La marque du diable de Stephen DesbergEnrico Marini - 21 critiques

Série : Le Scorpion - T. 1
Edition : Dargaud
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : octobre 00
Auteurs : Stephen DesbergScénaristeEnrico MariniDessinateur

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Par : ben71210 (08 sept. 2003)

Mais mon dieu ! Au diable le fait que cette bd soit une bd commerciale ! Quelle importance! Etant donné que c'est quasiment un chef d'oeuvre. Les dessins sont magnifiques, et l'histoire a beau être un poil réchauffé, je ne vois pas le problème, il suffit juste qu'elle soit bien écrite. N'étiez-vous pas tous à genoux devant Ocean's eleven ? Et pourtant côté scénario, je vous assure que le cambriolage de casino n'est pas une nouveauté !!! Cela n'empèche pas que c'est un bon film et donc cela n'empèche pas que le Scorpion soit une bonne bd, avec plein de ressources!! De plus, le dessin de Marini est vraiment superbe et en rien n'est inférieur à celui de Rapaces !

Par : zoom (19 févr. 2003)

Autant je déteste I.R.S., au tant là, je retrouve le "Desberg" que j'ai apprécié dans ses autres séries. Je retrouve dans Scorpion un peu de ces films de "cape et d'épée" avec Jean Marais, et qui ont bercé mon enfance. Quant à Marini, rien à redire, si ce n'est, que c'est un grand, un très Grand!

Par : Lef' Voir les critiques de Lef' (15 nov. 2002)

On peut crier à la BD commerciale, certes…mais on peut également crier au chef d’œuvre. Je ne suis d’aucun de ces avis car, certes, il y a eu une campagne marketing importante pour ce premier album, la qualité est à la hauteur de ce que j’espérais. Marini n’a plus à affirmer son talent tant nous sommes d’accord pour dire qu’il est l’un des plus grands dessinateurs de sa génération. Ses couleurs chaudes sont attachantes et l’on peut remarquer la ressemblance entre le Scorpion et l’un des personnages principaux de “Rapaces”. Autrement dit, je suis à chaque fois très impressionné par le travail d’Enrico Marini.
J’ai remarqué des remarques négatives sur cet album (tout ne pas plaire à tout le monde…) mais j’ai lu ce premier opus comme un divertissement, rien de plus. J’ai apprécié, ça m’a divertit et amusé. Rien de bien révolutionnaire, j’irai jusqu’à dire que c’est du déjà vu mais faut-il encore bien le faire, ce déjà vu.
Dans ce premier tome, les présentations ainsi que les intentions des divers personnage sont développés avec un léger humour pas désagréable du tout…
Au final, un bon moment de détente…découvrez-le, c’est tout…ne nous énervons pas…

Par : ADRI (14 juil. 2002)

J'ai trouvé cette BD superbe (dessins incroyablement beaux et précis), MAIS... c'est une bande dessinée super commerciale; je m'explique : grosse campagne de marketing (il n'y a rien de mal à ça), scénario très bon, mais qui va s'étaler sur des quantités d'albums pour en faire une seule histoire. Il ne se passe pas grand chose dans cet album et c'est un attrape-nigaud. Les auteurs ne font que camper le personnage et hop! voilà déjà un album de fait ! Reste un deuxième tome pour qu'on voit ce que les méchants vont faire, peut-être même un troisième sur le même sujet et après on aura droit à 3-4 albums sur "Comment le héros fera pour casser la figure des méchants". C'est dommage... une si bonne idée de scénario qui va s'étaler sur des décennies ! Évidemment c'est plus rentable une série où on a toujours envie de savoir la suite qu'une série avec des aventures en 1-2 albums. Mieux vaut les Barbe-Rouge ou les Buck Danny où il y a l'équivalent de 5 albums d'aujourd'hui en un sans qu'on s'étouffe. Pour les amateurs de fast-food style BD. Attention.

Par : Elise (03 févr. 2001)

Mes aieus comment peut-on ne pas faire de remarque sur les DIALOGUES ! Je suis étonnée de voir un tel enthousiasme pour cet album dont je trouve les dialogues aussi grotesques que puerils ! Quand au dessin de ce charmeur de Marini, meme s'il est est graphiquement tout aussi bon qu'à son habitude, comment lui trouver autant de charme que dans l'Etoile du Désert ou encore Rapaces ??? Selon moi, le Scorpion se laisse lire, ce n'est pas le genre d'album que l'on referme au bout de trois pages, bien sur... Coup de pub oblige : il ne pouvait pas ne pas marcher (scénario accessible, romanesque, personnage classique mais efficace de la gitane style Esmeralda...) Quand à savoir si je l'ai réellement apprécié... c'est une autre histoire !

Par : Nicolas (31 janv. 2001)

La bande dessinée doit jouer avec les mythes. Le mythe, c'est celui de Don Juan, ici bâtard étincelant, aussi à l'aise dans les tavernes borgnes que dans les palais baroque de la Rome du XVIIIè siècle. Car le "grand seigneur méchant homme" de Molière s'est déplacé d'un siècle. Il n'est pas pour autant réduit à la dimension historique d'un Casanova, plus séducteur érotomane qu'immoraliste. Par son entrain, par sa naïveté qui l'emporte au final sur un cynisme qui n'est que défense, par le mouvement irrésistible dans lequel il entraîne le lecteur, il évoque bien plus le flamboyant Don Giovanni de Mozart et da Ponte.
Le tout est cité avec goût et une élégance qui permet de le mêler harmonieusement aux meilleurs références de la bande dessinée : huit superbes planches de crayonnés, aquarelles et gouaches, offertes en préambule, rappellent les influences complémentaires de Jijé, pour le mouvement et les bagarres, et de Moebius, notamment pour les visages. Celui du Scorpion, organisé autour de sourcils surexpressifs, en fait à coup sûr un ancêtre du Méta-baron de l¹Incal.
Plus encore que la richesse des sources sur laquelle s'appuient les auteurs, leur grand mérite est pourtant bien de ne jamais sacrifier au prestige de l'érudition ou de la reconstitution historique. Leur Rome emprunte en effet plus à celle, fantasmée, des Borgia qu'à celle des Lumières. Mais c'est l'esprit de celles-ci, et aussi les zones d'ombre qu'elles ne manquèrent pas de dessiner par contraste, qui est merveilleusement rendu. Ainsi, du Scorpion, Scaramouche insaisissable mâtiné de surhomme sadien, Don Juan jusque dans le couple tout en équilibre qu'il forme avec son Sganarelle : le démon élancé que retient sur terre le solide hussard rondouillard. Fouinant dans les Catacombes à la recherche de reliques à monnayer, il est tout à la fois le profanateur des ancêtres et l'orphelin en quête de père, l'homme d'action que rien ne peut arrêter, et dans le même temps celui qui s'enfonce en vain au plus profond de sa mémoire.
C'est en fait un personnage romantique, dans sa complexité et ses contradictions, que peignent là Marini et Desberg, victime non de son tempérament (Casanova) ou de sa méchanceté (Don Juan), mais de son hérédité : pourtant nulle lourdeur psychanalytique dans cette angoisse d'une filiation insoluble, juste un prétexte pour ressusciter avec panache un genre, l'aventure de cape et d'épée, que trop d'imitations avaient fini par assommer. Très vivement recommandé !

Par : Thierry (17 janv. 2001)

J'ai l'impression que cette annee aura ete celle d'une nouvelle tendance dans le petit monde de la BD: l'apparition des "Blockbusters". Delcourt, avec "L'histoire de Siloe" et Dargaud avec ce "Scorpion" semblent ne reculer devant rien pour lancer ces 2 series et en faire de gros succes commerciaux.
Dans le cas du Scorpion: site internet, grosse campagne dans la presse specialisee... rien n'est laisse au hasard pour que personne n'ignore cette nouvelle serie signe Marini et Desberg. Et ca a plutot bien marche.
Le resultat n'est finalement pas tres exaltant. Cote dessin, Marini est decidement tres bon. Il ne fait que confirmer son excellent travail sur "Rapaces" ou encore "Gipsy". C'est plutot du cote du scenario que la bat blesse. Marini voulait dessiner un grand recit de cape et d'epee, Desberg lui en a fourni un, mais qui semble tellement construit de bric et de broc qu'il ne degage finalement aucun charme: une conspiration qui n'est pas sans rappeler celle de "Rapaces", un personnage principal qui evoque parfois "Giacomo C" de Griffo et Dufaux, par son cote jouisseur et a mi-chemin entre aristocratie et truanderie, et toutes les peripeties qu'on attend de ce genre d'histoire (poursuite sur les toits, melee dans les tavernes...).
A trop vouloir mettre toutes les chances de leur cote, les auteurs semblent aoir oublie un petit detail: l'originalite. Cette histoire est finalement tellement convenue qu'elle perd beaucoup de son interet.
Mais si le seul but des auteurs et de l'editeur est de se positionner sur le meme creneau que Largo Winch & cie, a savoir la BD popcorn, cette serie a des atouts qui devraient satisfaire les lecteurs pas trop exigeants.

Par : Tsagoi (18 déc. 2000)

J'ai aimé "beaucoup", bien sur, car si mon e-mail et mon pseudo ne témoignent pas de ma passion pour Marini, je ne sais pas ce qu'il faut faire... J'ai aimé pour les couleurs, et le dessin d'un Marini qui a su faire revivre avec brio la Rome du 18e siècle, chargée d'histoire et de ruine, de là à dire que le talent de ce dessinateur est intemporel, il n'y a qu'un pas... le western, le futur cyber punk ou presque, un monde noir et vampirisé... Mais je me laisse peut-être aller à un enthousiasme excessif car j'ai regretté comme beaucoup le petit format... Mais surtout j'ai été déçu par le scénario... Ce duo Marini-Desberg qui nous avait révélé une histoire des plus aboutie dans l'étoile du désert nous pond là une triste copie de Rapaces... Je m'explique et je nuance: encore un groupe sorti des méandres de l'histoire qui par une force quelconque a réuni entre ses mains l'intégralité du pouvoir... et qui tout à coup se sent menacé dans ses intérêts, alors que surgi de l'ombre une menace longtemps oublié... Voila un résumé de Rapaces, et de ce qui j'espère ne sera pas Scorpion... Toutefois le groupe de puissant tremblant sur ses bases est déjà installé et j'ai eu l'impression que le Scorpion incarnait pour eux une obscure menace... Nous n'en sommes néanmoins qu'au tome I et j'espere que la suite me surprendra et me donnera tort... De toutes façons cette BD est magnifique et un grand bravo à ses auteurs...

Par : Guillaume (16 nov. 2000)

La qualité du dessin et son originalité rattrapent moyennement un scénario fadasse , pétri de clichés et de "déjà vu" . J'ai le sentiment que toute la campagne de pub tourne autour d'une superbe couverture (à mon gout ) mais que le contenu reste très moyen ; ça ressemble à un filn US à gros budget avec des vedettes mais dont le contenu est réchauffé . Personnellement j'acheterais la suite pour voir si l'histoire décolle , dans la négative je m'arreterais là . Bon courage malgré tout

Par : Yann (24 oct. 2000)

On pourrait avoir quelques raisons de critiquer cet album a priori.

-Battage médiatique auquel la BD ne nous a pas encore habitué, mais est-ce vraiment un mal ? La BD se démocratise et c'est plutôt bien.

-Marini dessine toujours les mêmes personnages. C'est vraiment, depuis Gypsie, L'Etoile du désert ou Rapaces, c'est le même casting d'acteurs, la même brune ténébreuse, le même barbichu. Mais finalement, ils sont sympas ces acteurs (et puis ses brunes ténébreuses, on en redemande).

-A la première lecture du Scorpion, j'ai retrouvé du Giacomo C. Dans l'esprit, et un peu dans le dessin (le mendiant par exemple). Mais j'adore Giacomo C. et tout cela est de fort belle facture dans cet album.

Apres réflexion ? J'aime beaucoup, vivement la suite.

Par : Thierry Bellefroid Voir les critiques de Thierry Bellefroid (22 oct. 2000)

« La marque du diable », tome un de la série « Le scorpion », par Marini et Desberg. Chez Dargaud.

Avec 60.000 albums tirés en français, Dargaud mise assurément sur cette nouvelle série (pour la comparaison, beaucoup de séries tout à fait honorables plafonnent à 20.000 exemplaires...). L'éditeur misait d'ailleurs dessus très tôt, commençant une campagne de communication plus de six mois avant la sortie de l'album ce qui est pour le moins exceptionnel... avec le risque d'agacer un peu les journalistes spécialisés, généralement méfiants face aux grosses machines marketing des éditeurs. Mais le résultat ne déçoit pas ! Rome, le dix-huitième siècle, la grande Aventure pimentée d'un zeste de mystère : tous les ingrédients réussissent aussi bien à Marini qu'à Desberg. L'histoire est plaisante et mouvementée tout en maniant sans cesse l'humour et la distance du second degré. Le dessin, magistral, convient parfaitement à un Marini au mieux de sa forme. Curieusement, le choix du format « standard » et non du grand format est une idée des auteurs. Ils voulaient privilégier ce côté populaire de Scorpion. L'album sera évidemment plus facile à écouler, car moins cher et plus conforme au souhait des grandes surfaces, principaux « faiseurs » de best-sellers. Ce n'est donc pas Dargaud (et en l'occurrence Yves Schlirff, le directeur éditorial) qui a conseillé à Marini et Desberg d'adopter ce format. Pourtant, plusieurs lecteurs seront sans doute un peu tristes, comme moi, de ne pas pouvoir bénéficier d'un album plus grand, mettant mieux en avant le formidable talent graphique du Suisse d'adoption (il est Italien et il y tient !). Bien sûr, la plupart des ingrédients ont déjà été utilisés ailleurs. Mais la force de Stephen Desberg est justement de nous rappeler les films de cape et d'épée et les livres de Dumas que nous avons tous en mémoire sans vraiment les plagier. C'est réussi. On ressort de cette lecture avec le sentiment qu'une telle série s'imposait dans le paysage BD actuel. Qu'on se rassure, le tandem n'est pas à court d'idées ni d'enthousiasme. Enrico souhaitait travailler sur le sujet mais cherchait des idées. Stephen les lui a amenées, sous la forme d'une dizaine de scénarios à peu près charpentés ! Scorpion est donc bien décidé à prendre sa place dans les grandes séries populaires de la BD. Et Dargaud fera sans doute tout ce qu'il faut pour ça. Quand ce n'est pas au détriment de la qualité, pourquoi pas ?

Par : Julien (20 oct. 2000)

C'est la première BD de la série et nous dirons qu'elle assure la base des prochains albums qui devraient etre assez bon. En effet, le dessin est d'un excellent niveau et avec Stéphan Desberg, le scénario devrait suivre. La seule chose que l'on èspère c'est que Desberg ne fasse pas du Scorpion un super héro genre IRS et exploite plus le personnage principale et les autres (la gitane Egyptienne par exemple).

Par : malt (18 oct. 2000)

Ce qu'il sort de cette album; ce sera principalement le dessin et ces couleurs flamboyantes. Car l'histoire est d'une triste banalité et, est très commune notamment pour ce qui est de l'intrigue, et c'est vraiment dommage.
Mais il faut vraiment laisser une chance à cette série, qui à mon avis, avec un scénario "béton" peut devenir cultissime !!!

Par : laumax (15 oct. 2000)

le scorpion decoit, le venin et l'atmosphere prenante qu'avaient reussi a distiller le duo marini/dufaux dans ' rapaces ' est ici inexistant. le scenario n'est pas particulierement attachant et la bd ressemble plus a un produit marketing standard qu'a une oeuvre vraiment personnelle.
toutefois il est vrai qu'il est necessaire de voir comment desberg reussira a rebondir sur une intrigue dont les elements mis en lumiere differement pourraient annoncer un cycle digne de ce nom et non pas une bluette pour jeune fille!!!

je sais je suis dur mais j'ai vraiment ete decu par rapport a une serie comme les ' rapaces ' vraiment tres tres bien !!!!

bon courage desberg, essayez peut etre de faire une bd plus personnelle :-)

Par : Nell (15 oct. 2000)

tres tres tres bon travail... les dessins sont superbes, l'histoire ressemble a un scenario de 7th sea, le scorpion incarne le heros tombeur de ces dames qui s'en va combattre les mechants... et on adore ca!!! non serieusement, c'est une excellente bande dessinee

Par : Sylv. (14 oct. 2000)

Superbe. C'est bien vrai. On retrouve ici un Marini dans l'excellence de son art. Tant au niveau des couleurs, des ambiances et des décors qu'au niveau de ses personnages.. et de ses femmes sublimes. Par contre, j'émattrai quand même un petit bémol au sujet du récit. En le lisant, j'avais une impression de rapidité ; rapidité d'action, de séquences, d'enchaînement d'intrigues.. Cela m'avait laissé une impression très positive (quand on compare avec un Van Hamme, par exemple, où l'on connaît sa technique d'1 planche d'action-2planches de blabla-1 planche d'action, etc..). Par contre, je me suis rendu compte quelques jours après la lecture de l'album que je ne me souvenais pratiquement plus de l'histoire, de sa trame générale. En le relisant une seconde fois, cette impression me semblait inspirée d'une très longue mise en place des différents intervenants sans réelle interaction entre eux avant l'une des scènes finales de l'album... C'est effectivement l'apanage des premiers albums de série de soigner cette mise en place, mais cela manque à mon goût d'un zeste de consistance dans ce premier opus... On retiendra néanmoins une attirance très forte vers les deux personnages principaux se détachant sur ce fond de cape et d'épée qui sont le Scorpion lui-même et la gitane... On ne reste pas sans espérer qu'il se passe quelque chose de sympa entre ces deux acteurs là ;-)...

Par : Petit Pierre (13 oct. 2000)

Un petit mot pour dire que j'ai beaucoup aimé cet album mais je trouve juste très regrettable le format utilisé. En effet un format comme celui de "Rapaces" met bien plus en valeur le très grand talent de Marini et, même si il est un peu plus cher, il est bien plus adapté à des ouvrages de ce type et de cette qualité graphique. C'est bien le seul défaut que je peux donner à ce superbe album.

Par : MONY (13 oct. 2000)

Quel moment de plaisir cette bd ! c'est tout simplement superbe ! C'est l'un des meilleurs albums que j'ai lus cette année. Bravo à Marini qui est toujours aussi excellent puisque j'ai toutes ces bd et bravo à Desberg pour son scénario. J'espère les rencontrer bientôt aux festivals.
Catherine, TOURS.

Par : PHILIP Josselin (13 oct. 2000)

Oh! le bel ouvrage! Dessin de qualité, couleurs léchées, tous les ingrédients (et les clichés!) du genre cape & épée réunis, et même un peu plus, mais pourtant... c'est un peu court jeune homme!
Trop de choses à mettre en place certainement, voilà pourquoi on reste sur un goût d'inachevé. C'est la tendance actuelle, la BD remarche, alors on prévoit des histoires en plusieurs tomes, et on délaye l'intrigue. Faisons contre mauvaise fortune bon coeur, il y a de bonnes choses dans cet album: un personnage principal peut-être un peu moins monolithique qu'à première vue, une sombre histoire de main mise millénaire, un pape amusé et amusant... Néanmoins, c'est la suite qui permettra de juger.
On est loin, quand même, de la virtuosité des De Cape & De Croc.
On pourra regretter par ailleurs les tendances de Marini. Quand Méjai l'égyptienne ressemble beaucoup à la Sorcière du Gipsy et le Scorpion au Draco de Rapaces, on se demande si ce n'est pas un peu par facilité...

Par : Orque (10 oct. 2000)

Encore un héros sans peur et sans reproche, grand séducteur et escrimeur hors pair. On retrouve les éléments classiques des histoires de capes et d'épées. On s'attend donc à une BD sans grande surprise, que l'on va lire avec plaisir grâce au talent de Marini. Talent dont il fait preuve ici. Le dessin est beau (surtout les femmes), efficace, et les couleurs magnifiques. On se laisse captiver par le décor de cette Rome de fin de XVIII ème siècle. Mais le dessin n'est pas le seul atout de ca livre.
En fait l'histoire est beaucoup plus intéressante que je ne me l'imaginais. L'histoire commence avec la chute de l'Empire Romain. Les neuf grandes familles qui contrôlaient le monde antique, voyant le vent tourner décident d'asseoir leur pouvoir sur un nouvelle religion naissante le christianisme. Voilà ce qui attend le Scorpion, ce beau et ténébreux héros, il va devoir combattre, pour sauver sa propre vie, les neuf familles qui dirigent le monde depuis deux mille ans. Ce premier épisode, nous laisse sur notre faim, car l'album suffit juste à mettre en place l'intrigue et se termine sur une fin qui n'en est pas une. Mais nous commençons à avoir l'habitude de ces albums qui finissent sur une note dramatique, poussant ainsi le lecteur à sauter sur le prochaine épisode. Il nous faut donc attendre la suite pour dire si Scorpion va être une bonne série. Le prologue laisse à penser que oui, mais attendons.
Ceux qui n'aime pas les héros parfait, n'acheter pas Scorpion tout de suite, attendez la suite voir si des failles ne vont pas s'ouvrir dans ce personnage qui malgré tout semble tourmenté. Pour les fans de Zorro ou Fanfan la Tulipe, ruez-vous sur cet album.

Par : L'inconnu.com (10 oct. 2000)

Marini me surprend davantage à chaque album : des dessins superbes (décors comme personnages) et des couleurs de plus en plus abouties... Celles du scorpion participent d'elles-mêmes à l'ambiance de l'histoire.
Ah, oui, parlons-en, d'ailleurs, de l'histoire.
L'association avec Desberg fait ici des ravages, même si, d'une part, on ne peut que se sentir un peut frustré du tome unique (qui finalement ne pose que les bases du véritable enjeu de l'histoire : la confrontation du scorpion et de son bourreau, et la machination des "maîtres du monde".
On ne peut d'ailleurs s'empêcher de faire référence à "Rapaces", où le thème est un peu comparable (les maîtres du monde sur le déclin).

Un petit bémol peut-être, bien caractéristique de Marini (ce qui ne surprendra personne) : les personnages d'une série qui font invariablement penser à tous les autres (et donc à Sean Connery, cf. l'étoile du désert), et sa manie de souvent dessiner une brune, une rousse et éventuellement une blonde comme personnages féminins principaux. Bon, je caricature un peu mais quand même.

Bref, comme les autres, un série dont on attend impatiemment la suite, en espérant que ça durera pas plus de trois ou quatre tomes (y en a marre des séries à rallonge).

L'inconnu.



 


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