l'art et la culture, c'est fini ?

Les 79 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



29. CKPT' - 24/03/06 15:13
Pour faire branchouille dans les milieux autorisés : on dit aussi : artiste "mainstream" et artiste "indé".

28. ViKtor - 24/03/06 14:48
non la ferronnerie et la mosaïque (le carrelage d'une salle de bain est déjà une mosaïque) ne sont pas essentiellement techniques, il s'agit d'artisanat, et l'artisanat compte de grands talents. maintenant si on dérape sur la définition de l'art, on est pas sorti de l'auberge.
Par ailleurs : d'accord il ya des "alternatifs" qui trainassent dans les écoles ou dans les assos... mais n'a t-on pas les moyens d'avoir nos glandeurs, je n'ai pas de regrets à payer (nos impots) même si certains s'en goinfrent, parceque si j'ai ce genre de calcul, je censure en amont... et boum catastrophe, qui va-t-on reconnaitre comme artiste??? celui qui peint le mieux la passion du christ ou celui qui sculpte le mieux la marche triomphante du prolétariat??? on en voit plein des "inclassables" qui font du théatre subventionné et qui invariablement poursuivrons leur carrière dans d'autre professions... commerce, comptabilité, armée etc... moi ça ne me gene pas et ce n'est pas de la naiveté. Évidemment si on ferme les écoles, Alors il ne reste plus que deux filières "artistes de cour" ou "artistes maudits"... ça fout la trouille.

27. marcel - 24/03/06 13:24 - (en réponse à : HS toujours)
Moi, j'aimais dessiner dans mon coin et je detestais pourtant les cours de dessin : j'ai l'impression d'avoir peint des nuanciers pendant 4 ans.
Anatomie, rien; perspective, tres peu; travail uniquement a la gouache (et ceux qui ne savent pas tenir un pinceau, tant pis pour eux, ils ont qu'a apprendre tout seul); techniques simples genre faire un degrade ou ajouter des ombres, rien; creation propre, hors d'un exercice predefini ultra rigide, rien. Et je parle pas de l'histoire de l'Art.
La seule fois ou on nous a demande de dessiner (vraiment) et de trouver une idee est la seule fois ou j'ai eu 16 (voire la seule fois ou j'ai eu la moyenne).
Bref, le dessin (ou plutot la peinture) enseigne comme la feronnerie ou le carrelage (disciplines respectables mais essentiellement techniques).

J'en ai autant pour les cours de musique.

26. Lien Rag - 24/03/06 12:59 - (en réponse à : HS a propos de l'enseignement au lycée)
Euh, je suis vraiment une bûche en dessin et en lisant ce que Sfar en dit dans Caravan je le regrette un peu, mais je ne regrette certainement pas d'avoir arrêté l'enseignement au collège. Je n'ai pas eu (contrairement à la musique) d'enseignant caractériel ou ignare, j'ai même eu des profs plutôt bons artistiquement (je crois, ça fait longtemps, je n'avais pas vraiment la capacité de juger à l'époque) mais jamais je n'ai eu un prof capable de me donner la passion ou même le goût du dessin, ou d'expliquer en quoi ce qu'il nous apprenait pouvait être utile (utile pas forcément pour notre carrière ou je ne sais quoi, même simplement pour enrichir notre plaisir de dessiner).

25. Fred Boot - 24/03/06 12:07 - (en réponse à : Elric)
"Que ce soit de la merde ou des trucs biens, on s'en fout."

Je suis d'accord sur un point: c'est un espace privilégié où les étudiants peuvent expérimenter, découvrir, se gourrer, etc. Mais on valide ou non en fonction de choix et de projets pédagogiques. Ce sont ces derniers qui n'ont pas à être "de la merde". Une école d'art n'est pas une entreprise où on doit quantifier un rendement, certes. Mais ce n'est pas non plus un lieu de récréation chauffé où on peut se permettre tout et n'importe quoi avec l'argent de la ville. Ce n'est pas un lieu de liberté où on assouvit des fantasmes de gauchos post baba-cool à tendance libertaire mais nourris par l'Etat. Ca n'a rien à voir.

Pour l'instant, je note juste que les notions de qualité, d'excellence et d'apprentissage sérieux ont de moins en moins cours du côté des politiques qui n'y entendent rien (et le compte-rendu que tu as fait de la rencontre avec le maire ne me surprend malheureusement pas), mais aussi du côté des enseignements et des projets pédagogiques eux-mêmes. Il y a un marasme tout aussi crétin qui s'installe dans certaines écoles.

24. ToFrA - 24/03/06 12:05 - (en réponse à : jean no je crois)
"seul 2% d'étudiants deviennent artistes"


C'est quoi "artiste"? Je me demande juste ce que tu regroupe sous ce terme... illustrateur c'est artiste pour toi?

23. ViKtor - 24/03/06 09:16
oui des étudiants simplement.
On constate alors que dès qu'il est question d'art il y a une sorte d'exigence en terme de résultat (la stupide liste du maire)alors que jamais on ne dressera un bilan statistique sur le bourrage de crane en mathématique que l'on assene à des éléves dont une tres stricte minorité accedera à math sup. le drame commence très tot des lors que le dessin est abandonné des la sixieme (dans un autre registre la musique et l'éducation physique sont aussi maltraités en france)l'école est nécessaire pour ce brassage d'ou emergeront les créateurs. les autres ne seront pas laissés sur le bord de la route puisque il se seront aussi enrichis...mais une fois qu'on a dit ça... qu'est ce qu'on fait avec la liste du maire, de ses conseillers et de son électorat couillon qui ne veut pas comprendre que sa vie en tant que public baigne dans l'expression artistique toute entière (et là j'amalgame tout sans distinction, jusqu'à la "nouvelle star")? voilà pourquoi, un peu provocateur je repose ma première question, sur le fond... je suis tenté d'y répondre moi-même : l'art trouve toujours son chemin.

22. elric - 23/03/06 21:30
J'ai oublié de préciser une chose importante. Le slogan de la ville c'est "la culture pour tous, la culture par tous"

Aujourd'hui le maire est venu nous expliquer son point de vue.
Au début il devait venir à 14h mais des étudiants de la fac et lycéens nous ont apporté leur soutien du coup il n'a plus voulu venir disant que les médias feraient un amalgame avec le CPE. Nous n'avons pas voulu aller à la mairie et il est finalement venu pour nous expliquer qu'il avait fait plein de trucs géniaux pour la culture. Nottament une salle de concert ou il ne passe un groupe bien que tout les 36 du mois.

Il a aussi fait remarquer aux étudiants (non beaux arts) qu'ils n'avaient rien à faire ici, qu'ils n'étaient pas concernés. Jusqu'a ce qu'on lui explique qu'ils se seraient peut-être inscrit dans un avenir proche.

Il a aussi précisé que la majorité des étudiants étaient étrangers ou venaient d'autres villes que Perpigan et qu'il ne comprenait pas pourquoi on voulait rester.


Il nous a même donné un joli papier où il explique tout ce qu'il nous a dit (pour pas qu'on ne déforme ses propos) et à la fin il y a une liste de chiffres avec le nombre d'étudiants par années avec le nombre d'étudiants perpignanais.


Il est dit exactement :

Pour 94 élèves soit un coût par élève de 21000 euros par an :

14 élèves sont de Perpignan soit :
6 en première année
0 en deuxième année
3 en troisième année
5 en quatrième année



Voilà, et on ne sait pas pourquoi les 5 èmes années ne sont pas sités. Ils étaient trop de Perpigan ? Je ne sais pas je n'ai jamais eu l'idée de ce compte que je trouve personnellement scandaleux.

21. elric - 23/03/06 20:59
C'est exactement ce que je pense. C'est pour ça que je faisais référence à Chaland, De Crecy, etc...
L'école d'art est un abri qui nous laisse le temps de nous cultiver en créant. Que ce soit de la merde ou des trucs biens, on s'en fout. Il y a forcément du bon. Mais on doit nous laisser le droit d'aller dans notre école.

20. Fred Boot - 23/03/06 20:49
Malheureusement, l'évolution, s'il y a évolution, survient souvent après... Un étudiant en art n'est pas un jeune créateur ou un jeune artiste. C'est juste un étudiant.

19. elric - 23/03/06 20:35 - (en réponse à : ViKtor)
L'art n'est peut-être pas scolaire mais c'est dans une école que les choses peuvent venir à maturation. Après le bac on ne peut pas se déclarer artiste indépendant.
Une école nous laisse le temps d'évoluer, de voir si on est fait ou pas pour l'art.

18. ratafiole - 23/03/06 19:19 - (en réponse à : Voyons)
Il faut faire comme Seb/Tefal et maintenant Smoby/Majorette, fermer ici et délocaliser les écoles d'art en Chine !

17. Odrade - 23/03/06 10:55
*pock*



O.

16. ViKtor - 23/03/06 09:18
tout ça...oui... mais sur le fond, je dis bien le fond, vraiment le fond. l'art est-il scolaire? je reformule: l'art a t-il besoin d'école... et enfin... l'école n'est-elle pas l'ennemi de l'art?... à vous de jouer, la balle ovale va tomber dans votre camp.

15. Fred Boot - 23/03/06 01:19
Oui, je sais pourquoi j'ai été aussi hargneux sur ce coups: c'est à cause du côté tout blanc tout noir que laisse imaginer le premier post de ce topic. Avec le fond "malaise des banlieues" pour faire couleur locale. Forcement, je renchéris dans l'autre sens, c'est plus fort que moi. Qué barboto je fais quand même. Alors que j'aurai pu m'endormir tranquillement en rêvant de Perpignan. Pfff.

14. Fred Boot - 23/03/06 00:54
Je suis hargneux contre tout ce soir. Je vais me prendre un cognac, tiens. Ca vaut mieux.

13. Fred Boot - 23/03/06 00:48
"Tu ne te sens peut-être pas concerné mais il s'agit d'une étape de plus franchie dans la politique de déstabilisation de la société."

Ancien étudiant dans une de ces écoles "territoriales", ancien enseignant dans une école nationale, actuellement enseignant dans une école privée, cela fait en tout 12 ans que je suis concerné.

Le problème c'est qu'il y a un gros ménage à faire dans certaines écoles. Pas besoin d'être de droite pour parfois être consterné par la sclérose qui les gagne, ou devant la faiblesse des projets mis en œuvre. A cause de ce gouvernement à la con qui va finir par battre tous les records des années Giscard, il n'est même plus possible de critiquer le désastre de certains de ces établissements. Comprenez: la culture est forcément de gauche, l'art est forcément de gauche, alors pas touche. Même si certaines écoles ne répondent à aucun enjeux importants socialement et culturellement, même si certaines n'ont plus le rôle qu'elles devraient tenir, même si certaines sont criminelles pour des tas de jeunes issus de milieux moyens ou modestes et qui en sortent aussi limités qu'à l'entrée.

En interne, entre les directions prises aux couilles par les politiques, les espoirs de titularisation de plus en plus nombreux, l'immobilisme qui en découle, les pédagogues qui se prennent pour des professionnels de la profession, les posts-soixantards subventionnés et leurs descendances qui assenent leurs confortables vérités de gauchistes, les syndicats qui s'occupent parfois de pédagogie et les étudiants qui ne rêvent que de bien-être (il paraît que l'art est thérapeuthique), on peut rêver mieux pour faire bouger les choses.

Mais bon. Ce n'est peut-être pas le cas de Perpignan. De toute façon, nous sommes bien d'accord, cette décision est choquante car brutale et, semble-t-il, sans alternative possible. Evidemment, je préfére encore une école ouverte. Mais si on peut éviter aussi de tomber dans le goulag mou...

12. elric - 22/03/06 23:37
"Finalement, fermer ces écoles qui confondent enseignement artistiques et garderie pour pseudo-nevrosés ne m'empêcherait pas de reprendre des pâtes."

Le principe même de fermer une école publique doit suffire à allarmer les gens. Qu'on aime ou pas ces lieux ils ont le droit d'exister.

Tu ne te sens peut-être pas concerné mais il s'agit d'une étape de plus franchie dans la politique de débilisation de la société.

11. Fred Boot - 22/03/06 23:18
Je ne vois qu'une solution: un happening façon suicide social dans le bureau du Maire. Des pots de peintures rouge jetés sur les murs, un peu d'anthropométrie avec le conseillé à la culture, un étron sur la table de réunion... Bref, la réponse classique.

10. elric - 22/03/06 23:13
Merci.

Surtout qu'il y a plusieurs étudiants qui viennent de villes parfois lointaine ou d'autres pays (Chine,Corée, Maroc, Algérie, Ukraine). Les inscriptions pour les concours dans d'autres écoles se terminent après demain, il me semble.

9. Fred Boot - 22/03/06 23:09
Bon, d'accord, un artiste n'est pas uniquement quelqu'un qui se filme en train de faire caca.

8. Fred Boot - 22/03/06 23:02
Et puis ce serait bien de cesser de faire croire qu'un artiste se forme à coups de DNSEP. A part Pierrick Sorin, qui gagna sa vie en se filmant en train de faire caca, je ne vois pas (Jean-No prépare 50 contre-exemples je le sens). J'ai surtout vu plein de pauvres locdus s'apercevoir, une fois sorti du giron chauffé de ces écoles assassines, qu'ils ne savaient rien faire de leur cerveau et de leurs petits doigts de créateur. Puis d'entamer fissa une formation HTML en trois semaines histoire de pouvoir manger.

Finalement, fermer ces écoles qui confondent enseignement artistiques et garderie pour pseudo-nevrosés ne m'empêcherait pas de reprendre des pâtes.

7. Fred Boot - 22/03/06 22:42
Quand je pense que je suis allé dans une jeune école d'art d'une ville où le maire était un certain Gilles de Robien...

Jean-No, souviens-toi... et prends donc un chamallow. :)

Cependant, je ne suis pas aussi tranquille que toi. Mais tu es d'un naturel calme, tu caches en toi une jovialité voilée, alors que moi je ne suis que pessismisme et trouble du whisky. Il me semble que petit à petit, les écoles ferment, et que celles qui restent encore debout ne sont pas forcément très vaillantes... Franchement, qu'est-ce qu'on voit de plus en plus ? Un espèce de consensus mou où l'on garde quelques écoles artistaillonnes sans envergure plutôt que de mettre en place une politique d'éducation artistique ambitieuse. Pour le coups, on forme peu à peu nos 2% d'artiss' et nos 98% de chômeurs. D'un côté, des jeunes qui croient de plus en plus que les métiers artistiques ne servent qu'à assouvir leur "moi" et à se sentir bien dans leurs peaux, de l'autre un pouvoir politique qui répond au compte-goutte à ce genre d'envie pour ne pas trop laisser paraître qu'il n'en a rien à foutre... Entre les deux, quelques vrais professionnels, de moins en moins nombreux, et de plus en plus de profs d'apparât qui ne rêve que d'être titularisés pour asseoir leurs petits royaumes de post soixante-huitards gauchos.

On fait encore semblant d'y croire, mon Jean-No, mais sincérement ça sent le sapin depuis quelques années tout cela.

Ceci dit, bon courage aux petits gars de Perpignan.

6. elric - 22/03/06 22:11
On en est au stade de l'information.


Nous voyons le maire demain. Il a déjà vu quelques prof et le directeur. Le maire leur a dit que la fermeture était irrévocable (où est la démocratie ?) C'est hallucinant, nous faisons ce que nous pouvons pour le moment, comme faire quelques performances, signer des pétitions...
Mais nous devons apparemment trouver une autre école.

5. Jean-no - 19/03/06 00:40
Mais je ne comprends pas : on en est au stade de la rumeur ou au stade de l'information ?

Au fait une chose que les étudiants en arts savent rarement : le ministère de la culture est la tutelle des écoles d'art quand au contenu des enseignements, mais comme ces écoles dépendent du territoire, leur tutelle directe c'est... Le ministère de l'intérieur.

4. elric - 18/03/06 13:43
"En général, quand une école ferme, c'est que la mairie a décidé de lui retirer sa subvention. Et c'est toujours une décision politique : si le conseil municipal estime que le prestige qu'apporte une école supérieure d'art est moins intéressant que le coût pour la ville, alors l'école peut disparaître..."

C'est exactement ça !

A Perpignan la mairie est de droite et l'an dernier il y a eu une émeute (a cause d'un meutre) dans la rue où est mon école (et où j'habite) et qui s'est fait saccagé. Sarkozy est venu faire le malin trois jours après et nous étions les seuls (du haut de nos fenêtres) à le huer, avec le maire à ses côté.
La rumeur d'une fermeture de cette école date d'il y a 20 ans mais là c'était peut-être la goutte de trop.

3. Jean-no - 18/03/06 09:34
J'ai été prof ou intervenant dans plusieurs écoles d'Art supérieures et je peux déjà te dire une chose : le fait que seuls 2% des étudiants deviennent artistes n'est un problème pour personne, c'est même rassurant (que ferait-on de milliers d'artistes nouveaux chaque année ?)... Les étudiants des écoles d'art apprennent à travailler, à aller au bout de leurs idées, et ensuite ils font des métiers en rapport avec la création plastique (à 99%) : design graphique, par exemple.

Les écoles sous contrat qui forment aux DNAT, DNAP, DNSEP, sont pour la plupart des écoles territoriales (il y a quelques "nationales") et sont, typiquement, financées et même en grande partie dirigées par leur ville et/ou par la région. Je ne connais pas le cas précis de l'école de Perpignan mais j'imagine que c'est pareil. L'état intervient en tant que tutelle, notamment pour accorder ou retirer son agrément : le ministère de la culture peut tout à fait retirer à une école d'art le droit de faire passer les diplômes cités plus haut à ses étudiants, si l'école ne satisfait pas un certain nombre de critères (dans de nombreuses villes il existe des institutions pompeusement nommées "école régionale des beaux arts" qui ne bénéficient pas de l'agrément et n'ont pas le statut d'établissement d'enseignement supérieur).

En général, quand une école ferme, c'est que la mairie a décidé de lui retirer sa subvention. Et c'est toujours une décision politique : si le conseil municipal estime que le prestige qu'apporte une école supérieure d'art est moins intéressant que le coût pour la ville, alors l'école peut disparaître... Je crois que c'est arrivé à Épinal il y a quelques années.

L'équillibre de survie d'une école territoriale est difficile : il faut attirer des étudiants d'autres régions (prestige) mais pas seulement (sinon l'implantation régionale est contestée), il faut se faire connaître de la population (expos, manifestations artistiques diverses...) mais en ne l'effarouchant pas trop (ne pas se cantonner à l'art néo-conceptuel psycho-rigide), il faut aussi réclamer des sous chaque année (pour rappeler qu'on existe et parce que les gens n'aiment que ce pour quoi ils paient) mais ne pas ruiner la ville (ne pas dépasser le budget du conservatoire de musique par exemple)... Bref.

Mais tu dis que c'est de ce matin et qu'on est au stade de la rumeur ? Il ne faut pas nécéssairement s'inquiéter, les choses deviennent graves une fois devant le conseil municipal.

En général les écoles risquent leur existence lorsqu'elles connaissent des mues : création de nouveaux locaux, changement de l'importance des effectifs, etc., c'est à ce moment-là que se pose la question de leur pérénité.

Dans l'ensemble, sur le territoire français, le nombre des écoles d'art territoriales et nationales (ensba, ensad...) est resté stable.


2. nemOrtel - 18/03/06 05:22
Ouais. Ca continue à déboiser. Lamentable.

1. elric - 17/03/06 22:24
Certains m'ont surement repéré, en tout cas je reprécise que je veux devenir dessinateur de BD et qu'en attendant j'étudie dans une école d'art (celle de Perpignan)
Comme beaucoup de dessinateurs l'ont fait. (Chaland, Cornillon, De Crecy, Yoann...)

On aime ou pas cette période, quoiqu'il en soit c'est un espace de liberté indéniable comparé aux autres institutions.
Et hier nous avons apris (étudiants, professeurs et directeur) par le journal qu'une rumeur disait que l'école fermait à la fin de l'année.
Comme ça, c'est tout.

Le plus inquiétant c'est que le phénomène est national. Plusieurs écoles du sud (Avignon, Aix, Marseille...) sont dans une situation délicate parce que le gouvernement réduit les finances pour les placer ailleurs.

En clair, il n'y a que 2% d'étudiants en art qui deviennent des artistes et ces établissements coûtent très cher, NOUS NE SOMMES DONC PAS RENTABLES !
et en plus nous sommes très rarement de droite.

Rien n'est encore confirmé, mais lundi il y a quand même une réunion à Montpellier des directeurs des écoles du sud.


C'est alluciant, il y a réellement une volonté de faire de nous des moutons et des esclaves.
J'ai le sentiment qu'ils veulent nous rendre idiots pour mieux nous dominer.
C'est exactement le reflet de ce qui c'est passé en banlieu. Des types de mon âge qu'on a isolé et dégouté de la société qui n'ont plus que la rage à exprimer parce qu'on leur a enlevé le reste.


Le titre du sujet est un peu démago, mais bon je trouvais important de le signaler.
Ces évènements sont quand même graves (à mon avis) et vous e risquez pas de voir ça à la télé ou en première page d'un journal.






 


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