La politique c'est naze, lisez plutôt des BD, tome 10

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601. suzix@bdp - 07/02/22 11:22
ratta ! ... ça fait 2 yatta que je pourris depuis samedi. Je suis pas focus sur le yatta, je m'en veux, désolé les gars. Je vais ma rattraper.

600. suzix@bdp - 07/02/22 11:20 - (en réponse à : egoes)
Déjà bel effort! (;o)
Comme l'a écrit Danyel, il y a bcp de choses qui sont devenues réelles alors que c'était considéré comme une utopie.
Ce que propose Gaspard Koenig apparait comme utopique mais c'est quand même un cran moins délirant que l'anarchisme par exemple puisqu'on est parti là-dessus car sa proposition garde une bonne partie de ce qui existe mais en simplifiant au maximum. La question sera alors de savoir jusqu'où ne pas aller et à quel rythme mais par étapes, c'est envisageable. En tout cas, l'idée de me plait bcp.

599. egoes - 07/02/22 11:03 - (en réponse à : suzix)
Merci pour le partage de la vidéo.
N'étant pas français, j'ai regardée (pas tout, mais un bon bout), juste pour me faire une idée.
J'avoue avoir un peu décroché à partir du moment où j'ai compris /entendu qu'il comptait sur l'honnêteté et la raison "naturelle" des gens.
Des gens, on en croise et on en côtoie tous tous les jours.
Et, comment dire...
Disons que je propose qu'on mette son système en place après avoir vérifié la réalité de son postulat sur ce point.
;-)

598. Danyel - 07/02/22 11:03 - (en réponse à : Danyel)
Je réponds à Pm.

Le plan Marshall était tout sauf désintéressé.
Il a servi aux Etats-Unis principalement pour offrir un marché ouvert à leur production. La reconversion de l’économie de guerre en économie civile a fait qu’ils se sont retrouvés avec des surplus à écouler et la nécessité de trouver des débouchés pour leurs marchandises avec des usines tournant à plein régime. Les marchés solvables ne se trouvaient qu’en Europe. Les USA n’allaient tout de même pas vendre leur camelote en Asie, sur les continents africain ou latino-américains !
L’argent avancé était assorti de contreparties : l’achat des produits américains en retour et un quota de 30% de films US. Car les Américains ont très tôt compris la nécessité du softpower. Grâce au cinéma, ils rendaient non seulement leur mode de vie désirable auprès des peuples européens (désir matériel), mais en plus ils exportaient leurs valeurs matérialistes, individualistes et anti-communistes manichéennes.
Domination économique et influence politique, les deux étroitement imbriquées étaient les véritables objectifs du plan Marshall. La paix devait servir à assurer la continuité du capitalisme.
Marshall : « Il est absurde de penser qu’une Europe laissée à elle-même demeurerait aussi ouverte au commerce américain que par le passé ».
Dean Acheson (secrétaire d’état de Truman) : « Ces mesures de soutien à la reconstruction ne sont qu’en partie motivées par des sentiments humanitaires [elles sont appliquées] principalement pour des raisons d’intérêt national. »

Le Traité de Rome de 1957 est d’emblée un outil au service du néolibéralisme et de sa mise en pratique à grande échelle. Le débat interne sur ses objectifs se joue uniquement sur le choix entre deux projets néolibéraux. A aucun moment, il n’a été envisagé de débattre démocratiquement de cette unique orientation par une consultation populaire. Les premières étapes de la construction européenne ont été discutées entre technocrates et chefs d’état.
Les technocrates en question (Robert Marjolin côté français) étaient issus de La Société du Mont Pèlerin (fondée en 1947), elle-même héritière des colloques Lippmann des années 1930. Marjolin y participait déjà aux côtés de Friedrich Hayek, von Mises et Röpke, les piliers les plus connus de la « tendance autrichienne » promoteurs infatigables du néolibéralisme et contempteurs de la démocratie.
Les colloques Lippmann, avec le soutien financier des grandes entreprises d’alors ont développé un réseau d’influence en faveur du néolibéralisme interrompu par la guerre.

Je passe sur les étapes qui ont suivi les premières pierres de l’édifice et leur orientation, sinon on va y passer la journée.

Pour conclure, c’est donc en toute conscience que les décisions qui ont conduit au marasme actuel ont été prises. A partir du moment où le cadre a été posé, se sont succédés des gouvernements soucieux de le maintenir vaille que vaille et de faire évoluer l’Union vers toujours plus de néolibéralisme.
Et lorsque les peuples ont désavoué le projet de Constitution en 2005, à la grande surprise de tous les éditocrates, eh bien on n’en a tout simplement pas tenu compte.
La propagande a tellement bien fonctionné que plus personne, sauf aux extrêmes, ne remet en question l’organisation et la constitution européennes. Quant à la viabilité de l’euro, c’est devenu un sujet tabou dans les médias qui se donnent le mot pour propager la terreur de l’abandon de cette monnaie. Il en va tout autrement chez les universitaires et économistes non néolibéraux qui s'accordent sur l'effondrement de l'Union et de sa monnaie (et parfois sur la sortie aniticpée de l'Allemagne). Mais leur voix est passablement étouffée dans les médias.
Il est possible que les tout premiers bâtisseurs de l’Union Européenne aient été sincères, mais leurs successeurs n’ont été que des cyniques ou des crétins dissimulés derrière de belles paroles.
Macron, banquier d’affaires, ne fera rien pour corriger les travers. On l’a vu à l’œuvre en France. Le néolibéralisme imposé autoritairement « pour le bien des peuples » est sa feuille de route.

Quant au fédéralisme, je veux bien, Pm, que tu m’expliques en quoi cela changerait les choses.

C'est tout pour aujourd'hui.

597. suzix@bdp - 07/02/22 10:39 - (en réponse à : Dany)
Je sais bien que tu t'es déjà fait ton opinion et que même les plus sociaux des libéraux ne trouveront grâce à tes yeux puisque tu les soupçonnes de cacher les pires calculs, ce que je pense est assez proche de ce qu'explique Gaspard Koenig dans l'interview que j'ai mise plus bas. Cela dure plus d'une heure mais si tu as un peu de temps à perdre, écoute au moins qq dizaines de minutes. Déjà même si j'ai pas toutes les références pour juger ça m'a l'air d'un très bon niveau culturel et politique et surtout c'est logique. Il a un point de départ et il déroule sa pensée là-dessus. Libre à toi de lui faire penser des choses qu'il masquerait mais j'aimerais bien ton point de vue.

596. suzix@bdp - 07/02/22 10:33 - (en réponse à : Dany)
C'est le grand retour! (;o)


Les libertariens, sont donc à abattre. Influencé par les thèses de Ayn Rand, ce courant n’a rien à voir avec l’anarchisme et prône rien moins qu’un darwinisme social à la Spencer. Soit, comme le dit Pm la loi du plus fort, autrement dit transformer la société en jungle où chacun pense à sa gueule et s’arme pour défendre le moindre objet en sa possession (en version US).
[...]
Pour moi, Suzix, tu es un libertarien, ne t’en déplaise.
Ou à la rigueur un néolibéral, ce qui revient presque au même.
Les néolibéraux ont trois ennemis clairement identifiés : le socialisme, les syndicats et l’Etat providence (on y ajoutera les fonctionnaires). Soit, fait du hasard, mot pour mot ce que tu as écrit récemment et qui figure en toutes lettres dans « Le choix de la guerre civile, une histoire du néolibéralisme », parue l’année dernière.
Le but du néolibéralisme est d’imposer le marché partout en s’appuyant sur les privatisations et de mettre les individus en concurrence entre eux tout en ne les envisageant plus que comme des consommateurs. Pour imposer ses mesures, le néolibéralisme, contrairement à ce qu’il prétend, doit s’appuyer sur un état fort et répressif afin de faire taire les contestations. D’où le déploiement de la surveillance et l’émergence du contrôle électronique généralisé. Le passe social (j’appelle comme cela son dernier avatar) en est l’exemple le plus récent. [...] Le recrutement de toujours plus de flics, censés assurés « notre » sécurité et l’acquisition d’armes dangereuses, auxquels s’ajoutent les juges et de nouvelles lois de plus en plus liberticides vient compléter la violence d’état qu'elle soit physique ou symbolique. [...]. La société idéale néolibérale doit reposer en effet sur un Etat autoritaire, voire une dictature [...] Le néolibéralisme ne reconnaît pas l’intelligence collective et se méfie de la démocratie comme de la peste. ll accepte à la rigueur le vote, mais à condition qu’il se borne à élire une oligarchie, seule à même de protéger les intérêts du marché et de la concurrence universelle.



Alors, je ne sais pas si je suis néolibéral ou libertarien. La différence est qd même étroite. Cependant, j'ai qd même l'impression que le libertarisme est plus attaché à la liberté individuelle qu'à la liberté des marchés ... ce qui peut être antinomique. Du coup, je pencherais plutôt sur libertarien. Déjà j'ai qd même une sensibilité de gauche et je ne souscris pas à tout un pan du libéralisme. Par exemple je n'ai pas d'actions et je n'aime pas cette idée. Pour moi c'est pire d'être un petit actionnaire qu'un grand patron. Au moins, il y en a un qui bosse pour l'entreprise (et bcp pour lui oui) lorsque l'autre ne fait rien et attend des dividendes du travail d'autres personnes souvent de la même classe sociale. Pour moi le petit actionnariat est le pire des leurres libéraux (si tu veux en trouver, hop un de plus pour ta musette) et de la compromission du peuple. Des traitres à leur condition. Oui je suis (maintenant car j'ai évolué) contre le socialisme (français actuel - je précise car chaque politique chaque doctrine a un intérêt périssable) mais je ne suis pas contre les syndicats. Je suis contre les syndicats à la française. Les syndicats allemands par exemple sont là pour améliorer le résultat global de l'entreprise afin que leur conditions et leurs revenus s'améliorent. Les syndicats français (je ne sais pas pour d'autres pays) sont là pour leur gueule (déjà) puis pour les conditions des salariés. Ils n'en ont souvent rien à foutre de l'entreprise elle-même (ce qui est très con). Allez, on entend parfois parler de la défense de l'outil de travail et ça, ça me parle. Et enfin je ne suis pas contre les aides sociales. Je suis contre "l’Etat providence" comme il est devenu en France cad sans contrôle (ou très peu) et sans contrepartie. Et enfin je ne suis pas contre les fonctionnaires. Je suis fils de fonctionnaire et je les ai donc vus s'investir. Je suis contre ce qu'est devenue l'administration et ce qu'elle engendre, c'est différent.

Sinon au cas où tu ne m'aurais pas lu (ce qui serait normal vu les kilomètres de connerie que je débite ici), je ne suis pas pour un état autoritaire, bien au contraire. Tu peux pas dire que les libéraux sont à la fois contre l'état (far west tout ça) et pour un état autoritaire pour faire marcher le système. (;o). Choisis! Moi en tout cas j'ai choisi, c'est moins d'état donc pas d'état autoritaire. Je suis d'ailleurs contre l'obligation vaccinale, et plutôt contre le pass sanitaire. Par contre je considère qu'il faut assumer. Pas vacciné, pas soigné. Je ne peux pas être contre tout un tas d'obligations limitant les libertés individuelles, contre l'état providence et pour qu'on prenne en charge ceux qui ont décidé de ne pas suivre ses recommandations. Faut être logique. En gros je suis l'opposé des socialistes qui sont pour tout imposer (pour le bien commun disent-ils - comme PM) mais aussi pour tout prendre en charge. C'est pas ma vision de la vie. Les français méritent meixu que d'être pris pour des ado.

595. suzix@bdp - 07/02/22 09:48 - (en réponse à : Danyel)
Oui je t'appelle Danyel et pas Dany quand les choses deviennent sérieuses! (;o)

585. Danyel - 05/02/22 11:58 - (en réponse à : Danyel)
L’anarchisme c’est l’abolition de l’Etat, de la propriété privée lucrative et partant du capitalisme et de tout ce qui en découle (travail, appropriation du temps de vie des individus, confiscation de la plus-value, etc). L’anarchisme lutte pour leur remplacement par la libre association, l’entraide (voir P. Kropotkine), la solidarité, la mise en commun des moyens de production et de bien d’autres choses que je ne vais pas détailler. Après, différents courants coexistent : du fédéralisme organisationnel (E. Reclus), au plus individualiste (Stirner ou Emile Armand). Mais tous ont en commun les trois points essentiels évoqués ci-dessus. Tout ce qui vise à abolir l’Etat pour amplifier le capitalisme est ennemi des anarchistes quelle que soit leur sensibilité.


Merci pour cet éclairage.
En tant que scientifique de formation (oui j'aime à le rappeler pour me jeter des fleurs et parce qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même) mais surtout ayant fait de la physique appliquée, face à un problème, une thèse, une idée, un concept (voilà, c'est le mot!), j'ai le défaut avant de l'ouvrir pour voir comment il fonctionne de l'intérieur, de me poser la question de sa réalité (est-ce que ce dont on parle existe réellement) puis de son applicabilité (qui est aussi une forme de réalité future). Déjà comme l'a fait remarquer PM, comment arriver à l'anarchisme sans passer par une dictature du peuple? Bon ça je vais zapper parce que cela ne m'intéresse pas, on va dire que comme dans un film post-apo, hop, on est dans cette réalité sans trop savoir comment on y est arrivé; l'anarchisme absolu est présent. Ma question est alors simple : sans état, comment on fait pour faire perdurer cet état d'apesanteur ? Comment on évite le retour de la propriété privée lucrative ? Comment on gère la violence ? Parce que l'homme étant ce qu'il est, même si 90% des humains trouvent leur bonheur dans l'anarchisme (j'y crois moyen), comme tu gères les 10% restant? Les violents, les jaloux, les envieux, les cönnards qui font chier le monde, les conflits entre individu puis entre groupes ?
Et même comment on met en place des actions de grande envergure sans état? Comment on construit des infrastructures comme des hôpitaux? Comment on instruit les jeunes ? Tout cela est-il gérable par bénévolat parce tout serait gérer comme des "association loi 1901" ? (;o) J'y crois sur des petites structures style village de qq dizaines à qq centaines d'individus mais au-delà?

594. totom - 06/02/22 15:08
Il y a peut être trop de gens qui se font du gras sur le dos de l’europe sans rien foutre et ça commence à se voir

593. pm - 06/02/22 12:58 - (en réponse à : Danyel)
Je te suis sur ce que tu dis des utopies, en revanche, sur la construction européenne, tu énonces des thèses sans argumenter. Il faut voir l’histoire, le redressement économique spectaculaire de l’Allemagne est plutôt dû à l’occupation américaine initiale ( plan Marshall à l’appui) qu’à la volonté de créer une communauté économique européenne rendant contre productif les guerres franco-allemandes. Ça c’est la base et c’est historiquement très difficile à réfuter.
Maintenant on peut dire que c’est gagné de ce coté et que ce n’est plus le problème. C’est pour cette raison que je suis fédéraliste, c’est actuellement complètement utopique, afin d’arriver à un état européen fédéral, qui, de ce fait, aurait des règles économiques, fiscales, juridiques et sociales communes.
Donc, plutôt que de vouloir sortir de l’UE trouvant que c’est trop libéral et que ça fonctionne mal, il y a une autre voie, celle d’approfondir cette construction européenne actuellement en panne.

592. Danyel - 06/02/22 11:32 - (en réponse à : Danyel)
Froggy, tu es un grand naïf.
Dès le départ, la construction européenne visait la création d'un marché unique à forte tendance ordolibérale (la version 1.0 du néolibéralisme, théorisée par les économistes allemands) dont l'Allemagne s'est servi pour tirer le maximum de bénéfice. Ce qu'elle fait encore aujourd'hui au détriment de la France (euro sur évalué chez nous, sous évalué en Allemagne et excédent qui en découle pour elle et déficit pour nous) et des pays du Sud de l'Europe.
La paix a servi (au début) et sert toujours d'argument de vente et n'est d'ailleurs absolument pas le problème.
La réalité, c'est une guerre commerciale et fiscale qui fait rage entre les pays au détriment de leur population. Sans parler des guerres projetées et de l'abominable conflit yougoslave que l'Europe a été incapable de résoudre sans l'aide des Etats-Unis et qui risque d'ailleurs de se rallumer.
Que tu restes accroché à cette idée montre à quel point tu ne connais pas l'histoire de cette construction technocratique et du storytelling qui l'a accompagnée, ni combien tu te laisses berner par cette propagande qui vise surtout à justifier toutes les dérives et interdire tout questionnement sur les choix effectués par les gouvernements successifs pro européen (français en particulier).
Pour le dire autrement : la paix, c'est hors-sujet. La réalité, c'est la guerre sociale, la désindustrialisation, la montée vertigineuse des inégalités, l'appauvrissement des classes moyennes, la paralysie des états et l'écrasement des pays les plus pauvres de la zone (Grèce).

Quant à "l'utopie", c'est le non-argument par excellence qui sert à disqualifier tout ce qui n'entre pas dans le cadre imposé. C'est le carton rouge qui met fin à tout débat, en annihilant toute possibilité de discussion. Un terrorisme rhétorique qui marque surtout une ignorance des sujets abordés.
Demande-toi un instant combien d'utopies se sont réalisées depuis que le mot a été inventé ? Ne serait-ce que la construction européenne. Le gars qui aurait avancé cette idée en 1933, tu ne crois pas qu'on l'aurait traité d'utopiste ou de fou ?

L'utopie, c'est de croire que l'Union Européenne et l'euro vont durer. Pour le capitalisme, c'est la même chose. Son sort est scellé : quand il aura fini d'épuiser les ressources, provoqué des guerres, des changements climatiques (déjà) irréversibles et décimé les populations, il s'éteindra de lui-même, faute de consommateurs (ha ha ha). Ce qui devrait arriver avant la fin de ce siècle selon les projections les moins pessimistes si on continue de croire à l'utopie néolibérale. Mais les OK boomers que nous sommes préfèrent rester dans le déni et ne rien sacrifier à leur confort matériel et intellectuel, pensant tout résoudre par la techno science jusqu'à l'absurde (quitter la Terre pour aller faire chier les martiens, tiens). En vérité, on refile la patate chaude à la prochaine génération.

L'idée du revenu universel a été soutenu par un parlementaire français dans les années 20. Il appelait cela "l'économie distributive". Tout le monde le traitait d'utopiste et l'idée a été bien enterrée.
A présent elle ressurgit et fait débat comme une innovation sociale.
Et puis, tiens, une utopie anarchiste pour te faire plaisir.
Au début du XXe siècle, Emma Goldman, grande figure de l'anarchisme aux Etats-Unis organisait des meetings publics et distribuait des tracts en faveur de… la contraception.
Elle risquait vingt ans de prison pour cela (condamnation effectivement prononcée à l'encontre d'autres militants dans ces années-là).
Les utopies infusent les sociétés. Il faut juste que des personnes à l'esprit un peu moins formaté s'en emparent et les mastiquent.
Comme tous ceux qui pensent dans les clous, tu crois les discréditer par ce mot. En réalité, c'est juste que tu es vieux. :-)

Pour revenir à l'anarchisme, c'est, comme je l'ai déjà expliqué dans un autre fil, la réalisation du communiste sans sa phase de dictature du prolétariat et sans l'autoritarisme. C'est l'un des nombreux points d’achoppement avec la théorie de Marx et Engels et ce qui a valu à Bakounine et aux anarchistes d'être exclus de la Iere Internationale, suite aux manœuvres de Marx et des marxiens (et non des marxistes).
Au-delà du projet politique, l'anarchisme est une éthique (je renvoie encore à P. Kropotkine), une philosophie et une façon d'aborder le monde. Libre à chacun de l'adapter à sa sauce dans le respect des autres.
D'où les subdivisions et les modes opératoires qui diffèrent d'un courant à l'autre durant son histoire : action directe, propagande par le fait, réappropriation individuelle, usage de la violence ciblée, pacifisme radical, mouvement des en-dehors (qu'on appellerait ZAD aujourd'hui) j'en passe.



591. Piet Lastar - 05/02/22 23:01
Surtout que la guerre chez soi, c'est mauvais pour l'économie. Il est préférable de la faire ailleurs.

590. froggy - 05/02/22 22:03
J'aoubliais de preciser que je suis entierement d'accord avace Philippe sur le fait que l'Union Europeenne s'est batie sur le fondement d'un rapprochement entre la France et l'Allemagne absolument necessaire pour l'instauration d'une paix durable en Europe. Nous en voyons tous le resultat et nous en avons beneficie jusqu'a present pour notre plus grand bonheur. Les guerres regulieres entre les deux pays depuis le 17e Siecle ont mis le continent a feu et a sang et provoque des desastres incommensurables. Soyons heureux de ne pas avoir ete en guerre depuis 1945.

589. froggy - 05/02/22 21:57 - (en réponse à : Danyel)
J'ai lu ta tres, tres interessante intervention et bien que l'anarchie soit tres belle et tres tentante sur le papier telle que tu las decris, je pesne que c'est completement utopique et parfaitement irrealisable car cela suppose au depart un prealable sur la nature humaine qui n'existe pas, a savoir, un degre d'intelligence universellement partage et surtout la disparition de deux defauts des hommes, l'egoisme et l'envie. Pour qu'une societe anarchique s'instaure, il faudrait que l'espece humaine ait atteint un niveau de sagesse absolument inoui et toujours impensable au 21e Siecle. Je suis comme Moebius, je ne pense pas que l'homme soit bon.

588. pm - 05/02/22 15:53 - (en réponse à : Suzix)
En fait l’anarchisme a exactement les mêmes objectifs que le communisme et n’en diffère que par le refus de la phase supposée transitoire de dictature du prolétariat dont les expériences communistes n’ont jamais réussi à sortir puisque cela crée une nouvelle classe dirigeante qui ne cède pas facilement ses pouvoirs.
On peut interpréter cet échec de deux manières, en considérant que tout l’édifice théorique ne peut pas s’appliquer, que l’humain n’est pas fait pour ça ( retour au capitalisme ) ou en considérant que c’est cette phase qu’il faut supprimer pour passer directement aux buts que Danyel a décrit.

587. pm - 05/02/22 15:34
L’union européenne, qui ne s’appelait pas comme ça, est bâtie dès l’origine pour éviter la guerre entre la France et l’Allemagne, tout le reste est venu après. Le consensus n’était pas majoritaire, il était quasi unanime. En mettant en commun les intérêts économiques des pays, la guerre entre eux n’a plus que des inconvénients. Et c’était une excellente idée puisqu’en effet le commerce permet les échanges , la communication, de mieux se connaître et de ne pas se haïr. L’Europe a évidemment besoin de renouveau dans un marché devenu mondial, une des raisons pour laquelle je suis pour une Europe fédérale, avec ceux qui le souhaitent. On n’en prend pas vraiment le chemin mais Macron, avec lequel j’ai beaucoup de désaccords, est le plus proche de cette idée.

586. Piet Lastar - 05/02/22 12:19 - (en réponse à : danyel)
"Le néolibéralisme ne reconnaît pas l’intelligence collective et se méfie de la démocratie comme de la peste. Il accepte à la rigueur le vote, mais à condition qu’il se borne à élire une oligarchie, seule à même de protéger les intérêts du marché et de la concurrence universelle. En Europe, il est évidemment grandement aidé par l’Union Européenne entièrement bâtie dès l'origine (de manière non démocratique, faut-il le rappeler ?) sur le néolibéralisme. On en voit les effets tous les jours et la totale perte de contrôle des leviers économiques sur lesquels les pays pouvaient naguère s’appuyer."

Merci

585. Danyel - 05/02/22 11:58 - (en réponse à : Danyel)
L’anarchisme c’est l’abolition de l’Etat, de la propriété privée lucrative et partant du capitalisme et de tout ce qui en découle (travail, appropriation du temps de vie des individus, confiscation de la plus-value, etc).
L’anarchisme lutte pour leur remplacement par la libre association, l’entraide (voir P. Kropotkine), la solidarité, la mise en commun des moyens de production et de bien d’autres choses que je ne vais pas détailler.

Après, différents courants coexistent : du fédéralisme organisationnel (E. Reclus), au plus individualiste (Stirner ou Emile Armand). Mais tous ont en commun les trois points essentiels évoqués ci-dessus.
Tout ce qui vise à abolir l’Etat pour amplifier le capitalisme est ennemi des anarchistes quelle que soit leur sensibilité.

Les libertariens, sont donc à abattre. Influencé par les thèses de Ayn Rand, ce courant n’a rien à voir avec l’anarchisme et prône rien moins qu’un darwinisme social à la Spencer. Soit, comme le dit Pm la loi du plus fort, autrement dit transformer la société en jungle où chacun pense à sa gueule et s’arme pour défendre le moindre objet en sa possession (en version US).
Pour l'anecdote ici, Ayn Rand était la muse de Steve Ditko qui après sa sortie des éditeurs mainstream a passé le reste de sa longue carrière à promouvoir ses idées dans ses comics autoproduits.

Pour moi, Suzix, tu es un libertarien, ne t’en déplaise.
Ou à la rigueur un néolibéral, ce qui revient presque au même.
Les néolibéraux ont trois ennemis clairement identifiés : le socialisme, les syndicats et l’Etat providence (on y ajoutera les fonctionnaires). Soit, fait du hasard, mot pour mot ce que tu as écrit récemment et qui figure en toutes lettres dans « Le choix de la guerre civile, une histoire du néolibéralisme », parue l’année dernière.
Le but du néolibéralisme est d’imposer le marché partout en s’appuyant sur les privatisations et de mettre les individus en concurrence entre eux tout en ne les envisageant plus que comme des consommateurs.

Pour imposer ses mesures, le néolibéralisme, contrairement à ce qu’il prétend, doit s’appuyer sur un état fort et répressif afin de faire taire les contestations.
D’où le déploiement de la surveillance et l’émergence du contrôle électronique généralisé. Le passe social (j’appelle comme cela son dernier avatar) en est l’exemple le plus récent. C’est une aubaine qui sera sans doute pérennisée avec quelques aménagements ou ressurgira plus tard.
Le recrutement de toujours plus de flics, censés assurés « notre » sécurité et l’acquisition d’armes dangereuses, auxquels s’ajoutent les juges et de nouvelles lois de plus en plus liberticides vient compléter la violence d’état qu'elle soit physique ou symbolique.
L’appui des médias aux mains de milliardaires est là pour endormir les consciences et faire accepter l’inacceptable.

La société idéale néolibérale doit reposer en effet sur un Etat autoritaire, voire une dictature (le Chili de Pinochet a servi de laboratoire et de mise de pratique de ses thèses et Friedrich Hayek haïssait la démocratie). Le néolibéralisme ne reconnaît pas l’intelligence collective et se méfie de la démocratie comme de la peste. ll accepte à la rigueur le vote, mais à condition qu’il se borne à élire une oligarchie, seule à même de protéger les intérêts du marché et de la concurrence universelle. En Europe, il est évidemment grandement aidé par l’Union Européenne entièrement bâtie dès l'origine (de manière non démocratique, faut-il le rappeler ?) sur le néolibéralisme. On en voit les effets tous les jours et la totale perte de contrôle des leviers économiques sur lesquels les pays pouvaient naguère s’appuyer.

Ce qui veut dire que de Marine Le Pen à Jadot, tout le monde sert la soupe au néolibéralisme. Mélenchon n’étant pas anticapitaliste, je le classerais plutôt dans les keynésiens. Le pauvre pense en effet que le capitalisme est réformable et que les capitalistes et les marchés financiers accepteront sans broncher ce que propose l’Avenir en Commun. J’ignore s’il croit vraiment à ce qu’il dit ou si son rôle est juste de donner un petit espoir.

Pour revenir au point de vue anarchiste, il est évident que l’Etat n’existe que pour maintenir la domination sociale et économique d’un groupe d’individus minoritaires sur tous les autres, avec l’approbation de ses derniers, via des élections qui les bercent dans l’illusion d’avoir un poids sur les décisions.
En réalité, l’Etat a été précisément mis en place pour fixer un cadre qui empêche de faire un pas de côté (sans même parler d’une révolution). A partir du moment où l’on joue selon ses règles, rien ne peut changer. Ce qui explique que les anarchistes rejettent les élections.
L’abstention est un geste politique, même pour ceux qui ne le formulent pas comme cela et qui ne se réclament aucunement de l'anarchisme.

Et pour ceux qui voudraient en savoir plus sur ce qui nous attend, je terminerai par un petit livre. Véritable manuel de guérilla néolibérale, il indique la marche à suivre point par point pour aboutir à cette société dont rêvent le MEDEF et Suzix. Il s'agit de Micro Politique de Madsen Pirie, grand admirateur des méthodes de Ronald Reagan et Margaret Thatcher et de leur idéologie.
A la lecture de ce livre, j'ai eu l'impression troublante que Macron et ses prédécesseurs l'avaient lu, qu'ils s'en servaient comme feuille de route et s'employaient à appliquer méthodiquement ce qu'il contenait.
Suzix, tu devrais adorer : on apprend comment tordre le bras aux syndicats, se débarrasser des fonctionnaires, tout privatiser, rendre les individus responsables de tout ce qui leur arrive. Hélas, il n'était pas encore question de racisme anti blanc, ce qui risque de te frustrer (mais Zemmour et Marine sont là pour te consoler).

584. pm - 04/02/22 18:23
Il ne s’agit pas vraiment d’anarchisme, c’est très proche en revanche des libertariens américains, qui sont parfois considérés comme un courant non trumpiste des républicains, et d’autres fois indépendants. C’est le coté «  le moins d’état possible, laissez nous nous démerder » qui revient quand même souvent à la loi du plus fort.

583. suzix@bdp - 04/02/22 18:08
Il y a des dizaines de milliers de personnes qui vont voter pour une utopie d'extrême gauche qui a déjà raté. Donc franchement, je vois pas pourquoi je ne pourrais pas voter Koenig parce que ce serait utopiste. Peut-être mais ça se tente. Sous certains points (on ne garde que qq lois et législations simples et tout ce qui n'est pas interdit et autorisé) on n'est pas loin de l'anarchisme. Je sens que ça va pas plaire à Dany ça! (;o) Vas-y cogne dur j'ai la couenne épaisse.

582. pm - 04/02/22 17:51
Pas écouté mais je l’ai déjà entendu. Intéressant mais comme tu dis inapplicable, c’est en ce sens qu’un politique ( s’il est candidat ce n’est plus seulement un intellectuel essayiste ) doit mûrir.

581. suzix@bdp - 04/02/22 17:42 - (en réponse à : pm)
je crois qu'il a très bien digéré sa théorie politique. Il a écrit plusieurs bouquins et il est très clair. Tape-toi l'interview et tu verras. Au moins c'est cohérent. Probablement inapplicable parce que les gens sont des montons plutôt très cons et pas autonomes mais j'approuve une grosse partie de ses idées. En fait ça colle presque parfaitement. Il est même un gros poli plus social que moi ... peut-être parce que lui il ne peut se permettre de se mettre trop de monde à dos. (;o)

580. pm - 04/02/22 17:35
Koenig est considéré comme le sosie physique de Ted Kennedy.
C’est pas un idiot, genre reçu 1 er à Normale sup ( le concours que Macron a toujours raté…) puis agrégé de philo à 21 ans. Bref c’est pas la moitié d’un idiot, mais son parcours politique est assez classique ( communiste au lycée H IV et maintenant libéral tendance libertarien, mouais). Il va falloir qu’il digère tout ça ce petit jeune ( 39 ans, encore plus jeune que Macron ).

579. suzix@bdp - 04/02/22 17:34
Gaspard Koenig c'est utopique. Il le dit même à la fin. C'est une utopie pour les utopies. Instruire puis informer pour donner aux gens la capacité à décider pour eux-mêmes en faisant les bons choix ... là où est l'utopie c'est sur la capacité des gens à analyser sans biais ou déviance (déjà y'a un bon gros quart de la population qui a fait une sortie de route) puis à prendre les bonnes décisions (un quart de moins) puis à les appliquer (un autre quart). Reste un quart des gens ... va falloir sacrément augmenter le niveau d'enseignement de base pour faire augmenter ce %.

578. suzix@bdp - 04/02/22 17:29
Vu qu'il aura pas ses 500 signatures, faudra que je vote autre chose. Des fois je décide la veille. Donc pas facile de te faire une procuration dans ces conditions.

577. pm - 04/02/22 17:26 - (en réponse à : Suzix)
Du coup pas la peine de te déplacer, tu me fais juste une procuration…
Et bientôt je te dirai pour qui tu voteras en 2027, il faut juste que je me concentre un peu.

576. suzix@bdp - 04/02/22 17:26 - (en réponse à : Dany)
Gaspard Koenig n'est pas un "droitard libéral poujadiste".
De droite, j'en sais rien, il cite quand même bcp d'homme de gauche et même Marx (mais est-ce qu'il ne le détourne pas, c'est à toi de me le dire). Je crois même qu'il cite des anarchistes. Il explique pourqyuoi il veut simplifier, pour que les petits aient les mêmes capacités à savoir quoi faire et comment sans une armée de conseillers. Il est pour le revenu universel. Il explique pourquoi. Bon apparemment (faudrait lire le bouquin qu'il a écrit là-dessus) cela remplace tout le reste et ne vient pas s'y ajouter. Donc il responsabilise. Chacun a au moins ça et puis que chacun se démerde. Putain j'approuve.
Poujadiste tu dis!? Y'a quoi de Poujade? Un peu de contre-état ... mais lui c'est universel par pour une frange de la société. Et surtout ce n'est pas réactionnaire de droite.
Libéral oui. Libéral ultime même. Il explique, si tu as le temps (1h15), écoute et vient me dire ce que tu en penses. Amha, il tente de mystifier un peu la plèbe mais tu devrais t'en tirer mieux que moi. Et je ne dis pas cela par provocation, je le pense réellement.

575. suzix@bdp - 04/02/22 17:18 - (en réponse à : PM)
Tu es trop fort. Tu lis en moi comme dans un livre ouvert.

C'est long mais cela se mérite je crois.


574. pm - 04/02/22 16:36 - (en réponse à : Totom)
Non, pas du tout.

573. totom - 04/02/22 16:16
Je sais pas si qq un peu transférer ces parrainages à un autre candidat
Dupont vers Zemour par exple ou hidalgo vers taubira

572. pm - 04/02/22 15:35 - (en réponse à : suzix)
Et je note qu'à nouveau tu ne confirmes ni infirmes, c'est donc que j'ai peut-être encore tapé juste.

571. pm - 04/02/22 15:34 - (en réponse à : torpedo)
Macron Pécresse, Hidalgo et Roussel auront les 500 parrainages.
Mélenchon probable, Jadot aussi, lepen aussi sauf si dans le fond elle en a marre, ce qui peut se profiler. Zemmour s'il ne les avaient pas je n'aurais pas trop de peine. Taubira c'est déjà beaucoup moins sûr, tellement cette candidature est lamentable, aucun programme, quand elle est interrogée sur tel ou tel dossier elle n'en sait strictement rien, Hidalgo parait béton à coté. C'est triste de tomber si bas pour la gauche dite de gouvernement. Les autres ça va être chaud mais je pense que celle de la secte Lutte Ouvrière, Nathalie Artaud, va les avoir, ils sont super organisés.

570. torpedo31200 - 04/02/22 15:25 - (en réponse à : suzix@bdp - post #566)
15 candidats dans pas longtemps, beaucoup n' auront pas leurs 500 parrainages, ça va chouiner...

569. suzix@bdp - 04/02/22 15:01
568. totom - 04/02/22 13:48
Ds les petits candidats sûr que c pas Hidalgo en tous cas



MouuuuuuuaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH

Excellent! Tu m'as fait ma journée, mon week-end même! Merci mec! (;o)

568. totom - 04/02/22 13:48
Ds les petits candidats sûr que c pas Hidalgo en tous cas

567. pm - 04/02/22 13:47 - (en réponse à : Suzix)
Logiquement Danyel devrait voter Mélenchon, sans y coller à 100 % c’est ce qui me parait le plus cohérent mais je mebtrompebpeut-être.

Alors c’est Koenig ou pas ?

De mon coté j’ai éliminé Jadot, il me reste ( pour le moment ) Roussel ou…Macron , mais ça fait mal le grand écart, et Quentin va encore dire que je suis contradictoire.

566. suzix@bdp - 04/02/22 13:40
Présidentielle 2022, faites votre choix parmi les 45 candidats déclarés

565. suzix@bdp - 04/02/22 13:38
562. Danyel - 04/02/22 13:29
Hélène Thouy.


Tu as de l'humour Danyel.
Ravi de te revoir.

Et toi que te dit ton coeur de vieil anar'?
Vote ou pas vote déjà?
Si y'a vote je pense dans l'ordre à:

Poutou (50%)
Arthaud (30%)
Roussel (15%)
et éventuellement Jadot (5%)

564. Danyel - 04/02/22 13:37 - (en réponse à : pm)
En effet,un droitard libéral poujadiste, ça colle assez bien.

563. pm - 04/02/22 13:30
Thouy est parfois sondée et souvent créditée de 0%, parfois 0,5%.
Je reste sur Koenig.

562. Danyel - 04/02/22 13:29
Hélène Thouy.

561. pm - 04/02/22 13:24
Gaspard Koenig correspond bien à tes idées il me semble.
Mais il n’aura jamais ses parrainages.

560. pm - 04/02/22 13:20 - (en réponse à : Totom)
Ça m’étonnerait quand même beaucoup que suzix vote pour un antivax crypto-fasciste et tellement, mais tellement bête.

559. totom - 04/02/22 13:18
Dupont ?
Fait gaffe ça n’à rien à voir avec tintin

558. suzix@bdp - 04/02/22 13:12 - (en réponse à : heijingling & pm)
alors une autre idée que Lassalle?
Ils ne sont pas si nombreux.
Un indice ?

557. suzix@bdp - 04/02/22 12:54 - (en réponse à : pm)
J'avais dû donner des indications qd même! (;o)

556. pm - 04/02/22 12:43 - (en réponse à : Suzix)
Bah j’ai déjà deviné pour qui tu avais voté la dernière fois, c’est déjà pas mal.

555. suzix@bdp - 04/02/22 12:03
ben non pas Jean Lassalle vu qu'il apparait dans certains sondages.

554. pm - 04/02/22 11:44 - (en réponse à : Suzix)
Je ne sais pas si c’est Jean Lassalle mais ce candidat est bien marrant. Quand un journaliste lui a demandé quelle serait sa première mesure une fois élu, il a répondu avec son accent rocailleux de Pyrénées «  il n’y aura pas de première mesure car c’est Macron qui sera élu », et à la fin il a ajouté «  après cette interview je ne sais pas s’il y en a encore qui vont voter pour moi ».

553. suzix@bdp - 04/02/22 11:32
Petit au sens politique. Je ne crois pas l'avoir vu dans les sondages! (;o)

552. heijingling - 04/02/22 11:29 - (en réponse à : suzix)
Balance des indices supplémentaires, qu'on puisse essayer de deviner :)
"Très petit", au sens propre, de la taille, ou parce qu'il ne fait pas parti des favoris?



 


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