédente évoquait , non une BD, mais un livre à propos de ce diptyque,mais moi je parlerai plutôt d'une oeuvre voire d'un chef-d'oeuvre. Car les adjectifs ne manquent pas à la lecture de "quartier lointain" : époustoufflant, poignant, émouvant, nostalgique... bouleversant, bref magnifique ! Cette oeuvre monumentale, qui vous arrache des véritables moments d'émotion, est incontournable pour tout amateur de BD et de littérature. Une fois la dernière page tournée, il est très difficile de reprendre un autre livre ( j'ai eu la même impression en achevant la lecture de "la recherche du temps perdu" de Marcel Proust). Pour ceux qui veulent prolonger l'univers de Taniguchi, précipitez vous sur "le journal de mon père" paru en trois volumes chez Casterman , pour les autres, courrez immédiatement acheter "Quartier Lointain".
Un scénario bien documenté pour ce second volet d'une histoire inspirée par la réalité. Nous retrouvons, tour à tour des élèments empruntés à l'affaire Elf, des lobbies en tout genre, un zeste de maffia, de la corruption, et des affrontements pour des puits de pétroles (tiens, tiens!), bref Bartoll nous prouve bien que son métier de journaliste lui a servi dans l'élaboration de ce récit. L'histoire est menée tambour battant, sans temps mort. En effet, contrairement au premier tome, qui pêchait par un découpage trop morcellé, on note une unité (enfin, à une ou deux exceptions près ) de lieu et de temps dans l'action. Les dessins sont très bons, très vivants avec une couverture, un peu en deça du précédent à mon goût. Cet opus d'Insider fait de Najah une héroïne confirmée dans le paysage d'une bande dessinée très masculine.
Regard dramatique,(lucide ?), voire inquiétant lancé sur ces teenagers américains à travers quatre nouvelles dessinées et scénarisées avec brio par Adrian Tomine. La fin de chacune d'entre-elles tombe comme un couperet . Mention spéciale délivrée à " escapade haiwaïenne" où l'auteur réussi à nous faire partager le désarroi final dans lequel il a plongé son héroïne. Solitude, incompréhension, incommunicabilité, sont les leitmotive de ces récits.Découvert sur le forum de ce site, j'ai été rapidement séduit par cette BD. A acheter d'urgence!
Un scénario sans grande originalité (une prophétie, des jeunes héros sans peur ni reproche, des gardiens du secret, des méchants caricaturaux), bref cela tient sur un timbre poste. En outre, à la lecture de cette BD, nous avons l'impression de déjà vu. Le dessin proche du manga ne vient pas relever l'ensemble. 46 pages pour réunir les protagonistes du second volume, c'est long !
Attention chef d'oeuvre !! Tant au niveau des dialogues (d'ailleurs excellents) qu'au niveau du dessin, cette BD ne vous laissera pas indifférent. Après des bandes dessinées comme "Lincoln" et "Western", Damien Marie et Damien Vanderstraeten ont réussi à nous faire oublier les classiques du western à savoir Blueberry (par exemple) et à dépasser le phénomène Blacksad en mélant différents contes (le petit chaperon rouge et le chèvre de Monsieur Seguin) à l'univers violent du western. Encore une fois, savourez les dialogues et notez toutes les allusions. Le scénario est véritablement original et vivement la suite !!
La fôret d'Orient, une possible imposture, le lac d'Orient, une crypte, un manuscrit, des templiers... cela ne vous rappelle rien ? Si ! Alors, si vous aviez aimé, plongez avec joie dans cette aventure liée au suaire de Turin. Laurent Bidot a concocté un scénario intéressant (bien que les origines du christianisme reviennent un peu trop dans la BD en ce moment ). Un dessin très (trop) classique vient illustrer ce nouvel opus de la Loge Noire. Un bémol, cet album vient après le "Triangle Secret", ce qui gâche un peu notre plaisir.Les éditions Glénat ont trouvé un filon : les mystères du christianisme et s'y engouffrent un peu trop. Pourtant les 10 premières pages très musclées laissaient présager une suite plus originale. Attendons donc le second des 4 volumes qui composeront cette histoire.
Le dessin est certes très réussi. Les formes géométriques des visages, les décors et couleurs sont somptueux mais, il y a un mais, le scénario est d'un compliqué ! On s'y perd. La mythologie vient se greffer à une histoire de pirate, bref on ne sait plus où on en est. Il faut véritablement s'accrocher pour arriver au terme de ce second volume. Dommage car le dessin de Krassinsky est véritablement superbe.
Enfin, la collection Insomnie de Delcourt nous arrache de la léthargie dans laquelle elle nous avait plongé depuis son apparition, avec cet album. Ce premier volume nous relate un thriller qui tient en haleine jusqu'à la dernière page. Le dessin superbe de Denys vient illustrer le scénario parfaitement huilé et angoissant de Callède. Avec des références à "Shining", "Dans la nuit" revisite le thème de l'horreur avec une certaine délectation.Même si on connait très vite l'identité de l'assassin, la tension monte au fur et à mesure que l'on tourne les pages. Traité sous forme de one shot, le premier opus inaugure, je l'espère, une série prometteuse. Pour l'instant, le meilleur album de la collection "Insomnie"( avant peut-être les très attendus "cercles d'Akamoth", prévu sous peu). Angoisse , suspens et horreur sont au rendez vous, alors bonne lecture.
Avec des batailles dignes de Starship troopers, Di Giorgio nous entraîne dans un monde violent. Alors avis aux amateurs de science fiction, cette BD est dépaysante et elle est très bien menée. Même si l'idée d'une prise de contrôle d'une base militaire par une intelligence étrangère n'est pas nouvelle, l'histoire fonctionne bien et nous avons hâtes de connaître la suite. Quant au dessin de Genêt, il s'adapte très bien à l'univers morbide de Di Giorgio ( les premières planches en particulier). Bref, un premier volume qui se laisse lire avec plaisir.
Un album original, tant au niveau du scénario qu'au niveau du dessin. La religion juive apporte à la bande dessinée beaucoup de thèmes originaux depuis quelques temps ( le chat du Rabbin,les olives noires, le legs de l'alchimiste, poème rouge etc.)Dumouilla a su recréer, dans une époque et une citée atypiques, l'atmosphère inquiétante de l'avant guerre ( avec cette cohorte de miliciens aux costumes dignes "d'orange mécanique" s'attaquant à l'art nouveau) tout en enrobant le tout dans la légende des trente-six justes.Une véritable ode au droit à la différence et à la tolérance est développée à travers le personnage de Omraam.Cet homme au bec de poule , en lieu et place du nez, est un personnage attachant et on devine qu'il va vite être confronté au premier magistrat de la ville, d'ailleurs étrangement ressemblant au Diable par sa coiffure. En outre la domination de la citée par la "caste bouchère "ne va pas sans rappeler la domination par les guildes de certains marchands dans "Sulis et demi-lune" paru récemment.Un petit coup de chapeau à Mikhaël Allouche pour les couleurs de l'album. Fiez vous à la couverture attractive de cet album, et plongez dans cette aventure originale.
Un bémol pour la sortie de ce 3ième volume : il faut relire les deux autres pour se remémorer l'histoire, malgré un rythme de parution assez rapide ( 3 opus en un an ). Avec cette troisième partie, nous continuons à suivre la décadence d'une certaine bourgeoisie américaine où avocats, médecins, écrivains,et hommes politiques sont tous plus ou mois dépravés voire liés aux vices et aux stupres. Cette enquête policière est toujours aussi passionnante même si, à la relecture des 3 volumes, le scénario ne change guère: les femmes des amis de Lewis Anderson ne sont pas des bonnes soeurs et connaissent quelques ennuis. La nouvelle vogue de convier plusieurs auteurs à dessiner un même album n'apporte rien dans cette série, à mon avis. Il existe en effet une cassure trop nette entre le dessin de Mounier et celui de Malès, qui nuit au bon déroulement de la lecture .Par contre les couvertures signées Blanc - Dumont sont irréprochables . J'attends le quatrième volume avec impatience.
Difficile de succéder à Dufaux et Griffo lorque l'on évoque Venise. J'ai trouvé le scénario confus voire obscur. Il faut se reprendre à deux fois avant de savoir qui est qui dans cette histoire. Pourtant le dessin en couleur directe de Paturaud est superbe, les planches à dominantes grises (cf l'enterrement, pages 12/13 sont très belles )mais un scénario trop ambitieux vient gâcher l'ensemble.Décidement la collection "loge noire" de Glénat à dû mal à se trouver, alliant des chefs-d'oeuvres, comme "le legs de l'alchimiste", "le triangle secret"et le fabuleux "marteau des sorcières" et des déceptions comme cet album, et d'autres comme "poème rouge". En conclusion, une BD décevante.
Corbeyran nous avait habitué à mieux . Le suspens a du mal à démarrer dans ce premier volume (contrairement au "Preneur d'âme" publié récemment ou au "Chant des Stryges"). En outre, trop de personnages interviennent autour de Nigel : on ne sait plus qui est sa femme, sa ou ses maîtresses. On reconnaît tout de même la "Corbeyran touch" avec un univers proche des XFILES, cependant la mayonnaise ne prend pas. Dommage car le dessin de Espe est assez sympa. (la couverture est très belle, sur un fond de peinture de JP Ugarte). Bref, doit progresser au prochain numéro.
J'ai découvert cet album sur le forum de BDP, où les critiques dithyrambiques fusent. Très rapidement nous passons sous le charme de cette histoire mi fantastique-mi poétique autour du feu. Les personnages en particulier Julien Soledengo et Paul sont attachants .Le dessin d'Algesiras et sompteux; quant au scénario il est absolument divin (le thème de l'homosexualité , entre autre, est traité avec délicatesse). Algésiras est une véritable enchanteresse. Un coup de chapeau également à Nadine Thomas pour les couleurs jaunes-ocres qui dominent l'ensemble de la série. Série à découvrir , qui nous donne envie de faire partager l'émotion ressentie à la lecture .Bref un petit bijou doté d'un superbe écrin (la très belle couverture )
Enfin Marniquet nous revient avec un superbe livre. J'avais adoré les aventures de Scott & Hasting, et cette aventure de Mac Gregor ravira les amateurs de Sherlock Holmes. Beaucoup de références dans cet ouvrage, tout d'abord littéraire avec l'ombre du Héros de Conan Doyle et la présence du Docteur Watson, puis bédéphile avec les allusions à "From Hell" et à l'autre série de Marniquet, enfin quelques apparitions style Guest Star (Avez vous remarqué le flegmatique John Steed dans une case? ).Les détracteurs de Marniquet mettront une nouvelle fois en avant les visages inexpressifs voire figés ( bien que je trouve qu'il a progressé depuis ), un dessin "ligne claire ", mais cela fait le charme de l'histoire et je reste un inconditionnel de cet auteur. En outre le livre est de bonne qualité avec un papier soigné et de très belles couleurs .Un livre à recommander . Superbe.
Graphiquement, cette BD est originale : les visages sont guères expressifs, les couleurs traitées par ordinateur sont extrêmement vives, l'histoire d'amour(style Roméo et Juliette) est difficilement crédible et enfin le décor de ce Moyen-âge atypique ressemble à un décor en carton pâte , pourtant... la magie opère et, malgré ces défauts, Cadelo nous un offre un beau conte, un belle bande dessinée. Album à découvrir.
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