Echec à la Gestapo de Karim BelkroufFrançois Boucq - 4 critiques

Série : Rock Mastard - T. 1
Edition : Lombard
Collection : Troisième Degré
Pages : 62 pages en couleurs
Parution : septembre 04
Auteurs : Karim BelkroufScénaristeFrançois BoucqDessinateur

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Par : toine Voir les critiques de toine (01 mai 2007)

Cette reprise du personnage de Rock Mastard ne vole pas très haut. L'humour de Belkrouf ne fait que dans "l'énaurme". Les gags sont tout en lourdeur et les situations improbables se suivent sans aucun rythme tout au long du récit. C'est la nature du genre dérision/parodie mais le deuxième (troisième, quatrième...) degré nécessite un doigté et une précision qui fait largement défaut ici. Au pinceau, Boucq assure le minimum, la majorité des scènes sont des resucées de ses albums précédents (époque Jérôme Moucherot). On ne sent pas beaucoup de passion dans cette réalisation (la qualité du scénario n'a pas dû être très motivante).
Le premier tome de Rock Mastard (Pas de Deo Gratias) était une sympathique farce de débutants plus ou moins irrévérencieuses. 25 ans plus tard (idée diablement marketing), cette longue histoire semée de poncifs éculés (pinup nazie, savant fou et plantes carnivores) ne fonctionne pas. Cette lecture m'aura au moins donné l'envie relire les Superdupont, c'est toujours ça de pris...

Par : Mau (18 juil. 2005)

Voilà encore une bd à l'humour "décalé" comme c'est le principe de la collection 3eme degré du Lombard.
Avec Boucq au dessin on pouvait s'attendre à quelque chose, et pourtant il n'y a rien. L'album fait pourtant une bonne soixantaine de pages mais ça ne suffit pas. L'auteur ne me convainc pas du tout, l'idée d'aller rechercher une cargaison de gènes d'Hitler en pleine jungle pourrait passer, mais ce n'est là qu'un prétexte pour une aventure sans rebondissements, et pas drôle. Les gags sont trops exagérés pour être drôles.
A mon avis ce qui manque dans cet album c'est le sens de l'humour. Ici tout est passé au second degré. Or pour faire rire avec le second degré il faut qu'il y est un premier degré comme repère. L'ensemble est très lourd. Dommage le personnage de Rock Mastard est intéressant.

Par : Schtroumpf lecteur (28 oct. 2004)

Voilà une BD très intéressante et très particulière. Elle est faite comme un film (d'ailleurs les bonus de la version collector de la première édition en témoignent) en plusieurs épisodes avec un rappel de l'action précédente à chaque nouvel épisode. L'histoire se tient très bien, le dessin est super et les auteurs ont laissé libre court à leur imagination.
C'est un univers d'aventure légèrement décalé et c'est super à lire. Ca vaut vraiment le détour, ça change de tout ce qu'on lit habituellement et on se laisse prendre facilement au jeu des auteurs.

Par : Thierry Bellefroid Voir les critiques de Thierry Bellefroid (16 sept. 2004)

« Echec à la gestapo », une aventure de Rock Mastard, par Boucq et Belkrouf. Au Lombard.

Rock Mastard avait disparu de l'affiche depuis quinze ans. Il est de retour aux côtés de Jérôme Moucherot pour une aventure aux délires savamment pimentés signée Boucq et Belkrouf qui inaugure l'arrivée de François Boucq dans l'écurie du Lombard (si l'on excepte les dossiers de presse ultra-collectors que le Lillois a réalisés pour le lancement et pour certaines sorties de la collection Troisième degré »). « Echec à la gestapo » apparaît d'emblée comme un de ces albums qu'affectionne Boucq car ils lui permettent de donner libre cours à sa folie graphique. On l'a déjà dit, redisons-le encore, ce garçon sait tout faire. Son talent s'exprime une fois de plus à chaque case, avec une apparente aisance qui en est presque exaspérante. Boucq est un génie, une énergie graphique pure, impossible à canaliser. Et il ne le montre jamais si bien que quand il a le champ libre. Mais c'est peut-être là aussi le défaut de ce genre de livre. Comme dans les aventures de Jérôme Moucherot, le délire est gros, très gros, et ne sert que de catalyseur aux envies de se faire plaisir. En même temps, il correspond réellement à ce qui fait François Boucq ; ce mélange d'ironie tendre et de nostalgie. L'hommage au cinéma d'Hollywood des années 40-50 est appuyé ; il correspond à ce qui fait rire le dessinateur et son complice idéal, Karim Belkrouf. On a donc droit à de la grosse, de la très grosse artillerie, avec SS décidés à tout faire pour récupérer la semence du Fuhrer, super-héros braves et plein d'abnégation, caravanes tractées par des avions et autres siphons amazoniens délirants (je vous en laisse la surprise) qui font que sans cela, Boucq ne serait pas Boucq et qu'il manquerait quelque chose dans le paysage. Le résultat ravira ses fans -j'en suis- et déroutera les autres. Le making of réservé au premier tirage ajoutera au plaisir des amateurs d'absurde, d'hommage appuyé au septième art et d'humour décalé. Il y a du Gotlib dans tout ça. Et du Séverin. Il y a surtout du Boucq, du Boucq, du Boucq...


 


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