1301. herve - 14/06/14 15:10

XIII Mystery, Betty Barnowsky , de Vallée et Callède. Dargaud Classique, sans trop de surprises. Pour ceux qui aiment l'action. Cela se lit bien , mais cet album ne rentre pas parmi les meilleurs du spin off. note:3/5

1300. TILLIERTON - 14/06/14 12:11

ça devrait être bien "la faute....." témoignage d'un régime de terreur où le culte de la personnalité côtoie le grotesque. Une interrogation quand même sur les dérives du centralisme démocratique et pas mal de questions pour le lecteur, encore plus pour l'historien et le philosophe. Qu'est ce qui a fait et permis que le marxisme.... ? Livre à acquérir

1299. Mr Degryse - 14/06/14 10:58 - (en réponse à : Froggy)

Et moi je pue du cul encore une fois........

1298. herve - 13/06/14 22:52 - (en réponse à : froggy)

je suis ravi d'avoir pu te faire découvrir cette pépite.

1297. chienvert - 13/06/14 21:48 - (en réponse à : M.Degryse)

Très bien le "la Faute, une vie en Corée du nord"! Il s'agit d'une fiction réaliste qui fait de ce livre une Bd de reportage! Attention rien à voir avec une histoire illustrée par des dessins avec un récit écrit en dessous! C'est une véritable BD, une fiction construite et imaginée dans un contexte plausible qui illustre le fonctionnement du pays! Je ne vais pas spoiler mais on en apprend énormément sur le fonctionnement quasi sectaire de cette dictature unique au monde et totalement anachronique! A mon sens c'est une réussite et vraiment un truc à lire! Le pire c'est que vu le contexte intérieur et régional (soutient de la Chine au régime de Pyongyang) je ne vois pas comment, mis à part un drame, ce régime pourrait tomber! Un truc qui fait froid dans le dos!

1296. suzix@bdp - 11/06/14 00:18 - (en réponse à : froggy)

Content que tu aies autant apprécié que moi. J'avais aussi mis 5/5 et je crois que Hervé aussi. C'est assurément une très grande réussite et cette lecture fera à coup sûr partie de mes 5 à 10 meilleures de l'année.

1295. froggy - 10/06/14 23:55

Les Vieux Fourneaux 1, Ceux qui Restent Achete a la suite de ce qu'Herve et Suzix en ont ecrit ici meme et aussi d'apres ce qu'en j'avais lu ailleurs, j'ai commence cet album l'autre soir plutot fatigue apres une dure journee de labeur et enfin heureux d'etre au lit les doigts de pied en eventail, le silence m'environnant et pret a me plonger a dans les bras de Morphee, ma compagne nocturne habituelle. Je prends le livre en me disant que je vais en lire quelques pages afin de me relaxer avant d'entamer mon repos quotidien. Morphee dut m'attendre plus longtemps que prevu car bien que tres las, je ne pu laisser l'album avant d'en arriver a sa conclusion tellement c'est bien. Je remercie donc publiquement Herve et Suzix d'avoir si bien recommande cet album. Cette histoire de papys qui ont vecu les 30 Glorieuses plus ou moins bien est absolument charmante et surtout si bien ecrite que je manque un peu de mots pour exprimer mon enthousiasme sur cet album. Ce n'est pas que l'histoire soit d'une originalite folle, c'est la maniere dont les personnages sont decrits. Comme d'habitude, il ne suffit pas d'avoir de bonnes idees, il faut savoir savoir comment raconter une histoire. C'est le traitement qui fait la difference. Je ne veux pas trop en ecrire, je prefere que vous connaissiez le meme effet de delectable surprise lorsque vous decouvrirez cet album Le dessin est a l'avenant, c'est a dire entre le realisme et la caricature un peu comme Blain l'avait fait pour Quai d'Orsay, la ressemblance s'arretant la. Il sied tres bien a cette histoire. Cet album est assurement le meilleur que j'ai lu ce semestre. On peut le ranger parmi les indispensables de cette annee. J'espere sincerement que la suite sera du meme tonneau. Note; 5/5

1294. nem° - 10/06/14 13:30

Hermann c'est très bien. Surtout si on aime les grosses têtes. /troll

1293. Danyel - 10/06/14 11:23

Merci Chien Vert. Le Cap n'est pas celui des années 70, c'est un recueil de Brian Hitch et Ed Brubaker. Pour la typo du catalogue, Robial a cru bon de faire original et s'est planté. Il a sacrifié la lisibilité et la compréhension à son plaisir. C'est une faute impardonnable pour un typographe. Les entretiens n'en restent pas moins passionnants. C'est vraiment un livre à posséder à mon avis (et je dis rarement cela).

1292. chienvert - 10/06/14 10:36

Je suis en pleine lecture du catalogue d'expo de la Fondation Leclerc sur les années Metal Hurlant et (A suivre), et du coup, je me rends compte de ce que disais justement Danyel: la typo rend le truc presque illisible! On ne sait plus qui parle, qui est dans la conversation, qui interroge qui! C'est vraiment dommage parce que globalement c'est passionnant et vraiment à lire! Mais quel bordel dans ce parti pris de présentation! ps: A fait, Danyel, si tu passes pas là, sache que je n'ai pas eu l'occasion de vérifier pour ton Cap années 70, d’où mon silence à ce sujet: il n'y a pas ce bouquin dans mes deux épiceries locales!

1291. Danyel - 10/06/14 08:49

Merci Froggy. Tiens, puisque tu passes par là, j'ai une question dans le sujet sur le cinéma à laquelle tu pourras peut-être répondre puisque tu vis aux Etats.

1290. froggy - 09/06/14 23:33 - (en réponse à : danyel)

J'aime beaucoup ce que tu as ecrit sur Hermann et Les Tours de Bois-Maury. Si je les avais sous la main, j'irai les relire tout de suite. Cela devra attendre donc.

1289. froggy - 09/06/14 23:32

Le Pouvoir des Innocents, Cycle 2 (Car l'Enfer est Ici), 3 temoignages Commence il y a 3 ans, voici enfin le deuxieme tome de ce deuxieme cycle qui fait donc suite au fabuleux thriller qu'est Le Pouvoir des Innocents. Je considere tellement bien cette serie que je l'ai inscrite a mon Pantheon de mes albums preferes. Je ne pensais pas qu'une suite s'imposait mais le scenariste, Brunshwig, en a decide autrement et a pense qu'il pouvait continuer. Je dois avouer que j'ai craint le pire quand il avait annoncer son projet, en effet, est-ce que ce deuxieme cycle serait a la hauteur du premier? En meme temps, il avait annonce une nouvelle serie parallele intitule Les Enfants de Jessica. Il semble que les commerciaux de sa maison d'edition, Futuropolis, aient donne leur opinion sur le potentiel commercial de ces 2 nouvelles series tout d'abord en suspendant la publication de ces nouvelles aventures. LB avait annonce qu'il comptait publie un album par an de chacun. Or, seul le deuxieme tome du troisieme cycle parut en 2012. Et depuis plus rien! Ces 2 series ont maintenant un nouveau nom generique, Le Pouvoir des Innocents, Cycle 2 et 3 avec un numero de tome. Il est evident que le fait de reprendre le nom de la serie mere est plus vendeur et permet d'attirer ceux qui l'ont aimee. Personnellement, je trouve cela tres bien et je n'aimerai pas qu'il advienne a ces 2 nouveaux cycles ce qui est arrive a une des series de LB, Lloyd Singer, qui s'est arretee faute d'acheteur. Cela etant dit et pour en revenir nos moutons, et pour l'annoncer bille en tete, je recommande chaudement cet album. (NB: profitant de cette publication, Futuropolis a reedite en meme temps, le premier tome, pour ceux qui ne connaissent pas, vous pouvez donc lire ces 2 albums coup sur coup). LB ecrit relativement peu, mais il ecrit bien et son dernier bebe est excellent. Bien sur, il n'est pas aussi bon que le premier cycle mais il en est bien proche et cet album est nettement au dessus de la moyenne des autres thrillers qu'il m'ait ete donne de lire en BD. En effet, Brunshwig ecrit des thrillers intelligents; on distrait bien sur mais il invite a la reflexion. C'est reflechi et pense. Manifestement, il doit suer sang et eau quand il travaille sur ses histoires. Le resultat est la, c'est a dire excellent et ce a la plus grande satisfaction de ses lecteurs. Il y a du suspense, de l'action mais en plus LB s'attarde a characteriser ses personnages principaux, qui ne sont ainsi donc pas des coquilles vides juste acteurs d'une histoire sujette a des rebondissements varies. Il fait comme Greg le fit precedement dans certaine de ses series mais LB va au-dela et le resultat est remarquable. Quant au dessin, David Nouhaud a repris le flambeau des mains de Laurent Hirn, le dessinateur du premier cycle et il y est tout a fait fidele quant au style sauf sur le personnage cle du Sergent Logan que j'ai trouve moins ressemblant compare au premier cycle tel que dessine par Hirn alors que les autres protagonistes communs aux 2 cycles ne connaissent pas le meme sort. De plus,, j'ai trouve qu'il avait mal rendu certaines expressions sur son visage. Finalement, connaissant bien la ville de New York, lieu de l'action des series, je ne peux m'empecher de regardant les decors avec un peu d'attention et j'ai pu constate des erreurs en voyant ainsi des arrieres-plans qui n'existent pas dans la realite. Ce n'est pas tres important vous me direz et je vous l'accorde. Cependant, je suis persuade que plus le decor est reel et vraisemblable, plus cela rend la fiction plus plausible egalement. En conclusion, vivement la suite! Note, 4.25/5

1288. Kikôm - 09/06/14 14:34

Ah mais j'en fais plein des pauses, y'a qu'à voir toutes les conneries que je poste sur bdp.

1287. Danyel - 09/06/14 14:25

Après "seulement" 6h de concentration intense, moi j'ai des spasmes à la rétine! Il faut faire des pauses, Kikôm. Suzix, Je ne sais pas si Hermann a du génie. Je n'emploie ce mot que pour Mœbius. :-)

1286. torpedo31200 - 09/06/14 14:05 - (en réponse à : Danyel - post #1284)

Me souviens d' une courte rencontre avec Christian Rossi (vers 2001) qui faisait un parallèle entre Frank Miller et Hermann, en regrettant que ce dernier soit moins reconnu en terme d' apport sur le storytelling.

1285. Kikôm - 09/06/14 13:56

Donc lorsque tu confirmes que le trait de Hermann a qq part du génie, Ça reste quand même très subjectif ça hein. Certes Hermann est techniquement très fort. Une grande science du trait, de la composition etc.. Mais perso je trouve justement que ça manque de chaire, de vie. Ses difficultés (assez inexplicables à mes yeux, vu sa déxtérité dans d'autres domaines) avec les visages notamment, sont un véritable handicap. A plus forte raison pour de la bd. On peut comparer avec les visages bizarres des persos de Bourgeon, qui a dépassé le problème en faisant fi des proportions et en défigurant un peu ses heroïnes, mais en leur donnant au final des expressions très fortes et très personnelles, identifiables entre mille. Bon je connais pas toute l'oeuvre d'Hermann, j'ai lu que les TBM, mais a priori je le trouve un peu.. sans grâce. d'un demi-siècle de dessin derrière lui à raison d'au minimum 10h par jour Ça par contre ça me paraît incroyable! Après "seulement" 6h de concentration intense, moi j'ai des spasmes à la rétine!

1284. Danyel - 09/06/14 13:27

J'admire le travail d'Hermann depuis toujours. Avec constance pendant de longues années, mais un peu moins maintenant depuis que sa palette s'est réduite sur ses mises en couleurs directes. Encore que sur son site on peut le voir réaliser une magnifique case de son nouveau western, un personnage qui traverse une rivière à gué, cerné par des mesas noyées de lumière. Hermann pose tranquillement ses couleurs sur la feuille de papier. Son bureau est d'une propreté parfaite. Lui-même est en chemise et il avance sur sa case avec la précision et la maîtrise d'un immense artiste qui ne doute pas de son savoir-faire. C'est impressionnant à voir et déconcertant d'aisance. Il faut juste se dire que le gars a une pratique d'un demi-siècle de dessin derrière lui à raison d'au minimum 10h par jour pour expliquer comment on acquiert un tel métier. Il faut aussi se dire qu'il faut une passion à toute épreuve pour cultiver et développer un talent qui n'avait rien d'original à ses débuts. Et puis, comme je l'ai dit, il n'y a pas que le dessin chez Hermann, il y a aussi ce sens de la mise en scène qui est incroyable. Ce type n'est sans doute pas aimé dans la profession, mais je suis sûr qu'il est admiré de tous les professionnels pour son talent. Vive Hermann !

1283. suzix@bdp - 09/06/14 13:07 - (en réponse à : dany)

Tu es bien mieux placé que moi pour estimer la qualité de trait d'un dessinateur. Donc lorsque tu confirmes que le trait de Hermann a qq part du génie, cela me réconforte vu que "Jeremiah" a été l'une de mes premières BD d'achat d'adulte. Pré-ado et ado, j'avais lu "Les Passagers du vent" et "Thorgal" mais ce n'était pas ma décision de les acquérir. Commencer la BD "réaliste" par Bourgeon, Rosinski et Hermann, y'a prie! (;o)

1282. Danyel - 09/06/14 12:35 - (en réponse à : Suzix)

Le trait est chétif sur les deux premiers Bois Maury. Après Hermann se déchaîne et pousse un peu plus loin ses recherches sur le trait avec chaque nouveau volume. Une chose que je peux dire, c'est qu'au cours de la lecture, j'ai eu la vague impression d'un style daté. Peut-être parce que l'usage du rotring avec ses points et ses micro hachures grouillantes était un peu trop à la mode à l'époque chez des auteurs beaucoup moins doués que Hermann. D'ailleurs quand il est revenu à un dessin au trait sur un récent Jeremiah, c'est ce qui m'a frappé. Le graphisme m'était apparu vieillot, je l'avais signalé ici même.

1281. herve - 09/06/14 11:55 - (en réponse à : danyel)

C'est drôle,je profite de ce long week end pour lire aussi cette superbe intégrale. Graphiquement c'est une reussite. Je suis d'accord que les personnages sont parfois difficiles à reconnaître mais je reste scotché par l'ambiance moyen ageuse qui ressort de cette intégrale.

1280. suzix@bdp - 09/06/14 11:16 - (en réponse à : dany)

J'ai justement trouvé que le trait d'Hermann de cette intégrale N&B est "chétif" et cela ne m'a pas plu. Ayant (presque tous les TBM), je n'ai pas acheté ce recueil mais je suis content que tu y aies trouvé de la qualité voire du génie.

1279. Danyel - 09/06/14 10:35

Les Tours de Bois-Maury, intégrale noir et blanc Les dix premiers albums des TBM, avant que Hermann ne passe à la couleur directe, regroupés dans un lourd et épais volume. La présentation se veut dans l'esprit des livres du Moyen Age avec enluminures à la feuille d'or, gaufrage, et reliure en cuir pleine peau. Sauf que l'effet cuir est imprimé en offset et l'or de l'encre dorée. Peu importe, c'est une belle idée d'avoir imaginé pour cette intégrale une présentation originale qui s'inspire de l'époque évoquée dans la série (comme c'était le cas avec Comanche). Le papier et l'impression sont de grande qualité. Les couvertures des éditions originales et celles des rééditions sont reproduites en couleurs. Sans leurs titres, ce que je regrette toujours car une couverture tient compte de leur emplacement, d'où un déséquilibre dans la composition quand la typo n'y figure pas. Ici, les illustrations sont parfois recadrées légèrement vers le haut pour palier ce déséquilibre. Ce sont des scrupules qui honorent le maquettiste de Glénat car ils ne sont pas fréquents chez ses confrères. Comme si la typographie était quelque chose de méprisable dont on peut se passer. A noter que dans cette intégrale, la couverture du tome 5, Alda, a été inversée. J'aurais aimé un format un tout petit peu plus grand pour pouvoir encore mieux apprécier le travail d'Hermann. Mais, comme il est le livre, pèse son poids et n'est déjà pas simple à manipuler, il faut le lire sur les genoux ou, mieux, posé sur un lutrin, mais alors vêtu d'une robe de bure. Je connaissais les deux premiers volumes de la série pour les avoir lus à leur sortie. Mais je n'avais pas accroché alors, trouvant les scénarios assez vides. Arrivé au bout des dix épisodes qui constituent le premier cycle des TBM, je n'ai pas changé d'avis. En voulant s'en tenir obstinément au format 44 pages, Hermann laisse de côté beaucoup d'éléments qui auraient pu enrichir ses intrigues. Un défaut que l'on trouve également dans Jeremiah, série à laquelle Bois Maury emprunte les schémas narratifs et le principe d'un duo de personnages errants. Les psychologies ne sont guère creusées et les intrigues vont au plus simple. Dans sa narration, Hermann joue beaucoup des ellipses ce qui est l'une de ses qualités comme scénariste. Il lui arrive fréquemment de priver le lecteur d'explications ou de laisser des fins ouvertes, c'est à mon sens une bonne chose car la BD a plutôt tendance à faire l'inverse. Mais peu à peu des traits de caractères se dessinent chez Aymar et son acolyte qui les rendent sinon sympathiques (enfin pas plus que Kurdy et Jeremiah) du moins attachants. Au point que le dernier album de ce recueil se révèle touchant. D'ailleurs, la fin de ce cycle est étonnante et totalement inattendue. Dans le Moyen Age d'Hermann tout le monde est équipé de la même cotte de mailles, de la même épée, de la même dague, du même casque (une cervelière de plates) et de la même selle. Tout comme dans Jeremiah, on ne rencontre qu'un seul type de fusil et de pistolet. Hermann accorde peu d'importance à l'exactitude documentaire. Il définit une fois pour toute un objet symbolique et n'en change plus pendant toute la série. Graphiquement, on est à l'évidence devant le travail d'un Maître et le mot n'est pas trop fort. La mise en couleur gommait totalement la richesse du trait d'Hermann, le soin méticuleux qu'il mettait à représenter les détails et les textures. J'étais passé complètement à côté la première fois, trouvant le trait pauvre et les surfaces vides. En fait, je crois bien que c'est la mise en couleur qui donnait, comme souvent, cette impression de mise en retrait du graphisme. Cette intégrale rend donc justice à ce formidable dessin au trait. Hermann explore toutes les possibilités du rotring avec une minutie qui a dû lui demander une grande patience et beaucoup d'énergie. Surtout si l'on songe qu'il faisait la même chose sur Jeremiah en parallèle. Pas étonnant qu'il soit passé à la couleur directe après avoir tiré parti de toutes les possibilités que lui offrait ce nouvel outil pendant une dizaine d'année. On comprend qu'il ait fini par s'en lasser. Et que dire de la mise en scène ? Le découpage et la composition de ses cadrages sont d'une limpidité imparables même dans la confusion des scènes de bataille. La nature est omniprésente et on sent le plaisir que prend Hermann à représenter les forêts, les montagnes, les éléments et la lumière. On a bien par moment quelques difficultés à identifier les personnages dans les scènes de groupe, il est certain que l'apport de la couleur devait résoudre ce problème. Mais tel qu'il est cet album m'a enthousiasmé, au moins sur le plan graphique. Hermann est décidément l'un des plus grands.

1278. dens - 07/06/14 20:29

Walking Dead #20 c'est la guerre ... comme les vieille pub Cadbury disaient c'est tellement bon que c'est trop court grrrr D#3 j'etais pas tres sur de cette nouvelle mouture de Dracula mais ce 3e tome m'a vraiment plu. Excellent climax qui fait de cette trilogie une vraie reussite. Tres content du pape.

1277. TILLIERTON - 07/06/14 08:30

Merci. J'irais voir ce soir. J'espère qu'ils l'ont en stock (petit éditeur que je ne connaissais pas) . Quand un bouquin m'intéresse, j'ai pas la patience d'attendre. On ne se refait pas. Le pire c'est quand une sortie est reportée (voir Akiléos maintes et maintes fois)

1276. chienvert - 07/06/14 07:21

La biodiversité est abordée par la visite de 4 jardins réalisés par Gilles Clément dans des milieux urbains, comme des expériences paysagères. Le narrateur s'arrange pour laisser la place à 4 protagonistes qui expliquent le fonctionnement et la symbolique de ces lieux.

1275. TILLIERTON - 06/06/14 21:37

Je l'ai vu sur Amazon mais aucune précision supplémentaire quant à la réalisation

1274. TILLIERTON - 06/06/14 21:35

jardins ? biodiversité ? il l'aborde de quelle façon ?c'est le bouquin avec les fleurs en aquarelle?

1273. Lien Rag - 06/06/14 13:45

Sattouf est toujours plus intéressant avec ses albums-reportages (je n'y inclus pas No Sex in New York) qu'avec les aventures de fiction... Sans la protection de Sfar ces dernières n'auraient sans doute pas trouvé d'éditeur.

1272. chienvert - 06/06/14 13:04 - (en réponse à : nem°)

C'est vraiment hyper sympa, et franchement intéressant sur les jardins paysager et "conceptuels" urbains! !

1271. nem° - 06/06/14 12:49 - (en réponse à : chien)

Je t'entends. Le titre m'évoque le jardin des glâneuses de Bioshock.

1270. chienvert - 06/06/14 08:43

L'arabe du futur # 1 de Riad Sattouf: J'ai été surpris par le ton assez sérieux de cet album par rapport à la prod habituelle de Riad! C'est vraiment flippant, mais super intéressant, du fait, entre autre, des contrastes délirants entre ces trois pays entre lesquels le petit Riad est balloté : La France, La Libye, la Syrie des années 70. Dans la seconde partie on découvre un gamin blond, reclus dans un village syrien (parce que l'école est trop violente) avec une mère "paumée", en tout les cas effacée, et un père syrien, nationaliste, déchiré aussi surement, et incapable de réaliser que sa famille ne peut pas s'adapter à un tel contexte culturel!

1269. chienvert - 05/06/14 08:40

Je conseille très fortement ,mais très fortement même, la lecture de "Jardin des vagabondes" de Vincent Gravé, publié chez Camourakis! Cela parle des jardins, à travers les expérimentations de Gilles clément, et de la biodiversité! Et c'est très beau, graphiquement! nem° si tu m'entends!

1268. froggy - 03/06/14 19:27

Resistances 4, Le Prix du Sang et des Larmes C'est le 4eme et dernier album de cette mini-serie qui a le bon gout de finir sur cet opus tellement cette conclusion est decevante. Ces 4 albums racontent les histoires de 2 hommes amoureux de la meme femme (juive de surcroit) durant la 2eme Guerre Mondiale et comment chacun va reagir face a l'occupation nazie. Cela commencait plutot bien, le scenario des 3 premiers est bien construit, il y a du suspense, avec qui la belle Sonia finira-t-elle ses jours? Avec le beau Louis mais qui s'est acoquine avec les occupants et profitent des circonstances pour faire du marche noir? Ou avec le plus reserve et plus intellectuel qui s'est engage dans la Resistance? Le debut de l'album nous offre deja la reponse dans le fait qu'Andre est mort puisque la scene d'ouverture consiste en son enterrement. L'album part raconte donc l'itineraire de nos heros et le suspense consiste a narrer les evenements qui menent a l'assassinat d'Andre. On devine les bonnes intentions de l'auteur, je ne suis pas insensible aux histoires de fiction amoureuse sur fond de grande histoire dont un des meilleurs exemples est et reste "Autant en Emporte le Vent". Encore faut-il que les personnages aient les memes temperaments que Scarlett O'Hara et Rhett Butler! Ce qui n'est pas le cas ici. Le probleme est qu'en fait cette hsitoire aurait du etre deroulee sur plus de 4 albums ou alors racontee sur une periode de temps moindre. Je m'explique. L'action de cet album est decoupee par des scenes introduite par une indication temporelle et geographique telle que, "Lyon, decembre 1942", on lit 7 pages et puis ensuite on passe a "Alger, 26 avril 1943", une dizaine de pages et puis l'action se deplace dans "un petit village de la Drome en juillet 43" et ainsi de suite pour arriver de la meme maniere au 25 aout 1944, jour de la liberation de Paris. Le probleme est que le lecteur aimerait savoir ce qui se passe entre temps, en effet, les personnages evoluent durant ces periodes qui ont ete eclipsees par la volonte du scenariste. C'est donc au lecteur de faire les liens lui-meme. Or, le scenariste fait mal raconte par ses protagonistes ce qu'ils ont fait durant ces omissions. La BD se prete tres bien a ces scenes de transition que l'on a l'habitude de voir au cinema qui consistent en des petites sequences ou l'on voit lers protagonistes montees rapidement avec une musique adequate afin de montrer le temps qui passe. Charlier faisait cela tres bien dans ces bandes ou en quelques cases, il enchaianait les scenes. Cela ne cree pas de coupures dans le recit et le lecteur ne decroche pas de l'histoire. En fait, j'ai eu l'impression de lire une BD qui aurait eu plus d'ambition que de moyen c'est a dire que les auteurs ont du couper des scene faute d'un budget insuffisant. Je suis certain qu'elle y aurait gagne si Derrien avait prevu plus d'albums pour son histoire (au moins 1 si ce n'est 2). Le deuxieme bemol est que la couverture est mensongere, ce qui commence a devenir une mauvaise habitude dans la BD. Le dessin est bon, je connaissais le dessinateur, Plumail, car c'est l'assistant aux decors de Ribera sur Le Vagabond des Limbes. Autant dire qu'il passe du coq a l'ane. Note, 1,5/5. Je ne recommande cet album que pour ceux qui ont deja les 3 premiers, car il est parfaitement dispensable.

1267. froggy - 03/06/14 18:46 - (en réponse à : herve)

Je suis desole, j'ai du mal te lire ou ai confondu avec quelqu'un d'autres. J'ai eu un trou de memoire et je suis tombe dedans.

1266. herve - 03/06/14 08:11 - (en réponse à : froggy)

eh! je ne l'ai pas lu cet album. Par contre, j'ai lu les deux premiers, et je m'arrêterai là. Je ne vois pas l'intérêt de continuer cette série.

1265. froggy - 03/06/14 00:19

Durieux & Gibrat, Les Gens Honnetes T3 A la difference d'Herve, j'ai beaucoup apprecie cet album. En effet, j'aime bien ces scenarios de Gibrat que le dessin de Durieux sert bien. Ce dernier met en scene cette histoire sans esbrouffe et sans effet tapageur car le sujet ne s'y prete pas. Ce sont des tranches de vie agreables a lire car tous les personnages sont bien characterises et meme si ils sont familiers aux lecteurs de par leur cote ordinaire (on croise ces gens la tous les jours), leurs vies nous paraissent peu banales car il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une fiction a la Claude Sautet et non d'un documentaire a la Raymond Depardon. Les auteurs arrivent tres bien a transcender le quotidien. Comme dans un roman-photo, il y a du suspense, notre heros rencontrera-t-il le Grand Amour? Que va-t-il se passer avec la possible pretendante a la mairie? Des revelations sont faites. Tout cela est bien dose et chaque evenement arrive a point nomme sans qu'il n'y ait une sensation de trop-plein qui risquerait d'etouffer le lecteur et rend cette histoire tout a fait credible. Note; 4/5. Je n'ai pas boude mon plaisir en le lisant.

1264. TILLIERTON - 02/06/14 12:01

Tiyépas, on doit prononcer le r . Phonétiquement Tiyerton

1263. nem° - 02/06/14 11:58

Question bête : Tillierton, ça se prononce comment? Tiyéton? Tiliéton?

1262. suzix@bdp - 02/06/14 11:55

J'ai lu 15 pages du dernier "Spirou par ..." ... et j'ai dû éteindre car mes yeux se fermaient. Pas bon signe ça!

1261. suzix@bdp - 02/06/14 10:08 - (en réponse à : till)

Ouf!(;o)

1260. TILLIERTON - 02/06/14 09:57

Chaque lecture qu'on redémarre, on est tous à la recherche du temps passé, du livre ultime......qui nous réconciliera avec .... le présent et surtout le futur

1259. chienvert - 02/06/14 09:50

Pour illustrer ce propos je viens juste de relire "le massacre" de Simon Hureau et j'ai trouvé cela beaucoup plus intéressant qu'à la première lecture!

1258. TILLIERTON - 02/06/14 09:49

Même Tillierton avait bien compris !

1257. suzix@bdp - 02/06/14 09:39

Hier dans cette émission littéraire très intéressante, on comprenait fort bien l'expression "Il n'y a pas de livres, il n'y a que des lectures." Il ne parlait pas au sens matériel bien évidemment. Cela signifie que chaque lecteur lit un livre différent même si les mots sont les mêmes. Et que chaque relecture est différente du fait de la lecture antérieurs et du temps passé.

1256. TILLIERTON - 02/06/14 08:45 - (en réponse à : froggy)

La coccinelle ? je mettrais bien un petit billet

1255. TILLIERTON - 02/06/14 08:44

Livre n'implique pas lecture, mais lecture nécessite que livre , mais si pas lecture, y aura pas livre, et si pas livre ..... t'as suivi ?

1254. suzix@bdp - 01/06/14 23:32

Sur France5, à propos de la relecture: "Il n'y a pas de livres, il n'y a que des lectures."

1253. froggy - 31/05/14 16:01

Ou "La Coccinelle contre Captain America". Suspense! Qui va gagner?

1252. nem° - 31/05/14 00:44

Ah, je l'ai retrouvé! Merci Comics chronology, très pratique ce site. On lisait de ces conneries parfois...

 

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio