Les 370 critiques de herve sur Bd Paradisio...

La grande erreur des auteurs est sans doute d'avoir illustré dans ce premier opus une histoire que tout le monde connait (soit par la lecture du "Livre de la jungle" de Kipling, soit par le dessin animé éponyme de Disney). Desberg aurait dû débuter son scénario là où Disney avait achevé son film, à savoir le retour de Mowgli chez les hommes. Les animaux paraissent parfois simplistes sous le dessin de Reculé (comme Baloo), voire inexpressifs (comme Bagheera qui a toujours le même "visage" figé quelque soit son humeur). En conclusion, voici donc un album que l'on attendait depuis plus d'un an (et dont la sortie était retardée à cause de droits d'auteur) et qui m'a beaucoup déçu. Espérons que le deuxième volet des aventures de Mowgli soit moins académique que ce premier opus, qui pourrait s'intituler plus simplement "Le livre de la jungle".
Cet album met en scène Thomas Silane, qui ressemble plus à un super-héros qu'à un journaliste d'investigation. En effet, tout lui tombe dessus et à une vitesse incroyable : une secte apparentée au Ku Klu Klan, des tueurs, des parents mystérieusement disparus (cet élèment semble être le fil rouge de la série). En fin de compte, tout va trop vite dans ce premier opus : le commissaire de police, Merlon, reçoit trop vite son mandat de perquisition; l'informaticien de génie perce trop rapidement les secrets "internet" de la boite "Wayb", le dénouement de l'affaire est presque trop simple, comme si le scénariste avait condensé les éléments pour les faire tenir en 46 pages. Mais ne boudons pas notre plaisir, les dessins sont beaux, la couverture accrocheuse, et l'album se lit sans déplaisir. En résumé, un premier opus simpliste mais qui mérite une attention particulière. A suivre donc.
Une très bonne BD dans la collection "série B" de Delcourt. Le scénario de Duval est parfaitement huilé, et on retrouve un peu l'ambiance des "mystères de l'Ouest" avec ses gadgets, ses déguisements, sa modernité par rapport à l'époque, et ses services secrets. Aucun temps mort dans ce premier volume mené tambour battant.Les deux héros, Gavroche et Zelda sont très attachants même s'ils obéissent au sempiternel stéréotype "bel espion, divine garce". Bref, de l'aventure, de l'espionnage, de l'action, des fusillades....que demander de plus à une BD ? Un coup de chapeau, en passant , à Carole Beau , pour les couleurs(admirez les pages 8,20....) et puis Zelda est belle (ah! la scène de changement de costume, page 32!) ....On en redemande. Bravo aux auteurs.
Je n'avais pas aimé la série "Poème Rouge", publiée chez Glénat, du dessinateur Wachs. Beaucoup de questions sans réponses dans ce one shot. (d'où proviennent les pouvoirs de l'héroïne, que devient-elle ?) L'idée de base du scénariste est intéressante : un entretien avec chaque protagoniste, qui fait songer à une enquête policière. Mais par la suite, on a du mal à réaliser le lien qui existe entre l'histoire de cette maudite gamine et cette légende du moyen âge (d'ailleurs expliquée de manière très succinte sur la page de garde). En outre, les pleines pages n'apportent, à mon sens, rien à l'histoire. Enfin, j'ai vraiment du mal avec le dessin de Wachs : je ne tombe pas sous le charme de Mélusine. Album décevant qui est loin de me réconcilier avec ce dessinateur. La collection "La Loge Noire " de Glénat me déçoit de plus en plus.
Un point positif pour la collection de "La Loge Noire" de Glénat pour cet album, c'est qu'il s'agit d'un "one shot".Je ne connaissais pas l'existence (pourtant bien réelle - j'ai vérifié sur un site internet) de cette maison bâtie selon les désirs de la veuve du célèbre Winchester (oui, celui des fusils). A la fin de la lecture, j'ai un sentiment mitigé : d'une part, le scénario, en un volume tient la route, d'autre part on aimerait en savoir encore plus sur cette mystérieuse demeure. En résumé, l'idée de départ est superbe mais la suite, en particulier, les scènes interminables d'incantations viennent un peu ternir un récit halletant. Par contre, le dessin est en parfaite adéquation avec l'ambiance de l'album (excepté la page 17, où les visages me semblent ratés). La nouvelle collection de Glénat a vu bien pire et cet album vient s'insérer avec "le legs de l'alchimiste", "le marteau des sorcières" et "le triangle secret" parmi les meilleurs.
Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre ! Cette formule pourrait à elle seule résumer ce premier opus tant le sentiment d'étrange ou de loufoque domine ! Tout d'abord le personnage principal, Charles, qui lie connaissance, comme si rien n'était, avec des êtres surnaturels (à l'image de la "fille du professeur" et de la momie). Sa passion pour les mouches, en particulier Audrey, laisse rêveur. Et que dire du personnage d'Aimé, guest star de la BD : qui est-il ? d'où vient -il ? Je ne sais même pas si la réponse sera au rendez -vous dans le prochain volume ! Si parfois les dialogues sont crus (je ne les répéterai pas ici) l'ensemble du scénario, certes quelque peu mysogine - les femmes ne sont guère en valeur ici-, tient la route. Le dessin simpliste, voire maladroit parfois, est en parfaite adéquation avec le scénario. Dès les première pages, on rentre dans un univers complètement fou et décalé qui rendent l'ensemble très sympathique. En plus les auteurs achèvent le premier volume sur une image angoissante et insoutenable ! C'est osé, c'est fou.... c'est beau...à découvrir d'urgence !
Je serai moins sévère que Sep sur cet album . Tout d'abord évacuons un point sur lequel tout le monde est d'accord : le scénario qui ne brille guère par son originalité (une simple réminiscence du "Comte de Monte- Cristo "d'Alexandre Dumas; d'ailleurs tout y est : la servante noire, le banquier, l'amour de jeunesse, et la vengeance, même la première case rappelle l'incipit du roman). Yves Sente pousse assez loin les références puisqu'on y voit Maquet (le nègre de Dumas ou co-auteur des oeuvres de Dumas selon ses opinions) prendre des notes au tribunal ! Pourtant ce qui fait la force de l'album réside dans les magnifiques dessins de Rosinski, qui, après "Western", signe là une oeuvre magistrale. De nombreuses cases sont de véritables petits tableaux. Un petit bémol tout de même : le visage des personnages est souvent grotesque. (Monsieur Courselle en particulier). Le découpage est bien mené : on passe aisement du huis clos du tribunal au flash- back . Une découverte, aussi (en forme de point d'interrogation) : après "Le Maître de peinture", de Makyo et Richaud, je ne savais pas que la Pologne regorgait de tant de peintres tourmentés !
Vehlmann et Duchazeau confirment dans ce deuxième et dernier tome, tout le talent qu'ils avaient mis dans le premier volume. Même si l'atmosphère est plus dramatique içi, l'histoire est toujours aussi prenante et les couleurs magifiques. Un très joli conte. On retrouve le thème des mythes et superstitions que Velhmann a développé dans "Le marquis d'Anaon". Encore un bel album à l'actif de la collection "Poisson Pilote" de Dargaud.
Que dire après la prolixe et néanmoins judicieuse critique de l'ami Larry ? Je rajouterai simplement qu'il est très rare que j'achète une BD au vu de sa simple couverture. Pourtant, j'ai craqué sur celle-ci, simple mais efficace : deux enfants, un ciel bleu et un titre (mais quel titre bon sang ! une véritable invitation au voyage). Et puis vient l'essentiel, les 96 pages ; 96 pages de pur bonheur, de soleil et d'amertume ; 96 pages d'innocence et de drame. Une BD émouvante, comme j'ai rarement lu depuis deux voire trois ans. Bravo aux auteurs (surtout que l'on attendait guère Olivier Pont dans ce registre). Et puis arrêtez de lire les critiques et courrez l'acheter vite !!
Que vois-je , une BD signée Corbeyran dans laquelle on ne voit ni monstre, ni meurtre en série , ni cauchemar. Bref, un Corbeyran bucolique! Pourtant, ce changement de cap ne me convient guère. Je trouve que l'histoire est un peu laborieuse au démarrage ( l'explication entre Huguette et Paul -pages 11 à 15 est trop longue). En outre quelques personnages et intrigues auraient mérité un meilleur développement dans l'histoire (Tels quels, ils n'apportent en effet rien au scénario, sauf à rajouter quelques pages), comme l'aventure du châtelain et de son trésor, la romance de Marc et Amélie, le language du fada, la mésaventure des deux touristes... Quant à la chute de l'histoire, elle est en elle même superficielle. Cette conclusion deus ex machina n'apporte rien à l'ensemble. Une BD bien décevante au regard d'une idée de base originale de scénario.Le dessin pourtant colle assez bien à l'ambiance champêtre de l'histoire. Dommage....
Adapté d'un ouvrage de Barbey d'Aurevilly, cette BD se lit avec plaisir et nous voulons connaître rapidement la suite des aventures de Hauteclaire de Torquemada( sans doute relatée par les deux autres personnages présentés au début de l'histoire, car il s'agit d'une trilogie). Si le scénario de Le Bollée ne souffre d'aucune critique ( on lui doit en outre l'excellent "London Inferno", chez le même éditeur et le plus connu "Apocalypsemania"), j'emets un petit bémol sur le dessin: certaines pages sont, à mon avis, trop chargées (les pages 9,10 et 42 notamment). Par contre Benoît Lacou excelle dans les scènes plus intimistes de duels ( pages 34,35 et 17). Et l'héroïne est belle... Un bon album à découvrir
"De quoi sommes -nous certains?" pourrait résumer ce livre. L'album est très surprenant mais d'une qualité graphique indéniable. Amateurs de gothique, vous serez comblé : tout les costumes sont noirs, les couleurs directes( noires et rouges) font peser sur l'ensemble une atmosphère étrange. C'est d'ailleurs un drame très shakespearien qui est illustré. Certains dialogues sont mêmes empruntés à l'oeuvre de William Shakespeare , voire de Cervantès. Il fallait oser,Pascal Croci l'a fait.La couverture de l'album fait tout de suite songer au film de Rouben Mamoulian "la reine Christine ", avec Greta Garbo, d'ailleurs l'auteur avoue ses sources d'inspiration pour cet album, dans la post-face. "Lady tara Cornwall" est donc un livre magnifique, relatant un drame familial passionnel , bref une BD littéraire ( tout comme "Hauteclaire "de Lacou et Le Bollée, parue chez....Emmanuel Proust Editions, comme ce livre...tiens!tiens!) Ah ! j'oubliais : c'est un ONE SHOT, chose devenue rare ces temps - çi.
Giroud, admirable scénariste du "Décalogue" nous offre une nouvelle aventure à travers les temps.Cependant la mayonnaise ne prend guère :il reprend un peu trop l'histoire des "Rois maudits" de Maurice Druon , Cf page 36, avec la malédiction lancée par Wilhem, véritable réplique de celle lancée par les Templiers .De plus j'ai eu du mal à accrocher au dessin de Brada ( pardon!)où , à l'image de Jacqueline Martin-Carrère - page 11- les personnages me parraissent trop "carrés."Les pseudos interactions "présent" et "moyennageuses" ne sont pas nouvelles en BD ( voir" Extra- Muros" , le "Triangle secret". Cependant j'achèterais tout de même la suite car le scénario est plus qu'intéressant et inquiétant.Je conseille l'achat de cette BD , qui reste dans la lignée de la collection "loge noire" de Glénat ( on a vu pire dans cette collection)
Figure emblématique et représentative des éditions Glénat, "Les aigles décapitées" sont pour moi un des classiques de la BD et je ne manque jamais la sortie d'un nouveau volume.Le dessin de Pierret est de très bonne qualité et le scénario d'Eric Arnoux ( aidé pour l'occasion de Sophie Fougère ) renouvelle sans cesse l'intérêt pour cette série.En outre des personnages comme Ravenaud , issus du 1er cycle , refont leur apparition. Pour les amateurs, sachez que le prochain volume se déroulera à Angoulème, véritable Mecque des amateurs de BD. En conclusion, cet album est dans la lignée d'une véritable série phare des éditions Glénat, qui a peu être moins vieillie que d'autres.
De l'action, encore de l'action, toujours de l'action. Ce premier opus de Sam Bracken est à l'image de la couverture: il déménage! Le scénario est très bien bâti (même s'il subsiste quelques invraissemblances : le FBI s'intéressant à un obscur avocat , ou encore des coïncidences hasardeuses entre la maffia et la petite amie disparue de notre avocat de choc) mais cela se laisse lire avec plaisir .En outre, cette BD ne se lit pas en 5 minutes! Le scénario (y compris les dialogues) de ce premier volume est très riche et permet de mettre en valeur beaucoup de seconds rôles ( les associés de Bracken), le passé du héros... bref une très bonne BD où Philippe Jarbinet( auteur de" mémoires de cendres") renouvelle avec brio le thème du crime organisé international. Pour ceux qui ont aimé cet ouvrage, n'oubliez pas de vous reporter au numéro 39 du magazine Vécu où l'auteur se dévoile.
De nouveau, Yves Sente nous a concocté un très bon cru de "Blake et Mortimer", en tombant toutefois dans le travers de "coke en stock" d'Hergé;en effet, ce nouvel opus regorge de renvois en bas de pages , et d'apparitions style "guest star" comme Nasir, Labrousse, Docteur Ramirez, le major Varitch....La partie concernant la jeunesse de nos deux principaux protagonistes est menée avec brio, et reste fidèle au CV de nos deux héros, tels que Edgar P. Jacobs l'avait décrit dans son autobiographie " un opéra de papier ".Coté dessin, je note juste que Juillard use ( ou abuse) un peu trop de dessins en profil ( bon , je sais Jacobs le faisait, mais ce n'était pas aussi visible sur un album).En conclusion , une très bonne aventure à suivre ....(dans tout les sens du terme)
Avec une production assez rapide (un délai de 8 mois entre les deux volumes - de quoi faire pâlir d'envie tous les admirateurs de Sasmira-), ce second opus de "l'ennemi" s'avère d'un bon niveau. Au point de vue du scénario , aucun temps mort n'est à déplorer et nous sommes très proches de l'ambiance de film comme "seven".Du point de vue graphique, certaines proportions sont assez mal définies, aussi le père de Miss Giggs et l'inspecteur Lowry semblent taillés pour jouer au rugby; par contre , messieurs, l'héroïne est toujours aussi sexy (décolletés plongeant et mini-jupes sont ses seuls vêtements).Les auteurs forcent peut-être trop inutilement les cases érotiques voires suggestives ( pages 10,17,33,37) dans cette aventure ; mais la lecture reste agréable .Un seul regret : on lit un peu trop vite cette BD . Mais cela reste une bonne série à suivre.
Enfin, la suite de "Valses maudites"! Le dessin de Grenson est toujours aussi agréable et les couleurs de Denoulet bien choisies (particulièrement celles employées pour le flash back). Nous apprenons quelques élèments du passé de Niklos Koda dans ce volume, cependant le scénario est quelque peu décevant : où sont passés la magie et le fantastique des premiers volumes ? On retombe içi dans un scénario qui ressemble à un épisode de "mission impossible", avec un piège qui se referme implaccablement. Dommage.
Encore aucune critique sur cette BD ! Pourtant c'est un très bel album publié par Vents d'Ouest et ce serait malheureux de passer à côté. Alors, amoureux du 7ème art, lisez vite "la voix" et vous retrouverez l'ambiance de la fin des années 20.Influencé certainement par la romance de John Guilbert et de Greta Garbo, par des films comme "chantons sous la pluie",(pour les conséquences de l'arrivée du cinéma parlant en 1927), ou encore "sous le plus beau chapiteau du monde"(pour le rôle de clown), l'intrigue n'en n'est pas moins originale. La lecture est agréable malgré le grand nombre de flash back. Le dessin peut, à première vue rebutter certains, mais cette BD est un régal !
C'est avec "Kim, mèche rebelle" et "Là bas" l'un des albums incontournables de cette rentrée. Un style assez dépouillé (décors quasiment inexistants dans certaines cases), et Guibert nous fait vivre une aventure réaliste. Contrairement à certaines critiques précédentes, je trouve que les photographies de Lefèvre (et notamment le format choisi) s'intègre parfaitement et harmonieusenement au dessin de Guibert. La photographie noir& blanc, accompagnant un dessin épuré rendent l'aventure très réaliste. Même si l'on reste frusté par ce premier volume consacré aux préparatifs et aux prémices de cette aventure humanitaire. Mention spéciale réservée à Juliette, véritable passionnaria de l'occident face à l'obscurantisme religieux (même si elle joue avec les rites locaux). Au regard des évènements récents dans cette contrée tourmentée, le témoignage illustré magistralement par Guibert ne peut nous laisser indifférent. Un formidable témoignagne (pardon, je me répète), doublé d'un dessin formidable. Achetez cet album, cela vaut la peine !
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