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149. pm - 14/05/23 13:26 - (en réponse à : Froggy)
De mon coté je possède depuis longtemps les mémoires de Wilder et Karasek, c’est in bon livre, a priori complètement introuvable de nos jours.
https://www.babelio.com/livres/Wilder-Et-tout-le-reste-est-folie/134145
Le bouquin de Coe est un roman, il a utilisé nombre de documents mais ça reste une fiction.

148. torpedo31200 - 14/05/23 13:25 - (en réponse à : froggy - post # 146)
Le Cameron Crowe a été traduit par Actes Sud en 2004, tu oublies de spécifier qu' il comporte + de 300 photos, traduit par Jean-Pierre Coursodon.

Pas le Ed Sikov.

147. froggy - 14/05/23 01:09
De mon cote, pendant mes dernieres vacances, j'ai lu The bi g Goodbye; Chinatown and the last years of Hollywood de Sam Wasson. C'est l'histoire du film de Roman Polanski, Chinatown. C'est tres bien documente et tres instructif sur un des films les plus emblematiques du Nouvel Hollywood. L'auteur explique en detail la genese du film, il s'attarde ainsi tres longuement sur l'ecriture du scenario de Robert Towne que Polanski a completement reecrit quand il a ete engage par Robert Evans, le legendaire chef de la production de la Paramount et dont Chinatown etait son premier film en tanque producteur principal. En effet, ce scenario etait infilmable en l'etat. Il en est ainsi de la fin du film voulue par Polanski contre l'avis de Towne, le franco-polonais etait encore traumatise par l'epouvantabble tragedie que fut l'assassinat de sa femme, Sharon Tate alors enceinte de 8 mois, par les sbires du hippie Charles Manson en aout 1969. Le livre parle de la preparation, du choix des acteurs, Jane Fonda ou Faye Dunaway? Il traite aussi du tournage avec ses aleas dont la devenue legendaire colere de Faye Dunaway contre son metteur en scene quand celui-ci lui arracha un cheveu rebelle qui attirait la lumiere d'un projecteur, Polanski faillit etre vire du film a cause de cela, de l'ivresse de John Huston qui ne memorisait pas son texte, de la dispute avec Jack Nicholson au sujet d'un match de basket ball que celui-ci voulait absolument voir a la tele et que toute l'equipe du film attendait, comment il n'etait pas tranquille lors de la scene ou il se fait couper la narine gauche etc.

Il parle bien entendu du succes critique du film, de ses recompenses diverses et de la desastreuse suite, The Two Jakes, que Nicholson mis en scene lui-meme, Polanski ne pouvant pas pour les raisons que tout le monde connait. On apprend entre autres que la star feminine du film n'etait pas tres sympathique sur le tournage, tout le contraire de son partenaire masculin qui est un homme de paroles et fidele dans ses amities, Robert Evans lui devait beaucoup.

The bi g Goodbye: Chinatown and the Last Years of Hollywood



146. froggy - 14/05/23 00:28 - (en réponse à : Philippe)
Comme c'est curieux, comme c'est bizarre et quelle etrange coincidence, il se trouve que je viens juste de le commander, je vien seulement d'apprendre l'existence de ce livre car comme toi, j'adore les films de Billy Wilder.

Si tu aimes les biographies, je te recommande celle sur le metteur en scene par Ed Sikov, cela s'appelle en anglais, On Sunset Boulevard; the life and time of Billy Wilder. C'est passionnant. Il y a aussi son livre de conversations avec Cameron Crowe, le metteur en scene de Jerry Maguire, qui s'intitule tout simplement Conversation with Wilder. Je ne sais pas si ces deux livres on ete traduits en francais.

Book cover


145. pm - 12/05/23 15:06
Mr Wilder et moi de Jonathan Coe, romancier anglais contemporain célèbre. C’est l’histoire d’une jeune fille anglo-grecque qui, par hasard, va faire la connaissance de Billy Wilder et de son scénariste Iz Diamonds et va être engagée comme traductrice lors du tournage de Fedora, avant dernier film de Wilder, film crépusculaire et magnifique sur la vieillesse, l’illusion ( donc le cinéma), qui fait le pendant à Sunset Boulevard réalisé 25 ans plus tôt. Le film a été réalisé à l’aide de capitaux allemand car les studios l’avaient refusé ce qui fait dire à Wilder qu’il sera gagnant à tous les coups: «  En cas de succès ce sera ma revanche sur les studios, en cas d’échec ce sera ma revanche sur Auschwitz »( le film, encensé en France et décrié aux USA sera un échec commercial). L’humour de Wilder a toujours été assez cynique.
Il s’agit d’un roman basé sur une forte documentation, qui se lit d’une traite, la fiction y est habilement mélangée. J’ai vraiment adoré ce livre généreux mettant en scène un de mes cinéastes préférés qui, lors des scènes tournées à Munich posera la question à un allemand mettant en doute la réalité et l’ampleur de la Shoah «  Si vous dites vrai, dites moi où est ma mère? ».

144. heijingling - 29/04/23 08:41
Léonard Dauphant, Géographies, ce qu’ils savaient de la France (1100-1600)
Contre l’idée répandue que les Français médiévaux n’avaient pas conscience d’être français car ils n’avaient pas de représentation de la France, le paysage n’apparaissant qu’au XVe siècle, chez les peintres flamands, et que le sentiment national est né pendant la guerre de cent ans, l’auteur veut montrer que celui-ci avait des orignes bien plus profondes, et qu’ils avaient au contraire des paysages et des représentations mentales assez précises, en utilisant les traces de culture populaire, chanson, théâtre, dits et dictons, dont les ethnotypes, ce qu’ils pensaient les uns des autres (normands sur bourguignons, parisiens sur provençaux…). Cela m’a rappelé la méthode utilisée par Vera Linhartová dans “Sur un fond blanc”, étude historique des théories picturales japonaises, où elle montre qu’il y avait des représentations mentales de l’environnement avant les représentation imagées par la manière dont ils décrivaient les esprits (kamis), kami du fleuve à l'avant plan, kami de la montagne au second plan…
Ce serait intéressant à mettre en BD, construire une histoire sur le long temps à partir de toutes ces images mentales décrites.
A lire en écoutant Photographs, de Graham Lambkin et Jason Lescaleet https://www.squidco.com/miva/merchant.mvc?Screen=PROD&Store_Code=S&Product_Code=18127

143. heijingling - 21/03/23 10:26
La traversée des sangliers, de Zhang Guixing. 600 pages, épais pour un roman occidental, pas pour un roman chinois, et de même, comme dans beaucoup de romans chinois, il n’y a pas un ou deux personnages principaux mais de très nombreux, dont on ne réalise l’importance qu’au fil de la lecture, donc en permanence devoir se rappeler qui est qui. Ce livre racontant l’histoire d’un village de Bornéo (l’écrivain est un Chinois de Malaisie vivant à Taiwan) aux environs de la seconde guerre mondiale, cette construction chorale sert donc son propos, autant que le style ultra baroque et le parfois galvaudé réalisme magique, qui ici reflète les croyances multiples des populations locales. Pour résumer en quelques mots, quelles que soient les monstruosités nées de l’imagination humaine, elles n’égalent pas en horreur ce dont sont capables les humains envers eux-mêmes et l’ensemble du vivant.
Bien que ce roman soit imagé à l’extrème (ultra baroque, dis-je, extraits ici à l'appui https://www.editions-picquier.com/produit/la-traversee-des-sangliers/), je ne vois pas trop qui pourrait l’adapter en BD. Un mélange de Druillet pour le souffle, la démesure en moins, de Franquin pour la luxuriance, le chamanisme du dessin et l’humanité, de Kago Shintaro pour l’imagination folle, si cela ne me génait d’introduire un Japonais dans cette histoire où leur rôle est terrifiant, de Corben, la complaisance pour l’horreur en moins, de Wasterlain des débuts de Docteur Poche pour le réalisme magique et la sensibilité?...
Dans la présentation éditeur, on lit "On y pénètre comme dans une terre inconnue, jamais arpentée, et si rayonnante de vie (et de mort) qu’on voudrait que le voyage ne finisse jamais." C'est prenant comme des sables mouvants, mais la violence absolue fait que c'est tout de même souvent assez éprouvant.

142. pm - 25/02/23 11:55
Très sympa ce dernier Malaussène de Pennac( Terminus Malaussène),un bon moment de lecture, on est triste de quitter cette famille. Bon, il faut lire le précédent avant, celui de 2017, c’est une histoire en deux tomes, mais il y a un petit rappel pour chaque personnage en fin de livre, pour ceux qui, comme moi, ont lu les précédents il y a bien longtemps.
Apparemment il n’y en aura pas d’autre, Pennac est maintenant un vieux monsieur.

141. pm - 05/01/23 11:59
La Tâche ( The Human staint) de Philippe Roth. Ce romancier est vraiment impressionnant. Quelques mous après avoir lu La Pastorale américaine je confirme qu’il s’agit de littérature de haute volée. Il s’agit du destin de quatre personnes très complexes racontées par la narrateur Zuckerman, le double de Roth, en étant centré sur Coleman Silk, ex doyen de l’université D’Athena en Nouvelle Angleterre mais poussé à la démission pour racisme, parce qu’il avait traité de zombie deux étudiants qu’il n’avait jamais vu à son cours, et qui se sont avérés être noirs, ce qu’il ignorait ( en anglais le mot spook peut désigner péjorativement des noirs). Or cet accusation absurde est impossible le roman nous apprendra assez rapidement pourquoi. Sa compagne a la moitié de son âge et se fait passer pour une illettrée, son ex mari est une brute qui ne s’est jamais remis du Vietnam et la nouvelle directrice du département de lettres classiques d’Athena , celle qui a poussé Silk à la démission, est une normalienne française bcbg, parangon de puritanisme totalitaire, qui feint de haïr Silk mais le désire secrètement. Mais tout ceci n’est que le vernis de leurs identités, chacun ayant une personnalité infiniment plus complexe. Roth présente les personnage, revient, analyse, creuse encore, analyse à nouveau, revient sur leur passé, lance incidemment des bombes narratives qui nous font douter de l’attention de notre lecture, avant de la développer par la suite. L’écrivain mêle l’ensemble en cinq gros chapitres très denses et marquants.

140. pm - 05/01/23 07:53 - (en réponse à : Hervé)
My pleasure.
Oui, le seul défaut c’est que ça se lit très vite, travail soigné m’a pris un jour, je ne pouvais pas décrocher. Tu vas voir, Alex est probablement le sommet de la trilogie.
Après tu auras encore à lire cadre noir et robe de marié, de bons moments en perspective.
Il faut également remercier Danyel-san qui en avait parlé il y a quelques temps, ce qui m’avait donné l’idée de les acheter.

139. herve - 04/01/23 21:31
un grand merci à PM pour ses conseils de lecture.
Le père Noël a, entre autre, déposé sous le sapin, " Verhoeven" l’intégrale de la trilogie ( Travail soigné, Alex, Sacrifices + la nouvelle Rosy & John)
et je viens de dévorer en 2 jours à peine "travail soigné".
Formidable et addictif !

138. Mr Degryse - 25/11/22 16:52
Y en a au moins un de 41 ans qui adore Leonard Cohen.

137. pm - 25/11/22 16:20 - (en réponse à : Bert)
Pas sûr que les petits jeunes de bdp de moins de 50 ans connaissent encore Léonard Cohen mais c’est une très belle chanson.

136. Bert74 - 25/11/22 14:18
La rue Suzanne, si elle descends vers la place à côté de la rivière, ça peut le faire...

135. Lien Rag - 25/11/22 12:15
Ah route Aretha Franklin, moi je dis respect effectivement ! Et sans m'appeler Jacques, j'y construirais bien ma maison.
Également, habiter rue Suzanne, si c'est Vega, j'aimerais bien (surtout un peu à gauche du centre).

134. Piet Lastar - 24/11/22 19:49
126. helmut perchu - 24/11/22 11:55
Je n'ai jamais entendu parler des livres suivants, vous savez si ils valent le coup ? Certains titres me font un peu peur...
"Changer l'eau des fleurs" - Valérie Perrin
"Il est grand temps de rallumer les étoiles" - Virginie Grimaldi
"Kilomètre zéro" - Maud Ankaoua
"Les gens heureux lisent et boivent du café" - Agnès Martin Lugand
"Tout le bleu du ciel" - Melissa Da Costa

Que des autrices...

133. torpedo31200 - 24/11/22 16:59 - (en réponse à : marcel - post #131)
Plus classe, route Aretha Franklin.

Par contre, ça suppose que les noms connus sont utilisables très facilement, même si étrangers.

132. torpedo31200 - 24/11/22 16:32 - (en réponse à : marcel - post # 129)
Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, on dirait du Fabcaro...

Pour les noms de rue, si changement, les résidents sont consultés et il faut (ou fallait ?) une approbation majoritaire après proposition. Par contre, si nouvelles rues, c' est la mairie qui décide.

131. marcel - 24/11/22 16:02
Moi aussi. Surtout que je decouvre son existence. Et pis c'est qui ce "Jauni alité" ?...
Apres, rue Kurt Cobain, c'est classe. Pas d'une gaite folle, mais classe.
En revanche, rue Celine Dion, ca donne envie de pleurer.

130. helmut perchu - 24/11/22 15:49
Tiens dans le genre idée à la con en voilà une autre dans le même style : https://www.europe1.fr/societe/johnny-hallyday-celine-dion-cette-commune-dauvergne-donne-a-ses-rues-des-noms-de-chanteurs-4149860

Perso je refuse d'habiter impasse Suzanne.

129. marcel - 24/11/22 15:04 - (en réponse à : Moute)
C'est la chick-lit de merde dont je parlais. Des trucs feel-good et "developpement personnel" a la con. Le genre de machin avec une couverture rose/violet a gerber et un titre a rallonge. Il est grand temps de rallumer les etoiles, c'est déjà bien pourri comme titre, mais elle en a un autre encore mieux : "Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie". Ca pete, hein ?...

128. torpedo31200 - 24/11/22 12:54 - (en réponse à : marcel - post #125)
C' est une idée à la con qui ne fonctionne que sur les relais et commentaires sociaux. France2 te remercie...

127. torpedo31200 - 24/11/22 12:52 - (en réponse à : helmut perchu - post # 128)
Pas lus, mais me suis toujours méfié des livres dont les titres étaient des phrases.

126. helmut perchu - 24/11/22 11:55
Je n'ai jamais entendu parler des livres suivants, vous savez si ils valent le coup ? Certains titres me font un peu peur...
"Changer l'eau des fleurs" - Valérie Perrin
"Il est grand temps de rallumer les étoiles" - Virginie Grimaldi
"Kilomètre zéro" - Maud Ankaoua
"Les gens heureux lisent et boivent du café" - Agnès Martin Lugand
"Tout le bleu du ciel" - Melissa Da Costa

125. marcel - 24/11/22 11:44
Ah mais je ne m'attendais pas a un resultat different ! Et eux auraient du se dire qu'ils auraient surement un resultat comme ca. D'où le fait que je dise que c'était une idee a la con.

124. torpedo31200 - 24/11/22 11:00 - (en réponse à : marcel - post #116)
Tu t' attendais à quoi ?
Ca me semble normal que les plus vendus soient les plus cités. Surtout si il faut n' en choisir qu' un.

Sinon j' allais dire que La Bible n' est pas un livre car il n' y a pas d' auteur. Mais ça ne rentre pas dans la définition d' usage.

123. marcel - 24/11/22 10:41
juste un clin d’œil amusé a l’anticléricalisme de marcel
Ah merde, ca s'est vu ?...

122. pm - 24/11/22 05:25 - (en réponse à : Helmut)
La mienne non plus.

121. helmut perchu - 23/11/22 21:40 - (en réponse à : pm)
Ma dernière remarque n’etait pas a prendre au premier degrés, juste un clin d’œil amusé a l’anticléricalisme de marcel.

120. suzix@bdp - 23/11/22 18:48
Cela prouve qu'il faut des gens compétents pour filtrer sinon c'est la fête à Neuneu. D'où l'idée de démocratie hein ... on élit des gens pour gérer tout le bordel sinon on s'en sort avec les idées moyennes qui ne sont rarement les meilleures. Il n'en reste pas moins que la déconnexion de ces décideurs avant de donner la main à monsieur Toulemonde est parfois pire que de laisser les cons décider de leur triste sort.

119. marcel - 23/11/22 18:43
Cela donne un coup de projecteur sur certains livres (il y en a dans le lot dont je n'ai jamais entendu parler),
Y en a certains, vaut mieux pas. Y a pas mal de chick-lit de merde.
Mais je voulais dire que c'était une fausse bonne idee. C'était previsible qu'il en sortirait principalement de la merde.
Je suis alle voir la liste de 50 precedente. C'est un peu moins naze, et y a deux mangas de plus. Et pas de Tintin, Astérix, Lucky Luke...

118. pm - 23/11/22 18:04 - (en réponse à : Helmut)
Ben justement.

117. helmut perchu - 23/11/22 18:02 - (en réponse à : marcel)
J'aime bien l'idée moi même si au final cette liste ne veut pas dire grand chose et n'est significative de rien. Cela donne un coup de projecteur sur certains livres (il y en a dans le lot dont je n'ai jamais entendu parler), un peu comme les palmarès BD ou ciné si chers à suzix !

Et bien sur qu'il n'y a pas la Bible, tu as dit fiction uniquement...

116. marcel - 23/11/22 16:37
France 2 a eu une bonne grosse idee a la con : demander "aux Français" (donc, uniquement ceux qui ont repondu) d'elire leur livre prefere. Toute epoque, nationalite et forme (mais pas d'essai, apparemment que de la fiction). Sans liste pre-etablie.
Bon, le truc qui me rassure : y a pas la bible. Et sur les 25 finalistes, y a 4 BD. Toutes des mangas. Et pas les meilleurs.
Bref, voici le resultat (assez affligeant) :

"1984" - George Orwell
"Au bonheur des dames" - Éric Zola
"Berserk" - Kentaro Miura
"Changer l'eau des fleurs" - Valérie Perrin
"Cyrano de Bergerac" - Edmond Rostand
"Dragon Ball" - Akira Toriyama
"Harry Potter" - JK Rowling
"Hunger Games" - Suzanne Collins
"Il est grand temps de rallumer les étoiles" - Virginie Grimaldi
"Kilomètre zéro" - Maud Ankaoua
"L'attaque des titans" - Hajime Isayama
"L'écume des jours" - Boris Vian
"L'étranger" - Albert Camus
"La vérité sur l'affaire Harry Québert" - Joël Dicker
"Le Comte de Monte Cristo" - Alexandre Dumas
"Le parfum" - Patrick Süskind
"Le petit prince" - Antoine de Saint-Exupéry
"Le seigneur des anneaux" - JRR Tolkien
"Les gens heureux lisent et boivent du café" - Agnès Martin Lugand
"Les hauts de Hurlevent" - Emilie Brontë
"Les misérables" - Victor Hugo
"Les piliers de la terre" - Ken Folett
"One Piece" - Eiichiro Oda
"Orgueil et préjugés" - Jane Austen
"Tout le bleu du ciel" - Melissa Da Costa

Et, oui, la ou j'ai choppe cette liste, il y avait bien ecrit "Eric" Zola.

115. froggy - 29/10/22 01:10
Pendant les vacances, j'ai lu les Correspondances de Francois Truffaut avec des ecrivains.

Il y a un peu plus de 30 ans, il avait ete edite une selection de diverses correspondances du metteur en scene avec diverses personnalites evoluant ou non dans le monde du cinema. J'avais adore cet ouvrage qui faisait decouvrir au grand public des pans inconnus du cineaste et de sa vie; son veritable pere biologique, la detestation de sa mere, la rupture avec Jean-Luc Godard, son histoire avec Catherine Deneuve etc. C'etait tout a fait passionnant, Truffaut adorait la chose ecrite, cela abonde en permanence dans son oeuvre avec le paroxysme de Fahrenheit 451. Il etait un tres grand epsistolier bien qu'il n'avait aucun style litteraire mais le contenu de ses lettres est vraiment tres interessant, surtout si vous aimez ses films, cela mettait en lumiere et apportait de nombreux eclaircissements car ses films sont lies entre eux par des fils plus ou moins tenus et plus ou moins evidents, ils se correspondent entre eux meme ceux qui apparemment en sont eloignes.

J'attendais donc beaucoup de cet ouvrage et j'ai ete decu par la platitude du contenu de ces lettres. Avec des ecrivains de renom tels que Jean Genet, Jean Cocteau, Louise de Vilmorin, Marguerite Duras et de nombreux autres, ce sont des amabilites a n'en plus finir, pouvez-vous me rendre un service?, cela fait longtemps que je ne vous ai pas vus, vous me manquez, etc. Vous voyez le genre.

Ce qui est plus interessant, c'est de voir tous les projets qui lui avait ete proposes et qu'il a refuses, cela va du plus evident, une adaptattion de La recherche du temps perdu de Marcel Proust au plus surprenant quand on voit le film qui en fut tire, il en est ainsi de Mort d'une bete a la peau fragile de Patrick Alexander dont il avait beaucoup aime le livre, amateur de roman noir, et devenu finalement Le professionnel de Georges Lautner avec Jean-Paul Belmondo mais aussi Fort Saganne de Louis Gardel realise finalement par Alain Corneau. Cela met en lumiere un aspect qu'on connait peu dans le cinema francais, les films de commande, si loin de l'idee que tous les metteurs en scene sont a l'origine de leur film. C'est tres loin d'etre le cas.

La seule lettre la plus interessante est en fait celle qu'il avait ecrite au critique de cinema du Nouvel Observateur, Jean-Louis Bory qui avait parfois la plume aussi acide que la sienne quand il etait critique aux Cahiers du Cinema et Arts, un hebdomadaire culturel plutot de droite qui a disparu vers le milieu des annees 60. Bory avait ecrit un article dans lequel il lui reprochait ainsi qu'aux autres cineastes de La Nouvelle Vague de "s'etre fait recuperer par le systeme". Pique au vif, Truffaut lui avait repondu une longue lettre dans laquelle il s'expliquait et qu'en fait il etait reste parfaitement independant ainsi que d'autres dont Eric Rohmer que Bory avait egalement cite. Le critique lui repondit en s'excusant. Le contenu de la lettre de de Truffaut est tres interessant car il explique bien sa place dans le milieu du cinema francais, et on se rend compte qu'il etait tres lucide sur celle-ci. Cela sera exacerbe au plus haut point apres le triomphe commercial et critique du Dernier metro auquel le cineaste repondra par un petit film realise a la va-vite et quasiment dans l'urgence, un de ses plus beaux d'ailleurs et peut-etre son plus derangeant, La femme d'a cote. Il mettait ainsi en pratique une fois de plus sa theorie qu'il faut toujours faire un film contre le precedent. Il est dommage que cette selection de lettre ne soit pas au meme niveau que la precedente malgre le pedigree de ses correspondants.

114. pm - 28/10/22 09:58 - (en réponse à : Casa)
Oui, le serpent majuscule est mineur, pas très intéressant car les personnages sont désincarnés.
J’avais aimé les Fred Vargas ( Adamsberg ) en son temps, mais les derniers tournaient un peu en rond. On rejoint la BD car Baudoin, qui a été son compagnon, a été le modèle physique du commissaire et un tome les quatre fleuves ( plus une nouvelle Le marchand d’éponges) est en bandes dessinées.

113. Casa - 28/10/22 07:28
J’ai bien aimé tous les Lemaitre cités par PM, à l’exception du serpent majuscule que je trouve vraiment mineur.
@PM, tu as d’autres conseils en romans policiers du même genre? J’ai également du mal à trouver des lectures intéressantes dans ce genre…

112. pm - 28/10/22 00:00 - (en réponse à : Hervé)
Je te conseille Verhoeven, l’intégrale de la trilogie ( Travail soigné, Alex, Sacrifices + la nouvelle Rosy & John) pour commencer puis les romans noirs ( Robe de marié, cadres noirs, trous jours et une vie-dont je n’ai pas parlé car lu il y a longtemps mais c’est très bien-, le serpent majuscule), autour de 20 euros chaque.

111. herve - 27/10/22 23:32 - (en réponse à : Pm)
J'ai du mal à replonger dans des romans policiers de qualité,
J'ai lu la semaine dernière "la sacrifiée du Vercors", au vu de bonnes critiques, et j'ai été très déçu.
Je suis donc preneurs de polars addictifs ...

110. herve - 27/10/22 23:27
Je vais me lancer dans:
- "Londres" de Céline - j'avais beaucoup aimé "Guerre" paru il y a peu
- la biographie de "Céline" de François Gibault (collection Bouquin)

109. pm - 27/10/22 21:13
Plus modestement je viens de terminer la lecture des romans policiers de Pierre Lemaitre. Si certains sont anecdotiques comme Le serpent majuscule, d’autres sont de véritables petits bijoux comme Alex ( en fait toute la trilogie Verhoeven est excellente) ou cadres noirs ou même robe de marié( sans e). Attention, certains sont tellement addictifs qu’on ne peut pas les lâcher avant de finir.

108. heijingling - 26/10/22 16:57
Moi, un seul, et un vieux truc, et pas complètement de Proust en plus, l'intégrale des traductions de Ruskin, chez Bouquins (2013).
Le petit Albaret illustré a l'air intéressant, je vais voir ça de plus près.

107. herve - 25/10/22 22:03
En cette année Proust, j'ai acheté pas mal de bouquins sur Proust:
- la réédition de la biographie de J-Y Tadié
- "Proust, prix Goncourt, une émeute littéraire" Thierry Laget
- le grand monde de Proust de Mathilde Brézet
- Monsieur Proust de Céleste Albaret
mais ce qui a retenu mon attention, est une réédition du "Monsieur Proust" de Céleste Albaret ,adaptée par Corinne Maler et surtout avec des dessins de Stéphane Manel, superbes dessins au demeurant qui font de ce livre presqu'un roman graphique.Par rapport au livre original, c'est un très bon résumé qui va à l'essentiel.

Sinon, je relis "les confessions" de Saint Augustin, dans la version du coffret de la Pléiade qui vient de sortir (avec "la cité de Dieu")
J'avais déjà lu "les confessions" dans la traduction très austère d'Arnauld d'Andilly, et dans la superbe version moderne de Frédéric Boyer, mais j'avoue que cette version de la pléiade me convient parfaitement.

106. pm - 11/09/22 09:14
De mon coté, ayant beaucoup aimé Vernon Subutex, j’aurai de toutes les façons acheté son nouveau livre. Le titre était plutôt un frein, pour les raisons que tu donnes, qu’une incitation, mais à la lecture je le valide.

105. pm - 11/09/22 09:11 - (en réponse à : Froggy)
Le titre résume quand même très bien le livre et Despentes, qui a toujours été provocatrice, n’a plus tellement besoin de publicités. Le problème ne vient pas tellement du titre, et ce n’est qu’un titre.

104. froggy - 11/09/22 01:35 - (en réponse à : Philippe)
J'ai horreur de ces titres putassiers et racoleurs pour inciter les gens a acheter leurs bouquins. Le pire, c'est que ca marche. Et tres bien meme, j'ai vu que le livre caracole en tete des ventes.

103. egoes - 08/09/22 18:07 - (en réponse à : marcel et pm)
En même temps, est-ce qu'on a idée de faire jouer Vernon par Romain Duris ?
Rien que ça, pour moi, était rédhibitoire.

102. marcel - 08/09/22 14:18
détesté la série sur Cnal plus
J'ai tenu 3 épisodes. Insupportable. Je crois que Despentes est partie en cours d'ecriture de l'adaptation, mecontente.

101. pm - 08/09/22 13:02
Cher con nard de Virginie Despentes ( on ne peut pas écrire l’insulte normalement sur BDP, le site ne comprend ni les citations ni les oxymores).
J’ai beaucoup aimé Vernon Subutex, en particulier les deux premiers tomes ( pas encore lu la BD de Lus et détesté la série sur Cnal plus), j’ai donc acheté LE roman de la rentrée littéraire.
Il s’agit d’un échange épistolaire, sous forme de mails, entre un écrivain à succès victime d’une dénonciation sur Metoo, et d’une célèbre actrice de cinéma qu’il a un peu connu enfant ( c’était l’amie de sa grande soeur). La victime qui l’a «  metooisé » intervient également. L’actrice est cinquantenaire, le romancier quarantenaire et la victime du romancier, son ancienne attachée de presse, trentenaire.
Au premier abord je me sens très étranger à ce genre de roman a priori très branché, très parisien, certains disent bobos mais je déteste ce terme. On y parle donc de cyberharcèlement ( j’ai beaucoup de mal avec ce concept puisqu’il suffit de ne plus fréquenter les réseaux sociaux et de retourner dans la vraie vie pour ne plus être harcelé), de drogues ( alcool, cocaïne, héroïne, internet…), de sevrage, de féminisme sous plusieurs formes. On énonce des pseudos vérités dont je peux trouver facilement quelques milliers de contre exemples ( «  le cinéma est fait pour enrichir les hommes blancs », » les femmes de plus de 50 ans sui ne boivent pas de vin sont toutes des drogués »), le style punchy de Despentes est moins bon et même parfois un peu lourd.
Et puis, vers la moitié du livre, le confinement arrive, avec quelques belles pages sur Paris confiné et même une certaine douceur qui finit par s’immiscer. Rien de spectaculaire, toujours de nombreuses pages sur les divers mouvements féministes radicaux, sur les Narcotics anonymes sur des rappeurs dont je n’ai jamais entendu parler ( je ne connais strictement rien au rap) mais des petites touches d’amitiés et de communication.
Un livre énervant, parfois exaspérant, pas du tout du niveau de Vernon Subutex ( les passages où il lâche prise et devient clodo au risque de mourir), puis finalement, assez tardivement, attachant.

100. herve - 24/08/22 23:34 - (en réponse à : Oups)
"Les champs de braises" Helie de Saint Marc



 


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