"Sarabande", Dallas Barr tome 6. Chez Lombard - Collection Polyptyque.
Un peu hermétique, ce sixième opus. Nous sommes ainsi projetés dans l'univers de Dallas Barr sans Dallas Barr, explication sans doute dans le prochain volume. Le découpage graphique joue sur des redites (trois cases identiques qui se succèdent) et des flash-back (Stileman au Vietnam) sans que l'on en perçoive l'utilité immédiate, explications sans doute au prochain volume. Ce sixième tome s'appèle Sarabande, du nom d'un personnage (secondaire ?) qui apparaît en milieu d'album, explication... . Bref, il faudra effectivement attendre la suite pour se prononcer sur le tout, ce qui n'est pas très engageant pour un album. Sinon, le dessin de Marvano poursuit la tendance amorcée depuis quelques années : une ligne de plus en plus claire, mais où la perte de précision est parfois dommageable. Le rendu de certaines expressions comme la surprise ou la colère est des plus approximatif. Mon dernier regret concerne Sarabande, que le dessinateur ne semble pas vraiment maîtriser. La jeune femme est parfois difficile à reconnaître au fil des cases... il suffit d'ailleurs de comparer sa représentation en couverture d'album et dans n'importe quelle planche où elle figure pour s'en convaincre.
Dommage, de la part de deux auteurs qui (à mon avis) ont livré l'une sinon la meilleure série de sf avec « La guerre éternelle ».
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