Scène d'apocalypse de Naoki Urasawa - 2 critiques
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Par :
boudi  
(20 avr. 2005)
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 Excellente série, jamais je n'aurais pensé acheter les 18 tomes lorsque j'ai lu le tome 1. J'étais sur que j'allais me lasser après le tome 4 ou 5. Et bien non, à chaque fois le scénario est prenant, poursuit l'histoire directrice mais nous surprend encore. Et puis la fin n'est pas décevante d'autant plus qu'on l'attend depuis 3500 pages (si j'en crois les commentaires de l'éditeur). Je suis moins enthousiaste sur le dessin, je trouve les dessins trop simples, ou au contraire détaillés inutilement (vues de Prague ou d'autres villes allemandes),mais bon j'admire trop le modéle de l'école belge pour apprécier les dessins "manga". Mais côté scénario, vraiment rien à redire, si Bravo ! Bref, même si comme moi, vous n'êtes a priori pas attiré par les mangas (en fait le tome 1 on me l'a offert !) essayer le tome 1 de Monster, vous risquez d'être scotché. Le manga c'est vraiment de la BD, plus d'a priori ! |
Par :
Arnaud Reymann 
(01 févr. 2005)
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"Scènes d'apocalypse", Monster tome 18 de Naoki Urasawa. Chez Kana « Scène d'apocalypse » marque la fin de cette série, une des plus riches et des plus denses du catalogue des mangas proposés en traduction française. Urasawa est un véritable virtuose du rebondissement et du suspense. Chaque album est l'occasion de planter un peu plus le décor en cernant mieux un ou des personnages secondaires, personnages qui tous ensemble vont créer l'univers du Docteur Tenma. Et au terme de ces 18 tomes, l'apothéose. La confrontation finale entre Tenma, Johann (le monstre) et sa soeur jumelle Nina. Contrairement à de nombreuses autres séries, le dénouement de cette histoire ne laisse pas le lecteur sur sa faim, car l'auteur prend soin de répondre à la plupart des questions soulevées dans les volumes précédents. Un manga qui surprend par son côté occidentalisé : seul le héros est asiatique, toute la trame du récit à pour cadre l'Allemagne. Et comme dans son autre série en cours (20th Century Boys chez Panini Comics, primée meilleure série Angoulême 2004), Urasawa aime à désarçonner le lecteur. Les « bons » meurent tout aussi facilement que les « mauvais », des situations injustes sont générées par des évènements dramatiques. Ce qui crédibilise autant le récit que les personnages, et donne toute sa force à l'odyssée de Tenma. |
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