Siléa et la pierre de la colère de Cinzia Di Felice - 2 critiques
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Par :
troglo92  
(13 nov. 2003)
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 Feuilleté à la "Fenaque", cet album ne m'a pas branché du tout après un scan rapide : encore les histoires bancales lues dans le précédent opus "Dragons, amazones, géants...". Je me suis décidé à l'acheter après avoir lu la critique de Thierry Bellefroid. J'ai toujours quelques grincements de dents avec certains dessins (visages de 3/4 et expressions grimaçantes). Mais seuls les idiots ne changent pas d'avis : l'ensemble est génial, soutenu par un scénario qui tient la route en 1 seul volume (ce qui est rare aujourd'hui dans la BD de Fantasy). Trois jeunes filles que rien au début ne prédispose à l'aventure, un mago qui semble miteux dans les 1ères pages, des rêves effrayants, un héritage lourd à porter, des méchants beaux et hideux... Voilà un cocktail bien assemblé et finalement bien servi par un dessin. Je pense même que je vais utiliser cet album comme base pour écrire un scénario de jeu de rôle. |
Par :
Thierry Bellefroid 
(10 nov. 2003)
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« Siléa et la pierre de la colère », par Cinzia Di Felice. Aux éditions USA. Deux atouts essentiels pour cet album de pure héroïc fantasy. Un, il est dessiné par une femme, dans un style à la fois hyper-réaliste et moderne. Deux : il tient la route en un seul album, sans perte de rythme ni détours inutiles. On va droit au but et pourtant, il ne manque rien à la quête de ces trois soeurs destinées à retrouver puis détruire la fameuse pierre de la colère. L'une des trois, élue malgré elle, partira seule, à la faveur de la nuit, investie de la gravité de sa mission. La deuxième, manipulée par une superbe créature aux desseins obscurs, prendra sa suite après avoir guéri d'un pied bot. Et la troisième suivra la deuxième pour se révéler plus utile que prévu. Tout cela est à la fois très classique et mené avec brio par une dessinatrice qui avait déjà publié un titre au nom évocateur chez USA : « Dragons... amazones, géants, sorcières, lamas, Yetis, barbares, mouches & la mort ! ». Sa mise en page extrêmement claire, son dessin proche de l'animation et de la peinture hyper-réaliste américaine, le rythme de sa narration font de cet album une jolie surprise dans la floppée de titres héroïc fantasy du moment. On croyait que seule « La ligue des gentlemen extraordinaires » méritait vraiment le détour aux éditions USA. Ce n'est plus tout à fait vrai. Même si Di Filece est loin de rivaliser avec la géniale série imaginée par Alan Moore. |
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