Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (22)

Les 1293 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



493. herve - 18/04/23 20:35
Ayé, la première vague de mes petites filles vient de partir (si! elles dorment mais parfois avec quelques coupures la nuit...)
Avant que la seconde vague ne débarque dimanche prochain (mon autre petite fille de 5 ans), j'ai eu le temps de lire "contrition" qui m'a littéralement scotché. Je ne m'attendais pas à une telle histoire, j'y reviendrai ultérieurement.
Mais ma libraire a eu raison de me conseiller cette bd !

492. marcel - 18/04/23 10:35
Aaaaah ! C'est cool que ca t'ait plu !
Tu deviendrais pas fan de Trondheim, toi ?...
Tu finis les Lapinot et hop ! T'attaques Donjon !

491. froggy - 16/04/23 23:59
Trondheim, Desoeuvre

En 2005, apres des annees de travail acharne, le doute habite l'auteur. Il vient de terminer le dernier Lapinot, il s'agit de La vie comme elle vient qui est autant un coup de tonnerre dans le petit monde de la BD qu'un coup d'eclat. Vous comprendrez facilement ce a quoi je me refere si vous l'avez lu, chose que je vous recommande chaudement de faire si ce n'est pas deja fait. Trondheim fait donc une pause dans sa production habituelle, il entame une reflexion approfondie sur sa vie d'auteur de BD a succes meme si ce n'est pas un succes a la Uderzo. Il dit qu'il a les moyens de vivre gentiment de ses droits d'auteur. Est-ce que l'inspiration sera toujours la? Ne va t-il pas se scleroser en repetant les memes trucs et gimmicks dans ses prochains albums? Ne fera t-il pas le fameux album de trop, celui qui montre de facon flagrante le declin de son auteur? Son Tintin et les Picaros pour reprendre son exemple? Durant cette pause dans son travail d'auteur de BD, l'auteur va donc faire un essai en BD sur le processus creatif chez les auteurs et va solliciter des entretiens avec des auteurs confirmes et a succes comme Gotlib, qui s'etait arrete au debut des annees 80 et Tibet qui lui avait continue jusqu'a son deces en alignant regulierement ses Ric Hochet et Chick Bill ou des jeunes auteurs comme lui, issus de la meme generation. Desoeuvre est donc la collection de ces entretiens et confidences que Trondheim a recueillis avec aussi des citations d'autres auteurs confirme scomme Franquin et Macherot quand ils s'etaient exprimes sur ce sujet.

Parmi les BD qui m'ont le plus marquees au temps de ma folle jeunesse, il y a un Mic Mac Adam d'Andre Benn et Stephen Desberg, une tres courte serie parue dans Spirou pendant une dizaine d'annees a partir de 1978. Cette histoire s'appelle Morts au sommet, c'est un court recit de 11 planches ou l'assassin tue des artistes alors qu'ils sont au faite de leur puissance creative avant que le declin ne vienne frapper leur production. En effet, comment ne pas penser a Mozart, Schubert, Proust, Rene Goscinny morts si jeunes? Est-ce que leurs oeuvres a venir auraient ete du meme niveau que celles qui ont fait leur gloire et rendu leur noms immortels. A l'inverse, si Stravinski ou Godard etaient partis, l'un apres le Sacre du Printemps, l'autre apres Week-end, est-ce que le monde artistique ne se serait pas dit, ils sont partis bien trop si tot?

Il est tout a fait legitime que Lewis Trondheim s'interroge ainsi sur lui et son oeuvre et j'ai beaucoup aime ce livre qui met un peu de lumiere sur une question que beaucoup d'artistes ne peuvent pas ne pas se poser a un moment ou a un autre de leur vie. Et puis, il nous informe par le petit bout de la lorgnette sur ce qu'etait le monde du FB avec la difference entre les auteurs Dupuis et les auteurs Lombard. Mis a part le style propre des auteurs de ces 2 maisons d'edition, cette difference etait de taille.

Note finale; 4,5/5. A priori decousu, le livre ne l'est pas du tout et est construit au gre des reflexions de l'auteur tel un jeu de cadavres exquis ou une pensee en entraine une autre mais toujours dans une meme direction narrative. C'est a donc a lire si vous voulez en savoir plus sur certains de nos auteurs favoris.

490. pm - 16/04/23 20:50 - (en réponse à : Froggy)
Les petits enfants c’est un des derniers grands plaisirs de la vie, le plaisir sans les responsabilités. Qu’Hervé en profite bien, il aura bien le temps de lire ses bouquins plus tard.

489. froggy - 16/04/23 19:36
Tu devrais les confier a ton epouse pour qu'elle s'en occupe, laisse mamy faire.

->

488. froggy - 16/04/23 19:34 - (en réponse à : Herve)
Elles ne dorment jamais? :-)

487. Bert74 - 15/04/23 22:21
je garde mes 2 petites filles (1 et 3 ans) depuis une semaine, j'ai le temps de rien faire!

Aller Papy, on s'accroche !

486. herve - 15/04/23 17:41 - (en réponse à : Bert74 )
J'ai acheté "contrition" la semaine dernière.
Pas eu le temps de le lire encore, je garde mes 2 petites filles (1 et 3 ans) depuis une semaine, j'ai le temps de rien faire!
Mais je n'ai lu que de bonnes critiques sur ce one shot (coup de cœur de la libraire)

485. Bert74 - 15/04/23 17:15


Donc acheté (comme annoncé sur l'autre sujet) et lu dans la foulée.
C'est très bon.

Faut dire que le sujet, plutôt scabreux et casse-gueule, peut attirer : un polar ayant pour toile de fond un village-ghetto (Contrition) dans lequel la loi de Floride contraint les délinquants sexuels à habiter, sans pouvoir réellement en sortir.
Une histoire criminelle étrange aussi, sans véritable crime et racontée de manière assez virtuose au travers de chapitres pas forcément chronologiques et suivant à chaque fois différents personnages et différentes pistes.

Ca aurait pu faire un bouquin touffu et boursouflé, mais la maestria du scénariste, Carlos Portela, fait qu'il parvient à conserver une structure globale entièrement cohérente. Les multiples sous-histoires de la trame principale arrivent ainsi a se répondre d'un chapitre à l'autre avec une grande limpidité.

Tout ça est porté par le dessinateur Keko, aux noirs et blancs sublimes et profonds (et un blanc profond, je peux vous dire que c'est quelque chose), dont j'avais déjà grandement apprécié le trait dans sa Trilogie du Moi (avec le scénariste Antonio Altaribba), chez le même éditeur. Son dessin happant nous incruste littéralement dans l'intrigue dès les premières cases et fait de nous des spectateurs privilégiés de l'intrigue qui se déroule sous nos yeux (comme devraient l'être toutes les BD d'ailleurs). C'en est presque intimiste.
Graphiquement, il sait aussi très bien camper des personnages qu'on peut reconnaitre d'une case à l'autre, même s'ils changent de coiffure ou de vêtement. Un vrai casting d'acteur.

Ajouté à ça une chouette typo de chapitrage (je ne sais plus comment elle s'appelle, mais je l'aime beaucoup) pour en faire un bel objet... Bref, plus que recommandable !

4,9999999/5

484. pm - 15/04/23 12:45 - (en réponse à : Piet Lastar)
Ça c’est différent, c’est une simple convention. Je ne parle pas de réalisme mais de cohérence. Si tu veux c’est comme si le problème de la langue était évoqué à un moment donné puis occulté ensuite.

483. Piet Lastar - 15/04/23 11:45
Tous ces personnages de pays ou planètes différents qui parlent français...

482. heijingling - 15/04/23 11:42
-pm:"Je pense qu’un scénario pour les enfants doit être au moins aussi cohérent qu’un scénario pour adulte."

Bien entendu, il devrait même être plus rigoureux car les enfants sont plus crédules que les adultes (pas tous). Mais je ne parlais pas du point de vue de l'auteur mais de celui du lecteur enfant, qui attache en général (pas tous) moins d'importance à ce genre de problèmes.
Ceci dit, il y a aussi plein d'histoires soi-disant pour adultes et qui se veulent sérieuses mais dont la cohérence est le cadet des soucis...

481. heijingling - 15/04/23 11:36
Autre explication: Leloup n'a pas pensé à ce problème, et n'en a donc pas parlé.
La construction d'une histoire (ou d'une œuvre d'art en général) n'obéit pas aux mêmes critères qu'un test scientifique où (en théorie) toutes les hypothèses doivent être testées.

480. pm - 15/04/23 11:23 - (en réponse à : Heijingling)
Je pense qu’un scénario pour les enfants doit être au moins aussi cohérent qu’un scénario pour adulte. Il suffirait d'une ou deux phrases explicatives, logiquement lorsqu’elle le rencontre Yoko devrait lui demander comment il a survécu seul tout ce temps. De même que dans le 7, les vinéens ont vieilli de quelques siècles donc, logiquement, ce sera le double en rentrant sur Terre. Leloup aurait dû inventer une astuce explicative qui l’empêche, sinon Yoko, qui est scientifique, refuse de partir. Soit il ignore complètement le problème, soit il l’assume, il ne peut pas exploiter les problèmes d’espace-temps uniquement quand ça l’arrange et dans un seul sens.

479. heijingling - 15/04/23 10:49
Mode j'insiste: il dit bien qu'il les a dressé et en a fait presque des hommes, donc qu'ils lui ramènent à manger semble logique. et il est très maigre, il se contente donc de peu.
Mode autre approche (plus réaliste): encore une fois, c'est une série jeunesse, que tu tiques sur ces détails maintenant est compréhensible, mais quand je l'ai lu vers dix ans, j'étais juste complètement emporté par les histoires fantastiques (SF plus dépaysement) et la précision photographique des dessins, qui me faisaient flotter loin au dessus des problèmes terre à terre.

478. pm - 15/04/23 10:19 - (en réponse à : Heijingling)
Mouais, passe encore, à la rigueur, pour la survie des singes, pour le vieil homme coincé depuis plusieurs décennies c’est plus que douteux.

477. heijingling - 14/04/23 21:29
Près du cratère on peut voir quelques arbres et buissons, les singes peuvent y dénicher des fruits et des animaux type insectes et petits reptiles, oiseaux et mammifères.
Tiens, dans cette histoire parue en 1974 dans Spirou, Yoko sort du cratère de la même manière que les personnages de Histoire sans héros scénarisée par JVH deux ans plus tard...

476. pm - 14/04/23 20:49 - (en réponse à : Heijingling)
Oui, j’y ai pensé, les singes peuvent sortir du cratère, ils l’ont fait une fois pour piller une caravane. Dehors c’est également désertique, il est peu probable que les singes pillent régulièrement les caravanes qui se laissent systématiquement faire.

475. heijingling - 14/04/23 20:21 - (en réponse à : Yoko)
En général ceux se passant sur terre sont mieux construits et ont des enjeux plus forts, ou du moins moins abstraits, mois artificiels que ceux se passant dans l'espace (Les Titans, des tout meilleurs, mis à part).
Pour Message pour l'éternité, le vieil homme dit que les singes peuvent sortir du cratère, on peut donc imaginer qu'ils en rapportent de la nourriture.
Pour La frontière de la vie, peut-être lui prend-on trop souvent du sang, et en trop grande quantité à chaque fois, ce qui nécessite de lui en remettre. Et puis, ça permet de vérifier si le sang de synthèse est vraiment efficace sur plusieurs sujets.
Quant au caractère parfois autoritaire de Yoko, je n'ai pas lu les albums dans l'ordre, je n'ai donc pas perçu cette évolution. Ton explication se tient, mais je ne pense pas que Leloup ai fait cela volontairement, puisque Yoko n'est devenue que peu à peu le personnage principal, au début, selon les interview que j'ai lue, il voulait faire les aventures du trio.

474. froggy - 14/04/23 18:19
Pour Rabate, je verrai bien selon mes envies.

J'ai decouvert les Yoko Tsuno quand j'etais adolescent, je me souciais donc peu des invraisemblances scenaristiques. J'adorais le dessin tres precis et detaille des decors. J'aimais beaucoup les trains electriques et le debut de L'orgue du diable fut un veritable plaisir avec le guet-apens sur la voie ferree et le cadre de l'album, un veritable decor pour un amateur de trains electriques. Et puis, je trouvais les locomotives de la DB bien plus belles que celles de la SNCF, celles de chez Marklin etaient bien seduisantes a regarder dans la vitrine de La Maison des Trains, Passage du Havre a Paris. J'aime bien dans cet album le glissement vers le fantastique, a la Jacobs, ou Leloup utilise efficacement ce beau decor du Rhin et du Rocher de la Lorelei pour imaginer une grotte geant abritant un orgue geant aux proprietes demoniaques. .

473. pm - 14/04/23 15:49
Oui, le 5 est bien, mais il y a encore un loup scénaristique: comment le vieil homme a pu se nourrir dans ce cratère désert dont il n’est jamais sorti. Oui, je sais, je suis trop terre à terre.

472. Quentin - 14/04/23 15:22
Mon Yoko Tsuno préféré est le tome 5, message pour l'éternité.

471. pm - 14/04/23 15:21
Correctif ( grâce à marcel), je suis Rabaté depuis Exode ( Futuropolis 1989), qui doit être son premier livre publié, même si acheté dans les années 2000.

470. pm - 14/04/23 15:07
Personnellement je suis Rabaté depuis une bonne vingtaine d’années, et même davantage puisque j’ai sa première Patte de Mouche à l’Association ( eo 1992 ), c’est un auteur qui a des hauts et des bas mais que j’aime bien. Son dernier album est en effet un des meilleurs.

Au fait, je continue Yoko Tsuno et j’ai terminé le 7. Je ne sais pas si je m’y habitue mais je commence à mieux apprécier. C’est un beau dessin bien léché avec des scénarios assez denses. Il reste de grosses erreurs scénaristiques ( je ne parle pas du coté farfelu de ces voyages intergalactiques), par exemple dans le 6 Leloup nous « explique » comment le vaisseau va dépasser la vitesse de la lumière mais n’explique comment au retour sur Terre la population pourrait ne pas avoir vieilli de quelques siècles. Dans le 7 on prélève du sang rare sur Ingrid en le remplaçant par un sans de synthèse, sans prendre conscience que le sang se régénère tout seul et rend ces transfusions inutiles, surtout que les prélèvements sont progressifs. C’est amusant parce que Leloup s’efforce de donner des explications qui si elles ne tiennent pas debout scientifiquement fonctionnent à peu près scénaristiquement.
Ah oui, Yoko est imbuvable lors des trois premiers albums et on se demande pourquoi Vic et Pol ne l’envoient pas balader mais ça s’arrange complètement à partir du 5 ( le 4 est une série d’histoires courtes qui avaient été publiées préalablement dans Spirou), et j’ai peut-être une explication. Leloup voulait imposer son personnage comme leader et a cru bon de la rendre autoritaire pour le faire, quitte à ce qu’elle pratique un autoritarisme absurde ( dans le 3, elle demande quelque chose à Pol, qui s’apprête à le faire sans problème, puis ajoute «  c’est un ordre » sans aucune raison), puis lorsque son autorité est bien installé elle n’a plus besoin d’en abuser ( dans la vraie vie ça ne marche jamais comme ça). Graphiquement, si les décors sont chiadés dès le départ, le dessin des personnages et en particulier de Yoko s’affine au fil des albums. Bref, même si c’est loin d’être génial, je vais poursuivre ma lecture.

469. marcel - 14/04/23 14:16
De Rabate, a part Ibicus, il y a aussi Les petits ruisseaux, gros succes, qu'il a lui-même adapte en film. C'est souvent bien ce qu'il fait, déjà ses premiers albums chez Futuro (canal historique).

468. heijingling - 14/04/23 12:43
Exact. J'ai été influencé par l'orthographe d'hibiscus (il y en a plein partout à Shenzhen).

467. pm - 14/04/23 12:37 - (en réponse à : Eijingling)
Sans H Ibicus.

466. heijingling - 14/04/23 11:41
Bien aimé aussi, par contre, bien qu'il soit plus assuré maintenant, je préfère son dessin dans le très bon Hibicus, d'après Alexis Tolstoï, où il était déjà très juste, parfois un peu excessif, mais plus puissant. Par contre, c'est sûr que la douceur actuelle convient mieux à son dernier récit que les différents niveaux de gris d'Hibicus.

465. froggy - 14/04/23 00:18
Rabate, Sous les galets, la plage

C'est bientot la fin des grandes vacances en ce mois de septembre 1962. Albert et ses deux amis, Francis et Edouard, les terminent avant de commencer leurs etudes superieures, leurs parents leur ont laisse leur maison de vacances dans ce petit port de la cote bretonne. Un soir, ils rencontrent sur la plage une jeune fille, Odette, qui les seduit tous les trois. Mais la jolie jeune fille n'est pas celle que les garcons croient. Cela n'empeche pas Albert d'en tomber eperdument amoureux au point de tout sacrifier pour elle.

Sur une trame classique, deux jeunes gens issus de milieux sociaux-economiques radicalement differents se rencontrent et celui issu de la haute bourgeoisie est subjugue par l'autre, generalement vivant en marge de la societe et laisse tout tomber pour le/la suivre au grand drame de ses geniteurs. Rabate a eu l'intelligence d'ecrire un scenario ou la jeune fille tombe egalement amoureuse du riche garcon au lieu d'en faire une victime. Et celui-ci de se rendre compte que sa vraie vie est ailleurs et certainement pas dans l'armee francaise a laquelle sa famille le destinait.

Les personnages sont tres bien ecrits et meme celui du pere d'Albert echappe de peu au cliche de l'epouvantable paternel heritier de traditions centenaires.

C'est mon premier Rabate. Je n'etais pas specialement interesse par ses livres precedents. Peut-etre ai-je eu tort? J'ai sincerement aime son dessin tres simple et qui ne s'embarrasse de fioritures. J'ai aime le physique du jeune Albert, faussement nonchalant, et dessine comme ayant de la race du fait de ses origine. C'est tres bien vu de la part de l'auteur.

Note final, 4,5/5. C'est une histoire toute simple qui echappe a pas mal de poncifs du genre. Et j'aime beaucoup l'allusion finale dessinee sur la plage qui est tres bien trouvee et conclut joliment le recit.

464. froggy - 04/04/23 00:30
Bien sur que je sais qu'Odrade le connaissait bien. Tant mieux pour elle.

Mon coeur est comme un arc-en-ciel en ce moment, heureux car je decouvre enfin la serie et triste de ne pas l'avoir lue plus tot. Mais comme vous le savez, il n'y a pas de vieux livres, il n'y a que des livres que je n'ai pas lus.

463. pm - 03/04/23 14:39 - (en réponse à : Froggy)
Tu sais qu’il y a une spécialiste de F’Murrr sur BDP, qui le connaissait personnellement.

462. froggy - 03/04/23 00:23
F'Murrr, Le genie des alpages Integrale T2

Comment qualifier l'humour de cette serie? Loufoque? Burlesque? Non-sens? Absurde? Fin? Spirituel? Poetique? Tout cela et bien plus, il faudrait en fait qualifier l'humour de cette serie comme inclassable, ce qui j'espere ferait plaisir a l'auteur si il me lisait. Mais peut-etre que cela avait deja ete dit avant car j'arrive bien apres tout le monde pour chroniquer cette serie dont les albums sont sortis de 1976 a 2007. L'ayant ratee pour de multiples raisons qui seraient trop longues a expliquer ici et surtout, dont tout le monde ici meme s'en fiche eperdument, je profite de sa courante reedition sous forme d'une integrale pour une tres bienvenue seance de rattrapage.

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu cet album rempli de gags ou on voit les moutons philosopher sur de multiples sujets, ou parler de choses badines alors que les montagnes se deplacent derriere eux, qu'elles parlent entre elles ou cachent des coucous aussi helvetiques que bizarres et bien d'autres choses encore.

Tout cela pourrait laisser un presage un univers bien deconcertant ou Descartes n'a rien a y faire mais en fait pas du tout ou si peu, ce monde est logique mais une logique bien a lui ou en fait beaucoup de choses ne le sont pas. Cela ne l'empeche d'etre coherent quand cela est necessaire. A la limite, le monde des lettres de l'Ocean Atlantique par Fred dans sa serie Philemonparait plus est plus immediatement comprehensible. Mais ce n'est qu'une question de points de vue.

Note finale, 5/5. Ami lecteur, laisse ta raison au vestiaire et entre dans un monde qui semble tout droit sorti de la quatrieme dimension ou tout est possible meme l'impossible.

461. herve - 23/03/23 19:12
La Flèche ardente Van Hamme, Cailleaux et Schréder

Après avoir relu," le "Rayon U", dans la nouvelle édition avec les couleurs de Bruno Tatti, mais aussi dans l'édition bibliophile (superbe au demeurant), je me suis lancé dans cette suite, signée Jean Van Hamme, et illustrée par Cailleaux et Etienne Schréder.
Je dois dire que le résultat est assez mitigé. L'histoire m'a semblé bien naïve , mais c'est sans doute , enfin je l'espère, une volonté du scénariste de rester figé dans ce qui se faisait dans les années 40. Je ne crois pas qu'un tel album puisse attirer de jeunes lecteurs mais plutôt des vieux nostalgiques comme moi, des albums de Blake et Mortimer, signés Jacobs.
Van Hamme use aussi de facilités dans son intrigue, en empruntant pour ne pas dire copiant des scènes des aventures de Blake et Mortimer ( "le piège diabolique" avec la poursuite de Dagon par un dinosaure, "le secret de l'espadon" avec l'arche en pierre , page 17) voire de Thorgal, avec les vaisseaux volants en fin d'album.
Côté dessin, j'ai trouvé les personnages un peu plus caricaturaux par rapport au" rayon U", avec un Lord Calder difficilement reconnaissable au début de l'histoire. Seul, le personnage de Sylvia semble assez réussie par rapport à l'album précédent.

Les auteurs ont parfaitement rempli le cahier des charges, en donnant une suite au "Rayon U", mais l'intrigue reste tout de même d'un autre âge. Il faut tout de même souligner les couleurs de Bruno Tatti qui donnent un coté vieillot voire vintage à cet album.

note:3/5

460. Mr Degryse - 23/03/23 11:34 - (en réponse à : marcel)
Oui sympa !

J'ai préféré le truc sorti à la même époque : Voltaire amoureux de clément oubrerie

459. pm - 23/03/23 11:27 - (en réponse à : marcel)
J’ai les albums mais pas encore lus…

458. marcel - 23/03/23 10:21
Quelqu'un a lu le truc sur Voltaire qu'ils ont fait entre les deux derniers albums ?...

457. pm - 23/03/23 09:33
Philippe Richelle, le scénariste de la série, disait dans le numéro de mai 2019 de la revue DBD: "désormais, il (Beuriot) revient à sa technique traditionnelle pour pouvoir attaquer le huitième et avant dernier volume d'Amours fragiles".

456. pm - 23/03/23 09:21
J’ai toujours lu qu’elle était en neuf tomes.

455. egoes - 23/03/23 09:20 - (en réponse à : pm)
Etrange, parce que je lis çi et là que la série est (ou était) en 10 tomes.

454. marcel - 23/03/23 09:08
Ah ben autant attendre, alors. Merci de l'info.

453. pm - 23/03/23 08:22
D’après le site d’en face le neuvième et dernier tome d’Amours fragiles serait terminé et devrait sortir d’ici la fin de l'année, ce qui permettra d’avoir enfin l’oeuvre dans son ensemble.

452. marcel - 23/03/23 08:16
J'ai beaucoup de retard sur cette serie, que j'avais commencee dans (A suivre). Mais faudrait que je relise tout depuis le debut, parce que Beuriot (dont j'aime bien le dessin, moi) est assez lent, et c'est difficile de tout garder en tete sur pres de 25 ans.

451. pm - 22/03/23 17:59 - (en réponse à : Heijingling)
Tu ne peux pas connaître, c’est un éditeur mainstream qui l’édite et ce n’est pas Dupuis.
Pas encore lu ce nouveau tome mais c’est une très bonne série, même si le dessin est un peu laborieux.

450. Mr Degryse - 22/03/23 15:31
C'est rare de lire une série qui met à jour l'anti nazisme allemand. Qui montre qu'il y a eu aussi des actes de résistance actives ou passives chez les allemands.

449. heijingling - 22/03/23 14:59 - (en réponse à : Amours fragiles)
Et bien, que d'éloges pour une série et des auteurs dont je n'avais jamais entendu parler, alors qu'elle existe depuis plus de 20 ans. Si c'est vraiment si bien que ça, il va vraiment me falloir faire une révision complète à mon radar à BD.

448. Mr Degryse - 22/03/23 14:07
Amours fragiles tome 8 :

Encore un très bon album qui vient se greffer dans un ensemble qui a mes yeux est l’œuvre la plus ambitieuse en bande dessinée depuis des années. Jean-Michel Beuriot et Philippe Richelle réalise une oeuvre somme sur cette période. Un indispensable sur cette période , tous médias confondus qui certes parle de choses connues ( résistance française, rafle etc) mais n'oublie pas non plus de se mettre du côté de l'Allemagne sous le joug nazi. C'est aussi profondément humain et juste sur la description des caractères.

Du grand art

447. pm - 18/03/23 22:52
Je viens de lire d'affilée les 12 tomes de La Nef de fous, j'ai un peu de mal à en faire le bilan. Je trouve ça bien, univers et narration originales, bien dessiné, bien raconté, mais j'ai eu quand même du mal et j'ai interrompu souvent ma lecture.

446. longshot - 18/03/23 22:16
Viva l'anarchie, première partie, par Bruno et Corentin Loth, chez La boîte à bulles et Libre d'images. Lecture sympathique, un peu plan-plan mais plutôt agréable. Je lirai la suite avec plaisir.

445. froggy - 18/03/23 00:20
Renee Stone 3, Le tresor d'Assurbanipal

C'est la troisieme partie et conclusion des aventures de notre Indiana Jones en jupon. Apres l'Ethiopie et les rivages de la Mer Noire, les auteurs entrainent en Mesopotamie les heros a la recherche de ce fabuleux tresor. Mais peut-etre que ce tresor en cache un autre encore plus fabuleux?

Si vous avez lu mes chroniques precedentes, j'avais beaucoup aime le premier tome, pas du tout le deuxieme et celui-ci releve le niveau mais pas a celui du premier. La scenariste s'est ingeniee a faire rassembler les differents protagonistes dans le lieu final situe au milieu du desert de l'actuel Irak de son histoire apres les avoir fait separer. Cela donne une premiere partie un peu decousue ou on suit les petits groupes avant qu'ils ne se rejoignent, la deuxieme etant plus coherente. L'autre defaut est que ces sequences sont entrecoupees de retour en arriere, de scenes du passe lointain et meme de reveries. La presence de tant de personnages a mettre en scene separement affecte evidemment la presence de l'heroine qui voit son role attenue. Une chose est certaine est que la scenariste s'est bien documentee puisqu'on apprend comment se passait la vie quotidienne dans un harem, ainsi au bain, l'eau du bas ne doit pas rentrer en contact avec l'eau du haut. Evidemment, le male blanc occidental imbu de ses privileges que je suis ne pouvait pas savoir cela.

Je suis tres ambivalent au sujet du dessin de Clement Oubrerie. Je l'ai deocouvert avec le premier tome de cette serie pour ensuite lire son si delectable Voltaire amoureux que Philippe avait si chaudement recommande ceans et dont nous attendons toujour sla suite depuis le deuxieme tome paru en 2019. Son dessin m'avait beaucoup plu mais il m'a moins enthousiasme pour les deux autres tomes Renee Stone. Je ne vois qu'une explication a cela, c'est parce que j'en ai trouve les scenarios tres faibles et j'ai ete moins pris par l'histoire. Il faut dire que le dessin d'Oubrerie est tres particulier, il plait ou ne plait pas, il me fait penser a celui de Christophe Blain mais en un peu plus sombre du fait des nombreuses hachures qui ornent le visage de ses personnages. Il me plait beaucoup, il faudra que j'aille voir sa serie qui parait-il est tres bien, Aya de Yopougon.

Note finale, 1,5/5. Alors qu'elle avait si bien commence, cette trilogie se finit en eau de boudin. Un quatrieme tome est annonce, Les tigres du Bengale, cela sera sans moi bien sur.

444. froggy - 16/03/23 18:30 - (en réponse à : marcel #443)
C'est peut-etre une reminiscence car je pense que Trondheim lisait Spirou regulierement ou alors, il nous la fait comme George Harrison pour My Sweet Lord.



 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio