Conseils pour voyage au japon

Les 1141 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



641. Lien Rag - 03/09/09 22:34 - (en réponse à : voyage virtuel cette fois-ci...)
Connaissez vous ce site?
Et qu'est-ce qu'il y aurait dedans qui soit intéressant? J'avoue que les titres ne me disent rien (à part bien sûr Death Note et Century Boys)?

640. nem° - 28/04/08 01:47
Pour les fanas d'onsen et de kimonos de soie, un événement sympa à l'Institut Lumière de Lyon. En plus c'est à deux pas de chez moi. Prévenez-moi, on ira s'en jeter un.

639. Bert74 - 15/04/08 14:03
Bon, ben c'était très bien au fait ma semaine nippone : Osaka, Kyoto, Nara, Kobe, Himeji-jo...

Super premiere expérience japonaise, j'y retournerai, c'est sûr.

En revanche, je regrette d'avoir raté 2 trucs :
- un match des Hanshin Tigers (équipe de baseball de Osaka) pour lequel on avait des billets, mais annulé pour cause de pluie
- le musée Tezuka, dont je me suis rendu compte juste après avoir quitté Kyoto, que j'aurais pu aller y faire un tour...
Trop ballot.

638. Altaïr - 07/03/08 12:47
Si tu as un budget confortable, essaie de passer au moins une nuit en Ryôkan... souvenirs inoubliables garantis !

637. brigand - 07/03/08 10:05
Non, je pense qu'il vaut vraiment mieux t'établir à Kyoto, sinon tu ne pourras pas profiter des soirées là-bas.

Perso pour une semaine, je ferai 2 jours à Osaka, 4 jours à Kyoto (d'où tu établies ta base pour aller à Nara, Kamakura etc...), et 1 dernière journée à Osaka (si tu peux faire coincider le we avec Osaka, c'est bien....la vie nocturne est incroyable).

Pour le shopping, il suffit de te ballader au centre ville, il y a tellement de choses que c'est dur de conseiller UN magasin. Tu verras ils ont des rues entières "couvertes" qui sont de véritables mall, avec tous les fringues, bijoux, gadgets, bouquins, nourritures de la terre. Et les fameux Pachinko (salles de jeux) of course!

Et de toutes façons, le meilleur réside dans ce qu'il te reste à découvrir...et par expérience, même si on demande bcp de renseignements avant d'y aller (ce qui est légitime, hein!), tu verras que sur place tu vas trouver facilement tes propres bons plans.

636. Bert74 - 07/03/08 09:04
Merci beaucoup, beaucoup tous les deux pour vos précisions.

Vous pensez que je peux garder Osaka comme base d'opération, avec des A/R à Kyoto plusieurs jours de suite, ou ça vaut vraiment le coup pour que je m'arrange de passer une ou deux nuits sur place à Kyoto ?
Sinon, des idées de magasins et de sorties à Osaka et à Kyoto (j'ai vraiment prévu une semaine tourisme/shopping) ?

635. Altaïr - 06/03/08 16:02
Une semaine c'est court !

Kyôto fait effectivement partie de ces villes où on doit pouvoir passer une vie et tujours découvrir de nouvelles choses, c'est foisonnant et passionnant... J'y avais passé 10 jours, et je peux t'assurer que j'avais trouvé ça court !

Le chateau de Himeji, je ne te le conseillerais pas. C'est amusant, mais vite visité et assez "ripoliné". En une semaine, il y a moultes choses plus intéressantes à faire à mon avis !
Nara, c'est chouette... Kamakura j'avais vraiment adoré aussi, et si tu veux voir à quoi pouvait ressembler une ville bourgeoise sous Meiji, Kurashiki fait une halte reposante et sympathique (une des rares villes du coin à ne pas avoir été détruites pendant la seconde guerre mondiale)

634. brigand - 06/03/08 14:32
Osaka est une ville très dynamique, avec une chouette night life et beaucoup de magasins pour le shopping, mais pas énormément de choses à voir si ce n'est:

l'aquarium qui est très bien conçu et un des plus grand (le plus grand?) d'Asie, le fameux building en forme d'Arc de triomphe (qui suscite bien des passions) et le château (regarde le post 536 de ce même sujet pour te faire une idée).

Le Japan railpass est ESSENTIEL: le meilleur deal possible sur les transports! Et n'oublie pas que tu ne le trouve qu'en dehors du Japon et donc qu'il faut l'acheter avant de partir (dans les agences JAL).

Evidemment, une petite escapade à Kyoto est parfaite pour un premier voyage au Japon. Ne prévoie pas de nuit à Nara (tu peux sans aucun problème faire l'aller retour dans la journée depuis Kyoto) mais prévoie au moins 3 ou 4 nuits à Kyoto sous peine de le regretter amèrement: c'est vraiment le Japon traditionnel, les femmes portent plus de kimonos qu'à Tokyo par exemple, il y a des temples à visiter à perte de vue (ne râte pas le fabuleux Golden Temple), des petits quartiers de restaurants le long du fleuve...un MUST!!!!

Himeji Jo est aussi faisable dans la journée depuis Kyoto, car à part le château, il n'y a pas moults choses à faire dans cette ville.

Voilà...et là-bas le temps passe tellement vite, que si tu fais déjà ça dans la semaine, en plus de garder un peu de temps pour déambuler au hasard de tes promenades, tu devrais déjà vivre une excellente expérience dépaysante!

633. bert74 - 06/03/08 14:05 - (en réponse à : Osaka est mon jardin)
Bonjour les gens.

J'ai un séjour d'une semaine prévu au Japon début avril 2008. Première fois pour moi que j'y vais.
Logement à Osaka et on envisage d'aller se balader autour à Kyoto, Nara, éventuellement de voir le Himeiji Castle.
Je pense que prendre un JapanRail Pass avant de partir est la meilleure solution si on veut se déplacer sur place...

Je suis preneur de tout conseil de visites, de shopping et autre, si il y en qui connaisse. Sutrtout pour Osaka, car c'est ce qui est le moins enrichi dans les guides que j'ai trouvés.

632. Altaïr - 30/10/07 09:27
Ah tiens c'est marrant ça, j'avais jamais remarqué... impressionnant cette dissymétrie !

(sinon, bien sur que la symétrie n'est pas la base de la beauté. C'est d'ailleurs une expérience classique : prenez une moitié de n'importe quel visage de face, duppliquez la en miroir de façon à obtenir un visage entier parfaitement symétrique... là, généralement, vous êtes face à un visage assez monstrueux (même avec un top model comme matériau de base)

631. larry underwood - 30/10/07 00:20
Quand t'as maté pendant 12586 épisodes le générique de Beverly Hills tu te gourres pu.

630. nem° - 29/10/07 21:32 - (en réponse à : argh!)
C'est moi le bigleux! Pris d'un doute je viens de vérifier, c'est bien Shannen... je savais même pas que ce prénom existait!

629. nem° - 29/10/07 21:30
ShannOn! Nom d'une longue-vue téléscopique!

628. brigand - 29/10/07 20:36
Nan, ça c'est l'astigmatisme...héhé!!

627. larry underwood - 29/10/07 20:30
dissymétriques, assymétriques, je ne sais plus, tout devient flou, Shannen...

626. larry underwood - 29/10/07 20:29
des dissymétriques comme ça, c'est bon mon oeil tient le coup...


625. larry underwood - 29/10/07 20:25
raaaah Shanen-San !!!

624. brigand - 29/10/07 20:14
Autant te méprend pas sur mes intentions: je la trouvais pas trop mal jusqu'à ce qu'un pote me fasse remarquer cette asymétrie...depuis, dès que je croise sa tête (heu...moins souvent récemment...), je ne vois plus que ça...donc j'arrive plus à la trouver jolie...juste...heu...alienique?...fin qui a une tronche d'alien quoi!!!

Suis trop bourratze là...suis accroché à mon clavier poru pas tomber de mon bureau!!

623. nem° - 29/10/07 20:08
Le cas Doherty est intéressant, parce qu'il réfute l'idée que la symétrie est la base du beau, lieu commun trop souvent croisé.

622. brigand - 29/10/07 19:42
C'est clair qu'elle aurait pu servir de modèle à Picasso!!

:D

621. brigand - 29/10/07 19:41
Shannen Doherty!! Merci Google!!!


620. brigand - 29/10/07 19:38
ça me fait penser à la meuf de Beverly Hills, elle avait le même problème...mais c'était pas un dessin...zarma, me souviens plus de son nom...tu m'étonnes aprés un demi litre de Rhum...

Ah me souviens...dans la série c'était Brenda Walsh...mais son nom d'actrice....pfffff...

619. nem° - 29/10/07 19:35 - (en réponse à : le truc qui me frappe)
L'oeil gauche est soit trop petit, soit trop haut.

618. brigand - 29/10/07 19:28
Pour rester dans la BD...



617. nem° - 29/10/07 19:22 - (en réponse à : J'aime bien le comptoir (sans rire))

616. nem° - 29/10/07 19:01 - (en réponse à : brigand)
C'est clair :p

615. brigand - 29/10/07 18:58 - (en réponse à : Nem)
Bien sûr qu'on en trouve partout dans le monde...mais on ne te vend pas ça comme un disneyland!!!

;0)

614. nem° - 29/10/07 18:48
En revanche je veux bien voir la photo à 6 euros!

613. nem° - 29/10/07 18:40
Euh les gars, des rades du genre, on en trouve partout dans le monde. J'ai envie de dire, c'est un peu le socle du réel qu'on vient râcler avec les dents quand on chute.
En revanche la partie avec Mini-Sparrow là... que dire? Oulala quoi... oulala!

612. brigand - 29/10/07 16:32
Eh ben...une bien jolie expérience!!!

Moi je me suis fait embarquer dans le monde merveilleux de Peter Pan, à Harajuku, par un grand black, d'origine nigérianne. Le début commence un peu pareil: ascenseur pas clean et petit (d'autant plus petit que le gars faisait facile 1m90 et 120 kg), qui débouche dans un bar sombre et glauque...mais quand j'ai vu la gueule de Wendy et Clochette, je me suis tiré vite fait...c'était juste un bar à entraîneuse sordide et vide! Pas du tout le bar marrant, trendy et sympa que l'autre m'avait vendu!

En effet, les goûts japonais sont parfois étranges!!

611. Danyel - 29/10/07 15:59 - (en réponse à : J'ai testé pour vous.)
Aujourd'hui, le Maid Café.

Akihabara à Tokyo, n'est pas seulement célèbre pour être le quartier des fondus d'informatique et de figurines manga, c'est aussi le royaume des Maid Cafés, autrement dit les cafés à soubrettes, de drôles d'endroits qui semblent affoler les mâles japonais.
A Akihabara, le soir venu, vous trouvez ainsi à tous les coins de rue des jeunes femmes habillées en servantes à froufrou qu'on croirait sorties d'un roman d'Octave Mirbeau. Elles distribuent aux passants des deux sexes des flyers pour l'établissement tout proche qui les emploie.
Le concept est simple: dans ces cafés, vous êtes accueilli comme le Maître par une cohorte de jeunes femmes qui multiplient pour vous les égards, vous parlent avec la plus extrême politesse, vous font la conversation et vous réservent des surprises dont vous ne saurez rien avant de vous être acquitté du droit d'entrée. Il faut croire que la formule marche bien si l'on en juge par le nombre d'établissements ouverts depuis quelques années.
Un guide a même été publié qui recense toutes les adresses, les tarifs, les uniformes (différents pour chaque café), les spécialités et les demoiselles qui vous accueillent.
Nous en choisissons un au hasard en recevant un flyer d'une demoiselle déguisée dans la rue. Le café s'appelle "Hîyeu", autrement dit "Filles".
Malgré les explications de la jeune femme, l'endroit n'est pas facile à trouver, comme souvent à Tokyo. Il faut dire qu'elle distribue ses pubs bien en amont du lieu, ce qui ne facilite pas les choses. Nous devons donc demander à plusieurs reprises à des commerçants où se trouve l'endroit, ce qui ne choque apparemment personne, n'oublions pas que nous sommes au Japon.
Nous trouvons enfin un petit panneau au pied d'un immeuble qui indique que c'est au quatrième étage que se trouvent les Filles. L'ascenseur est glauque et pas très propre. Arrivés à l'étage, une jeune soubrette nous accueille avec un large sourire dans une toute petite entrée. Devant elle, un tableau indique les tarifs. Elle détaille les prestations, le tarif normal est de 1800 yens par personne, soit un peu plus de 11 euros. Mais comme nous sommes nouveaux et que nous sommes en couple, le tarif est ramené à 1500 yens par tête (9,30 euros). Ce prix comprend un temps de présence limité à 1h30, une boisson sans alcool et un "mini game". Un peu inquiet, je demande en quoi consiste le mini game (je m'attends à un truc vaguement salace). La soubrette me dit que c'est une surprise. Je demande si je pourrais m'abstenir de jouer au mini game, elle me dit que dans ce cas c'est ma copine qui s'y collera. Bon, alors comme ça, ça va. Autre précision : le café ferme à 22h (il ouvre à 11h). Un samedi ! Et après, on dira que les Japonais travaillent comme des fous.
Placés comme nous sommes dans le petit vestibule, je n'arrive pas à bien voir l'endroit. Mais le peu que j'en aperçois ne m'inspire guère : lumière crue, décor inexistant, tables quelconques recouvertes de nappes verdâtres sur lesquelles on a fixé des toiles cirées transparentes, histoire de ne pas salir la nappe. Aucune ambiance, aucune musique, à peine entend-on des bribes de conversations feutrées. Le lieu m'a l'air aussi accueillant que le réfectoire d'une usine chinoise (en plus propre). J'hésite, mais puisque nous sommes là, autant y aller. Nous entrons donc dans le réfectoire chinois.
L'endroit confirme toutes nos craintes et même un peu plus. Lumière au néon blanc, long bar quelconque, je note immédiatement l'effort de décoration des meubles de rangement : des étagères en métal dont je ne voudrais même pas pour ma cave et des boîtes en plastique transparentes empilées, comme on en trouve chez Ikéa et dans les minuscules appartements tokyoïtes dépourvus de placards. A l'intérieur des ses boîtes au trois-quarts vides, un bric-à-brac indéfinissable. J'ai l'impression de distinguer de vagues débris de jouets en plastique.
Nous prenons place au bar. Les tables sont réservées aux courageux qui souhaiteraient manger quelque chose.
Quatre jeunes soubrettes officient derrière le comptoir. J'estime la distance qui sépare celui-ci du mur de la cuisine situé derrière à moins de 80 centimètres. Heureusement que les Japonaises sont menues. Nous sommes accueillis par tout un tas de formules de politesse et de sourires.
Pour un café un samedi soir, l'endroit est d'un calme hallucinant. Il faut dire aussi que la clientèle ne se bouscule pas. C'est bien simple, il y a plus de soubrettes que de clients.
Au fond, un petit groupe de jeunes hommes visiblement habitués des lieux. L'un d'eux ne quittera pas son jeu vidéo de tout le temps que nous resterons en multipliant les consommations. Un autre sort du lot par son côté bizarre. J'ai du mal à déterminer son sexe, quelque chose d'intermédiaire entre le mâle et la femelle, sourcils épilés, bijoux, air efféminé, maquillage blanc et tenue punkoïde. Le seul qui a l'air de s'amuser ici. A un moment, il échangera ses babouches en strass avec les bottines de la soubrette qui lui fait la conversation. C'est là que je me rencontre que l'homme (?) japonais chausse petit.
Les soubrettes quant à elle ont l'air de s'emmerder autant que les autres clients, au nombre de deux. Celui situé à ma gauche n'arrête pas de jeter des regards de mon côté, est-ce qu'il me considère comme un intrus parce que je suis un étranger, accompagné de surcroît ?
Assis depuis à peine cinq minutes j'ai déjà une furieuse envie de ma barrer. Une soubrette arrive pour prendre la commande. Mais nous devons auparavant lui tendre les mains pour qu'elle nous les essuie délicatement à l'aide d'un tissu humide. Je ne sais pas comment fait Yoko, mais elle arrive à commander un truc qui n'est pas compris dans le forfait, on va donc devoir s'acquitter d'un supplément conso.
Au bout d'un quart d'heure, il n'y a plus rien à observer dans ce lieu, hormis une immense solitude. Je fais le triste constat que ces hommes sont prêts à payer pour avoir une simple conversation avec quelqu'un. Il faut dire que dès qu'un Japonais a trente seconde de libre, c'est pour pianoter sur son portable ou dormir. C'est sûr, ça n'aide pas à développer la communication. Pour autant l'homo japonicus est probablement l'individu sur la planète le plus entouré de systèmes de communication. La technologie comme substitut au vide. Ou comment un vide en remplace un autre.
Avant de sombrer dans une noire déprime, l'heure du mini game a sonné. Je l'aurais presque oublié. Une soubrette nous fait comprendre que maintenant, il faut jouer. Je craignais ce moment, eh bien je vais être servi ! C'est bien pire que le pire de ce que j'imaginais.
De dessous le comptoir, la soubrette sort un petit tonneau en plastique ! Bientôt la voilà qui prend une figurine de Jack Sparrow ! Elle la fixe dans un petit trou sur la partie supérieure du tonneau ! Elle nous donne des sabres en plastique que nous devons enfoncer dans le tonneau ! Celui qui fait sauter Jack a perdu ! Je ne m'attendais pas à un tel raffinement dans la perversité. Ah ! C'est pas avec des geisha qu'on vivrait de pareilles émotions ! Si la soubrette perd trois fois de suite, on gagne son serre-tête en napperon. Elle ne perdra que deux fois, nous avons droit au lot de consommation, pardon, de consolation : une friandise salée, une espèce de biscuit aéré qui pèse trois grammes, le genre de truc que ma mère donne à ses oiseaux.
La partie a duré cinq minutes et il n'y a pas de deuxième tour. La soubrette remet Jack et son tonneau sous le bar. Elle en ressort un truc encore plus pervers : une tête de crocodile en plastique dont la gueule est ouverte. Il faut lui enfoncer les dents une par une, sans que sa mâchoire se referme. La soubrette nous demande si on veut y jouer. Faut qu'on réfléchisse, plus tard peut-être. Elle nous plante là, son devoir accompli, et s'en va tailler un bavette à un autre client dépressif. Car le plus effrayant, c'est qu'il n'y a aucun second degré dans tout ça. J'ai bien peur que tout soit fait sincèrement pour amuser le client.
Tandis que sur notre droite l'homme/femme récupère ses babouches en strass, mine de rien, ça fait bientôt une heure qu'on est là.
Une armoire vitrée en bois m'intrigue, elle contient des bibelots avec le logo du lieu. Une soubrette nous explique que plus on vient, plus on accumule des points qui font grimper dans la hiérarchie. Un panneau à côté de l'armoire donne le nombre de point et le titre qui vous est accordé : baron, duke, vicomte& (je reprends l'orthographe). Et c'est ainsi que vous pouvez repartir avec un autocollant ou un gobelet "Filles".
Avant de quitter ce lieu déprimant, je souhaite prendre une photo, pas tant pour les soubrettes que pour le mobilier de cave qui m'éclate bien. Comme un con de Japonais, je demande l'autorisation. La soubrette me dit alors que c'est 1000 yens (6,20 euros) la photo. Ça m'apprendra ! J'aurais du me comporter comme un con de Français et photographier sans rien demander. Mais Yoko me dit que j'aurais de toute façon dû payer aussi.
Alors plutôt que de vous montrer mes photos, le mieux est que vous alliez chez les Filles vous-même, c'est très facile :

Okyaku sama, kochira dôzo (honorable client, par ici s'il vous plaît).

Je vous préviens tout de suite, la photo du lieu n'a rien à voir avec sa réalité !

Ma conclusion : on peut raisonnablement supprimer la visite des Maid Café de sa liste des choses à faire avant de mourir.

Une dernière précision. Dans les publicités pour restaurants et cafés au Japon, pour vous donner envie de venir, on vous présente systématiquement une photo du lieu, immense, avec les tables alignées au cordeau& et pas âme qui vive. A méditer.

610. brigand - 13/10/07 12:25
Excellent, je l'ai vu à Harajuku, ce robot!!

609. nem° - 13/10/07 01:50
Le Japon, ce pays peuplé de gens étranges.

608. nem° - 04/10/07 17:21 - (en réponse à : raaaah :))

607. Lien Rag - 04/10/07 14:23 - (en réponse à : Danyel)
Ton explication tient mieux la route cette fois-ci, mais comme tu dis qu'elle est une figure du féminisme japonais (et c'est pour cela que je disais qu'elle n'est pas conservatrice, du moins sur ce plan), elle doit connaître l'histoire du féminisme mondial et notamment la lutte des féministes allemandes qui considèrent important de remplacer "mann" dans tous les textes littéraires germaniques par "frau" (toujours en minuscule bien sûr), et donc il est probable qu'elle comprendra les enjeux que je soulève.
Et sans vouloir te vexer, je préférerais sa réponse à la tienne, ou en tous cas en plus de la tienne.

606. nem° - 04/10/07 00:55
Le gag de l'étudiant occidental qui fait sa rentrée :

"- Bonjour Truc.
- Salut."

Cris d'horreur et bruits d'étranglement dans l'amphi.

605. larry underwood - 03/10/07 19:50
c'est pas 5 les niveaux de politesse ?

604. Altaïr - 03/10/07 15:12 - (en réponse à : rah mais)
je parlais des conjugaisons, donc des verbes :)

603. Danyel - 03/10/07 15:01
Il y a des pluriels sur les pronoms :
Watashi, watashitachi
Anata, anatatachi
et sur certains mots : hito (une personne), hiobito (des gens) etc.
Mais bon, c'est réservé à peu de mots en effet.

602. Altaïr - 03/10/07 14:15
je parlais des conjugaisons : pas de singulier, pas de pluriel.

601. nem° - 03/10/07 12:45
Pas de nombre? Itch, ni, san... non?

600. Danyel - 03/10/07 12:00
Les linguistes disent parfois qu'en japonais, il y a le présent et le non-présent.

599. Altaïr - 03/10/07 11:16
Oui, le japonais est tout de même une langue bizarre où au niveau de la conjugaison, il n'y a que trois "temps" (présent, passé, impératif), pas de genre, pas de nombre... limite du "petit nègre"... où tout ce qui semble évident (notamment au niveau des pronoms) n'est pas mentionné... mais où il y a 3 niveaux de politesse/familiarité, qui, si mal utilisés, risquent de vexer considérablement votre interlocuteur !

598. Danyel - 03/10/07 11:03
Post 71 !
Tu mets ma mémoire à rude épreuve, ça date dis donc ! :-)) Enfin, c'est toujours moins que cinq années séparant les deux posts.

Le niveau de langage dépend non seulement de la place dans la société à un niveau hiérarchique, mais concerne également l'âge de l'interlocuteur et le type de relation qu'on entretient avec lui.
Spontanément, on s'adresse à une personne plus âgée avec un degré de politesse équivalent à celui qu'on emploie avec son chef de bureau par exemple. Mais s'il se trouve qu'en plus cette personne a un statut prestigieux, un grand artiste, par exemple, dans ce cas, le niveau de politesse et de déférence va être encore plus élevé (au moins celui d'un président de compagnie pour poursuivre la comparaison).
En revanche, si on s'adresse à ses enfants, on a recourt un degré de politesse comparable à celui qu'on utilise avec un collaborateur subalterne.
La degré de politesse affecte les mots eux-mêmes et les tournures. Par exemple le mot "recevoir" n'est pas le même si l'on reçoit d'un supérieur ou d'un inférieur. Et ce même si on n'est pas en sa présence. Si un Japonais dit à sa femme : "J'ai reçu un cadeau de mon chef de service". Il emploiera la forme polie, même si sa femme n'est pas son chef (encore que, hi hi hi).
Tu comprends dès lors qu'il est impossible de faire abstraction de cette évaluation "hiérarchique" puisque le langage lui-même en dépend et donc l'harmonie de la communication et des relations entre les gens. Notion primordiale, je le rappelle.
Donc, je ne peux que redire que ta question n'a pas de sens pour un Japonais. Il y a fort à parier qu'il ne la comprendrait pas.
Pour nous Occidentaux, il faut accepter que dans le contexte du Japon (ailleurs je ne sais pas), le concept de hiérarchie englobe une notion bien plus vaste que celle de pouvoir. Hiérarchie n'est par conséquent pas le terme le plus approprié, car trop restrictif pour décrire le tissu des relations dans la société japonaise.

597. Odrade - 03/10/07 09:55
Jour J-15.


gnîîîîîîh


O.

596. nem° - 03/10/07 03:51
T'es un peu comm moi Lien, tu poses des question avant la fin de l'exposé :)

595. Lien Rag - 02/10/07 21:39 - (en réponse à : post 71)
"Les codes de communication sont très complexes, le langage et les attitudes par exemple s'adaptent à la hiérarchie sociale de l'interlocuteur. C'est la raison pour laquelle il est important de connaître le statut social de la personne à qui l'on parle, cela va jouer un rôle sur l'attitude physique à son égard et sur le degré de politesse à employer.
ça m'intéresse ce truc, j'en avais entendu parler bien sûr (peut-être pas expliqué de façon aussi claire) et je me suis toujours demandé comment on fait lorsque l'on refuse le concept de hiérarchie sociale, ou lorsque l'on veut baser le statut social sur d'autres principes (par exemple accepter de respecter la sagesse, le savoir et l'altruisme, mais pas le pouvoir en lui-même)? Cette question étant valable aussi bien pour les étrangers que pour les japonais (i.e comment peut faire un japonais qui récuse l'univers artificiel du Japon moderne sans renier sa culture d'origine?), d'ailleurs. "

594. Danyel - 01/10/07 17:44
Euh, tu peux répéter la question ?

Elle est vraiment conservatrice du nouveau musée de la photo de Tokyo. Malheureusement, je vais la voir seulement à un déjeuner, ce qui risque de limiter grandement la conversation.

593. Lien rag - 01/10/07 15:21
Tiens, Danyel, si tu vois ta conservatrice pas conservatrice, tu lui poses ma fameuse question? J'aimerais vraiment connaître sa réponse...

592. Danyel - 01/10/07 14:41
ça va, je suis rassurée, je ne suis pas encore totalement sénile

Moi si. :-))



 


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