Mémoires <19>00 de Bernard Yslaire - 3 critiques
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Par :
Géraldine
(11 janv. 2005)
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 Dessins magnifiques, aériens, poétiques.... Par contre le scénario est hyper-compliqué ! Je n'ai rien contre les histoires complexes, sauf quand ça perturbe la compréhension, d'autant que le lecteur attentif remaquera quelques erreurs de cohérence au niveau des dates et des interventions des personnages (si si ! je vous assure !) Pour bien comprendre il faut replonger régulièrement dans les 3 autres volumes... dommage ! |
Par :
Laurent Fabri   
(27 déc. 2004)
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Mémoires 1900 et Mémoires 2000, XXe ciel.com, Yslaire, Les Humanoïdes Associés XXe siècle, XXe ciel... Bernard Yslaire a pris le difficile pari de relater l'histoire du siècle dernier au travers de la bande dessinée, au travers des yeux de certains acteurs au profil spécifique, psychanalystes, photographe, soldats anciens hippies, musiciens, journalistes... Autant de personnages placés aux bons endroits au bon moment pour avoir une vision, leur vision, celle de l'auteur, des cents dernières années. Mais quand se termine ce siècle ? C'est la question que s'est posée Yslaire au soir du 11 septembre. De l'effondrement des tours, Yslaire dégage une nouvelle fin pour sa trilogie du XXe Ciel. Ou plutôt deux fins, l'une s'achève au début des années 50 sur une route des Etats-Unis, l'autre sur le reflet d'un avion dans les vitres d'un immeuble. Deux fins qui se complètent, qui ne s'annulent pas, à lire en parallèle, davantage que l'une après l'autre. Derrière une intrigue captivante, Yslaire poursuit cette sorte d'introspection, cette psychanalyse du monde, qu'il avait initiée au fil des deux premiers tomes, à l'aide d'images emblématiques, scannées, traitées, (re)dessinées, travaillées, mises en couleurs, oscillant des camaïeux ocres aux bleus froids en passant par toutes les tonalités de gris. Le dessin de Yslaire apparaît dans toute sa splendeur, sa construction, sa pureté brute, trait après trait, sur lesquels s'appuient des coups de pastel, des halos de couleurs qui donnent le relief à chaque dessin. Le travail est remarquable, transcende les règles de la bande dessinée. Mais le risque, à ce jeu, est de perdre le lecteur dans un excès d'intellectualisme. Sans une connaissance profonde de l'histoire de la psychanalyse, de l'Histoire et de ses figures majeures ou secondaires, le lecteur passe à côté d'une part de la cohérence du récit. C'est le seul reproche que l'on peut faire à ce double tome. |
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Par :
Guillaume Simler
(01 déc. 2004)
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Et voici la fin du XXe ciel, du moins UNE fin... et voici peut-être la réponse, enfin UNE réponse... Si Yslaire nous a fait le plaisir d'écrire deux troisièmes tome, c'est pour garder toute le poétique du XXe ciel. Et selon le narrateur la Vérité n'est pas la même. Mémoires 19 00, c'est l'aboutissement d'une quête, la fin d'un mythe, la mort d'une illusion. C'est l'explication rationnelle qui tue le mythe. Mémoire 19 00 est le pendant noir et pessimiste de l'histoire. On a l'impression que les aigles prennent le dessus sur les anges. Surtout le Reichsadler des camps de concentration qui occupe une grande partie de l'oeuvre. Une oeuvre magnifique indissociable de son pendant Mémoires 20 00. C'est de l'alchimie des deux que naît le "Ich bin ewig"... De la grande bande dessinée, de la poèsie en image. |
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