Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (21)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



101. marcel - 20/01/21 01:47
Ah, un autre Lucky Luke... Je croyais que c'etait juste pour l'anniversaire... Pour les 75 ans, remarque, c'est aussi un anniv.

100. herve - 19/01/21 22:04
Yatta !

99. torpedo31200 - 19/01/21 18:50 - (en réponse à : marcel - post # 98)
A la lecture, je m' étais fait la réflexion que ce n' était pas le meilleur Alfred. Et que les meilleurs travaux d' Alfred sont pour moi hors format traditionnel d' albums de bandes dessinées (nombreux récits courts dans des collectifs -son meilleur étant une histoire courte dans Pandora amha- et illustrations de Boulevard des sms avec Brigitte Fontaine).
Comme si il ne tenait pas les longues paginations, à son meilleur niveau. Et à son meilleur niveau, il pourrait aller chercher selon moi le niveau des Blain ou Bonhomme.

PS: Prochain Bonhomme, un 2nd Lucky Luke vers avril. Beaucoup aimé son premier, presque peur d' en voir un second.

98. marcel - 19/01/21 15:42
J'ai lu Castelmaure.
Beaucoup aime ce conte medieval, avec roi maudit, sorciere et monstres, bref, les passages obliges. Un scenario un peu puzzle au debut, mais on n'est jamais perdu.
J'ai pas lu tant d'Alfred que ca (Le desespoir du singe, Donjon...) mais je n'accroche pas plus que ca a son dessin. Pas desagreable, loin de la, mais il lui manque un petit quelque chose sur lequel je n'arrive pas a mettre le doigt, qui fait que je le trouve moins puissant que Blain ou Bonhomme, par exemple.
M'enfin, bon, Trondheim, c'est rarement mauvais.

97. Lien Rag - 17/01/21 16:44
Ah oui par contre Barelli j'en avais lu un peu dans les Tintin de l'époque (de mémoire), c'était quand même vraiment nul, tant le dessin que le scénario.

96. Lien Rag - 17/01/21 16:43
hervé post 52 : Le convoyeur c'est relativement original je trouve, comme beaucoup d'histoires de ce genre c'est quand on aura tout le contexte qu'on pourra juger si l'auteur a fait dans le mystère facile ou s'il a su trouver une vraie cohérence à son univers et à son intrigue.

Un peu pareil pour les Dominants, d'ailleurs : j'aime plutôt bien mais oui si on n'a au final aucune explication cela sera un peu frustrant (et pire, si on une explication débile, ça annule l'intérêt d'une série comme celle-là).


95. froggy - 16/01/21 23:28
Zanzim & Hubert, Peau d'homme

Voici l'album surprise de 2019, album surprise car il a ete un succes de librairie couronne de plusieurs prix a la fin de l'annee derniere. Malheureusement sa publication a ete attristee par le deces premature de son scenariste, Hubert, deces qui eut lieu quelques mois avant. Il n'avait que 49 ans et c'est bien jeune pour un auteur qui avait encore une belle carriere devant lui selon ce que j'ai lu de lui, la courte serie Miss Pas Touche dont j'ai chronique l'integrale l'ete derniere et La nuit mange le jour sorti en 2017 et que j'espere vous avoir incite a lire. Hubert ne verra donc jamais l'heureuse destinee de son dernier bebe reste a jamais orphelin d'un de ses auteurs.

En Italie, durant la Renaissance, nous n'en savons pas plus, Bianca, une jeune femme qu'on devine a peine sortie de son education recue dans un couvent, va epouser un certain Giovanni, fils d'un riche marchand, a la suite d'un mariage arrange comme cela se pratiquait dans les societes nobles et bourgeoises de cette epoque partout en Europe. Evidemment, elle ne sait rien des secrets du mariage, de ce que cela signifie concretement, surtout sexuellement. Sa mere et ses soeurs deja mariees ne sont pas tres loquaces sur ce sujet tabou. Heureusement, sa marraine a un secret qu'elle va reveler a sa filleule afin qu'elle soit moins cruche pour le grand soir. Ce secret consiste en une peau d'homme que les femmes de la famille enfile de mere en fille depuis des generations, ce costume leur permet de vivre une vie d'homme comme un homme avec tous les attributs qui vont avec c'est a dire erection et ejaculation assurees. Revetue de cette peau, Bianca prend le nom de Lorenzo, retourne dans sa ville ou personne ne la reconnait bien entendu, elle ne sera pas au bout de ses surprises apres s'etre lie d'amitie avec son futur epoux qui l'emmene dans des endroits ou les femmes ne vont jamais. Parallelement, son jeune frere, Angelo, qui est devenu moine est revenu dans la ville, il veut reduire le role des femmes qu'il compare a des diablessses tentatrices, celles de sa famille incluses bien sur au grand desarroi de Bianca.

J'ai bien aime cet album mais pas plus que cela. Le pitch est intriguant et promettait des developpements interessants. Cet ouvrage est une fable bien entendu et se veut un commentaire sur le monde occidental au XXIe siecle. Cela parle d'integrisme religieux, catholique bien entendu considerant l'epoque et le lieu de l'action de cet album, le personnage d'Angelo est evidemment inspire par celui de Jerome Savonarole qui soumit la ville de Florence a un regime theocratique au XVe siecle. Cela parle aussi de la condition des femmes, mais aussi de familles recomposees aussi etrange que cela puisse paraitre considerant que cela se passe durant la Renaissance italienne et bien sur de sexualite et surtout d'homosexualite masculine, un element qui revient dans chacune des BD d'Hubert que j'ai lues.

Je n'ai pas tant aime que cela car j'ai trouve que les propos donnes a Bianca, l'heroine du livre sont anachroniques pour cette periode. Le sujet est manifestement une fable des temps contemporains. Hubert lui a donnee les attitudes d'une occidentale moderne, j'ai eu du mal a rentrer dans le livre a cause de ce decalage car c'est la seule personne de toute l'histoire qui est foncierement moderne, elle est tres en avance sur son temps, beaucoup trop meme ainsi que la fin le montre. J'aurais accepte le principe de cette metaphore de notre siecle si cette femme, Bianca, avait continue a avoir une psychologie fidele a celle des femmes du temps de la Renaissance. Je ne vais pas ecrire que je suis un specialiste de cette question mais je n'ai pas du tout trouve cela credible.

Continuant ma reflexion sur ce Peau d'homme, comme une bonne partie du livre est centree sur la relation de Lorenzo et Giovanni, ce dernier ignorant absolument qui son amant est vraiment, je n'ai pas pu m'empecher de penser qu'Hubert s'etait aussi penche sur la question de l'homophobie et du temps ou les gays etaient persecutes en Occident. C'est une tres, tres vaste question qui n'est pas resolue loin s'en faut dans la grande majorite du monde. On pourrait donc se demander si Peau d'homme ne serait pas des prolegomenes a une histoire des homosexualites. Mais cela serait pretentieux, n'est-ce pas?

Je ne connaissais pas du tout Zanzim, le dessinateur, et j'ai immediatement aime son style. C'est tres particulier et je vais faire un compliment a son egard, son dessin est tres original et je ne peux le comparer a aucun autre, je n'arrive meme pas a savoir quelles influences Zanzim a suivi. J'ai du mal a decrire son dessin sinon que les personnages sont bien types, ils sont tous caricatures plus ou moins legerement, la seule qui est epargnee est Bianca/Lorenzo. J'ai aussi aime ces planches uniques ou les personnages avancent dans la meme case dans un meme decor, j'avais deja vu cela dans le premier de L'age d'or de Pedrosa et Moreil, j'apprecie beaucoup ce parti pris de raconter une histoire de cette maniere qui est aussi un hommage a l'art pictural de cette epoque, on ne peut que songer a certaines tapisseries qu'on peut admirer a Florence representant les Medicis au faite de leur gloire et de leur fortune. Zanzim s'est aussi particulierement bien documentees sur la mode en vigueur alors ainsi que sur l'architecture. Il egalement reussi a transcrire graphiquement le changement physique de l'heroine, la jeune femme godiche et ignorante des choses de la vie du debut s'est transformee en une seduisante femme sure d'elle meme.

Note finale, 3,5/5. C'est bien mais ce n'est pas aussi bien que ce que beaucoup ont ecrit dessus.



94. herve - 11/01/21 07:21 - (en réponse à : Froggy)
J'ai l'album dans le coffret millésime du Lombard

93. froggy - 11/01/21 05:05 - (en réponse à : Herve)
Tu as l'album de la collection Millesime Lombard ou tu as achete les albums de chez BDMust a l'unite?

92. herve - 10/01/21 15:15
Barelli et les agents secrets Bob de Moor

Avec cette deuxième aventure publiée initialement dans le journal "Tintin" n°1 du 7 janvier 1964 au n°15 du 28 juillet 1964 (édition belge), le style de Bob de Moor évoluait aussi bien sur le plan graphique que scénaristique.
On s'éloigne ici de l'école d'Hergé pour un style un peu moins ligne claire, avec des décors fouillés et des personnages moins caricaturaux que sur le précédent album "L'énigmatique Mr Barelli".
Le scénario est beaucoup plus fluide, et ne souffre pas de situations cocasses simplistes comme dans le premier volume. Le fait d'avoir une aventure sur 30 planches permet de ne pas utiliser d'artifices, comme précédemment, pour rallonger la sauce sur 48 pages. En outre, l'incipit est assez originale pour l'époque avec ce flash-back.
Un album qui se lit avec plaisir.

note 3/5

91. herve - 10/01/21 14:08
Rattrapage de lecture, encore, avec L'énigmatique Mr Barelli Bob de Moor

En ces temps de désert éditorial, je me suis plongé dans ma bibliothèque et je suis tombé sur cet ouvrage, que je n'avais pas encore lu!
Bob de Moor nous conte ici dans un style pur franco-belge, une aventure assez improbable de Barelli, acteur et détective amateur, héros qui n'est pas pour nous rappeler un certain Tintin (mais en beaucoup moins bien) . On sent le poids de l'empreinte d'Hergé dans les planches (normal, Bob de Moor faisait partie des studios Hergé en 1956).
Si le dessin a bien résisté au temps, il n'en est pas de même du scénario qui alterne poursuites et runnng gags assez lourds (les chutes, glissades et autres) viennent alourdir la lecture. Il faut noter que Bob de Moor , pour l'édition de 1981, avait rajouter aux récit de 32 pages publié dans le journal "tintin" n°30 du 27 septembre1950 au n° 9 du 28 février 1951 (édition belge), 14 planches parues dans le numéro 40 du 6 octobre 1981.

Cette bande dessinée est restée figée dans l'époque des Alix, Lefranc et autres héros.
A réserver aux nostalgiques du journal Tintin des années 50.

note:2/5

90. longshot - 10/01/21 11:21
Lu Dans l'atelier de Fournier, de Nicoby et Joub. Retrouvé un peu par hasard au fond d'un carton d'un carton, je me souvenais bien que j'avais un bouquin sur Fournier quelque part mais j'avais oublié que c'était une BD… Bref, bonne surprise, donc, j'ai beaucoup aimé.

89. herve - 09/01/21 21:31 - (en réponse à : froggy)
oui, c'est très cohérent à la fois dans le temps, et avec les seconds rôles.

88. froggy - 09/01/21 21:02
Ils sont arrives a la coller a la serie mere de maniere coherente?

87. herve - 09/01/21 19:47 - (en réponse à : Froggy)
Oui, je suis grand fan des Buck Danny classic ,que je trouve meilleur que la serie mère.

86. froggy - 09/01/21 19:23 - (en réponse à : Herve)
Je me souviens qu'il y a quelques annees, tu m'avais exprime ta surprise que je continuais des series que tu avais arretees. Je vais te faire la meme remarque au sujet de Buck Danny. Et je ne me permettrai pas de te juger car j'ai moi aussi des squelettes dans mon placard, Ric Hochet pour ne pas le nommer.

Pour en revenir a Buck Danny, je suis devenu incapable de continuer la serie. Je l'avais fait a contrecoeur jusqu'a 2008 et le 52e du nom, Porte disparu, car victime du syndrome de la collection complete. Bergese dessine bien certes mais rien ne vaut Charlier pour ecrire un scenario d'aventures digne de ce nom. A mon avis, les derniers Danny que j'ai lus ne valent meme pas le prix du papier sur lequel ils sont imprimes. Et meme si j'avais une mediatheque a ma disposition, je ne les lirai pas tellement ils ne m'interessent pas. Et la couverture du prochain a paraitre est proprememt hideuse, encore pire que celle du dernier en date.

Collectionnes-tu aussi la serie derivee, Buck Danny Classic?

85. herve - 09/01/21 15:16
rattrapage de lecture avec "Cobra noir" Buck Danny #53

Je n'avais pas acheté ce volume à sa sortie en 2013, alors que je suis un grand lecteur de la série "Buck Danny", que je possède dans son intégralité. Rebuté par le dessin des premières pages, ce titre n'avait donc pas rejoint ma collection.
J'ai finalement cédé en achetant ce volume il y a peu.
Il faut avouer qu'il était difficile de succéder à Bergèse mais finalement Winis s'en sort finalement pas mal. Je regrette toutefois le fond de cases souvent vide et un manque de précisions dans les décors, mais au fil des pages on oublie ces imperfections.
Côté scénario, Zumbiehl plonge le lecteur dans l'action dès les premières pages pour cette aventure toujours d'actualité, qui retrace la guerre larvée entre les USA et l'Iran (appelé Basran ici).
Le cahier des charges est respecté : de l'humour avec Sonny, des combats aériens, le tout sur fond d'espionnage, bref une bonne histoire
Par contre, le recours à de trop nombreuses notes de bas de pages (ou de vignettes) nuit à la lecture; et j'ai fini par les ignorer vers la fin

note: un généreux 3/5

84. froggy - 09/01/21 05:55 - (en réponse à : Philippe)
Ne t'inquietes pas pour le cafe, J'ai une machine Nespresso. What else?

83. pm - 08/01/21 17:07 - (en réponse à : Froggy)
Merci pour le café... quoique les jus de chaussettes américains...
Si je te trouve le Lefort je te le mets de coté mais je ne l’ai pas en stock, juste l’exemplaire de ma collection.
Et si on se revoit sur Paris avant je te trouverai probablement un endroit où l’acheter.

82. froggy - 08/01/21 16:35
J'ai enormement de collections de chez Dupuis en broches, je ne vais pas les racheter en cartonnes.

Je te remercie du conseil cependant, c'est tres sympa deta part.

PS: si tu as l'Andre Lefort de chez Bedescope a vendre, mets-le moi de cote s'il te plait, des que cette cochonnerie sera finie, tu pourras venir me l'amener a la maison, je te ferai un cafe.

81. pm - 08/01/21 12:34 - (en réponse à : Froggy)
Je vais te donner un petit truc que j’utilise d’ailleurs tout en habitant près de Paris: tu regardes sur un site marchand ( amazon ou autre) si tel ou tel album est disponible. S’il n’y a que des vendeurs privés du marketplace c’est probablement qu’il ne l’est plus, sinon il y a de fortes chances qu’il le soit, et comme tu t’en fiche d’avoir les eo ce n’est pas un problème.
Pour les Gil Jourdan cartonnés j’avais effectivement un peu cherché il y a quelques années. Dans le même genre je conseille les Marc Dacier cartonnés qui se trouvent un peu plus facilement, j’avais trouvé la série des 13 pour 75 euros il y a moins de deux ans. C’était avant le covid, à l’époque lointaine ou on pouvait farfouiller un peu partout, en particulier en Belgique.

80. suzix@bdp - 08/01/21 11:32
pour en revenir au premier tome de "Le mur", je goutte moyen les post-apo qui se veulent réalistes (donc avec une base plausible) mais qui mixent dans un second temps du fantastique ou de la SF. C'est trop facile. C'est pour moins un manque d'imagination. Et souvent cela embrouille le binz et dérive vers du grand n'importe quoi qui n'aurait pas forcément nécessité un post-apo initial. Est-ce que Mad Max ou Walking Dead pour prendre des références sûres ont besoin de coller du fantastique? Nan! Et pourtant ça envoie du bois et c'est original et imaginatif.

79. suzix@bdp - 08/01/21 11:21 - (en réponse à : marcel)
Tu peux essayer. Envoie-nous le résultat! (;o)

78. marcel - 08/01/21 11:18
Ah, le but n'est pas de les colorier soi-même ?...

77. suzix@bdp - 08/01/21 11:16
Lu Le mur #1 de Alberti chez Glénat (janvier 2020).

Post-Apo classique qui prend une allure fantastique à la fin de ce tome. Dessin et couleurs sympas mais découpage un peu chaotique rendant parfois la lecture difficile. Donc un peu mitigé sur ce premier tome. J'ai le second à lire. Son preview montre aussi cette confusion dans le découpage et cela risque de me gonfler.

Le Mur #1 avec PREVIEW

Le Mur #2 avec PREVIEW

76. suzix@bdp - 08/01/21 11:05
Les intégrales N&B Niffle ne sont pas faites pour être lues. Le N&B a été fait pour être colorisé donc ces Niffle sont autre chose que la BD initialement voulue. Elles sont là pour faire admirer le travail du dessinateur. C'est une sorte d'hommage. Si c'est pour lire les histoires, cela se trouve d'occas' à qq euros. Bcp moins cher et bcp plus pratique. (;o)

75. Thib1973 - 08/01/21 10:50
Plutôt d'accord. Les intégrales Dupuis par exemple sont assez légères et de fait pas trop désagréables à lire. Mais dès qu'on passe 250 pages, c'est impossible.
Je n'ai pas les Gil Jourdan à l'unité et je ne doute pas que ce soit plus agréable à manipuler mais ils ne sont quand même plus très faciles à trouver de nos jours...

Dommage pour l'intégrale Parker car elle avait l'air belle. Ils auraient pu en faire deux tomes... C'est un peu idiot de se tromper quand on est éditeur... Personne ne prend de plaisir à lire un livre de 3kg.

Ce que je trouve un peu difficile à lire, dans un autre style, ce sont les "grandes" intégrales. J'ai les Comanche & Thorgal noir et blanc et, finalement, j'ai un peu de mal à faire autre chose que les feuilleter. C'est déjà quelque chose mais je lis surtout le soir dans mon lit et là c'est juste impossible. Trop grands, la jaquette gêne... Finalement j'aime autant mes éditions de Comanche des années 70 :-)

74. froggy - 08/01/21 05:03 - (en réponse à : Philippe)
Je te rappelle que je ne vis pas en France. Je ne sais pas toujours ce qui est toujours disponible en librairie.

Quand j'ai vu que Dargaud sortait cette integrale de Parker, je me suis dit que l'occasion faisait le larron vu que j'avais rate les albums a l'unite que j'ai cru epuise en consequence. Tu viens de nous informer que ce n'etait pas le cas. Comme je n'ai pas la possibilite de visiter mes librairies preferees, j'ai donc achete cet album chez BDnet sans verifier ni sa pagination, ni son format, je me suis seulement enquis du prix, le nerf de la guerre. Je n'ai decouvert l'ouvrage que lorsque j'ai ouvert le carton quand je l'ai recu. Et je dois admettre que j'ai ete surpris, je m'attendais a un album de 250 pages environ, je ne savais pas que chaque aventure faisait plus de 100 planches.

Le format d'une integrale ne me derange pas tant que cela du moment que cela reste dans les limites du raisonnable comme c'est le cas avec les integrales Dargaud/Dupuis/Lombard. Le plus gros album que j'ai est celle du Grand Duduche de Cabu paru chez Vent d'Ouest, elle pese plus de 3 kgs. Celle de Cesar de Tillieux et de Pauvre Lampil sont egalement assez consequente puisque Dupuis n'en a fait qu'un seul volume de chacune de ces series de gags et courtes histoires.

Mais il ne me viendrait pas a l'idee d'acheter l'integrale Tintin en un seul volume. C'est beaucoup trop gros et je ne trouve pas cela plaisant a lire car c'est difficile a manipuler quand on est soigneux, ce qui est mon cas avec mes BD.

73. pm - 07/01/21 20:17 - (en réponse à : Torpedo)
Je possède les albums à l’unité et ils ne partent pas en ruine. De plus ça se tient très bien, pas besoin de pages supplémentaires. Je ne comprends bien ce rapport prix/pages que je vois souvent.

72. torpedo31200 - 07/01/21 18:51 - (en réponse à : pm - post # 69)
Les 4 volumes sont encore dispos, mais mal reliés, les couvertures de 2 volumes ayant tendance à se détacher. + économique et 60 ou 80 pages en + pour l' intégrale.

71. marcel - 07/01/21 18:27
Considerant que je me fous de l'aspect "scientifique" sur l'infini, et que c'est l'aspect formel qui m'interesse (et m'amuse), notre divergence d'opinion semble logique.

70. pm - 07/01/21 17:53 - (en réponse à : marcel)
J’aime bien MAM mais j’ai trouvé ce dernier album très mauvais, complètement artificiel avec du pseudo philosophique mal maîtrisé. Il parle de ce qu’il ne comprend pas en fait ( l’infini ) et c’est assez désagréable quand on connait un peu le sujet. Seul l’aspect purement formel du bouquin m’a un peu intéressé.
Et pour rattraper le coup il manque une bonne dose d’humour ou au moins de ludique.

69. pm - 07/01/21 17:46 - (en réponse à : Froggy)
Pourquoi acheter l’intégrale alors que je pense que les volumes à l’unité sont disponibles ?
La bande dessinée avec une grosse couverture cartonnée n’est pas tellement adapté à une trop grosse pagination, même pour les intégrales traditionnelles, genre Dupuis, je trouve ça trop gros. Si j’ai envie de me relire un Gil Jourdan, je vais plus naturellement piocher dans l’édition cartonnée des années 80 plutôt que dans l’intégrale.

68. suzix@bdp - 07/01/21 10:41
ouf bonne pioche alors! L'honneur est sauf. (;o)

67. froggy - 06/01/21 19:41
Cooke & Stark: Parker, L'intégrale

C'est sur les conseils de Suzix que j'ai fait l'acquisition de cet album. En effet, la manière dont il en avait écrit m'a incité à le faire. Comme d'habitude, j'ai attendu car trop de choses à acheter avant cela, j'y pense et puis j'oublie et la parution l'été dernier de cette intégrale a remis cet achat dans mon radar.

Le livre est tres gros, il fait 600 pages et contient 4 histoires, Le chasseur, L'Organisation, Le casse et Fun Island. Les titres du premier et du troisieme n'ont aucun rapport avec le tout dernier film de Steve McQueen et le Belmondo de 1971, ce n'est qu'une coincidence.

Ce sont des polars durs, des "hard boiled" que Tillieux auraient ou a peut-etre apprecie a leur juste valeur si il a eu l'occasion de lire les romans originels qui ont ete adaptes par le dessinateur. Si vous aimez les films policiers au cinema, vous connaissez peut-etre Le point de non-retour de John Boorman avec Lee Marvin (1967) ou/et son remake de 1999 avec Mel Gibson, Payback, ces deux films sont des adaptations du premier roman de la serie des Parker. Cooke, le dessinateur/adaptateur a conserve le titre original du roman, Le chasseur. Le personnage nous est presente avec son arrivee a New York en 1962. Il y a arrive a pied non pas par la Chine mais par le Washington Bridge qui est le seul pont reliant Manhattan au New Jersey. Manifestement, il n'a pas beaucoup d'argent, ses semelles de chaussure sont trouees, il doit sauter le tourniquet d'acces au metro. Mais il a de la ressource, en deux temps, trois mouvements, il se retrouve nanti d'un superbe carnet de cheques dont il se sert immediatement pour trouver de nouveaux vetements et un hotel pour dormir. Il n'est pas venu a New York pour conquerir la ville tel un Rastignac americain, beaucoup plus prosaiquement, il y est venu pour retrouver la femme qui l'a trahi apres un hold-up commis quelques mois auparavant. Cette femme, Lynn, est son epouse et il entend bien s'approprier sa part du butin. Sa quete se soldera par quelques cadavres qu'il laissera sur les bas-cotes de son chemin sans que cela ne lui fasse ni chaud, ni froid car Parker est un dur, un vrai, un authentique, ce ne sont pas les etats d'ame qui le harcelent durant ses nuits. Rien d'autre ne compte pour lui que le fric, le pognon, l'oseille, le grisbi. Des dollars donc!

C'est d'ailleurs le principe de base de chacune de ces histoires dont le romancier a tire des variations. Parker commet un hold-up avec des complices, tout est prevu, organise et planifie mais (car tout est dans le mais) un imprevu survient, cet imprevu est generalement le fait d'un des complices, ceux-ci sont tous differents a chaque fois, ce n'est pas une bande organisee, et le reste de l'histoire consiste en Parker a tenter de recuperer son du.

J'ai rapidement compris en lisant la premiere histoire pourquoi Jean-Patrick Manchette, qui a ecrit un texte mis dans la preface de cet album, aimait tellement Donald Westlake/Richard Stark. En effet, le style litteraire de l'americain est tres epure, il explique ce qui se passe le plus succinctement possible avec seulement les mots essentiels pour une bonne comprehension du recit. Manchette ira encore plus loin dans l'epure. Pour traduire ce style, Darwyn Cooke a reduit les recitatifs au mimimum laissant des sequences entieres entierement expliquees par le dessin. Au cinema, on a vu cela par exemple, dans les scenes de cambriolages de Du rififi chez les hommes et du Cercle rouge, scenes devenues legendaires pour le coup. Ici, j'ai trouve cela tres efficace et rajoute encore au cote abstrait de ces histoires.

Effectivement, les romans de Stark sont abstraits car il n'y a pas de fioritures, les descriptions sont reduites au strict minimum et les personnages ne sont decrits que pour leur fonction au service de l'histoire, leur psychologie n'y est esquissee que tres, tres succinctement. On n'a droit qu'a l'essentiel qui pour le romancier est bien suffisant, c'est l'action qui mene les personnages et non l'inverse. Cela ne veut se pas realiste car ce n'est pas dans les intentions de l'ecrivain. C'est cet aspect que le dessinateur a tres bien rendu avec son style epure et tres precis en meme temps, c'est extremement agreable a lire. Ce style me rappelle des illustrations publicitaires que l'on peut voir dans des vieux magazines des annees 60, le genre de publicite que Don Draper, le heros de la serie Mad Men, et son equipe auraient concus alors. Cela tombe bien car l'action de ces quatre histoires se passent dans les annees 60. L'aspect stylise est renforce par l'absence d'un cadre noir qui delimiterait chaque case.

L'expression des personnages est toujours tres bien rendue, les decors sont bien dessines, le decoupage est excellent avec beaucoup de gros plans sur des details, objets et accessoires divers, c'est parfois tres decoupe pour certaines sequences ou il y a beaucoup a montrer, parfois nettement moins quand le rythme est legerement plus lent, cela n'etait pas forcement evident a reussir car le rythme general de chaque histoire est tres soutenu, cela va vite et j'ai tourne les pages le plus rapidement possible, Cooke et Stark ont attire mon attention et n'ont pas voulu que je repose le livre avant qu'ils n'en aient termine avec leur histoire.

Tel le carton annoncant le retour de James Bond a la fin du genrique de chaque film de la serie, on nous annoncait que Parker reviendra. Malheureusement, le dessinateur est decede apres avoir termine le quatrieme et de fait la serie est interrompue. C'est bien dommage car j'en aurais bien repris plus souvent.

Une derniere chose, le livre fait 600 pages et est d'un format reduit, l'epaisseur et ces dimensions n'ont pas rendu la lecture tres confortable, il a fallu que je le pose d'une certaine maniere afin que ce monent soit plus aise. Ou alors, vous etes un culturiste, ce qui ne devrait pas vous poser de problemes.

Note finale, 4,5/5. Si vous aimez les polars, je vous le recomande chaudement, c'est formidablement divertissant.

66. Piet Lastar - 06/01/21 15:39
D'accord avec toi. Le passage avec les chiens errants est particulièrement glaçant.

65. marcel - 06/01/21 14:11
Beaucoup aime aussi le dernier MAM. Toujours des idees narratives folles et bien executees.

64. suzix@bdp - 06/01/21 13:55

63. suzix@bdp - 06/01/21 13:50
Lu Le reste du monde #4 de Chauzy chez Casterman (oct. 2019).

Relu aussi les tomes 2 & 3. J'aime bien cette série. Déjà on ne s'attend pas à ce type sujet avec le dessin de Chauzy. Maintenant je m'y suis fait mais je trouve que cela apporte de la gravité et de la proximité à un thème post-apo qui est souvent traité comme du fantastique, de l'aventure. Là c'est proche, cru, poussiéreux, factuel. A découvrir pour ceux qui seraient passés à côté.

PREVIEW TOME 4 - LE RESTE DU MONDE

62. suzix@bdp - 06/01/21 09:59
Lu Les Dominants #1 de Toledano & Runberg chez Glénat paru janv. 2020.

Preview ici

Post-Apo classique sur les effet sur la société et l'humanité. Pas de zombies (;o) mais d'étranges créatures extraterrestres parfois gigantesques qui sont apparues après une épidémie violente qui a tué la majorité de la population. Depuis les humains tentent de s'organiser face à ces envahisseurs étranges et plutôt placides mais invulnérables. Sympa à lire. J'ai volontairement laissé passer la tome 2 sans l'acheter en septembre. Je vais donc aller le prendre sans attendre. Pas très inspiré cette année sachant que j'ai acheté le tome 4 de "Résilience" qui va être bien nul mais pas celui-là ... par contre j'espère que Runberg a déjà prévu la conclusion parce que les aliens sont là et il va falloir trouvé et une explication à leur présence et une conclusion qui tienne la route, qu'ils restent, partent ou soient éliminés par les humains.

61. suzix@bdp - 06/01/21 08:40 - (en réponse à : quentin)
Merci pour cette chronique. J'ai déjà acheté le Frank Pé et je confirme qu'il y a de bonnes chances pour que cela me plaise. N'étant pas un lecteur historique de Spirou (pas lu enfant ... comment est-ce possible? mystère) je n'ai pas les réticences lues ici et ailleurs concernant la représentation "réaliste et adulte" du Marsupilami dans cet album. Je trouve même l'idée excellente. Donc comme doute, il reste le scénar.

60. froggy - 06/01/21 05:16 - (en réponse à : Quentin)
Je suis tres impatient de commencer la collection des Julius Corentin Acquefacques. Mais j'en ai tellement en attente d'etre finie.

59. Quentin - 05/01/21 23:19

La bête, de Zidrou et Frank, chez Dupuis. En 1955, une bête singulière arrive à Bruxelles via le port d’Anvers et un trafic d’animaux exotiques. L’animal s’échappe mais est affamé et à bout de forces. Il est recueilli, agonisant, par un petit garçon qui sauve tous les animaux éclopés qu’il rencontre, jusqu’à se constituer une véritable ménagerie.

L'album dégage un fumet Bruxellois nostalgique, qui rappelle un peu Broussaille. Ca sent les moules et la bière, ca parle belge et brusseleir, avec des kets, des dikkeneks, des snotneus et des zwarte Piet – sauf que le directeur d’école jure en wallon. On reconnaît bien la place Sainte Catherine, la piscine du neptunium, le pont Albert, les écoles et les maisons en briques rouges de la région, les chaussées pavées et le brouillard du brabant flamand, etc. On s’y sent tout à fait. La ménagerie du petit garçon rappelle quant à elle celle de zoo. On n’a plus la belle Manon, mais on a tout de même des personnages torturés par des relations tumultueuses avec une guerre passée en toile de fond. Et on retrouve également des personnages bien typés (presque trop), comme dans zoo et dans d’autres albums de Zidrou. La bête inconnue est très réussie elle aussi, et on y croit tout à fait. Les dessins sont très réussis, très aérés, avec plusieurs pleines pages ou même doubles pages. Beaucoup de mouvements, de postures et de moues, d’ambiances, d’émotions. Frank s’est visiblement beaucoup investi et le résultat est au rendez-vous. L’album est imprimé sur du beau papier et est un bel objet en soi. Bref, dans l’ensemble, j’ai bien aimé et je compte acheter la suite. Les fans de Frank apprécieront à coup sûr (vas-y Suzix).

L’hyperrêve, de MA Mathieu, chez Delcourt. Ce septième tome de Julius Corentin Acquefacques est tout à fait fidèle à l’esprit et aux volumes précédents de la série. On voyage une fois de plus dans un rêve, entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, en se jouant de notions de physique et de mathématique, avec une succession de jeux de mots et de lapsus quasi psychanalytiques, et avec des jeux narratifs et des surprises dans la fabrications de l’objet imprimé (jusqu’au QR code en fin d’album qui renvoie à une animation en 3D digitale). C’est un foisonnement permanent d’idées ludiques, jouissives, et très profondes en même temps. Bref, c’est du MAM pur jus. Malgré le sentiment de déjà vu (dont MAM se moque d’ailleurs de façon explicite tout en le récupèrant de façon magistrale), ca fonctionne toujours super bien et ca reste rien moins que génial. En ce qui me concerne, je ne suis pas rassasié et j’en redemande encore.

58. suzix@bdp - 05/01/21 10:12
Pas été inspiré par le choix de mes lectures durant les fêtes. J'ai relu le tome 1 de "Le camp Poutine" qui se termine avec un cliffhanger sympa. Du coup, hop je lis le second tome. C'est correct. Le dessin reste intéressant mais ça tourne gentillet et cela se termine light. Une BD sympa pour enfants et jeunes ado entre 10 et 16 ans je dirais. Du coup je les ai données à mon fils. Ca lui a plu.

57. suzix@bdp - 04/01/21 22:22
aucune solidarité!

56. Piet Lastar - 04/01/21 21:24
Sans façon.

55. suzix@bdp - 04/01/21 21:21
si tu veux lire les tomes 3 et 4, je vais sans doute les bazardés. (;o)

54. Piet Lastar - 04/01/21 21:00
Je partage entièrement ton avis sur les 2 premiers "Résilience". Seulement, moi, j'en suis resté là.
Chance ? Expérience ? Talent ? Intuition ? Un peu des quatre, mon général !

53. suzix@bdp - 04/01/21 18:49
et voilà ce que c'est d'être largué dans ses lectures et achats ...

Je viens de relire les tomes 1 et 2 de "Résilience" en vue de lire le tome 3 paru mi-2019.

Les 2 premiers tomes sont originaux et on a envie de lire la suite. On se prend au jeu de ce post-apo agricole même si le fond est très léger dès qu'on approfondit juste un peu, faisant apparaître ces Bd comme simplistes voire simplettes. Je reviendrai sur les incohérences scénaristiques et sur le parallèle avec les oppositions actuelles. Je relis donc les 2 premiers tomes et j'enchaîne sur le 3e et là patatras, on passe d'un scénario de survie post-apo à un James Bond post-apo low cost improbable. Bon du coup, je me dis, "ok, j'arrête là, je n'achèterai pas le tome 4 quand il sortira" et en recherchant ce que j'avauis bien pu chroniquer à l'époque, je tombe sur ça dans le sujet des achats:

1411. suzix@bdp - 12/10/20 10:37
voilà ce que c'est que d'aller moins souvent en librairie a fortiori après 3 mois sans y être passé du tout. Au départ j'y allais pour 2 ou 3 trucs ... le vendeur que je connais au rayon BD & livres m'a dit "à la semaine prochaine" quand je partais avec ça sous le bras. J'ai répondu "non je crois pas!". Il m'a dit "mais si il y a des trucs qui vont sortir !" ... ah le fourbe aucune pitié.

Moments extraordinaires sous faux applaudissements de Gipi chez Futuropolis (octobre 2020)
Bella ciao #1 de Baru chez Futuropolis (sept. 2020)
Sillage - Premières Armes #2 de Chan & Morvan chez Delcourt (oct. 2020)
La Bête de Frank Pé & Zidrou chez Dupuis (oct. 2020)
Ellis Island #1 de Miras & Charlot chez Bamboo (mai 2020)
Résilience #4 de Lebon chez Casterman (mai 2020)
Les ombres de la Sierra Madre #2 de Brecht & Nihoul chez BD Must (2019)
Doggybags #16 collectif chez Ankama (oct. 2020)
Inhumain de De Rochebrune & Bajram chez Dupuis (oct. 2020)
Détox #2 de Gallo & Jim chez Bamboo (sept. 2020)


... non seulement le tome 4 est sorti mais en plus je l'ai acheté! Quel débile. J'ai failli refermer le tome 3 après 15 pages! alors lire un 4e tome ... THE bi g LOSSE ...

Bref, tant que j'y suis, voilà ce que j'avais écrit que sur le tome 1:

671. suzix@bdp - 15/05/17 09:36
Lu Résilience #1 de Lebon chez Casterman (mai 2017)

Ah là pour le coup, total post-apo. L'Europe est tombée sous la coupe d'une multinationale qui produit à coups d'engrais et d'insecticides, lessivant les sols, plaçant une partie de la population en semi travaux forcés et l'autre dans un état de pauvreté et de dépense extrême. C'est correct mais il manque tout de même un fond de cohérence : quelle est l'intérêt d'une entreprise de : faire produire à tout prix à la moitié de la population en semi-esclavage, de la nourriture pour l'autre moitié dans le dénuement le plus total? ... à un moment, il faut que cela rapporte sinon à quoi bon être un salaud !!? ...
Note 3,5/5.


Donc je suis d'accord avec le moi-même de 2017. C'est déjà ça de pris (;o). Bcp d'incohérence. Ca ne tient pas. Pourquoi réduire en semi-esclavage la moitié de la population pour nourrir l'autre qui crève la faim? Et pourquoi du coup faire cela à coups d'OGM et pesticides ... et des pesticides qui tuent un homme en quelques minutes par puruluence!? ... les OGM je veux bien mais du coup les pesticides ne servent à rien hé con. Et puis des trucs aussi puissant ça ne peut pas aider des cultures à pousser. Pourquoi les méchants de Diosyntha se donnent autant de mal !? Et puis si les villes ont été rasées (et donc la majorité de la population) et que toute la surface est mise en culture, il en font quoi de toute cette bouffe produite!? ... et enfin, ces agronomes semblent aussi cons que les débiles dans "Idiocracy" qui tentent de faire pousser des plantes avec du coca-cola! Le but serait alors d'asservir toute l'humanité? Bon ils n'en sont plus très loin mais à quoi cela sert-il d'asservir des mendiants!? Aucun sens. Autre truc qui ne tient pas debout : la "Résilience" transporte des "élus" 2 fois par an vers leur sanctuaire grâce à un train souterrain. Cela prend plusieurs jours. Bien. Diosyntha découvre cela grâce à une espionne (oui je vous spoile mais on s'en fout) et ils débarquent façon CRS face aux zadistes. Les mecs se foutent à poil mais se font défoncer quand même. Le héros prend même un tir de LDB dans la gueule et finira borgne dans le tome 3 ... vous la voyez la Bd très engagée (mdr). Diversion et les hippies repartent via leur train. N'importe quoi!? Comme ça, hop. N'importe quelle force d'intervention aurait neutralisé leur seul moyen de fuir ... surtout que c'est pas difficile à trouver un train dans une forêt. Mais non. Lebon et Joor nous jouent donc les écolo zadistes contre Mansanto à la sauce éborgnage façon gilet-jaunes ... simpliste et risible.
Pour le tome 3 avbec juste Lebon au scénar on part sur du grand ni'mporte quoi avec la Résilience qui veut détruire un labo construit sous la glace avec une foreuse mais pour cela ils doivent d'abord libérer un guide nordique (oui cela aurait été trop simple de juste se pointer au pôle) enlever par des ... pirates! LOOOOLL. Déjà pourquoi Diosyntha qui détient 80% des terres et contrôle pratiquement l'armée mondiale aurait besoin de se planquer pour faire un nouvel OGM et pourquoi dans un labo sous la glace !!!??? Et comment penser que ces zadistes même très bien organisés pourraient empêcher cela et ... pourquoi!? Ce tome 3 part en vrille avec encore moins de fondations scénaristiques que les 2 premiers tomes. Je crains le pire pour le tome 4 ...

52. herve - 31/12/20 17:14
le convoyeur #1
je n'ai pas été convaincu par ce premier opus, qui d'un prime abord , m'a paru confus.
Le thème du mystérieux virus est certes d'une actualité criante mais je pense ne pas avoir saisi l'ensemble des tenants et aboutissants de cette aventure post apocalyptique, genre dont je suis guère féru. Sans doute que le découpage choisi n'aide pas à une lecture fluide.
D'ailleurs je ne m'attendais pas à rencontrer montres et mutants dans cette bande dessinée, où le rôle du convoyeur s'estompe parfois.
Reste le dessin et les couleurs de Dimitri Armand qui sont de toute beauté.
Je ne pense pas poursuivre cette série, n'étant pas dans la cible privilégiée sur ce genre de bande dessinée.

note: 2/5



 


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