Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (22)

Les 1293 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



443. marcel - 16/03/23 16:13
Quelqu'un l'avant fait remarquer ici meme (c) a la sortie de l'album. Voici la reponse que Trondheim lui avait faite :
Je ne me souviens pas avoir lu de Tif et Tondu, peut-être dans Spirou il y a fort longtemps... En tout cas, j'irai voir cet album. En fait, l'inspiration lointaine, très lointaine, vient d'un épisode de Twilight zone ou de la 6e dimension avec un personnage qui est coincé dans un espace-temps au ralenti.

442. torpedo31200 - 16/03/23 15:35 - (en réponse à : froggy - post # 438)
Tout le monde le sait ici, mais quand Trondheim a commencé La vie comme elle vient, il ignorait quel personnage fictif allait connaître un destin funeste. Et puis, choisir un personnage secondaire lui sembla trop facile.

Faudrait peut-être fouiller le forum, il me semble que Trondheim venait parfois jusqu' en 2003 ou 2005...

441. marcel - 16/03/23 14:42
Pardon pour les fautes.

440. marcel - 16/03/23 14:41
en quelque sorte le deuxieme S&F de son auteur apres celui paru dans la collection Le Spirou de..., Panique en Atlantique avec Fabrice Parme au dessin
Techniquement, c'est le premier, il est sorti 7 ans avant.

Content que ca t'ait plu. Je pense que la fin t'avais été largement spoilee ici meme (c), mais je peux te dire qu'a l'epoque, ca nous avait tous fait un choc.
A l'epoque, Trodheim alternait dans ca serie les histoires contemporaine et les "autres univers". Aujourd'hui, c'est plus les formats qu'il varie (petit, a l'italiennne, patte de mouche, muet…), mais y a quand meme eu le vrai/faux Astérix.

439. heijingling - 16/03/23 01:06 - (en réponse à : Tuniques bleues)
L'histoire du tome 65 est du genre vu et revu chez les Tuniques bleues, depuis le tome 11, et le traitement fait, lorsqu'il essaie de s'affirmer par rapport au canon de la série, n'est plus du Tuniques bleues, et lorsqu'il s'en rapporoche semble parodique.
Par contre j'ai trouvé intéressant le dernier paru, de Kriss et Lambil, sur une idée originale, et le dessin de Lambil, nonobstant les faiblesses dues à l'âge, s'en est trouvé parfois inspiré.

438. froggy - 15/03/23 23:58
Lapinot 11/12, L'accelerateur atomique/La vie comme elle vient

Le premier est un evident hommage a la serie Spirou et Fantasio puisque Lapinot y revet le costume rouge du groom le plus celebre du classique FB et son comparse, Felix, endosse celui de Fantasio. Mais personne n'est nomme. Trondheim a imagine un scenario tres astucieux sur la base du hold up impossible d'une bijouterie. En effet, alors, qu'ils etaient a l'interieur du magasin, les deux heros voient tous les bijoux exposes dans leurs vitrines disparaitre le temps d'un clignement d'oeil. Comment se fait-ce? S'interrogent-ils?

Dans le deuxieme, Lapinot et son amie Nadia organisent une soiree entre amis, tout le monde vient avec ou sans leurs partenaires. Il y a aussi Marion, une cartomancienne, qui a lu dans son tarot que le soiree va mal se passer et qu'une des personnes presentes mourra a la fin. Est-ce que la prediction va se realiser?

Ces deux albums sont les derniers de la serie parue dans feue la Collection Poisson Pilote chez Dargaud, collection qui ne survecut pas au deces de son createur et directeur Guy Vidal. Apres une interruption de quelques annees, 13 ans tout de meme, Lewis Trondheim, la reprit en 2017.

J'ai bien aime le premier qui est en quelque sorte le deuxieme S&F de son auteur apres celui paru dans la collection Le Spirou de..., Panique en Atlantique avec Fabrice Parme au dessin et un de mes preferes dans cette collection. Le debut est intrigant mais un peu contraint avant qu'on en arrive a la deuxieme partie, l'arrivee au repaire du voleur ou Trondheim s'amuse avec certains poncifs, l'explication donnee aux yeux du mechant qui m'a bien fait rire, la musique dans l'ascenseur et quelques autres du meme acabit. J'ai trouve que c'etait d'excellentes idees qui sont les contre-pieds habituels dans ce genre d'histoires, Trondheim s'amuse manifestement et entend faire partager son amusement a ses lecteurs. Il y a un bemol cependant, la scene dans le tunnel de la poursuite du camion par le heros dans le fantacoptere est tres mal decoupee. Il m'a paru evident que Trondheim s'est inspire de scenes vues au cinema, tel dans Retour vers le futur 2 et Mission: Imposssible. Il a du oublier ou ne s'est pas rendu compte sur le moment que le decoupage en BD et le montage au cinema, bien que proches, sont deux choses absolument differentes, obeissant a des grammaires toutes aussi differentes et que ce qui marche pour l'un ne marche pas forcement pour l'autre. J'en avais fait la triste constatation quand j'avais vu l'effroyable adaptation cinematographique des Taxis Rouges, le premier Benoit Brisefer puisque le realisateur avait litteralement copie la BD au lieu de l'adapter pour le cinema, funeste erreur qui plomba le film completement. J'ai aussi remarque une autre source d'inspiration de l'auteur pour cet album, l'explication de ces vols impossibles est la meme que pour le Tif et Tondu, Traitement de Choc. Comme ce dernier est 19 ans anterieur au Lapinot, on peut dire qu'il y a prescription.

Le deuxieme est tres different car il raconte comment une soiree va tourner au desastre complet. Bien que cet album soit ancien et que ceux qui voulaient le lire l'ont deja lu depuis longtemps, j'ecris cette chronique comme si c'etait une nouveaute et que je ne veux rien divulgacher. Il y en a peut-etre certains d'entre vous qui ne l'ont pas encore lu. C'est bien simple, j'ai adore ce tome. Trondheim m'a beaucoup surpris par la maitrise de son histoire de bout en bout. Les faits s'enchainent les uns a la suite des autres tout naturellement dans une progression dramatique ineluctable et inexorable. C'est mene de main de maitre pour arriver au climax de la planche 39 au decoupage exemplaire avant de passer a l'epilogue et une derniere planche inoubliable.

Note finale, 4/5 pour L'accelerateur atomique, 5/5 pour La vie comme elle vient. C'est un final en toute beaute pour la premiere partie de la serie que Trondheim a offert a ses lecteurs. Je l'ai inscrit illico presto dans la liste de mes albums de BD preferes.

437. Piet Lastar - 15/03/23 23:27 - (en réponse à : pm)
La suite n'est vraiment pas indispensable. Par contre, tu peux lire les 2 derniers qui ne sont pas de Cauvin et ainsi voir ce que d'autres en ont fait.

436. pm - 15/03/23 21:30
Ça y est j’ai terminé la lecture de mes 50 Tuniques bleues et globalement ce fut une lecture agréable. Je les ai lues petit à petit, comme respirations entre deux gros bouquins/séries, c’est généralement vite lu mais je comprends l’attachement de suzix àvcette série. Il y a peu à peu une baisse inévitable sur une si longue série, souvent Cauvin n’a qu’une seule idée qu’il étire sur tout l’album, mais peu de tomes me sont tombés des mains ( a priori un seul, Arabesque qui est fait de petites histoires sans intérêt).
Bon, est-ce que ça vaut la peine de chercher les tomes au delà du 50 ?

435. torpedo31200 - 14/03/23 10:58 - (en réponse à : froggy - post # 434)
Post 431, tu évoques les budgets distribution. Post # 434, les budgets promotion.

En bandes dessinées, un journaliste de l' ACBD m' avançait des budgets inférieurs à 3 % il y a 10 ans pour des gros éditeurs.
Un budget distribution c' est au moins 5 fois +.

434. froggy - 14/03/23 04:36 - (en réponse à : Torpedo)
Ta connaissance est comme celle de Felix Faure, elle a pris l'escalier de service.

Les articles que j'ai mentionnes paraissant dans les journaix egalement precites comparent souvent les chiffres du budget d'un film avec ceux engages pour sa promotion, ils varient peu et c'est souvent aux alentours de 75% a 150 % de ceux du budget selon le film, sa/ses stars et le sujet. On parle bien sur d'une enveloppe budgetaire au niveau mondial. Il est ainsi evident que les couts de promotion de Top Gun; Maverick ont du couter une veritable fortune a la Paramount, certainement plus que les $170 millions de budget du film. Mais comme le film a rapporte $1,5 millards. On peut faire confiance au service comptabilite du studio pour prouver que le film est un desastre financier. :-)

433. torpedo31200 - 14/03/23 01:34 - (en réponse à : froggy - post # 431)
Pour ton exemple sur Coming to America/Un Prince à New York sorti en 1988, je suppose qu' il y a depuis des conseils ou bureaux juridiques, qui sont certainement intégrés dans les budgets de production. Puisqu' anticipés. Et contrats verrouillés.

J' ai appris récemment que Delcourt était allé embaucher un avocat spécialisé dans le droit à l' image. Ca m' a un peu surpris car je croyais qu' il en avait déjà un. Et je situe pas exactement Guytou au niveau d' un studio US de cinéma...
Le futur sera juridique et procédurier (sauf missile nucléaire)

432. torpedo31200 - 14/03/23 01:17 - (en réponse à : froggy - post # 341)
A ma connaissance, les frais de distribution ne sont jamais inclus, ni communiqués. Car ce ne sont pas les mêmes métiers.

Pour The Fabelmans, il est sorti pendant 2 semaines sur 4 copies (sortie limitée), ensuite étendu à 379 (de mémoire) et fin janvier après les nominations Oscars et les prix Golden Globes (réalisateur + film drama) à 1962 écrans.
Evidemment que ça a un coût mais tu ne peux pas l' intégrer au budget d' un long-métrage.

En bandes dessinées, le groupe Media Participations ne faisait plus que 53% environ d' activité éditoriale il y a qq années (60% en 2010 d' après Wiki, je ne retrouve plus de chiffres récents). Le reste est pour l' essentiel de la distribution, diffusion, multimédias, et ils ont des parts chez Michelin.

Comment mesurer un budget distribution d' un bouquin ? Media-Participations imprime des permis de conduire et use des pneus. Tu l' inclues comment dans l' algorithme ? Et quand les préparateurs de colis vont bosser à 1 km car Amazon les rémunère 120 € de + par mois (3,5 semaines de retard en novembre 2021), ça se mesure comment ? En RH remplacés ?

431. froggy - 13/03/23 19:31 - (en réponse à : Torpedo)
Il faudra alors que tu m'expliques le sens de cette phrase subordonnee dans les articles paraissant dans le New York Times et le Washington Post au sujet des films et lorsque leur budget est evoque: "le budget du film est de tant, auquel il faut ajouter les couts de distribution qui ne sont pas inclus.

Toi qui sait tout sur tout, je me permets de te rappeler que la comptabilite est une chose tres fluctuante a Hollywood avec des regles aussi bizarres qu'etranges ainsi que l'humoriste americain Art Buchwald l'apprit a ses depens au sujet d'Un prince a New York de John Landis avec Eddy Murphy de 1988 quand il intenta un proces pour plagiat. La Paramount, societe productrice du film, a reussi a prouver devant les tribunaux que malgre le succes du film, 2eme recette de l'annee aux USA avec un peu plus de $128 millions et un peu en dessous de $289 millions pour le monde (source est boxofficemojo), qu'elle avait perdu de l'argent dessus et que le film etait donc deficitaire. L'anecdote est tres connue et a fait mourir de rire tous les chroniqueurs d'Hollywood, le seul que ca n'a pas fait rire est l'humoriste en question.

430. torpedo31200 - 13/03/23 12:30 - (en réponse à : froggy - post # 428)
La part marketing est inclue dans les budgets depuis au moins 20-25 ans. Peut-être à cause de la démocratisation du web.

429. froggy - 13/03/23 05:21
Je viens de voir les Oscars a la tele, c'etait tres bien. Les recompensés onf de faits de jolis et courts discours de remerciements, il y a eu beaucoup de larmes et d'emotion.

Le maitre d'oeuvre, Jimmy Kimmel, a ete tres bien aussi, son texte d'introduction contenait des allusions droles et spirituelles sur l'incident de l'annee derniere, la gifle de Will Smith a Chris Rock. Il n'y a aucune comparaison entre lui et l'effroyable et immonde vulgarite de celui de Florence Foresti aux Cesars d'il y a deux ans (ou trois, chais p'us!).

Mon seul regret est l'absence de Jean-Louis Trintignant dans le In Memoriam, il avait pourtant eu son heure de gloire ici apres Un homme et une femme de Lelouch en 1966.

428. froggy - 13/03/23 05:08 - (en réponse à : Torpedo)
Tu oublies une chose que les journaux d'ici rapportent toujours quand ils traitent du budget d'un film mais rarement en France, ce sont les frais de distribution, publicite etc, regroupes ici sous le terme generique de "marketing costs", ces frais doublent maintenant le budget d'un film et se doivent d'etre pris en compte pour savoir si un film est profitable ou non. A cause d'eux, il est notoire que West Side Story et The Fabelmans sont deficitaires meme si le cout de ce dernier n'est pas eleve.

427. torpedo31200 - 13/03/23 00:51 - (en réponse à : froggy - post # 425)
The Fabelmans est excellent mais c'est le deuxieme echec consecutif pour son metteur en scene apres le remake de West Side Story.

D' après Wiki, West Side Story a coûté 100 M et en a rapporté 114.
The Fabelmans 40 et en rapporté près de 31 mais l' exploitation en salles n' est pas finie. Alors certes les journalistes français aiment bien rapporté les chiffres d' exploitation sur ses 2 premières semaines US mais il n' a été exploité que dans 4 salles...

426. froggy - 12/03/23 23:17 - (en réponse à : Lien Rag)
Cherche et tu trouveras. Il ne m'a pas fallu 5 minutes pour retrouver ma chronique.

5 mai 2020

Prado, Le triskel vole

Je n'ai decouvert cet auteur qu'en 2015 quand Eric, un de mes meilleurs amis, m'a gentiment offert un album dedicace de Venin de femmes. J'ai beaucoup aime cet album que j'ai chronique en son temps. Et voila qu'une fois de plus, je me mets a suivre un auteur.

Un etudiant a trouve le journal d'un ancien professeur du departement d'archeologie de son universite. Le journal en question est relatif a la survivance d'un ordre magique. Le professeur aujourd'hui retraite, recoit l'etudiant qui lui demande si il peut continuer ses recherches. Le professeur acquiesce et l'etudiant d'aller a la recherche de runes mysterieuses. Cela n'ira pas sans risque pour lui.

C'est un veritable thriller esotherique fort reussi que Prado nous invite a lire. Comme je deteste les spoilers autant que vous je suppose, je n'ai pas voulu aller plus loin dans le resume de cette histoire simple et complexe a la fois, simple car l'enjeu reside dans ce triskel vole (a moins que vous ne soyez comme moi, je suis alle sur wikipedia aller voir ce qu'est un triskel), complexe car il y a beaucoup d'intervenants venants d'horizons divers dans cette histoire. Prado a tres bien orchestre son scenario qui ajoute les scenes les unes apres les autres, ou les elements du mystere sont livres et resolus avec une facilite deconcertante sans que le suspense ne diminue en aucune facon. Tel un puzzle, les scenes s'agentent les unes aux autres sans que cela ne paraissent artificiel et le resultat est saisissant. Les personnages sont egalement bien ecrits, on sait que dans le genre, le scenariste aura tendance a privilegier l'action et les situations au detriment de la richesse des personnages, ce n'est pas le cas ici, Prado a pris son temps pourles characteriser en quelques phrases afin de ne pas faire d'eux de simples pantins qu'il manipulerait a sa guise. Il faut ajouter a cela la maniere dont ils sont dessines, cela ajoute a leur comprehension.

Ceux qui ne connaissent pas Prado et seraient incites a le decouvrir avec cette histoire seront peut-etre surpris de son style graphique. Les personnages ont beaucoup de traits sur leur visages, les aretes des nez sont ainsi parfaitement delimites. Et plus le personnage est age, plus il en a. il faut egalement noter que ces visages sont traites d'une maniere exagerement caricaturale mais pas trop toutefois. Prado s'arrete juste a temps pour que cela ne soit pas choquant et surtout lassant. En effet, le procede peut ennuyer et detourner l'attention du lecteur sur l'histoire. Curieusement, cela ne choque pas du tout et ajoute beaucoup a la reussite de l'ensemble. Bien entendu, le decoupage et le cadrage sont d'un classicisme exemplaire, cela n'aurait servi a rien et n'aurait fait que compliquer la narration inutilement.

Prado a compose ici le type meme du divertissement intelligent. C'est suffisamment rare pour le faire remarquer.

Note finale, 4,5/5. Avec cet album sorti en janvier dernier, l'annee 2020 a tres, tres bien commence.

425. froggy - 12/03/23 23:03
Ta comparaison avec les peintres est valable, mais elle ne fonctionne plus avec les cinéastes. On ne compte plus le nombre de chefs d’oeuvres réalisés sur le très tard par de grands réalisateurs, sans parler de Manuel de Oliveira qui en a réalisés en étant centenaire.

Je reviens la dessus.

La fatalite que les dernieres oeuvres d'un cineaste de renom soient de qualite moindre que celles qui ont fait leur gloire les frappent differemment. Un dessinateur est tout seul devant sa planche alors qu'un metteur en scene est entouree par toute une equipe meme si c'est lui qui decide de tout ou presque. Le probleme est que souvent ces metteurs en scene ne sont plus en phase avec leur audience. Ce dernier evolue constamment au gre des generations et d'une maniere generale, c'est un public jeune qui va regulierement au cinema, ce n'est pas les gens de plus de 50 ans. Et cela pour plein de raisons, la n'est pas l'interet. Le manque de succes commercial auquel ils etaient habitues entravent leur liberte creatrice car ils ont du mal a trouver un financement pour leur prochain film. Le dernier grand succes d'Hitchcock est Les oiseaux en 1963, et l'echec de son film suivant, Pas de printemps pour Marnie en 1964, dont le tournage fut marree par les demons interieurs du metteur en scene vis a vis de son interprete feminine principale, Tippi Hedren, fut suivi par ceux posterieurs a l'exception de Frenzy en 1972.

Il en est de meme pour Billy Wilder dont l'echec de La vie privee de Sherlock Holmes en 1970 fut le premier de tous ses derniers fims. Son tout dernier, Buddy, Buddy de 1981 avec Walter Matthau et Jack Lemmon, ses acteurs habituels et qui est le remake de L'emmerdeur d'Edouard Molinaro n'est meme jamais sorti en France, un comble pour un Billy Wilder!

Il y a aussi le cas de Godard bien que pour lui, ce soit different, j'ai souvent ecrit sur cette question a son sujet.

Pour Vincente Minelli, c'est un peu different car il etait un pur produit du studio systeme, en l'occurrence pour lui, celui de la MGM ou il a reussi a s'epanouir sans probleme en son sein, il y fit quasiment toute sa carriere pendans un peu plus de 20 ans depuis qu'il y fut engage au debut des annees 40. Le jour ou la Metro s'effondra durant les annees 60, sa carriere plongea aussi tellement il n'etait pas habitue a naviguer de major en major comme nombre de ses collegues le faisait. Pour lui aussi, la desaffection de son public le frappa durement.

Il serait interessant d'aller voir pour la vieille garde d'Hollywood mais tout laisse penser qu'il en est de meme pour ceux qui ont fait le nouvel Hollywood; Spielberg, Scorsese, de Palma, Friedkin et consorts ont enormement de mal a retrouver les faveurs du public. The Fabelmans est excellent mais c'est le deuxieme echec consecutif pour son metteur en scene apres le remake de West Side Story.

424. longshot - 12/03/23 20:48 - (en réponse à : pm)
Oui, j'ai vu, bonnes critiques et même une ou deux récompenses. Mais je suis assez peu cinéphile. Le verrai peut-être à l'occasion…

423. pm - 12/03/23 12:04 - (en réponse à : Longshot)
Il y a eu un film adapté de Rosalie Blum, pas mal d’ailleurs.

422. longshot - 12/03/23 10:54
Lu Rosalie Blum, de Camille Jourdy. J'ai bien aimé, le ton est léger et les persos attachants, avec comme point de départ un type qui a l'impression de connaître une femme croisée par hasard, et va se mettre à la suivre, l'espionner… Dans la deuxième partie le point de vue change rapidement de celui de l'homme à celui de la femme, et surtout à la nièce de celle-ci, qui va se mettre à suivre le suiveur. Dit comme ça ça pourrait aller vers un truc glauque, mais les personnages sont attachants — enfin « attachants », entre la mère de l'un et le coloc de l'autre, on est quand même content de ne pas avoir à faire avec eux, mais en tant que personnages ils sont pittoresques, et c'est assez drôle.

Hasard du calendrier, dans le Spirou de cette semaine (daté du 8 mars), à la rubrique Les BD de ma vie dans Le Coin des lecteurs, Véro Cazo cite cette histoire en réponse à la question « la BD que tu aurais aimé écrire » : « L'histoire est assez simple, fantaisiste, avec une galerie de personnages plein d'humanité, tous un peu décalés »

421. Victor Hugo - 12/03/23 00:21
Oui, ça apparaissait sous le nom cotisations vieillesse parmi les charges sécu, csg, crds à l'époque dans les relevés de droits d'auteurs.

420. pm - 12/03/23 00:05 - (en réponse à : Laurent)
Le minimum vieillesse est un droit, il n’y a pas de cotisations à effectuer pour l’obtenir, uniquement des conditions de ressources pour en bénéficier.

419. Victor Hugo - 11/03/23 19:09
Mais ils ont une retraite, arrêtez de faire du misérabilisme.

La Belgique n'est pas la France, en France on a le scandale des Agessa et de la maison des artistes, qui ont encaissé les cotisations minimum vieillesse de milliers d'auteurs sans leur attribuer les droits afférents, et c'est pas avec l'Urssaf qui a pris la relève que ça va s'améliorer, ils s'en foutent. Sans compter les escrocs de l'IRCEC, la complémentaire obligatoire des artistes/auteurs, qui agissent comme des mafieux.

418. pm - 11/03/23 18:53
Surtout que Leloup semble avoir tout gardé, contrairement à Hermann.

417. pm - 11/03/23 18:50
Des auteurs comme Hermann ou Leloup peuvent vendre une planche de temps en temps, ça peut servir de retraite.

416. Victor Hugo - 11/03/23 18:24
"Une grande partie des auteurs BD ne cotisent pas pour leur retraites ou très tardivement"
Hermann et Leloup sont belges, leur système de pension leur permet totalement de prendre leur retraite.
Beaucoup d'auteurs belges le font dès l'âge atteint (comme Berck à 63 ans il me semble, passant la main à Jean-Pol, il a vécu jusqu'à 91 ans).
Ceux qui continuent de travailler (tout en touchant leur pension peut-être) c'est par choix.

415. torpedo31200 - 11/03/23 18:06 - (en réponse à : froggy - post # 407)
Ils ont largement les moyens de prendre leur retraite.

Ah bon ?
Une grande partie des auteurs BD ne cotisent pas pour leur retraites ou très tardivement. Leloup ne vends pas assez sur le fonds pour cesser de travailler.

414. LienRag - 11/03/23 16:11 - (en réponse à : froggy)
D'ailleurs BookWyrm fédérant, c'est sans doute plus viable sur le long terme que BDP, donc tu peux mettre ton commentaire dessus directement...

(j'ai choisi la seule instance francophone que je connaisse, d'ailleurs ce serait bien d'en avoir une dédiée à la BD)

413. heijingling - 11/03/23 15:51 - (en réponse à : pm)
Je veux bien me rendre à tes arguments, mais il te faudra mieux choisir tes exemples. Mizoguchi est mort à 56 ans, et Billy Wilder a fait ses derniers films septantenaire alors qu'il est mort quasi centenaire, et ici on parle de dessinateurs qui ont largement dépassé les 80 ans, donc vraiment vieux.
Rohmer a fait de bons films à 80 ans largement passés, mais ils valent surtout pour les dialogues et le jeux de ses acteurs, plus que pour la mise en scène.
Le cas de Resnais serait plus convainquant.

412. LienRag - 11/03/23 13:23 - (en réponse à : froggy)
Ben la bonne question c'est en quoi le Triskel Volé est-il extraordinaire ?

411. pm - 11/03/23 11:47 - (en réponse à : Heijingling)
Physique je veux bien, pour le reste je suis plus dubitatif ( ne pas confondre avec…).
Si j’en crois Marthe Keller à propos de Fedora ça ne s’est pas du tout passé comme ça avec Billy Wilder. Je n’ai pas non plus cette impression avec lev dernier Mizoguchi ( la rue de la honte) ni même sur le dernier Spielberg (pas encore un vieillard mais suffisamment âgé pour faire un film bilan).

410. heijingling - 11/03/23 10:06
Sans doute parce que les peintres et dessinateur font un travail surtout individuel, et physique, alors que les grands réalisateurs vieillissants se contentent de donner quelques voies à suivre et indications, l'essentiel étant fait par leurs assistants, techniciens et acteurs fétiches, qui savent parfaitement où et comment le réalisateur veut arriver.

409. pm - 11/03/23 09:40 - (en réponse à : Froggy)
Ta comparaison avec les peintres est valable, mais elle ne fonctionne plus avec les cinéastes. On ne compte plus le nombre de chefs d’oeuvres réalisés sur le très tard par de grands réalisateurs, sans parler de Manuel de Oliveira qui en a réalisés en étant centenaire.

408. froggy - 11/03/23 01:00 - (en réponse à : Mode caustique)
406. LienRag- 09/03/23 23:00 - (en réponse à : froggy 397)
Ben ça ne permet pas d'avoir une conversation, puisqu'il est impossible de retrouver là où tel ou tel album a été critiqué...


Il te faut chercher alors et poser les bonnes questions pour que je puisse te repondre.

LOL

407. froggy - 11/03/23 00:57 - (en réponse à : Philippe #405)
Je suis d'accord avec toi sur l'importance d'Hermann dans la BD FB. Ce n'est pas de cela dont je faisais part. Je le rapprochais de Leloup sur le fait qu'ils continuent tous les deux a dessiner dans leur coin pour le plus grand plaisir de leurs fans alors qu'ils sont tous les deux largement octogenaires, Leloup a 89 ans et Hermann 85. Ils ont largement les moyens de prendre leur retraite.

Ils me font penser tous les deux a Renoir et Matisse qui ont continue a peindre jusqu'au bout. Et tout le monde de reconnaitre que leurs derniers tableaux sont tres loin de valoir ceux qui ont fait leur gloire. C'est une meme fatalite qui a frappe nos deux dessinateurs de BD

406. LienRag - 09/03/23 23:00 - (en réponse à : froggy 397)
Ben ça ne permet pas d'avoir une conversation, puisqu'il est impossible de retrouver là où tel ou tel album a été critiqué...

405. pm - 07/03/23 20:48 - (en réponse à : Froggy)
Je tiens Hermann pour un auteur tout de même beaucoup plus important et intéressant que Leloup.
En revanche je trouve plutôt émouvant qu’Hermann ait décidé de « mourir » sur sa table à dessin, surtout qu’il se rend forcément compte de sa baisse, mais comme tu le dis on n’est pas obligé d’acheter.

404. froggy - 07/03/23 19:57 - (en réponse à : Philippe)
Le rapport est que leur dessin actuel est tres loin de ce qu'il fut, et c'est un euphemisme en ce qui concerne Leloup qui ne sait plus du tout dessiner ses personnages correctement alors que ses decors ont garde la meme qualite graphique. C'est vraiment triste a voir et c'est l'autre raison qui m'a fait arreter d'acheter Yoko Tsuno, l'autre etant l'incroyable inanite des scenarios. Le dessin de Leloup est ligne claire, sa degradation est donc plus visible. J'avais remarque aussi cela chez TIbet mais lui, il est mort a temps.

La situation d'Hermann est legerement differente, il y a des grosses erreurs certes, celles que tu mentionnes entre autres, d emon cote, ce sont ses femmes qui me choquent beaucoup, mais son dessin est tel que cela se remarque moins je trouve meme si c'est ojectivement vraiment moins bien qu'avant.

Mais je ne suis pas comme Quentin qui a regulierement ecrit qu'is devraient arreter, si ils sont heureux de continuer a dessiner, qu'ils continuent. Cela ne veut pas dire que je me dois de continuer a acheter leur derniere production. Il serait interessant de savoir si les derniers Yoko Tsuno tirent autant que ceux d'avant au temps c'etait impeccable.


403. pm - 07/03/23 17:42 - (en réponse à : Froggy)
Mais tu es le deuxième en quelques jours qui comparent Hermann à Leloup! À part leur âge je ne vois pas le rapport.

402. helmut perchu - 07/03/23 17:22


J'ai été attiré par la couve que je trouve assez élégante et intrigante. Comme attendu on est dans le genre SF mainstream, avec une intrigue de départ originale et un récit qui ne part pas dans tous le sens. Bonne pioche pour ma part que ce tome 1, en espérant que les prochains tomes permettent de développer davantage les personnages qui ne sont pour le moment pas très approfondis, et que ça ne parte pas en cacahuète sans queue ni tête. ..

401. helmut perchu - 07/03/23 17:15 - (en réponse à : froggy)
A propos de Duke 6 : Le plus important dans la manière dont le récit est construit est de ne pas se mélanger, de garder le fil de l'histoire (...) et de garder l'intérêt du lecteur qui risque d'être perdu dans le découpage. Yves H. s'en sort a peu près bien...

Perso je trouve que la narration est imbittable, et comme en plus tous les personnages se ressemblent entre eux sans se ressembler d'une case à l'autre, autant te dire que je suis perdu de chez perdu.

400. froggy - 07/03/23 16:55 - (en réponse à : Philippe)
Il faudra que je relise probablement les 6 premiers avant de lire le 7eme pour apprecier ce dernier et l'ensemble de la serie avec plus d'objectivite.

Quant a Hermann, il a ete annonce qu'il travaillait sur un peplum, dont je presume que les hommes ne sembleront pas etre sortis d'une salle de musculation avant d'arriver sur un plateau de cinema comme ce fut le cas pour Gladiator, le film moyen de Ridley Scott et tres surestime a mon avis. Pour en revenir a Hermann, je ne sais plus qui en sera l'editeur mais j'en serai certainement. Son dessin vieillit certes mais il y a encore de tres beaux restes. Je trouve ses hommes plus regardables compares aux personnages que Roger Leloup dessine maintenant. Je ne pale pas des femmes d'Hermann, c'est une cause perdue digne de Ste Rita.

399. pm - 07/03/23 13:38 - (en réponse à : Froggy)
Ah ben moi j’ai lu les 7 albums d’affilée, je te trouve bien généreux et j’ai trouvé ça assez faible. Pas nul, mais sans grand intérêt. Le dessin d’Hermann est très irrégulier, il devient parfois franchement dégueulasse même s’il s’en sort encore de temps en temps. Outre de grosses erreurs, genre une main quatre fois trop grosse par rapport au reste du corps, des physiques qui changent au gré des cases ( Duke ressemble parfois à Jérémiah, parfois à autre chose, parfois à rien), j’en ai marre de ces personnages hideux presque tous prognathes. Coté scénario, les personnages n’ont pas beaucoup de profondeur et évoluent peu. Bref, ça se lit mais il n’en reste pas grand chose.
Je ne pense plus acheter d’Hermann.

398. froggy - 07/03/23 00:38
Duke 6, Au-dela de la piste

C'est la suite des albums precedents ou l'on suit le destin des differents protagonistes et ou les dernieres pieces du puzzle imagine par le scenariste Yves H. et dessine par son pere Hermann, s'agencent correctement. Il serait vain de vous raconter ces intrigues croisees ou alternent retours en arriere racontant la jeunesse de Duke et scenes du present expliquant les liens qui unissent tous ces gens.

Le plus important dans la maniere dont le recit est construit est de ne pas se melanger, de garder le fil de l'histoire dans un arc dramatique coherent sans que cela ne sente le hors sujet et de garder l'interet du lecteur qui risque d'etre perdu dans le decoupage. Yves H. s'en sort a peu pres bien sinon qu'il est fortement recommande soit de relire les albums precedents pour se rafraichir la memoire, soit d'attendre que le prochain album ne sorte qui est le dernier de la serie pour tout lire d'une traite.

Nous le savons tous, le dessin d'Hermann n'est plus ce qu'il fut et cela depuis longtemps. Il y a des grosses erreurs, cela commence des le dessin de la couverture avec une perspective tres bizarre et une ligne d'horizon a faire fremir John Ford. Ce qui est etrange car ce n'est pas du tout le cas dans les scenes de desert de l'album ou au contraire cette ligne d'horizon est representee de maniere tout a fait correcte. Les scenes de pluie sont egalement bien rendues et alternent bien avec celles ou le soleil etincelle dans les paysages arides du desert. L'autre constante est bien sur le fait que les femmes hermanniennes ne sont pas des canons de beaute dont les jolis minois orneraient les pages de Vogue, tres loin s'en faut. Nous passerons donc rapidement sur ce sujet. Le dessin d'Hermann conserve encore toute sa force et il a toujours le sens de la composition d'une planche, des cadrages et du decoupage. C'est toujours aussi puissant et seduisant en ce qui me concerne.

PS: entre le moment ou j'ai achete cet album, celui ou je l'ai lu et enfin celui ou je l'ai chronique, le septieme et dernier titre de la serie est deja sorti.

Note finale, 4/5. Si le scenario de cette histoire en fait un album dit de transition, le tres expressif dessin releve la note finale pour en faire un dont je recommande chaudement la lecture.


397. froggy - 06/03/23 18:54 - (en réponse à : Lien Rag #394)
Dans un des forums, "Mon avis sur ce que vous venez de lire et qu'en avez pense?" Mais je ne sais plus lequel.

Tu trouves que ces forums sont mauvais?

396. helmut perchu - 06/03/23 16:08
Je viens de lire Le Leviathan de Jason Shiga. Pour ceux qui n'ont aucune idée de quoi je parle, c'est une BD jeunesse façon aventure dont vous êtes le héros. Niveau narration c'est top, on n'est pas sur du "facile" avec une page par action mais on a un système de tuyau très malin et surtout très fluide à lire. Pour avancer on est bien : on met un peu de temps à se repérer dans l'espace-temps (histoire que ce soit pas trop fastoche brioche) mais pas trop non plus (histoire que ce soit pas casse-burette non plus). L'histoire/recherche est sympa, rien de totalement scotchant mais on est pris dedans (comme pour la couleur des choses). La résolution de l'énigme par contre j'ai rien pigé, donc soit c'est une grosse escroquerie, soit j'ai les neurones en compote. Qqn ici à lu ça ? Savoir si je suis sènile ou pas...

395. herve - 06/03/23 15:50
Autant j'ai adoré "trait de craie", autant "le triskel volé" m'a déçu.

394. Lien Rag - 06/03/23 12:50 - (en réponse à : froggy)
Sur quel sujet ?
Parce que si c'est sur les mauvais sujets comme celui-ci, sans moteur de recherche cela va être difficile...



 


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