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"Le loup de Tasmanie", Russell Chase tome 1, aux Humanoïdes Associés.
Qu'ils étaient ternes, les profs de ma fac de droit. Pas un seul pour venir habillé d'un maillot de corps ultra-moulant et nous emmener dans de furieuses aventures. Alors que dans d'autres facs... celle d'archéologie, par exemple. Le professeur Jones y vient armé de son fouet. Et celle de zoologie : le professeur Chase n'y passe que peu de temps, occupé qu'il est à être traqué par les triades ou autres maffias locales, un peu partout dans le monde. Les études universitaires ne sont plus ce qu'elles étaient. Ou en tout cas ce qu'elles sont dans l'esprit des scénaristes. Ce premier album des aventures de Russell Chase est à prendre tel quel : sans prétentions, comme une histoire classique d'aventures. Les ficelles scénaristiques sont des plus traditionnelles. Un professeur d'université, globbe-trotteur, emporté par sa passion, la cryptozoologie. L'histoire rebondit de page en page, le récit ne se focalise pas sur les personnages (dont la personnalité est à peine effleurée) mais sur l'intrigue. Une quête classique. Le héros - ainsi que tout un tas d'ennemis très puissants - recherchent un même objet : la main du Yéti. L'élément plutôt neuf, ici, est ce concept de cryptozoologie. Une science des animaux mythiques. Question rythme, cet album n'est pas sans rappeler ce que l'on pouvait lire il y a quelques dizaines d'années (Vahardi, Marc Dacier, etc..). Une histoire agréable et distrayante, mais qui ne marquera peut-être pas les esprits.
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