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« La Fraternité », tome 1 de « L'Appel du devoir », par Austen, Finch et Zezelj. Chez Panini Comics, coll. Marvel Monster Édition.
Aïe, aïe, aïe... À la lecture du titre et des belles notes d'intention « comics écrit après les événement du 11 septembre... blablabla... rendre hommage au courage... blablabla... évoquer la bravoure des pompiers... blablabla... », j'avoue avoir vite reposé la brique sur ma table de chevet. Par une sombre nuit d'insomnie et de désuvrement, j'ai quand même daigné jeter un il dans ce titre que je m'apprêtais à utiliser pour redresser une bibliothèque bancale, et là... le choc ! Non seulement les dessins de Finch et de Zezelj valent réellement le détour (même si l'encrage du dernier cité est parfois des plus plombés), mais, de plus, le scénario d'Austen est bluffant. Alors que je m'attendais à lire un Backdraft* faisant l'apologie de la détermination et de l'abnégation patriotique des hommes du feu, je découvre un récit à la Frequency* (Fréquence interdite en VF) qui utilise intelligemment les angoisses des pompiers pour développer une intrigue d'abord fantastique (l'apparition d'un gamine blonde sur les lieux de crash et d'incendies) puis de science-fiction (à vous de découvrir). Austen mélange allègrement et intelligemment - surtout - les genres pour que cette Fraternité prenne aux tripes. Les personnages sont attachants, les situations héroïques ne font pas dans la dentelle, les rebondissements sont constants... Bref, une découverte surprenante !
* Note pour les non-cinéphiles : deux films dont les héros sont pompiers.
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