Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (20)

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651. Mr Degryse - 22/11/19 18:31
Oui et tu crois que l'aide soignante fait ça........

Tu n'as pas dû aller dans beaucoup de services hospitaliers.

Certaines sont humaines ( comme les infirmiers ou medecins) d’autres non. Elles n'ont d'ailleurs pas trop le temps de faire la parlotte vu la charge de travail qu'elles ont à faire

Et en étant mauvaises langues: le temps aussi passé en salle de repos à la machine à café ( et cela ne concerne pas que les aides soignantes mais aussi tous les autres professions de santé)....

Ma femme de ménage est très sympathique, fait bien le ménage et quelqu'un de très gentil. mon assistante est très humaine et a une oreille attentive aux patients.Une perle! Jamais par contre, je ne considère qu'elles font pour autant un acte médical......
Elles non plus d'ailleurs

650. suzix@bdp - 22/11/19 18:30 - (en réponse à : pm & Mr. D)
J'ai vu bcp plus de gros cons en prépa qu'à la fac et pourtant j'en ai bcp moins croisé. J'en déduis que soit les gros cons sont fortiches en math et sciences soit c'est le système qui les rend cons.
Juste un exemple : un pote d'internat du lycée avec lequel je passais bcp de temps et qui avait des notes pas meilleures que les miennes en terminale est pris en prépa dans une petite ville de province. Moi je vais à la fac étant donné que je n'avais fait aucun dossier pour les prépa ne voulant pas passer par là. On se voyait souvent lors de notre première année car il créchait pas loin. Un soir il me sort "Quand j'aurai terminé mes études, tu seras mon employé." J'ai cru qu'il plaisantait ... mais non il avait dit cela avec un plaisir malsain. 6 mois de prépa l'avait rendu complètement con. Suite à cela je me suis rendu chez lui bcp moins pour finalement ne plus y aller du tout ... "son futur employé" avait décidé de ne plus lui remonter le moral 2 fois par semaine. Et j'ai des ingé prétentieux des grandes écoles j'en ai croisé aussi un certain nombre. Presqu'aucun facqueux.

649. suzix@bdp - 22/11/19 18:11
646. Mr Degryse - 22/11/19 18:03
Mais cela en fait-il des personnes adaptées à soigner les maux humains? J'en suis bcp moins certain. D'ailleurs ce job est pour bcp délégué aux aide-soignantes ...

Ah bon ? Tu as vu ça ou........ Les aides soignantes font le ménage, la toilette etc. Mais aucun soin. Interdit........
Ne pas confondre infirmière et aide soignante s'il te plait !


Les maux humains, les blessures de l'âme.

648. suzix@bdp - 22/11/19 18:08 - (en réponse à : pm)
Ce qui m'a bcp manqué en math c'est le lien avec leur utilité. On t'apprend plein de trucs mais c'est abstrait. J'avais l'esprit scientifique donc moi cela me plaisait tel quel mais c'est ensuite quand j'ai compris à quoi certaines notions servent que je me suis demandé pourquoi mes profs de math n'en avaient jamais fait mention. Cela n'est pourtant pas compliqué d'expliquer une fois par semaine en 10 minutes à quoi ça sert une équation, une dérivée, une intégrale et de les expliquer avec les mains et un exemple. Dommage pour moi.
Exemple quand j'ai réalisé des années après ce que Pythagore signifie ... est-ce que tu trouves normal qu'aucun de mes profs ne l'ait illustrer ainsi?

647. pm - 22/11/19 18:05 - (en réponse à : Suzix)
Ah mais tu m’as mal compris, je ne suis pas spécialement favorable au système franco français de la prépa, mais je n’avais aucun moyen de le modifier. L’étudiant veut être Véto ou ingénieur, il y a un obstacle plutôt haut à franchir, et je l’aide à le faire.
Contrairement à un élève du secondaire qui peut légitimement te demander à quoi ça sert et à qui je répondais souvent par une boutade du genre «  c’est plus beau quand c’est inutile », un étudiant de prépa à la réponse « Ça sert à avoir le concours ». Bon, si on peut un peu aider à former les esprits tant mieux, je crois d’ailleurs que les maths servent essentiellement à former l’esprit critique, souvent davantage que les sciences humaines.

646. Mr Degryse - 22/11/19 18:03
Mais cela en fait-il des personnes adaptées à soigner les maux humains? J'en suis bcp moins certain. D'ailleurs ce job est pour bcp délégué aux aide-soignantes ...

Ah bon ? Tu as vu ça ou........ Les aides soignantes font le ménage, la toilette etc. Mais aucun soin. Interdit........
Ne pas confondre infirmière et aide soignante s'il te plait !

Et chez les médecins, il y a des gros cons. Mais je n'ai pas l'impression que ce soit plus élevé qu'ailleurs.......

Et tu as vraiment l'impression que les médecins ne prennent pas en charge l'humain. c'est quand même la moitié de leur job......

Après il vaut mieux un bon chirurgien antipathique que l'inverse. Bon si on peut avoir les deux c'est mieux, hein. mais à choisir !

645. pm - 22/11/19 17:55 - (en réponse à : Suzix ( hors sujet ))
Je pense très exactement le contraire, pour des raisons finalement assez techniques. Quand un élève sort de terminale il n’a à peu près aucune idée de ce que sont les mathématiques, il a appris à recracher des modèles sans avoir besoin de les comprendre. Il ne sait pas raisonner, il duffit d’être scolaire pour avoir une très bonne note, être sérieux est tout à fait suffisant.
Médecine et prépa c’est complètement différent, médecine ce n’est que quantitatif, la prépa c’est les deux. Je critique comme toi le coté quantitatif ( programme trop lourd ) qui n’a en effet guère d’intérêt mais enfin on apprend ce que c’est qu’un raisonnement. Donc il est normal qu’au début on soit un peu perdu, mais ce n’est pas grave, l’intelligence c’est la faculté d’adaptation. Je milite pour un enseignement des maths dont le programme comporterait peu de chapitres mais vus un peu en profondeur.
Sur un plan pragmatique ma façon d’enseigner, qui au quotidien n’était vraiment pas brutale, était efficace car j’obtenais l’adhésion des étudiants. Nous étions dans le même bateau, mon job était de les faire réussir au mieux et à partir du moment où ils le comprennent c’est gagné. Evidemment elle demande une forte motivation de l’étudiant, et ceux qui ne l’étaient pas vraiment s’en apercevaient rapidement. Inversement nombreux ont été ceux qui se sont eux même étonnés d’aller si loin.
Bref, je n’ai aucun regret sur mon enseignement pour ce type d’élève.
J’ai également été enseignant dans le secondaire avec des élèves en difficultés et là le défi est complètement différent, il s’agit de les remettre sur les rails pour leur redonner confiance, mais toujours sans les leurrer. Mon objectif était donc de leur montrer que les notions enseignées étaient finalement simples et naturelles, je m’éloignais assez des bouquins pour faire passer le message. Ça marchait souvent mais pas toujours.
Si le travail de directeur et de gestionnaire m’a rapidement ennuyé dès que je l’ai maitrisé, celui de professeur m’a vraiment passionné.

644. suzix@bdp - 22/11/19 17:53
on recrute donc nos médecins sur leur capacité à 18/19 ans à gérer leur stress et à ingurgiter une masse de truc en étant capable de les ressortir comme une machine. Cela en fait sans aucun doute de très bons techniciens bien adaptés à la charge de travail et au stress. Mais cela en fait-il des personnes adaptées à soigner les maux humains? J'en suis bcp moins certain. D'ailleurs ce job est pour bcp délégué aux aide-soignantes ...
De toute façon je ne m'attends pas à ce qu'un médecin ou un prof de prépa remette en cause le système en vase clos qui les as vu réussir.
PS : ne vous méprenez pas sur mon intention. Je n'ai rien contre vous deux ni contre les médecins et les profs de prépa. Je donne juste mon point de vue extérieur et je dis qu'il y a d'autres méthodes que le marche-ou-crève pour former nos élites. Et on devrait aussi juger de leur empathie, notamment dans les sciences sociales, politiques et en médecine. Après qu'un ingé qui conçoit un missile n'ait pas d'empathie, c'est peut-être une bonne chose finalement! (;o)

643. Mr Degryse - 22/11/19 17:40
Le concours de p 1 armait surtout à une charge de travail énorme qui ne ralentira pas durant toutes les années d'études ( contrairement aux idées reçues la suite des études médicales n'est pas plus facile mais plus ardues car en plus des cours théoriques conséquents à apprendre , on a en plus les stages et vacations hospitalières.

De plus, cette année ardue permettait aussi de sélectionner des gens assez durs à la peine, supportant un stress élevé, des contraintes etc. des choses qu'on rencontrera toutes ses études mais aussi toute sa vie.

Le P1 n' a pas été si difficle pour moi ( eu primant). La suite fut largement plus compliquée.
Et niveau stress, les vacations cliniques avec en plus els cous obligatoires et les examens à réviser et à passer alors que tu bosses à l'hôpital la moitié de ton temps, c'était largement plus galère. Et le boulot aussi maintenant.


642. suzix@bdp - 22/11/19 16:50 - (en réponse à : pm)
je continue dans le hors-sujet. Désolé si je ne vais pas dans ton sens. Je trouve cette façon d'enseigner malsaine. Elle produit des tarés. C'est la même chose en médecine. Le concours de première année c'est à celui qui absorbera le plus de truc en 6 mois (voire même 3 mois parce que si tu t'es planté en décembre c'est pas la peine d'espérer remonter) en étant capable de recracher comme un robot (même s'il y a qd même pas mal de réflexion mais c'est plus de l'ordre du réflexe que de la réflexion à ce stade). Stresser les étudiants aussi jeunes forme des tarés pour une partie non négligeable. Il y a d'autres méthodes pour faire des "élites" scientifiques et médicales. Il faudrait déjà en faire des élites dans leur rapport à l'autre car pourquoi former ces élites si c'est pour qu'elles perpétuent ces rites de passages surannées et ces comportements inadéquates et irrespectueux envers les moins favorisés?

641. froggy - 22/11/19 16:09 - (en réponse à : Philippe #639)
Je n'etais que taquin et je n'avais nulle intention de vouloir te vexer. Si c'est le cas, je te prie de bien vouloir accepter mes excuses.

Il faut dire que je ne comprenais pas pourquoi tu ne me comprends pas. Je pensais etre plus limpide que cela. J'ai beaucoup aime le sujet en lui meme du Travail m'a tue, un sujet traite au cinema dans quelques films, De bon matin, Corporate dignes d'un Dossier de l'ecran, mais qui a ma connaissance n'avait pas encore fait l'objet d'une BD. Le dessin ce l'album est bon mais pas sublime au point de mettre une note superieure a celle que j'ai mise. Cette note exprime une nuance suffisamment importante a mnon avis.

Mais comme tu viens d'expliquer la maniere dont tu notais tes eleves, je comprends un peu mieux ta vision en matiere de note,, il n'y a apparemment pas de place pour les nuances. :)))

C'est dommage que l'on ne puisse pas mettre d'emojis dans ce forum, cela aiderait a faire passer certaines interventions.

640. pm - 22/11/19 12:06 - (en réponse à : Suzix ( hors sujet complet ))
On voit que tu ne m’as pas connu comme prof de prépa. Douze c’était bien souvent pour le meilleur élève, 16 n’en parlons même pas c’est que je m’étais planté sur le sujet, le haut de la cloche ( Gauss ) c’était plutôt autour de 5 ou 6. Je me souviens même d’une brillante élève qui avait eu plus de 18 de moyenne au bac ( à l’époque ça avait encore un sens ) avec 20 en maths, première interro de prépa, 0 . Evidemment ça n’a pas duré, et elle a intégré le concours national dans les trente premiers avec 18 ou 20 en maths.
Et les étudiants acceptaient très bien cette notation car en prépa la note obtenu en classe on s’en fiche complètement, seul le fait d’être bien préparé pour le jour j compte. Au concours tu es noté de manière relative pour que ce soit étalé et discriminant, donc ça va de 0 à 20, avec généralement moyenne et médiane autour de 10 et sigma de 3, et ça ne veut rien dire d’autre qu’un positionnement par rapport aux autres.

639. pm - 22/11/19 00:55 - (en réponse à : Froggy)
Mettre des morceaux de phrases bout à bout hors de leur contexte n’est pas très loyal froggy, je ne savais pas que tu donnais dans la politique maintenant.

Je suis étonné par cette pratique venant de toi.

638. froggy - 22/11/19 00:41
L'autre défaut de mettre des notes c'est que je ne vais lire qu'en diagonale la critique, voir pas du tout , pour aller directement à la note. + je ne comprends rien aux notes ni aux critiques de froggy. = CQFD

637. suzix@bdp - 21/11/19 17:43
Je mets des demi-points donc entre 3 et 4 il y a 3,5! (;o)
Mais oui, pour moi 3 c'est un bon film ou une bonne BD mais je ne la conseillerai pas. A partir de 4, cela m'a vraiment bcp plu.
En gros la différence entre 3 et 4 est celle qu'il y a entre 12 et 16 ... c'est aussi le gros des notes dans une classe que tu aurais choisi comme on choisis ses films et lectures.

636. pm - 21/11/19 17:10 - (en réponse à : suzix)
Ca fait quand même un énorme gap entre 3 et 4. Or une grosse partie de la production risque pourtant de s'y retrouver.
Bon, personnellement je ne mets pas de note aux BD ni aux oeuvres d'art en général. J'ai mis des notes aux élèves pendant une bonne trentaine d'années, ça suffit.
L'autre défaut de mettre des notes c'est que je ne vais lire qu'en diagonale la critique, voir pas du tout , pour aller directement à la note.

635. suzix@bdp - 21/11/19 16:47
pour moi je vois les notes que je mets à mes lectures et aux films que je vois correspondent à ceci:
0/5 : nul mais je ne mets quasi jamais une telle note parce que je choisis ce que je lis ou regarde.
1/5 : mauvais, aucun intérêt, à fuir. En généralement une telle BD ou DVD va direct dans la pile des "à fourguer ASAP".
2/5 : très décevant, très très moyen. Pareil que pour 1/5, si je peux m'en séparer je le fais même à vil prix.
3/5 : correct mais je n'ai pas été enthousiasmé. Peu de chance que j'ai envie de relire ou revoir un jour. En conséquence, je garde uniquement si j'y vois un intérêt autre genre "must have" ou faisant partie d'une collection.
4/5 : excellent, j'ai pris bcp de plaisir, je conseille. Possible que je veuille relire ou revoir un jour.
5/5 : excellentissime voire culte.

634. pm - 20/11/19 23:40 - (en réponse à : Heijingling froggy)
Tu as mathématiquement raison, 4/5 c’est 16/20 donc mention Très bien.

Sur le fond tu as encore raison et je ne comprends rien aux notes ni aux critiques de froggy. On dirait qu’il note d’une part le scénario, d’autre part le dessin et qu’il fait une moyenne. Ça n’a pas de sens. Je voudrai savoir ce qu’il pense de la bande dessinée !
C’est comme s’il notait le scénariste et le chef op d’un film et qu’il nous sorte la moyenne des deux ! Absurde.

633. heijingling - 20/11/19 15:42
Pour les personnes qui n'auraient pas bien compris ce que j'ai ecrit

Je ne me sens pas visé, je répondais à pm :)

632. froggy - 20/11/19 15:37
Pour les personnes qui n'auraient pas bien compris ce que j'ai ecrit, j'ai trouve cet album tres bon grace a sujet mais pas grace au dessin. Ce qui m'a empeche de mettre une note superieure a 4. Chacun ses criteres.

631. heijingling - 20/11/19 11:34 - (en réponse à : pm 622)
Mathématiquement, certes, mais psychologiquement j'aurais du mal à qualifier de très bon un album qui n'atteint pas la barre des 4/5.

630. suzix@bdp - 18/11/19 15:02
Perso j'ai acheté les Pictes (en grand format même d'ailleurs si cela intéresse l'un d'entre vous, je suis vendeur) et je n'ai pris de plaisir ni à l'achat (pas d'envie réelle) ni à la lecture alors maintenant je passe mon chmein systématiquement. C'est complètement subjectif et arbitraire mais je m'en porte très bien. Je préfère relire les vrais Astérix.

629. Bert74 - 18/11/19 14:30
Je viens de lire La Fille de Vercingétorix et autant ôter tout de suite le suspens : c'est nul et très décevant.

Concernant la série, j'avais abandonné les Uderzo à partir de La Rose et Le Glaive, pour ne reprendre qu'avec la reprise de Ferry et Conrad, Les Pictes, que j'avais trouvée vraiment très bienvenue, tout à fait dans l'esprit.
Le Papyrus de César m'avait déjà semblé plus anecdotique et j'avais ensuite fait l'impasse sur la Transitalique dont je n'ai pas l'impression qu'elle ait laissé un souvenir impérissable chez les commentateurs.

Ce nouvel album (qui a été offert à ma fille pour son anniversaire) est lui quand même bien insipide. J'ai l'impression qu'il ne se passe absolument rien. Astérix et Obélix ne sont là que pour la figuration et justifier l'album. Le pire c'est la manière dont Ferry accumule les runnings gags jusqu'à l'étouffement. Un matraquage indigne, indigeste et incessant sur l'accent des Arvenes, les crise d'ados, les fugues, la prononciation du nom de Vercingétorix, les casques qui s'entrechoquent, j'en passe et des toutes aussi navrantes... J'ai du mal à imaginer que c'est le même auteur que De Gaulle à La Plage ou le Retour à la Terre...

L'idée de choisir le thème de la jeunesse était pourtant bonne, mais pourquoi ne pas avoir ironiser dessus au lieu d'en faire un idéal ? C'est vrai que que quand Uderzo a voulu un peu faire la critique de l'idéal féminin, il s'est fait traiter de misogyne. Aujourd'hui, donc, tu peux plus rien dire et même pas rigoler de l'age bête, l'ado étant devenu à son tour sacré (Sainte Gréta prier pour nous). Je m'étonne que la vigie du bateau Pirate ait encore le droit de s'exprimer comme il le fait.

Côté dessins, même si la couverture est bien moche, Conrad s'en sort plutôt pas mal. Peut-être pas du niveau de la théâtralité et de la finesse d'Udrezo, mais certains cadrages sont assez bien vus et travaillés.

Bref, Un Astérix sans vraiment d'Astérix et chiant à lire.

628. pm - 18/11/19 13:18
Surtout que c’est le tome 2, sur 4 qui doivent paraître, ça fera donc 320 euros la série. Le travail de Niffle n’a rien à envier aux beaux tirages de tête de Black&White ( mis à part que ce ne sont pas des scans de planches , ou alors elles sont très nettoyées ) , ou de Golden Creek, pour beaucoup moins cher. Par album on doit être à 20-25 euros au lieu de 150/200. Le point noir c’est le poids, plus que la taille. Il faut donc le lire à plat sur une table ou alors on s’en sert pour muscler les avant bras.

627. yancomix - 18/11/19 13:10
Je ne doute pas que ce soit un très beau travail éditorial, et je suis un immense fan de Johan & Pirlouit, mais…… : /

626. pm - 18/11/19 13:04
Il faut reconnaître que Niffle fait un super boulot sur ces éditions noir et blanc.

625. pm - 18/11/19 13:00
79 euros, ce qui n’est objectivement pas très élevé pour ce que c’est.

624. yancomix - 18/11/19 12:52 - (en réponse à : hervé)
« …malgré un prix assez élevé. »
Combien ?

623. herve - 17/11/19 22:43
Johan et Pirlouit, intégrale #2 Edition Niffle

Avec cette deuxième intégrale d'une édition qui comptera 4 volumes, Frédéric Niffle nous offre 3 nouvelles aventures de "Johan & Pirlouit" qui vont nous amener vers l'âge d'or de cette série, arrêtée trop tôt.
Déjà avec "la flèche noire", titre qui a bercé toute mon enfance, on frise la perfection.
Mais c'est la présentation de ces albums qui fait de cette édition un remarquable travail d'édition.
Un format à l'italienne grand format (d'ailleurs difficile à placer dans vos bibliothèques), avec des planches en noir et blanc d'une beauté incroyable.
Je connais les albums de "Johan & Pirlouit", par cœur depuis l'âge de 7 ans mais j'avoue que je suis en admiration devant la reproduction des ces planches grand format en noir et blanc.
J'ajoute que cette édition propose les histoires courtes de "Johan & Pirlouit":
- le dragon vert
- Enguerran, le preux
- sortilèges au Château
- A l'auberge du pendu
- Veillée de Noël , titre que je découvre à cette occasion, ce qui m'a fait énormément plaisir
- les milles écus

Nous pouvons regretter certes l'absence de l'épisode de noël intitulé "les Anges" mais Frédéric Niffle nous a promis de l'insérer dans la troisième intégrale.

Peyo méritait vraiment de voir son œuvre publiée dans un tel écrin.

Une très belle collection que j'invite les amateurs de Peyo à acquérir, malgré un prix assez élevé.

note: 6/5

622. pm - 17/11/19 19:45
3,75/5 ça fait 15/20, on n’est plus très loin de la mention très bien.

621. froggy - 17/11/19 16:31
C'est un tres bon album grace au sujet qui n'est pas traite frequemment en BD. C'est le dessin qui n'est qu'honnete qui m'a empeche de mettre une note superieure. Cela ne veut pas dire qu'il n'est pas bon, il se trouve que ce n'est pas le plus important dans cette BD.

NB: je n'ai jamais donne un 5/5 a un Ric Hochet. C'est la serie qui m'a fait aime la BD mais elle n'est pas exceptionnelle, loin s'en faut. Si tu veux savoir a quels albums, j'ai donne la note maximale, il te faut aller relire les forums precedents celui-ci. Have fun!

NB 2: les Gaston 6 a 10 de la premiere collection Dupuis meritent evidemment un 5/5 si ce n'est plus.

620. heijingling - 17/11/19 02:53 - (en réponse à : froggy)
"Note finale; 3,75/5. Un tres bon album"

3,75 pour un très bon album; que te faut-il pour qu'un album atteigne 4,5 ? J'imagine que seule une poignée d'abums atteint 5/5 (Ric Hochet ? Gaston Lagaffe ? ).

619. froggy - 17/11/19 00:12
Mardon, Prolongeau, Delalande, Le travail m'a tue

Vous connaissez ce film a l'excellent titre, Violence des echanges en milieu temperes? Et bien, c'est exactement cela ici.

Carlos Perez est un jeune ingenieur sorti de Centrale. A la sortie de l'ecole, il est embauche par un tres gros fabricant d'autombiles dont le siege est a Paris. Au debut tout va bien, il est ambitieux, veut montrer a sa hierarchie superieure qu'il en veut, il se marie, a deux enfants. Puis la pression monte de plus en plus sur lui et ses collegues, les dirigeants de la boite demandent toujours plus en donnant de moins en moins de moyens. Carlos fait tout ce qu'il peut pour repondre a ces demandes de plus en plus exigeantes et de plus en plus deraisonnables et ce au detriment de sa sante et de sa famille. Et puis, un jour, il craque et se suicide sur son lieu de travail.

Le scenario est construit sous la forme du retour en arriere, l'histoire commence au tribunal des affaires de securite sociale car la veuve a poursuivi le constructeur automobile en justice pour harcelement moral. Le recit consiste en comment Carlos a ete pris dans un engrenage infernal par son employeur. Je n'ai commis aucun spoiler en revelant le sort fatal du pauvre homme, cela est dit des le debut de cette histoire. Le suspense ne reside pas la.

Il est evident que les scenaristes se sont serieusement documentes sur ce grave probleme des suicides d'employes qui regulierement vient en premiere page des journaux en France (pas ici, curieusement). C'est un sujet qui m'interesse beaucoup a cause de l'inhumanite qui sevit regulierement dans de grandes entreprises. Au nom de quoi de tels procedes absolument hallucinants de cruaute sont pratiques quotidiennement et je peux le dire, des deux cotes de l'Atlantique? C'est d'une violence inouie dont il s'agit, pas une violence physique bien sur, c'est beaucoup plus insidieux, c'est une violence morale qui s'exerce sur et avec le consentement de la victime. Car evidemment, on agite en permanence le spectre du renvoi, donc du chomage, de la perte de revenus et tout ce qui s'ensuit. La victime va donc a sa propre perte et tout le monde (ou presque) de s'en ficher comme d'une guigne. Les pions sont aisement remplacables, quelle importance? Comme de plus, le lieu du crime est une societe, les armes sont les rapports, les dossiers, les compte-rendus, les delais impossibles a respecter etc. Et les coupables sont tout le monde, les dirigeants, les collegues, les clients, la responsabilite est donc totalement diluee, personne n'est coupable. Ils vont tout simplement dire que le pauvre salarie etait fragile psychologiquement et qu'il/elle aurait du demissionner au lieu de tenter de resister a la pression exercee par en-haut. Ces cadres superieurs diront au president du tribunal, "Nous n'y pouvons rien, nous memes sommes des victimes de ce systeme qui prefere favoriser les actionnaires de ces enormes societes anonymes et autres multinationales au lieu de privilegier les employes". Actionnaires qui sont generalement ce qu'on appelle en France, les "zinzins", c'est a dire les investisseurs institutionnels, des fonds de placement et des fonds de retraite qui sont d'enormes puissances fiancieres du fait de la masse d'argent qu'ils ont a leur disposition. La charge est dure et la spirale infernale dont laquelle est tombee le pauvre Carlos est effectivement sans issue. L'intelligent scenario montre comment ce jeune homme plein d'allant et d'energie se retrouve lamine par un impitoyable systeme.

Il est evident que le dessin ne peut que se mettre au service de ce tte histoire, on n'attendra pas ici un virtuose du crayon a papier mais plutot un bon technicien qui fera bien son travail. C'est exactement ce qu'a fait Mardon ici. C'est un dessin tres simple, d'aucuns pourraient le trouver trop simple d'ailleurs puisqu'il s'est d'avantage attache a dessiner les homme et femmes de cette histoire que les decors. Mais leurs expressions sont toujours justes; joies, coleres, decouragement, desespoir, et puis surtout, ceux et celles qui dirigent ont tous le sourire aux levres meme pour annoncer des mauvaises nouvelles. Venant de grandes ecoles de commerce et non d'ingenieurs comem c'etait le cas de notre gus, leur arrivee dans l'histoire est dessine comme Lauzier le faisait, jeunes et beaux dans leur costume 3 pieces et leurs belles cravates mais un sourire carnassier sur la figure, ils n'ont que faire des etats d'ames des gens qui travaillent sous leurs ordres, seul le rendement compte et strictement rien d'autre. Pour eux, la fin justifie tous les moyens. Tels que Mardon les a dessines, c'est tres bien exprime.

La mort d'un homme est une tragedie, celle d'un million est une statistique a dit un jour Joseph Staline qui s'y connaissait en ce domaine. La mort de Carlos, heros de fiction, pourrait n'etre qu'une tragedie, mais le dossier qui conclut l'album montre bien qu'en fait ce n'est qu'une statistique et qu'il vaut mieux en etre du bon cote. Ce dossier se conclut sur une note un tout petit peu optimiste en offrant des solutions et des initiatives mais les auteurs precisent que cela n'est pas partout applicable.

Pour vous detendre apres cet album, je ne peux que conseiller la lecture de Gaston Lagaffe, le heros qui n'a definitivement pas sa place ici.

Note finale; 3,75/5. Un tres bon album que je recommande sincerement a nous tous qui travaillons.

618. froggy - 13/11/19 23:47 - (en réponse à : Piet)
Je n'ai pas lu l'album en une fois, il m'a fallu 3 ou 4 soirees a peu pres. C'est donc une consommation normale.

Je crois cependant que je peux lire 350 pages de Gaston d'une traite sans etre ecoeure. D'abord, parce que c'est genial, et puis surtout, il y a un dessinateur absolument fabuleux pour l'une et un dessinateur honnete mais pas genial dans l'autre. Cela fait une sacre difference.

617. Lien Rag - 13/11/19 16:47 - (en réponse à : CX Diesel)
Pas faux ce que tu dis Froggy sur le vitriol qui finit par ne plus être drôle mais surtout les gags sont quasiment tous prévisibles...

616. Piet Lastar - 13/11/19 16:40
612. froggy - 13/11/19 00:29
James, Fabcaro et Bengrrr, Amour, passion & CX diesel

Tu as lu l'intégrale. Comme toute bonne chose, cette série se consomme avec modération. Si tu lis 350 gags de Gaston d'affilée, tu auras aussi une indigestion de courrier en retard, de mouette et de fond jaune.

615. pm - 13/11/19 09:53 - (en réponse à : Hervé)
La tranche c’est pas ça ( il y en a trois, la grande verticale et les deux petites horizontales ), je suppose que tu parles du dos.
Sinon, j’ai beau être collectionneur pur et dur, je me fiche complètement de ces modifications de maquette, de taille ou autre qui n’ont aucune importance, ni du point de vue de la collection ni du point de vue esthétique. Je trouve ça finalement plus joyeux d’avoir des livres complètement différents les uns à coté des autres. Des alignements de dos blancs imprimés tous de même taille ont eux un coté un peu ringard.

614. heijingling - 13/11/19 00:45 - (en réponse à : suzix #607)
mettre en scène deux jeunes femmes seules donc d'une grande vulnérabilité. C'est sur ce point que tient tout l'album. Tu mets 2 mecs du même âge, tu crains moins pour eux, peut-être à tort d'ailleurs.

Tout dépend des filles et des mecs. Deux de mes voisins de pallier sont des mecs d'une trentaine d'années, manches comme ils sont, en situation de post-apo, je ferais plus confiance à mes neveux (8 et 10 ans). Pour dire, ils ont demandé que les lumières communes (escaliers) restent allumées toute la nuit, ça les rassure, rapport aux fantômes. Je croyais qu'ils plaisantaient, même pas. Ils bossent dans la finance, haut poste. Après, il y en a qui s'étonnent que des crises imprévues arrivent , avec ce genre de types aux commandes. Je pense que je vais déménager, leur connerie est si puissante que je crains qu'elle traverse les murs et me contamine :)

613. froggy - 13/11/19 00:40 - (en réponse à : Herve #608)
Ta bonne critique de cet album m'a donne envie de le lire malgre ces deux mots qui m'exasperent de plus en plus quand il s'agit de vendre un nouveau western, car selon les publicistes, il fait que ce western soit "crepusculaire". Sinon, il n'est rien. C'est vrai qu'au debut, cela faisait tres bien, tres chic delire cela dans une critique d'un film de Clint Eastwood, mais maintenant que c'est repete a l'envie, cela en est devenu navrant et denote une pauvrete de la part de ceux charges de la publicite d'un western.
Pour l'expliquer tout simplement, je trouve cela completement con.

C'est comme le mot "eponyme" que tout le monde employait a tort et a travers (surtout a travers d'ailleurs) au debut de ce siecle.

Tout cela pour dire, que je feuilleterai cela sur place quand je viendrai a Paris l'annee prochaine.

612. froggy - 13/11/19 00:29
James, Fabcaro et Bengrrr, Amour, passion & CX diesel

Je continue ma decouverte des oeuvres precedentes de Fabcaro avec ce recueil de gags qui constitue l'integrale de la serie. Serie qu'il n'a fait qu'ecrire, il en a confie le dessin a James, un dessinateur que je ne connaissais pas jusqu'a present. Le troisieme larron mentionne au generique est le coloriste. Je trouve cette initiative tres sympathique de la part des auteurs principaux d'avoir mis son nom en haut et non en aparte sur le frontispice.

La serie met en scene les 4 enfants et leurs conjoints d'un couple age, les Gonzales. Le patriarche Harold est souffrant et va probablement passer de vie a trepas tres bientot. Une question crucuiale se pose aux futurs 4 heritiers; qui va heriter de la CX diesel?

Sur ce schema digne de Dallas et Dynastie, les feuilletons americains televises a tres grand succes des annees 70 et 80, Fabcaro se laisse aller a ses penchants qu'on commence bien a connaitre, le sarcasme, la mechancete, la betise chez la classe moyenne. Cela tape parfois juste, mais souvent aussi a cote malheureusement. Il faut dire qu'il n'y va pas avec le dos de la cuillere dans la description de cette famile; les deux freres, Brandon, marie a Jessifer, Bill, celibataire, leur soeur Pamela mariee a un pathetique loser Tony et le dernier, Jean-Mortens qui est bien noir de peau, ce que personne dans la famille ne semble avoir remarque, meme Brandon qui devient papa pour la premiere fois au debut et ne voit pas que le garcon que Jessifer vient de mettre au monde a les cheveux bien crepus, les levres bien epaisses et une couleur de peau bien plus sombre que la sienne.

J'ai rarement ri aux eclats en lisant ces gags, regulierement souri, et souvent reste impassible alors que je tournais les pages. J'ai aussi remarque que Fabcaro reutilisait des themes de gags deja vus dans le si delectable Zai, zai, zai, zai mais sans se renouveler. On est dans la caricature et le portrait feroce d'une famille mediocre a l'esprit mesquin et etrique. Ce portrait est tellement charge qu'au bout de pres de 300 pages, on est ecoeure de tout ce vitriol verse sur elle. Il n'y aucun rescapes dans ce jeu de massacre orchestre par Fabacaro a part ceux du du pere et patriarche, Harold, et du fils qu'il a reconnu, Jean-Mortens. Pour tous les autres, c'est de l'assassinat en regle. Cela donne des gags sur des themes varies et divers dont certains que j'ai trouves debiles, l'operation esthetique ratee de Pamela en tete. A l'oppose de ce spectre, j'ai trouve tres drole ceux ou les deux belles-soeurs se retrouvent cote a cote.

Je dois admettre qu'il m'a fallu un peu de temps pour m'habituer a lire du Fabcaro avace un dessin different du sien. Celui de James est tout a fait conforme a celui qu'on peut attendre d'une telle serie d'humour. Le probleme majeur que j'ai souvent eu malheusement est qu'il a donne un type tres proche a Bill et Brandon, les deux freres, cela est normal mais comme il leur a donne aussi le meme genre de vetements, ceci associe a des differences assez minimes, a fait que j'ai regulierement revenir aux premieres pages qui montrent les personnages pour savoir qui etait qui. Cela s'est accentue avec le fait qu'un theme recurrent est la relation intime entre Jessifer et son beau-frere, ce qui fait que je ne savais pas trop a qui elle parlait, son mari ou son amant de beau-frere. Je l'ai souvent signale dans mes chroniques de lecture mais j'estime la clarte comme un element primordial d'une bonne BD, aussi bien dans le dessin que dans le scenarion. Toute confusion entrave la lecture surtout pour des gags en demi-planche au tempo tres rapide comme c'est le cas ici, cela doit percuter immediatement dans l'esprit du lecteur afin de le faire rire immediatement sans qu'il reflechisse, le rire doit venir instinctivement en reaction a un dialogue, un detail dans le dessin. J'ai bien peur que certains effets comiques voulus par les auteurs ont ete gaches a cause de cela.

Le titre me laissait augurer une lecture particulierement rejouissante surtout quand c'est Fabcaro qui a ecrit, ce dernier etant devenu une bonne valeur au fil des albums. Malheureusement, ce ne fut pas le cas.

Note finale, 2,25/5. La qualite des gags est tres inegale, trop meme et quand on ajoute a cela la ressemblance graphique entre les deux freres, ce qui rend confus de nombreux gags, cela fait de cet album uen deception car j'en attendais bien plus.

611. herve - 12/11/19 23:33
XIII: 2 132 mètres

Avec cet opus, j'ai eu la franche impression de revenir aux fondamentaux de XIII,avec une menace, un complot et un compte à rebours bien amené.Le scénario d'Yves Sente est si simple que j'ai pas eu besoin de revenir sur les albums composant le deuxième cycle, la lecture récente du très bon "XIII Hystory" ayant bien résumé l'ensemble.Bref, j'ai retrouvé dans ce 26ème volume tout ce qui me plaisait dans les premiers albums de XIII, avec peut-être quelques réserves (pour ceux qui ont été attentifs aux dernières pages de "l'héritage de Jason Mac Lane", la cible de XIII semble évidente)
Un scénario simple et efficace, un dessin impeccable de Jigounov (dessin qui manque sans doute un peu d'émotion), bref, XIII repart sur de bonnes bases.
Un regret tout de même qui réside dans le changement de format de l'album (y'en a un peu marre des séries changeant de format en cours de route) et dans la tranche de l'album (où est passé mon XIII en rouge?). Tout cela fait un peu désordre dans ma bibliothèque.
Sinon, bon album.

note:un généreux 4/5

610. suzix@bdp - 12/11/19 22:52 - (en réponse à : hervé)
bon ben il va falloir que je me penche de plus près sur ce western. (;o)

609. herve - 12/11/19 22:39
Les sans visages Kas & Dubois

il faut d'abord avouer que je suis allé à reculons dans la lecture de ce one shot, pourtant fortement conseillé par mon libraire, bien avant sa sortie.
Le seul nom de Kas sur la couverture aurait du m’enthousiasmer tant j'avais adoré son trait sur la série "Halloween Blues" scénarisée par Mythic.
Et que dire d'une histoire signée par Pierre Dubois, qui m'a enchanté dans "Sykes" et "Texas Jack".
En feuilletant l'album à sa sortie, je l'ai pourtant reposé car le style adopté par Kas ne m'a pas du tout plût, un style trop éloigné d'"Halloween Blues", avec peut-être trop de fioritures, de détails, qui pour un lecteur comme moi habitué à "la ligne claire" peut-être rédhibitoire.
Mais il ne faut pas se limiter à ces apriori, et suite à un emprunt en médiathèque, je me suis enfin décidé à lire cet album.
Je dois dire que seul Pierre Dubois aurait pu signer un tel scénario qui oscille entre l'histoire médiévale et une certaine poésie,avec ce havre de paix découvert par hasard par ces mercenaires. Et que dire de ce pseudo druide, dirigeant cette communauté pacifique, qui ne peut que naître que dans l'imagination de Pierre Dubois.
J'ai été subjugué par cette aventure, qui finalement s'avère très cinématographique. Certes le dessin ne m'a guère emballé mais l'histoire l'a emporté sur les réserves émises sur le graphisme.

note :3/5

608. herve - 12/11/19 22:02
Jusqu'au dernier Gastine & Félix

Ces deux auteurs nous avaient livrés il y a quelques années "l'héritage du diable", une série sympathique mêlant ésotérisme avec la grande Histoire, série que j'avais beaucoup apprécié.
Cette fois-çi le tandem nous revient avec un western, et quel western!
Derrière une magnifique couverture, que l'on ait opté pour le tirage de luxe ou le tirage normal, nous découvrons une histoire assez inattendue.
Outre un scénario qui n'est pas avare en surprise, et qui défie tout ce que l'on attendait d'un western classique, il faut souligner la qualité exceptionnelle du dessin de Paul Gastine. Quels progrès depuis "l'héritage du diable".
Avec des plans très cinématographiques (jetez un coup d’œil à la troisième case de la page 49), Gastine nous offre des planches somptueuses. Il est très à l'aise dans les scènes nocturnes, assez nombreuses dans cette histoire.
J'avoue avoir choisi l'édition grand format, en tirage de luxe pour admirer le dessin. J'attendais depuis plusieurs mois la sortie de cet album, après avoir découvert quelques planches sur certains sites, et mon attente a été à la hauteur de ce que j'espérais.
Car ce one shot, il faut souligner qu'il s'agit d'un one shot, est sublime.
Jérôme Félix a l'habileté de nous offrir, derrière un début de scénario somme toute assez classique, souvent traité au cinéma(le déclin des cow boys et l'émergence du chemin de fer) une histoire d'amitié, d'engagement qui va virer au cauchemar.
J'ai déjà relu cet album deux fois tant cette histoire m'a enthousiasmé, et je vous invite à découvrir ce one shot, qui,avec "les Indes fourbes" sera à mon avis, un des meilleurs albums de cette année.

note:5/5

607. suzix@bdp - 12/11/19 10:37 - (en réponse à : stefan)
On est d'accord mais je tenais à indiquer que ta mention où l'on verrait l'homme sous "ses aspects les plus abjectes" n'est pas un élément clef. En fait c'est un post-apo super soft. Certes les gamines sont en danger mais il est plus supposé qu'effectif. Sauf une fois mais malheureusement ce comportement est vrai même sans post-apo. L'originalité de cette adaptation (et donc du roman je suppose) est triple. La première est l'isolement certes voulu qui est induit par l'apocalypse. La seconde c'est de mettre en scène deux jeunes femmes seules donc d'une grande vulnérabilité. C'est sur ce point que tient tout l'album. Tu mets 2 mecs du même âge, tu crains moins pour eux, peut-être à tort d'ailleurs. Enfin, le 3e point est le type d'apo qui a créé la situation des héroïnes. Là amha ça pêche. Je ne crois pas un instant qu'une crise économique suivie d'une crise sociale et de qq évènements climatiques réduisent ainsi l'humanité au moyen-âge. Impossible. Il y a des états forts partout sur la planète et les humains ne sont pas aussi fragiles physiquement ni les liens sociaux et familiaux. Les humains sont bourrés de ressources. Bref, pour moi ce n'est pas crédible. Bon, les raisons ne sont pas essentielles mais je voulais le signaler. Enfin, je crois aussi moyennement à la possibilité de vivre ainsi isolé pendant aussi longtemps sans que pas un humain n'approche, même en pleine forêt sauf à vivre en Amazonie ou en Alaska et encore. Dans ces contrées les hommes savent se démerder et exploreraient autour de chez eux pour trouver des ressources. Bref, je suis content de ma lecture même si je trouve les fondements improbables.
Par contre même en étant un lecteur de WD, je ne qualifie pas cet album de "trop léger". C'est une bonne chose d'avoir d'autres visions post-apo que celles couramment exploitées.

606. stefan - 12/11/19 08:30 - (en réponse à : Suzix #604)
Oui, c'est vrai que le récit, s'il montre des choses pas très jolies, ne va pas creuser très loin dans cette direction, surtout par rapport à d'autres récits de ce genre. Mais cette dimension est quand même bien présente et suggérée très fortement, en particulier, le récit s'appuie beaucoup, justement sur tout les autres récits pot-appo qui sont allés plus loin et sur l'imaginaire collectif autour de cette situation qui en découle. Si on réfléchit bien à cette histoire, elle pourrait se dérouler, de manière très similaire, sans que ça soit du post-appo. Le fait d'avoir choisi de faire dérouler l'histoire dans ce contexte permet justement de suggérer beaucoup, d'augmenter le sentiment de risque et de précarité, sans avoir besoin de trop développer dans cette direction, de trop montrer. Je pense qu'il s'agit d'une part, d'une question de format, probablement, que si la même histoire était développée dans un format série, plutôt que dans une histoire complète, cet aspect serait plus développé, avec plus de personnages secondaires et plus de morts. Et aussi, en, en montrant moins, le peu qui est montré est plus marquant, on évite ainsi un phénomène de distanciation/lassitude qui intervient quand on est dans la surenchère. Mais c'est toujours compliqué à doser ce genre de choses, et surtout très subjectif, le résultat va dépendre beaucoup du lecteur, de sa sensibilité, de ses autres lectures... (c'est sûr que pour un habitué de The walking Dead, il ne se passe pas grand chose, c'est un peu fade de ce point de vue :))

605. herve - 11/11/19 10:03
J'y reviendrai plus tard mais le dernier XIII (2 132 mètres) est pas mal foutu.
Je n'ai pas eu besoin de relire les albums précédents pour me replonger dans l'intrigue, même si la lecture récente du XIII hystory m'a aidé.
bon album.

604. suzix@bdp - 10/11/19 23:55 - (en réponse à : stefan)
Je suis d'accord avec ce que tu as écrit sur "Dans le forêt" que j'ai également apprécié ... sauf sur ce que je n'ai pas mis en gras. Les jeunes femmes ne sont victimes qu'une seule fois de la cruauté des hommes. C'est un moment clef mais pas essentiel dans l'histoire.

593. stefan - 09/11/19 01:55
Dans la forêt – Lomig aux éditions Sarbacane

Adapté du roman du même nom de Jean Hegland, dans la forêt est une histoire post-apocalyptique. Après l’effondrement de la civilisation, deux sœurs, seules dans une grande maison perdue au milieu de la forêt tentent de survivre. Leur isolement les protège autant qu’il les rend aussi vulnérables.

Ce livre est avant tout un livre de contrastes et de paradoxes, on y rencontre, le beau, et le merveilleux, mais aussi le sordide et le glauque, l’effondrement de la civilisation nous met autant face à la beauté de la nature qu’à sa cruauté
et l’homme y est montré sous ses aspects les plus admirables comme les plus abjectes.

Au final ce livre nous montre comment tout pourrait être simple et beau et comment rien ne l’est vraiment. Tout n’est que question de de contrastes, comme les élégants dessin de Lomig tout en dégradés de gris où les noirs ne sont jamais vraiment noirs et les blancs jamais vraiment blancs. Il signe pour son quatrième livre une adaptation réussie et étend encore un peu son univers sensible et personnel.


603. longshot - 10/11/19 14:45
Lu Spirou in Berlin, de Flix. Enfin lu : parcouru, déchiffré un peu, mon allemand est décidément complètement rouillé. Mais j'ai beaucoup aimé quand même, et j'espère que ça donnera envie aux éditeurs francophones de traduire un peu plus cet auteur, dont j'avais adoré le Don Quijote — relecture touchante du personnage de Cervantès, avec un grand-père et son petit fils dans les rôles principaux, et des éoliennes en guise de moulins à vent.

602. stefan - 09/11/19 21:01
Ah ok, je ne connaissais pas Bizu de Fournier, non, mais je suppose que ce n'est pas une coïncidence, le vrai nom de Lomig est Fournier. Aucun lien avec Jean Claude.



 


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