Blue Ice de Stephen DesbergBernard Vrancken - 7 critiques

Série : I.R.$. - T. 3
Edition : Lombard
Collection : Troisième Vague
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : mai 01
Auteurs : Stephen DesbergScénaristeBernard VranckenDessinateur

Ajouter une critique
 
Par : The Dude (04 janv. 2002)

Pour moi le probleme majeur avec Desberg c'est qu'il n'appronfondit pas ses dialogues et que son scénario est établi à la légère, c'est pour ça qu'on ne rentre jamais vraiment dans l'histoire. Ici c'est le rachat d'un cartel par Ricks, grand patron du blanchiment d'argent. Et puis quoi, comment, pourquoi?? la BD se lit d'un trait car il n'y a quasi que du dessin et très peu de dialogues ce qui est bien dommage. Desberg devrait aller plus loin, plus profond dans ses dialogues, créer des retournements de situation, mener une intrigue qui se suit de manière plus claire... Bref, ce cycle pourrait se faire en 48 pages au lieu de nous faire attendre des mois avant la sortie du prochain.

Par : Thierry Bellefroid Voir les critiques de Thierry Bellefroid (11 juin 2001)

« Blue Ice », tome 3 de la série I.R.S. par Vrancken et Desberg. Dans la collection Troisième Vague du Lombard.

Le James Bond du fisc américain est de retour pour une nouvelle aventure en deux tomes et, ma foi, elle me plaît davantage que la première. Pourquoi ? Parce que Desberg a mis les côtés les plus extravagants de son personnage en veilleuse, au profit de l'intrigue elle-même. Si je n'arrive pas à vraiment « épouser » Larry B. Max, son train de vie et ses contours trop parfaits, je reconnais en revanche que je conçois tout-à-fait l'existence de super-agents du fisc américain, aux prérogatives à peu près équivalentes à celles du FBI ou de la DEA. Et c'est justement parce qu'il collabore au moins en partie avec la DEA (sur fond de guerre des polices au début) dans cette nouvelles aventure que Larry B. Max y est plus crédible. L'idée de base imaginée par Desberg est redoutable : la revente d'un cartel de drogue à un intermédiaire spécialisé dans le blanchiment d'argent. C'est tout-à-fait plausible et c'est un excellent préalable à un « thriller économico-policier ». Reste à voir où tout cela nous mènera. Et si tout le monde arrivera à suivre un début d'album à la structure complexe, parfois bavard (comme le briefing des pages 14-15) et qui multiplie peut-être exagérément les effets de « planting » (le coup de fil à Gloria en première page d'abord, la rencontre avec la soeur de Larry ensuite). Quant au dessin de Vrancken, il garde la même rigidité que dans les deux premiers tomes. Tout est carré, froid, métallique, y compris les regards étincelants des protagonistes. On est loin de la rondeur parfois « romantique » du Sang Noir. C'est un choix. Il faut dire que le propos est différent.

Par : Pierre-Paul Voir les critiques de Pierre-Paul (23 mai 2001)

J'avais aimé les deux premiers tomes, le sujet étant intéressant et le personnage attachant à sa manière. Ici, je rejoins les autres "critiqueurs" ci-dessous dans leur constat: cet album est décevant ! L'intrigue est confuse, pas claire, et Desberg semble avoir puisé pas mal de son inspiration dans les ficèles classiques des grands succès holywoodiens du moment, le suspense en moins. On retrouve du Speed et quelques autres trucs de ce genre dans Blue Ice. En définitive, nous avons ici un espèce de "Largo Winch du pauvre" et je dois dire que Desberg a baissé dans mon estime après ce coup là. Espérons qu'il "récupère la sauce" au prochain tome.

Par : Thierry (16 mai 2001)

Quel lien peut-il exister entre un expert en blanchiment d'argent et une vague de liquidations au sein d'un des plus importants cartels mexicains ?
Plus que jamais, IR$ se positionne dans le meme creneau que Largo Winch: le monde des affaires et ses dessous pas tres nets. Vrancken, dont le dessin s'est beaucoup ameliore depuis le premier tome, lorgne de plus en plus vers le realisme 'a la Francq'. Le resultat est plaisant mais manque un peu de personnalite. Quant au scenario, Desberg demontre que n'est pas Van Hamme qui veut. L'idee de depart n'est pas mauvaise (le rachat de cartel comme s'il s'agissait d'entreprises tout-a-fait legales), mais le developpement passe completement a cote. L'intrigue est laborieuse, comme si les scenes avaient ete accolees bout-a-bout sans autre souci de construction. Au moins, les scenarios de Van Hamme tiennent la route !
Et comment s'interesser a une serie dont le personnage principal est a ce point fade ? Sa relation avec Gloria, via un service de telephone rose (a quand un controle fiscal mene par ce cher Larry ?), ou la rencontre de sa soeur ne le rendent pas plus attachant. Au contraire, ces elements paraissent tellement artificiels qu'ils contribuent a l'afadir encore plus.
Apres un premier tome pas tres bon et un deuxieme defendable, malgre une fin grand-guignolesque, ce troisieme episode semble toucher le fond. J'aurais presque envie de plaindre Vrancken qui meriterait de meilleurs scenarios, mais le deuxieme tome de cette serie s'est vendu a pres de 50.000 ex, en faisant le plus gros tirage de la collection "Troisieme Vague". La formule a donc l'air de satisfaire les lecteurs. Mais cette serie continuera sans moi.

Par : Schmo (16 mai 2001)

Ce 3e tome m'a quelque peu déçu. Dans les deux premiers, on pouvait trouver le personnage de Larry un peu froid et vide. Cet album comble un peu ce défaut en nous présentant un facette de sa vie privée, et c'est tant mieux.
Par contre, le scénario de cet album est fade et bâclé. J'ai eu de la peine à suivre le déroulement un peu brouillon.
Pour moi le seul attrait de la série réside dans la relation entre Larry et Gloria et j'espère que cette relation singulière deviendra un élément principale au lieu de rester secondaire.

Par : Bigoudi (15 mai 2001)

IRS : incompréhensible, ridicule et sans intérêt !
J'ai fait un effort désespéré pour passer le cap des 13 premières pages, puis j'ai survolé et finalement j'ai regardé directeùment les 5 dernières pages pour découvrir avec horreur que le carnage ne s'arrêtait pas là mais que ces bons Vrancken-Desberg nous préparaient une suite.
Cette histoire (si vous la trouvez ) n'a vraiment aucun intérêt, le découpage est incompréhensible, le scénario est énervant de nullité.
Il ne suffit pas de mettre les derniers gadgets de la technologie pour rendre un scénario passionant, au contraire : l'abus de gsm, satelites, etc, n'aide en rien à l'histoire et tout cela aboutit à un sous-film de série B impigeable et de toute façon quand bien même quel intérêt ?
Nul, archi-nul, série à terminer d'urgence et à recycler en papier à salades.
Le premier était bon, le deuxième , j'ai eu un doute, la catastrophe se confimre dans le troisième.
Pitié, il y a tant de bonnes BDs qui ne demandent qu'à être publiées, arrêtez avec votre produit qui n'a plus rien d'autre que de marketing raté.
Ceux qui seront assez pigeons que pour continuer à acheter cette série ne pourront pas dire qu'on ne les a pas prévenus.

Par : Nico (15 mai 2001)

Bon sang, qu'est ce que cet album est mal torché ! Je ne parle pas du dessin. Il est attrayant, les couleurs rappellent beaucoup la série Largo Winch (le but du Lombard avec IRS n'était-il pas d'ailleurs de faire un concurrent de ladite série ?). Malgré certaines erreurs de perspectives et raideurs dans les mouvements des personnages, le dessin de Vrancken n'en reste pas moins intéressant. Mais quant au scénario, il y a comme un binz !! Desberg n'est pourtant pas du genre à bacler ses albums, il me semble, mais là, c'est vraiment n'importe quoi. Tout d'abord, IRS n'est vraiment qu'un prétexte, le département des fraudes fiscales des USA n'est qu'un "concept" qui a servi à lancer la série, parce qu'il en fallait bien un. Mais les albums ne sont plus devenus que des polars, dans le genre films de série B. Quant aux découpages, mais que font-ils ? C'est absolument incompréhensible.. La trame générale de l'histoire , ouais, bon, ça va encore, quoique pas vraiment très originale.. Mais la lecture est vraiment chose ardue, il faut s'accrocher... et la déception n'est pas loin quand on arrive à la dernière page (dont la fin me rappelle d'ailleurs un autre album dont je suis absolument incapable de me rappeler le nom !). Classique, mais dans le mauvais sens. Aucune originalité, embrouillé, confus.. voire lourdeau.. Vraiment dommage. Soit Desberg revoit sa méthode de travail, soit Vrancken change de scénariste.. mais la série n'ira guère très loin comme ça... !


 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio