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« Blackjack » tome 1, par Osamu Tezuka. Chez Asuka.
Je ne vous ferai pas l'affront de vous parler de Tezuka (le « dieu du manga » !), ni de vous résumer « Blackjack », une série déjà bien connue (mais peut-être pas encore mythique, malheureusement) tant par la publication (interrompue) de certains épisodes par Glénat ou par la série animée. Les aventures du meilleur médecin du monde (avec une mèche blanche sur l'il et une balafre) font partie de ces incontournables qui doivent siéger en bonne place dans toute bédéthèque. Je m'attarderai donc plus sur la forme que sur le fond. Un nouvel éditeur (Asuka) endosse la lourde charge d'éditer « Le meilleur d'Osamu Tezuka » ; c'est écrit sur la couverture. Excellente initiative ! Initiative renforcée par la volonté de respecter l'uvre originale tant par le format, le sens de lecture que par l'ordre de ces dizaines d'histoires courtes. Autre bon point donc. Tout aurait pu être parfait dans le meilleur des mondes, s'il n'y avait eu deux éléments perturbateurs. D'une part, une impression qui plombe les noirs et laisse un sentiment de dessin gras et malhabile, ce qui pourrait tromper le novice quant aux réelles qualités du maître (qu'il se rassure en lisant « Ayako » ou « Bouddha »). D'autre part, des fautes d'orthographe qui nuisent grandement à la lecture. Une série indispensable donc, en croisant les doigts pour que, dès le tome 2, « Blackjack » bénéficie d'une présentation parfaite.
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